
 
PRIORITÉS ET POTENTIELS  
DE RECHERCHE 
 
 
 
 
mont des Érables par le sentier de l’Acropole-des-Draveurs, un 
sentier très populaire et fréquenté. Le sommet est occupé par 
une végétation et une faune arctique-alpine rares à notre 
latitude. Des lichens et d’autres végétaux arctiques-alpins 
bordent le sentier et doivent être protégés et suivis. Des 
espèces telles que le caribou forestier (Rangifer tarandus) 
utilisent le sommet et le garrot d’Islande (Bucephala islandica) y 
ont été observées. La possibilité que le sentier de l’Acropole-
des-Draveurs soit prolongé pour rejoindre le secteur du lac Noir 
est envisagé. L’impact que pourrait avoir le prolongement du 
sentier sur les caribous est méconnu.  
En approfondissant davantage nos connaissances de 
l’occupation des espèces fauniques et floristiques présentes à 
l’intérieur de ces milieux, il sera plus facile de planifier la 
réalisation des projets de développement et d’atteindre les 
missions de conservation et d’éducation. 
(Photo : PNHGRM, Sépaq) 
Priorités de recherche 
I – Impact d’un projet de développement au lac Noir 
Caractériser les écosystèmes du lac Noir Caractériser les 
écosystèmes qui se trouvent en périphérie du lac Noir et évaluer 
leur niveau de sensibilité aux activités humaines. 
 
II – Impact de la présence du sentier de l’Acropole-
des-Draveurs 
Déterminer quels sont les principaux impacts de la présence du 
sentier sur les écosystèmes qui dominent le haut de la 
montagne des Érables (en mettant l’accent sur la végétation 
arctique-alpine et sur les caribous). Déterminer quelles mesures 
pourraient être prises pour maintenir l’accès au sommet de la 
montagne tout en réduisant les impacts. La présence de la 
réserve écologique des Grands-Ormes à proximité du sentier 
pourrait faciliter la comparaison entre un écosystème témoin et 
un autre exposé aux activités humaines. 
 
III – Impact de la présence d’un sentier sur l’érablière 
à orme et à frêne 
Déterminer quels sont les principaux impacts de la présence du 
sentier sur l’érablière. Déterminer quelles mesures pourraient 
être prises pour maintenir l’accès à l’érablière tout en réduisant 
les impacts. La présence de la réserve écologique des Grands-
Ormes à proximité de l’érablière pourrait faciliter la comparaison 
entre un peuplement témoin et un peuplement exposé aux 
activités humaines.  
Références 
Synthèse des connaissances. 
Bussières, B. 1997. La végétation, la faune et les habitats 
fauniques. Projet : parc des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-
Malbaie. Document d’acquisition de connaissances dans le 
cadre de la confection du plan provisoire. Ministère de 
l’Environnement et de la Faune. Direction des Parcs québécois. 
PNHGRM-6 ➯
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 Suivi des oiseaux de proie à 
statut particulier 
État de la situation 
Le parc national des Hautes-Gorges-de-
la-Rivière-Malbaie représente un habitat 
particulièrement intéressant pour 
plusieurs espèces d’oiseaux de proie. 
L'aigle royal (Aquila chrysaetos), le 
pygargue à tête blanche (Haliaeetus 
leucocephalus) et le faucon pèlerin (Falco 
peregrinus) comptent parmi les espèces 
ayant été observées dans le parc au 
cours des dernières années.  
Peu d’information est disponible présentement sur ces espèces 
et l’utilisation qu’elles font du territoire. Plusieurs interrogations 
ont lieu, et il est nécessaire d’y répondre afin de protéger ces 
espèces dont plusieurs ont un statut particulier : le faucon 
pèlerin et le pygargue à tête blanche étant des espèces 
désignées vulnérables par le gouvernement du Québec. Quant 
à l’aigle royal, il s’agit d’une espèce susceptible d'être désignée 
menacée ou vulnérable. 
Depuis les dernières années, les activités de l’aigle royal ont été 
davantage suivies. On connaît un site de nidification utilisé par 
un couple d’aigles depuis quelques années. On ignore toutefois 
l’étendue de son territoire. Une équipe du ministère des 
Ressources naturelles et de la Faune a effectué quelques