Priorités et potentiels de recherche

publicité
PRIORITÉS ET POTENTIELS
DE RECHERCHE
PARC NATIONAL DES
HAUTES-GORGES-DE-LARIVIERE-MALBAIE
sources d’activités humaines, actuelles ou passées, définir des
méthodes de restauration ou de prévention afin de limiter le
phénomène de sédimentation.
Références
PNHGRM-1 ➯ Étude de la dynamique de
sédimentation de la rivière Malbaie
Synthèse des connaissances.
État de la situation
Données historiques provenant du centre d’expertise
hydrique. http://www.cehq.gouv.qc.ca/
Bussières, B. 1997. La végétation, la faune et les habitats
fauniques. Projet : parc des Hautes-Gorges-de-la-RivièreMalbaie. Document d’acquisition de connaissances dans le
cadre de la confection du plan provisoire. Ministère de
l’Environnement et de la Faune. Direction des Parcs québécois.
À chaque année, on constate une
accumulation de sédiments dans
la rivière Malbaie en amont du
barrage des Érables. On connaît
mal la provenance de ces
sédiments, l’étendue du
phénomène et ses impacts sur le
milieu aquatique. Il est important
de mieux comprendre le phénomène de sédimentation de la
rivière afin de protéger le milieu aquatique et les organismes qui
en dépendent.
PNHGRM-2 ➯ Caractérisation des plans
d’eau du parc
État de la situation
(Photo : Miriane Tremblay, PNHGRM, Sépaq)
Certains plans d’eau du parc national des Hautes-Gorges-de-laRivière-Malbaie sont exploités pour la pêche (ou ont le potentiel
d’être exploités dans un avenir prochain). La rivière Malbaie et
les lacs Noir, Porc-Épic, Sans-Oreille, en S et Malfait comptent
parmi ces plans d’eau. On y retrouve l’omble de fontaine
(Salvelinus fontinalis) alors que l’omble chevalier d'eau douce
(Salvelinus alpinus oquassa), une espèce susceptible d'être
désignée espèce menacée ou vulnérable au Québec, est
présent dans deux de ces lacs. L’absence de suivi des activités
de pêche antérieures à 2005 et de travaux de recherche a
conduit à un manque important de connaissance des milieux
aquatiques et des populations qui les habitent. Dans l’optique où
les activités de pêche et les secteurs situés en périphérie des
habitats aquatiques sont appelés à se développer
prochainement, il est essentiel de mieux connaître les
caractéristiques de l’habitat de l’omble.
Priorités de recherche
I – Caractériser le phénomène de sédimentation
Déterminer quelles sont les origines et la nature des sédiments.
Une meilleure compréhension des causes de la sédimentation
est nécessaire afin de savoir si des interventions sur le milieu
doivent être réalisées et si des changements doivent s’imposer
dans l’offre récréative et éducative du parc.
II - Impacts sur les populations de poissons
Évaluer les impacts de la sédimentation sur les populations de
poissons, en portant une attention au saumon atlantique (Salmo
salar) et l’omble de fontaine (Salvelinus fontinalis).
Certaines données existent et peuvent être rendues disponibles
pour la réalisation de projets. Des données de pêche, des
données morphométriques et un rapport interne d’une
évaluation préliminaire de la qualité des frayères du lac Noir
sont disponibles.
III- Définir les méthodes de prévention de la
sédimentation
Dans l’éventualité où la sédimentation serait favorisée par des
-1-
PRIORITÉS ET POTENTIELS
DE RECHERCHE
Priorités de recherche
Priorités de recherche
I – Caractériser l’habitat de l’omble afin d’évaluer sa
qualité
I – Impact de la drave sur les cours d’eau
Déterminer quels ont été les principaux impacts des activités de
la drave sur la rivière Malbaie et ses affluents.
Déterminer quel est le niveau de qualité de l’habitat pour les
principaux plans d’eau.
II – Projets de restauration
II - Localiser les sites de fraie des ombles et les
caractériser
Déterminer quelles mesures pourraient être prises afin de
restaurer les milieux perturbés par la drave. On peut penser à
des projets de stabilisation de berges, de nettoyage ou de
restauration de frayères.
Effectuer la caractérisation des plans d’eau du parc et situer les
sites de fraie utilisés et potentiels. Documenter leur état et
documenter les causes de détérioration anthropique afin
d’évaluer si des travaux de restauration pourraient être
entrepris.
Références
Synthèse des connaissances.
Références
Bussières, B. 1997. La végétation, la faune et les habitats
fauniques. Projet : parc des Hautes-Gorges-de-la-RivièreMalbaie. Document d’acquisition de connaissances dans le
cadre de la confection du plan provisoire. Ministère de
l’Environnement et de la Faune. Direction des Parcs québécois.
Synthèse des connaissances.
Ministère des Ressources naturelles et de la Faune.
PNHGRM-3 ➯ Impacts des activités de la
drave (flottage du bois) sur les plans d’eau
du parc
PNHGRM-4 ➯ Évaluation de la qualité de
l’habitat de l’omble chevalier (Salvelinus
alpinus oquassa)
État de la situation
État de la situation
Une très grande partie du territoire a été exposée aux activités
de coupe forestière avant la création du parc, et la drave faisait
partie des pratiques forestières de l’époque. Le barrage des
Érables témoigne de cette époque. Son implantation a modifié
le niveau de la rivière sur au moins 8 km et créé plusieurs
milieux favorables à l’arrivée de nouvelles espèces. Les activités
de la drave et de l’exploitation forestière ont également eu des
impacts négatifs sur les milieux aquatiques. On peut penser aux
billes de bois que l’on retrouve encore au fond et en bordure de
la rivière, aux ruisseaux et aux frayères perturbés, à la qualité
de l’eau modifiée, etc.
L’omble chevalier d'eau douce (Salvelinus alpinus oquassa) est
susceptible d'être désigné espèce menacée ou vulnérable au
e
Québec. La sous-espèce oquassa est présente au sud du 52
parallèle sur une bande de 100 kilomètres au nord du fleuve
Saint-Laurent. Elle se retrouve dans 312 lacs, tous situés dans
l’est de l’Amérique du Nord, dont 282 sont situés au Québec et
parmi eux, 145 sont dans la région de la Capitale-Nationale.
L’omble chevalier est présent au parc national des GrandsJardins (neuf lacs), dans le parc national de la Jacques-Cartier
(deux lacs) et dans le parc national des Hautes-Gorges-de-laRivière-Malbaie (un lac). La présence de l’omble chevalier est
-2-
PRIORITÉS ET POTENTIELS
DE RECHERCHE
PNHGRM-5 ➯ Étude des zones à haute
valeur écologique
probablement plus importante que connue dans les trois parcs.
Afin de valider la présence de l’espèce et d’évaluer l’état des
populations, des inventaires ont été réalisés dans les trois parcs
nationaux de la région de la Capitale-Nationale en collaboration
avec le ministère des Ressources naturelles et de la Faune
(MRNF). En plus de la Capitale-Nationale, ce dernier a aussi
inventorié les régions de la Mauricie et de Lanaudière. Des
données morphométriques et des données d’habitat sont aussi
disponibles. Les résultats préliminaires suggèrent la présence
de deux morphes d’ombles chevalier oquassa au Québec : un
morphe nain et un morphe normal. Des analyses génétiques
sont nécessaires afin, notamment, de déterminer si les formes
sont le fruit de facteurs environnementaux ou génétiques.
État de la situation
Le lac Noir, le sommet du
mont des Érables et
l’érablière à orme et à frêne
sont trois secteurs distincts
pour lesquels on souhaite
obtenir davantage de
connaissances. Leur haute
valeur écologique justifie à
elle seule l’importance
d’approfondir les
connaissances de ces milieux. Ils abritent des espèces que l’on
retrouve rarement à cette latitude (caribous, ormes, érables à
sucre, végétation arctique-alpine, etc.) ou des espèces à statut
particulier et sensibles. La possibilité que des projets de
développement y soient réalisés vient prioriser encore
davantage la nécessité de réaliser des travaux d’acquisition de
connaissances et de recherche dans ces secteurs.
Priorités de recherche
I – Évaluer la qualité de l’habitat, la répartition et l’état
des populations de l’omble chevalier dans les trois
parcs nationaux.
II – Confirmer la présence de deux morphes
génétiquement distincts d’ombles chevalier oquassa
dans les lacs du sud du Québec.
Le lac Noir : Les écosystèmes que l’on y retrouve sont mal
connus. On note la présence de zones humides et de plages en
périphérie du lac. Le lac est actuellement exploité pour la pêche
sportive. Il est prévu de développer le secteur du lac Noir par
l’aménagement d’un camping. L’offre récréative devrait
également être bonifiée dans ce secteur. Un sentier pourrait être
aménagé entre le lac et le sentier de l’Acropole-des-Draveurs.
Des activités telles que le canot, le kayak et la baignade
pourraient également y être permises.
Références
Présence de deux morphes d’ombles chevalier d’eau douce
(Salvelinus alpinus oquassa) dans le sud du Québec :
déterminisme génétique ou environnemental? Martin
Arvisais biologiste, ministère des Ressources naturelles et de la
Faune.
L’érablière à orme et à frêne : Il est particulier de retrouver un tel
écosystème dans un milieu aussi boréal. La présence du cran
des Érables explique en partie sa présence. Des ormes de 400
ans étaient jusqu’à tout récemment encore debout. Une
meilleure connaissance de l’évolution de ce peuplement et de
ses composantes est souhaitable. Au titre des aménagements,
un sentier traverse déjà une partie de l’érablière. Toutefois,
celui-ci est en mauvais état et il modifie probablement le
drainage dans ce secteur. Il a été fermé pour diminuer les
risques de dégradation du milieu. Il est souhaité de le restaurer
en ayant une meilleure connaissance du milieu.
Programme de suivi de l’intégrité écologique : Fiche
méthodologique – Le suivi de l’omble chevalier. Parc
national des Grands-Jardins, parc national des Hautes-Gorgesde-la-Rivière-Malbaie et parc national de la Jacques-Cartier.
Le sommet du mont des Érables : On accède au sommet du
-3-
PRIORITÉS ET POTENTIELS
DE RECHERCHE
mont des Érables par le sentier de l’Acropole-des-Draveurs, un
sentier très populaire et fréquenté. Le sommet est occupé par
une végétation et une faune arctique-alpine rares à notre
latitude. Des lichens et d’autres végétaux arctiques-alpins
bordent le sentier et doivent être protégés et suivis. Des
espèces telles que le caribou forestier (Rangifer tarandus)
utilisent le sommet et le garrot d’Islande (Bucephala islandica) y
ont été observées. La possibilité que le sentier de l’Acropoledes-Draveurs soit prolongé pour rejoindre le secteur du lac Noir
est envisagé. L’impact que pourrait avoir le prolongement du
sentier sur les caribous est méconnu.
les impacts. La présence de la réserve écologique des GrandsOrmes à proximité de l’érablière pourrait faciliter la comparaison
entre un peuplement témoin et un peuplement exposé aux
activités humaines.
Références
Synthèse des connaissances.
Bussières, B. 1997. La végétation, la faune et les habitats
fauniques. Projet : parc des Hautes-Gorges-de-la-RivièreMalbaie. Document d’acquisition de connaissances dans le
cadre de la confection du plan provisoire. Ministère de
l’Environnement et de la Faune. Direction des Parcs québécois.
En approfondissant davantage nos connaissances de
l’occupation des espèces fauniques et floristiques présentes à
l’intérieur de ces milieux, il sera plus facile de planifier la
réalisation des projets de développement et d’atteindre les
missions de conservation et d’éducation.
PNHGRM-6 ➯ Suivi des oiseaux de proie à
statut particulier
(Photo : PNHGRM, Sépaq)
Priorités de recherche
État de la situation
I – Impact d’un projet de développement au lac Noir
Le parc national des Hautes-Gorges-dela-Rivière-Malbaie représente un habitat
particulièrement intéressant pour
plusieurs espèces d’oiseaux de proie.
L'aigle royal (Aquila chrysaetos), le
pygargue à tête blanche (Haliaeetus
leucocephalus) et le faucon pèlerin (Falco
peregrinus) comptent parmi les espèces
ayant été observées dans le parc au
cours des dernières années.
Caractériser les écosystèmes du lac Noir Caractériser les
écosystèmes qui se trouvent en périphérie du lac Noir et évaluer
leur niveau de sensibilité aux activités humaines.
II – Impact de la présence du sentier de l’Acropoledes-Draveurs
Déterminer quels sont les principaux impacts de la présence du
sentier sur les écosystèmes qui dominent le haut de la
montagne des Érables (en mettant l’accent sur la végétation
arctique-alpine et sur les caribous). Déterminer quelles mesures
pourraient être prises pour maintenir l’accès au sommet de la
montagne tout en réduisant les impacts. La présence de la
réserve écologique des Grands-Ormes à proximité du sentier
pourrait faciliter la comparaison entre un écosystème témoin et
un autre exposé aux activités humaines.
Peu d’information est disponible présentement sur ces espèces
et l’utilisation qu’elles font du territoire. Plusieurs interrogations
ont lieu, et il est nécessaire d’y répondre afin de protéger ces
espèces dont plusieurs ont un statut particulier : le faucon
pèlerin et le pygargue à tête blanche étant des espèces
désignées vulnérables par le gouvernement du Québec. Quant
à l’aigle royal, il s’agit d’une espèce susceptible d'être désignée
menacée ou vulnérable.
III – Impact de la présence d’un sentier sur l’érablière
à orme et à frêne
Depuis les dernières années, les activités de l’aigle royal ont été
davantage suivies. On connaît un site de nidification utilisé par
un couple d’aigles depuis quelques années. On ignore toutefois
l’étendue de son territoire. Une équipe du ministère des
Ressources naturelles et de la Faune a effectué quelques
Déterminer quels sont les principaux impacts de la présence du
sentier sur l’érablière. Déterminer quelles mesures pourraient
être prises pour maintenir l’accès à l’érablière tout en réduisant
-4-
PRIORITÉS ET POTENTIELS
DE RECHERCHE
PNHGRM-7 ➯ Stabilisation de talus en
bordure de route
tentatives de capture de l’oiseau, en partenariat avec l’équipe du
parc, afin de mettre en place un émetteur télémétrique sur
l’oiseau nicheur. Cette opération avait pour but de vérifier si
l’oiseau utilise un secteur périphérique au parc où des éoliennes
pourraient être mises en place. Pour l’instant, les tentatives de
mise en place du dispositif ont échoué. On connaît toujours peu
les activités du couple nicheur.
État de la situation
Les routes du parc sont presque toutes aménagées le long de
fortes pentes. À plusieurs endroits, les risques que le sol se
dégrade sont élevés en raison de la présence des routes et de
l’importance de la pente. Afin de minimiser les risques de
dégradation, certains travaux de stabilisation des sols sont à
envisager. Il serait pertinent d’établir une façon de faire dans un
milieu où les pentes sont aussi fortes tout en respectant les
critères de conservation du parc. L’utilisation de plantes
indigènes au parc représente un défi de taille. La liste des
espèces floristiques indigènes au parc est incomplète, et le coût
d’approvisionnement des semences des espèces indigènes
connues est très élevé. On connaît également mal le taux de
succès des travaux de stabilisation dans des conditions aussi
difficiles (75% de pente) avec l’utilisation d’espèces indigènes.
En réalisant une étude sur les populations des rapaces, nous
pourrions être en mesure de connaître l’utilisation du territoire
par ces espèces et maintenir l’état de leur habitat favorable à
leurs besoins particuliers (impact potentiel de l’escalade ou
dérangement humain sur le lieu de nidification).
(Photo : Mireille Girard, PNHGRM, Sépaq)
Priorités de recherche
I – Utilisation du territoire par le faucon pèlerin.
Déterminer l’occupation du territoire par le faucon pèlerin et s’il
niche à l’intérieur du parc. Si c’est le cas, préciser où se trouve
son site de nidification. Définir le territoire qu’il occupe et établir
une méthode de suivi des populations. Évaluer l’impact du
dérangement anthropique sur la nidification et le succès
reproducteur.
Priorités de recherche
I – Identifier les espèces indigènes propices à la
stabilisation
II – Suivi des activités de l’aigle royal.
Définir la liste des espèces indigènes au parc ayant le potentiel
de bien stabiliser les sols.
Établir une méthode de suivi du couple et définir le territoire que
celui-ci occupe (à l’intérieur comme à l’extérieur du parc).
Évaluer l’impact du dérangement anthropique sur la nidification
et le succès reproducteur.
II – Définir les méthodes de stabilisation
Cibler les principales méthodes de stabilisation des sols qui
pourraient être utilisées au parc, en faisant ressortir les
principales caractéristiques de chaque méthode.
Références
Synthèse des connaissances.
Références
Rapports internes sur les suivis de l’aigle royal et du
faucon pèlerin.
Synthèse des connaissances.
-5-
PRIORITÉS ET POTENTIELS
DE RECHERCHE
PNHGRM-8 ➯ Évaluation et caractérisation
des risques de décrochements pelliculaires
PNHGRM-
➯ Priorités en termes
d’inventaires et d’acquisition de
connaissances de base
État de la situation
I – Inventaire de la flore vasculaire
La topographie particulière du parc national des Hautes-Gorgesde-la-Rivière-Malbaie favorise le phénomène de décrochements
pelliculaires. En 1996, lors du déluge du Saguenay, le bassin
versant du parc a été exposé à d’importantes précipitations.
Plusieurs décrochements pelliculaires se sont produits en
bordure de la rivière Malbaie, dans un secteur où l’offre
récréative est importante. Dans ce contexte, et dans celui où les
changements climatiques pourraient favoriser la fréquence et
l’ampleur des précipitations, il est de mise de mieux comprendre
ce phénomène et de cibler les sites les plus à risque.
Des récoltes ponctuelles ont permis d’établir une liste de 145
espèces présentes au parc. Toutefois, cette liste est incomplète
et mériterait d’être bonifiée. Le nombre d’espèces qui devraient
normalement être retrouvées dans la région est estimé à 500.
Une meilleure connaissance de ce sujet est souhaitée.
II – Inventaire de la flore non vasculaire et
mycologique
Des inventaires ont permis d’établir une liste d’espèces
présentes au parc. Une liste des lichens retrouvés au sommet
du mont des Érables a été complétée, mais elle pourrait être
bonifiée. La flore des champignons (huit espèces relevées) et
des mousses (dix espèces relevées) est très peu connue. Une
meilleure connaissance de ce sujet est souhaitée.
Priorités de recherche
I – Localiser et catégoriser les sites à risque
Il serait souhaitable que les travaux de recherche permettent à
l’équipe du parc de localiser les secteurs à risque, de connaître
le niveau de risque associé aux différents secteurs et d’être au
courant des conditions dans lesquelles les décrochements
pelliculaires peuvent se produire. Ces informations aideraient à
mieux gérer les situations d’urgence (prévention et actions sur le
terrain) et à offrir des activités plus sécuritaires.
III – Connaissance sur la martre (et autres mustélidés)
La martre est l’espèce emblème du parc, mais nous possédons
peu d’information à son sujet à l’intérieur du parc. Seuls les
travaux du Programme de suivi de l’intégrité écologique ont
permis de confirmer sa présence dans certains secteurs du
parc. Une meilleure connaissance des populations de martres et
des autres mustélidés est souhaitée.
Références
Synthèse des connaissances.
IV – Inventaire de micromammifères
Données historiques provenant du centre d’expertise
hydrique. http://www.cehq.gouv.qc.ca/
Aucun inventaire de micromammifères n’a été réalisé au parc.
Seule la présence de la souris sauteuse des bois a été
confirmée. Un portrait détaillée des espèces présentes au parc
est souhaité.
V – Inventaire entomologique
Nous n’avons que très peu d’information à ce sujet. Une capture
de papillons nocturnes a été réalisée en 2006. Des scolytes ont
également été recueillis dans le cadre d’un suivi de l’orme
d’Amérique. Un inventaire entomologique pourrait être fait en
-6-
PRIORITÉS ET POTENTIELS
DE RECHERCHE
XI – Connaissance sur le caribou des bois
fonction de l’altitude. Une meilleure connaissance de ce sujet
est souhaitée.
Des travaux de recherche et d’acquisition de connaissances sur
le caribou sont souhaités. On aimerait mieux connaître
l’utilisation qu’il fait du territoire et la relation qui existe entre le
caribou et d’autres éléments du milieu (les randonneurs, le loup,
l’ours, etc.). Des données sur le déplacement du caribou sont
enregistrées par le ministère depuis quelques années.
VI – Connaissance sur le loup
Au cours des dernières années, le loup a été actif au parc. Il a
été observé et entendu. Une meilleure connaissance de
l’occupation du territoire par le loup serait souhaitée. Il serait
pertinent d’étudier la relation entre le loup et le caribou des bois.
Références
VII – Connaissance sur le porc-épic
Synthèses des connaissances.
Le porc-épic est présent au parc. On l’observe fréquemment et il
endommage les installations du parc de façon régulière. Une
meilleure connaissance des populations de porcs-épics qui
occupent le parc serait souhaité.
Bussières, B. 1997. La végétation, la faune et les habitats
fauniques. Projet : parc des Hautes-Gorges-de-la-RivièreMalbaie. Document d’acquisition de connaissances dans le
cadre de la confection du plan provisoire. Ministère de
l’Environnement et de la Faune. Direction des Parcs québécois.
Jean, R. 1993. Étude écologique des caractéristiques de la
réserve écologique des Grands-Ormes (Clermont,
Charlevoix). Ministère de l’Environnement, Direction de la
conservation et du patrimoine écologique.
VIII – Inventaire de la faune aviaire nocturne
Les suivis et les observations faites par la clientèle et les
employés du parc permettent de documenter la présence des
différentes espèces d’oiseaux. Toutefois, les espèces nocturnes
sont peu connues. Une meilleure connaissance de ce sujet est
souhaitée.
Légaré, F. 1994. Réserve écologique des Grands-Ormes.
Constats et recommandations concernant l’érablière à
ormes. Étude préparée pour la Direction du patrimoine
écologique, ministère de l’Environnement et de la Faune du
Québec, 58 p. + 3 annexes.
IX – Connaissance sur la grive de Bicknell
La grive de Bicknell, une espèce désignée vulnérable au
Québec depuis 2009, serait présente au parc. Un suivi de
l’espèce et une meilleure définition de l’occupation qu’elle fait du
territoire seraient souhaités.
X – Constats concernant les ormes d’Amérique
Des travaux sur l’érablière à orme ont été réalisés en 1994. Ces
travaux mériteraient d’être bonifiés de façon à mieux localiser
les ormes et à définir davantage leur état de santé. Des travaux
qui viseraient à confirmer la présence ou l’absence de la
maladie hollandaise de l’orme au parc sont également
souhaités.
-7-
Téléchargement