contact - Théâtre du gouvernail

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CONTACT
Direction artistique : Michel Jubet
06.98.19.89.73
[email protected]
Media
http://compagniejubet.wix.com/passage
GÉNÉRIQUE
Écriture et mise en scène : Michel Jubet
Assistante à la mise en scène : Hélène Hazaël
Musique originale : Matthieu Vonin
Création lumière : Sharron Printz
Comédiens : Jean-Yves Bezault - Hélène Hazaël - Flore Liaud - Laura Spiessert
Marionnettiste : Flore Liaud
Chorégraphe : Camille Anglade Gaillard
SYNOPSIS
Dans une gare "à la Delvaux", les auteurs d'un attentat oscillent entre un désir de départ et
un attachement pourtant douloureux à un passé irrémédiablement révolu. Et si le choix ne
leur appartenait pas en définitive... Des êtres mythologiques, les Moïras, font des humains
leurs marionnettes...
NOTE D’INTENTION
La brutalité et la proximité des attaques terroristes qui ont touché la France, dans
l'expression emblématique de sa liberté, en particulier à Charlie Hebdo, auquel j'ai
toujours été très attaché, m'ont poussé à l'écriture, de façon impérieuse et mécanique. La
pièce qui en a découlé n'était pas nécessairement appelée à être jouée. Mais l'auteur et le
metteur en scène qui cohabitent en moi se sont accordés quand il m'est apparu que ce
texte pouvait tout à fait s'inscrire dans un univers surréaliste, qui m'attire de longue date.
C'est le peintre Paul Delvaux, ses personnages – la petite fille à la robe rouge de la pièce
est récurrente dans ses tableaux – et ses gares qui ont alors donné l'environnement et
l'ambiance que je recherchais.
J'ai choisi cependant d'ajouter une distance, pour moi nécessaire, par rapport aux
événements de notre actualité. Ainsi Passage, comme les tableaux de Delvaux, s'inscrit
dans une époque et une temporalité indéterminées. L'action de la pièce se situe dans un
monde utopique, un environnement autoritaire, militaire et contraignant, peut-être pas
totalement étranger au nôtre pourtant par certains aspects… Mon goût pour la
mythologie est à l'origine des personnages des Moïras, déesses des temps enfouis et outils
de la manipulation humaine.
Autour du thème de la manipulation, la présence de marionnettes s'est alors imposée
comme une évidence, qui répond avec la danse – ou plutôt le corps dansant – à
l'esthétique que j'ai voulu développer. Dans la pièce le visuel et le mouvement prennent
autant d'importance que le texte et la musique.
C'est pour cela que la concrétisation de l'écriture s'est faite réellement sur le plateau, avec
l'équipe constituée, dans le mouvement, dans le jeu et en musique, une musique originale
composée au fil des répétitions. Et c'est donc dans le travail collectif que l'ensemble a pris
forme et vie.
Michel Jubet
THÈMES
Passage me permet d'aborder plusieurs sujets auxquels je suis sensible. La pièce traite
d'une autorité supérieure, un pouvoir manipulateur, personnifié par les Moïras, les
marionnettistes, mais également par le cadre policier et même militaire, dont on devine
qu'il n'est pas lié qu'à l'attentat, perpétré juste avant l'action centrale de la pièce. Les
Moïras sont d'ailleurs elles-mêmes soumises à la mission de leurs maîtres.
L'impuissance qui découle de cette hiérarchie aveugle, sans responsable identifiable, et
l'immobilisme collectif, souvent inconscient, face à l'oppression et la violence, sont aussi
au cœur du texte. Cette violence n'est pas exclusivement celle de l'attentat, qui n'est
finalement pas centrale dans l'histoire de Passage. Il s'agit plus d'une violence à l'échelle
individuelle dans les manifestations d'un désespoir. La pièce est essentiellement axée sur
un parcours personnel, celui de Mélodie, cette femme qui accuse les autorités de la mort
de son bébé.
En effet l'amour maternel, de par la force qu'il peut donner, les formes qu'il peut prendre,
la fermeté des décisions et des actions qu'il peut engendrer, est sans doute le sujet phare
de la pièce. Il est cause d'un aveuglement mais aussi de l'inassouvissement d'un autre
amour, un amour platonique. Il est aussi cause de lucidité - Mélodie est seule à percevoir
les Moïras. Et enfin il est cause d'espoir. L'espoir reste l'objectif premier de la pièce, de
l'écriture et de l'action. Comme évoqué dans Passage, je reste intimement convaincu que
l'enfance, que représente la petite fille à la robe rouge et l'amour maternel, que symbolise
Mélodie, sont les deux plus manifestes sources d'espoir qui peuvent encore nous animer.
Michel Jubet
MISE EN SCÈNE
L'action se situe dans une gare, lieu de passage ou d'attente, lieu de tension et d'affluence.
Elle est ici seulement suggérée par le jeu des comédiens, quelques accessoires, l'éclairage
et la musique de Matthieu Vonin. La place est laissée à l'imagination des spectateurs pour
ne pas perdre le surréalisme de la pièce et de l'environnement. Passage reste une fenêtre
ouverte sur un monde utopique.
Des jeux de lumière, une gestuelle de marionnettes et des arrêts sur image offrent des
parenthèses hors du temps, dont les personnages ne gardent qu'un sentiment
d'étrangeté, seul pont vers l'univers des Moïras. Ces manipulatrices, perçues uniquement
par Mélodie par intermittence, alternent leurs jeux entre les marionnettes à fils construites par Flore Liaud - et leurs marionnettes humaines.
L'origine mythologique des Moïras et l'imprégnation émotionnelle des personnages sont
traduites par la danse et un travail corporel expressif.
DÉMARCHE DE CRÉATION MUSICALE
La composition de la musique originale du spectacle « Passage » de Michel Jubet a pris sa
naissance dans les discussions que j’ai eues avec ce dernier, au cours desquelles il m’a
parlé des tableaux de Paul Delvaux et de son désir de s’inspirer de l’esthétique de ce grand
peintre.
Michel Jubet m’a ensuite expliqué qu’il souhaitait servir son texte – fort – par une mise en
scène chorégraphique avec des gestuelles originales et répétitives incluant l’utilisation de
marionnettes, élément nouveau pour moi.
Après avoir participé à une des premières répétitions où j’ai pu notamment constater la
grande qualité artistique des comédiens, j’ai soumis à l’auteur - metteur en scène un
premier thème dédié au couple que forment Mélodie et Thomas, inspiré en priorité par
leur gestuelle désarticulée et leur expression fantomatique.
De mon point de vue, il devait y avoir dans cette musique un aspect intrigant, triste et
presque naïf, tout en gardant une force émotionnelle importante, force créée aussi par
une orchestration de plus en plus développée et complexe.
L’autre thème important – repris plusieurs fois dans la pièce mais toujours de façon
différente, créant un fil conducteur dramaturgique – est celui de Mélodie. Ce thème et ses
« variations » sont inspirés par l’héroïne et ses souvenirs, ses doutes et son
incommensurable tristesse. « Et je pleurerai toujours. Jusqu’à la fin de ma vie ».
Les thèmes musicaux consacrés aux Moïras et aux manipulations des marionnettes
soulignent l’aspect étrange, inquiétant et violent de ces êtres, revenus de leur « trou
encombré de racines et d’ossements séculaires (…) pour manipuler, truquer, trafiquer,
mentir, tromper. »
À la fin du spectacle, le thème de Mélodie se transforme en musique plus optimiste, où
l’espoir et l’ouverture vers un univers plus clément prédominent.
Enfin, la création musicale s’est faite en symbiose avec la création de la mise en scène afin
que la musique soit, comme le voulait Michel Jubet, un personnage à part entière.
Matthieu Vonin, compositeur
CRÉATION DES MARIONNETTES
Lorsque Michel m'a invitée à créer les marionnettes de « Passage », il m'a donné carte
blanche. Après plusieurs discussions avec lui et lectures de la pièce, j'ai pu commencer la
fabrication.
Les Moïras incarnant le contrôle sur l'homme, je voulais qu'elles soient physiquement audessus des marionnettes de Mélodie et Thomas. C'est pourquoi j'ai choisi la technique de
la marionnette à fils. Cette technique permet aux manipulatrices de surplomber la scène
qui se déroule, de manipuler sans être cachées, en gardant toute leur prestance et leur
hauteur sur le monde.
Je suis également partie sur l'idée que le journal gouvernemental est un des outils les plus
significatifs de la manipulation qu'opère l’État sur le peuple. J'ai alors conçu les corps de
ces marionnettes en papier journal. Les fils rouges rappellent la couleur de la robe de la
petite fille, personnage qui signera peut-être l'émancipation à venir d'un peuple. Cet élan
d'espoir est symbolisé par la colombe pliée dans le journal gouvernemental.
Pour la petite fille à la robe rouge, j'ai choisi de créer un être plus réaliste. Je voulais une
enfant qui puisse par un simple regard faire passer tout ce qu'elle ressent, une
marionnette sans ficelle, sans tige. Ainsi quand Moïra la manipule, s'installe entre elles un
lien presque maternel. Ce lien qui se crée marque et renforce le basculement que vit Moïra
au cours de la pièce. Cœur de pierre au commencement, qui jouit dans la manipulation,
Moïra se transforme peu à peu en être humain, maternel presque, comme l'est Mélodie,
son jouet, femme symbole de la mère, qui la touche et cause ce basculement. Elle ira
jusqu'à tenter de ramener l'enfant de Mélodie à la vie. Ce lien me paraissait important à
mettre en exergue.
Enfin Moïra, voulant ramener la vie sur Terre pour l'offrir à Mélodie, va utiliser une poupée
sans visage, sorte de poupée de chiffons, pourtant très expressive dans le jeu, qui
m'accompagne depuis mes débuts de marionnettiste. C'est lors d'une improvisation au
plateau qu'est née cette scène. La marionnette sans visage et sans identité, apporte une
possibilité autant à Mélodie qu'au spectateur d'imaginer l'enfant qu'il veulent.
Moïra arrive-t-elle réellement à redonner vie ou est-ce simplement un rêve ?
Flore Liaud
PARCOURS
Michel JUBET
Auteur - Metteur en scène
Michel Jubet fonde le Théâtre de l’Echelle en 1982. Il met en place animations et
spectacles sur « La Révolution Française », puis sur « Histoire(s) de Vitry » avec les écoles
de la ville. Il dirige alors des ateliers pour tous les âges et crée de nombreux spectacles
autour du théâtre classique, contemporain, de sujets d’actualité et créations collectives,
joués au Théâtre Jean Vilar et en tournées.
Parallèlement il suit des stages avec Alain Bauguil et sur le Théâtre de l’Opprimé et
collabore avec Alain Aloual Dumazel, Marie Claire Davy, Nadine Hernu, Nirupama
Nityanadan... Il met alors en scène « Le Monte-plats » d’Harold Pinter et tient le premier
rôle dans « Les Acharniens » d’Aristophane dans une mise en scène d’Agnès Delume.
En 2012 il fonde à Paris la Compagnie d’Ici et d’Ailleurs avec Florence Merle et Annabel
Rohmer. Il écrit et met en scène « L’Estran » joué au Théâtre des Loges, au Théâtre du
Proscenium et dans de nombreux festivals. Il a créé en 2015 avec Hélène Hazaël « Comme
une bouteille à la mer » au Théâtre Darius Milhaud à Paris.
PARCOURS
Matthieu VONIN
Compositeur
Fils de musiciens professionnels, Matthieu Vonin se passionne depuis tout jeune pour la
musique et compose, à l’époque, des petites pièces pour piano. Diplômé de piano, cor
d’harmonie, solfège et composition dans divers conservatoires régionaux et parisiens, il
décide en 2004 de se consacrer exclusivement à la composition. Grâce à Claude Vonin, son
frère aîné, violoniste, qui lui commande des œuvres pour musique de chambre jouées en
Belgique, il obtient de francs succès dans ce pays dans les années 2004- 2008. Son
répertoire et son activité deviennent très variés : musiques de courts métrages,
enregistrements au cor et au piano pour de nombreux films, publicités... arrangements
divers, musique de chambre, musique symphonique, chansons en tous genres...
En décembre 2009, il rencontre Elizabeth Czerczuk, metteur en scène polonaise, qui lui
confie la composition musicale de son spectacle « Carnaval » réalisé dans le cadre du
projet européen « Homme@Home ». Depuis il a composé la musique originale des
spectacles «L’Adieu à l’Automne», «Matka», et « Le Cri d’Yvonne » d’Elizabeth Czerczuk
au Théâtre Laboratoire de Paris.
Toujours ancré dans la recherche de l’émotion, de l’expression poétique et la surprise, il
crée un style qui lui est propre – mélange de styles musicaux et de sons différents – tout en
proposant une large palette de couleurs musicales. Matthieu Vonin s’engage dans une
démarche résolument moderne, inédite et « néo-romantique », tout en respectant
l’héritage des plus grands noms de la composition.
Il est actuellement dans l’écriture de sa première symphonie « avec piano » et poursuit son
aventure musicale avec le nouveau spectacle de Michel Jubet.
Sharron PRINTZ
Créatrice lumière
Sharron Printz débute sa carrière de technicienne lumière à Toulouse sur le festival
Caravane de cirques. Cette immersion dans le monde du spectacle vivant consolide sa
passion pour la lumière tant au niveau artistique que technique. Elle continue ensuite son
parcours dans les théâtres parisiens et collabore notamment à la création lumière de
plusieurs spectacles d'Elizabeth Czerczuk au sein de son Théâtre Laboratoire, scène
contemporaine et lieu de rencontre entre théâtre, musique, danse et chant. Elle se
prépare actuellement pour intégrer la formation de Régisseur lumière au CFPTS de
Bagnolet, afin d'élargir son expérience et ses connaissances.
PARCOURS
Jean-Yves BEZAULT
Comédien
Après 1 an au Cours Florent et 3 ans au Cours Pierre Reynal au Studio des Champs Elysees
(1991-1994), Jean-Yves Bezault intègre plusieurs compagnies, avec lesquelles il joue dans
les theatres parisiens, les festivals et les ecoles, notamment « On ne badine pas avec
l'amour », « L'Avare », « Richard III », « Dommage qu'elle soit une putain » de Ford et
dernièrement au Théâtre du Petit Gymnase dans « L'Atelier » de Jean Claude Grumberg,
sous la direction de Flavie Boucher.Il met également en scène « Fantasio » de Musset.
Jean-Yves Bezault complète ses expériences de scène par un travail de doublage et par de
nombreuses animations, en particulier vers des publics scolaires et – ce qui lui tient surtout
à cœur – des publics en difficultés (CHRS pour femmes isolées, foyer de personnes
handicapées mentales). Il obtient en parallèle le BPJEPS d'animation culturelle et donne
de nombreuses formations par le biais de l'improvisation.
Attiré par le développement du travail corporel, il se forme au mime et rejoint l'équipe de
« Passage » pour une première expérience avec Michel Jubet.
Hélène HAZAËL
Comédienne - Assistante à la mise en scène
Après 3 ans sous la direction d’Henri Legendre au Théâtre de l’Alphabet à Nice, Hélène
Hazaël suit une formation à Acting International et de nombreux stages, qui la font passer
d’un répertoire d’abord essentiellement classique, au théâtre contemporain, au clown et à
la caméra.
Sportive, volontaire et curieuse d’explorer l’univers théâtral dans sa grande variété,
Hélène Hazaël joue ensuite dans un monologue écrit et mis en scène par Michel Jubet,
« Comme une bouteille à la mer », créé au Théâtre Darius Milhaud, puis repris dans
plusieurs festivals. Elle rejoint également l’équipe d’ « Athalie », dirigée par Olivier Bruaux
au Théâtre du Nord Ouest. Avec 15 années de pratique en danse modern’jazz, elle
s’oriente volontiers vers un théâtre physique, et notamment le théâtre chorégraphique
extrêmement précis d’Elizabeth Czerczuk, qui la met en scène dans « Matka » de
Witkiewicz, « Le banc de l’école », un hommage à Kantor et « Le cri d’Yvonne », d’après
Gombrowicz.
De tessiture soprano, la comédienne est amenée très régulièrement à chanter sur
scène, tant dans les pièces de théâtre que dans les lectures ou les récitals poétiques. Enfin,
en parallèle, elle travaille comme assistante à la mise en scène, notamment auprès de
Stéphane Russel (« Dreyfus, l’Affaire » _ Avignon 2013) et de Patrick Forian et Daniel
Caran (« Larven » _ 2014).
Hélène Hazaël retrouve l’écriture et la direction de Michel Jubet pour préparer
« Passage », en tant que comédienne et assistante à la mise en scène.
PARCOURS
Flore LIAUD
Comédienne – Marionnettiste
Passionnée de théâtre depuis l'âge de 8 ans, Flore suit des cours et monte des spectacles
au sein de plusieurs compagnies amateurs (Cie Bacchus, Cie des sabliers, Cie La nuit
venue). Elle se professionnalise par la suite en intégrant la formation l’Éponyme dirigée
par Stéphane Lainé. Formation de 20 heures par semaine combinant théâtre, chant et
danse. Parallèlement elle organise des scènes ouvertes avec la compagnie des Songes une
fois par mois ainsi que des matchs d'improvisations. Elle travaille également avec Antoine
Paris pour « Les Films du Cagibi » où elle est costumière et comédienne.
C'est de manière autodidacte qu'elle apprend la marionnette après avoir été séduite par
cet art dans le spectacle « L’Opéra de quat' sous » monté par Johanny Bert en 2011.
Aujourd'hui Flore joue dans le spectacle « L'Architecte des rêves » création de la
compagnie Les rêves lucides, mis en scène par Carlos Baldino, spectacle alliant théâtre et
chant russe en polyphonie.
Elle monte également sa première création en association avec Mathilde Vachette
« Monsieur Vagabonde », un conte pour adulte alliant marionnettes et comédiens.
Et c'est avec enthousiasme qu'elle rejoint le metteur en scène Michel Jubet pour une
première collaboration autour du spectacle « Passage ».
Laura SPIESSERT
Comédienne – Manipulatrice
Avant tout artiste plasticienne, spécialiste d'aquarelle, Laura Spiessert explore par ce biais
de nombreuses pratiques allant de la performance à l'installation. La curiosité pour la
scène la pousse en même temps sur les planches dans « Les Mouches » de Jean-Paul
Sartre et « Les Bonnes » de Jean Genet. Elle est également modèle et se forme à la danse
contemporaine. Laura rejoint ainsi volontiers l'équipe de « Passage » afin de mêler une
esthétique qui la touche, un travail théâtral auquel elle prend goût et une approche
corporelle qui décuple encore ses moyens d'expression sur le plateau.
PARCOURS
Avec l'aimable collaboration de :
Camille ANGLADE GAILLARD
Chorégraphe
Diplômée d’État en danse contemporaine aux RIDC et formée en kynésiologie spécialisée,
Camille Anglade Gaillard enseigne la danse au Conservatoire de Noisy-le-Sec, à
l'association EPPG et à l'école de théâtre Eponyme. Elle danse et chorégraphie plusieurs
spectacles avec les compagnies Au fil du Corps et Les Piétons ou pour le Quatuor
d'Elizabeth Schwartz. Habituée, notamment par l'école Eponyme, au travail avec les
comédiens, elle accompagne naturellement avec un réel souci de la dramaturgie les
passages dansés ou simplement corporels de « Passage ».
Morgane LEMAIRE
Illustratrice
Après des études littéraires et deux années aux Beaux Arts de Versailles, Morgane
Lemaire est à présent étudiante à l'Ecole Jean Trubert à Paris depuis 3 ans. En 2015, elle se
distingue déjà lors de sa participation à La Cour des Miracles, aux éditions Le Grimoire :
elle y illustre la nouvelle « Chini Ya » de Képi Touche.
Agnès LOUP
Illustratrice
Jeune illustratrice de 21 ans, Agnès a commencé à « dessiner avant d'apprendre à
marcher ». Très tôt , elle participe à de nombreux "Concours de la Peinture Rapide" en
Essonne. Puis, son Baccalauréat scientifique en poche, elle suit une Mise à Niveau en Arts
Appliqués avant d'entrer à l'Ecole Jean TRUBERT, dont elle est aujourd'hui diplômée.
COMPAGNIE
La Compagnie d'Ici et d'Ailleurs nait en 2012 à l'initiative de Michel Jubet, Florence Merle
et Annabel Rohmer. Elle a pour but de proposer un théâtre ouvert sur le monde, de par la
revalorisation d'artistes étrangers et à travers les différents arts comme la danse, la poésie
et le théâtre corporel. Le plateau est pour la compagnie avant tout un lieu
d’expérimentation et d’expression du corps. Dans le jeu, les émotions et sensations
passent toutes par le corps, un corps vivant et même un corps dansant.
Elle met aussi en scène ses propres créations, traitant des sujets humanistes et actuels.
Après « Contes à rebours », « L’Estran », « Les Oiseaux libres et heureux », la compagnie
présente en 2015 « Comme une bouteille à la mer », au Théâtre Darius Milhaud et en
tournée, et « Citoyen du monde », en lectures et musiques autour de Nazim Hikmet.
« Passage », la toute nouvelle création de la compagnie est l'occasion d'explorer encore
d'autres facettes du travail corporel et, pour la première fois, l'univers des marionnettes.
La compagnie propose également des interventions sous forme d’ateliers qui peuvent
accompagner les spectacles dans les lieux où ils se produisent ainsi que dans les milieux
scolaires.
PROGRAMMATION / RÉSERVATIONS / ACCÈS
Tous les vendredis à 19h du 5 février au 15 avril 2016
Relâche le 4 mars
Théâtre du Gouvernail
5, Passage de Thionville 75019 Paris
Accès
Métro 5 : Laumière / Ourcq
Métro 7 : Crimée
Bus 60 : Laumière
Infos et réservations : 01.48.03.49.92 / [email protected]
et tous revendeurs
Tarifs : 12€/15€
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