Les Années 1970
La déviation de la RN10 ouverte à la
circulation en 1976 libère la ville d’un
trac routier oppressant. De nou-
veaux investissements permettent
la reconquête du centre ancien de
Vendôme (piétonisation de la rue du
Change 1976-1978, création de la
passerelle Jean Monnet 1977…).
De grandes artères sont percées
pour gérer les ux de circulation,
l’avenue Gérard Yvon, en 1967 et le
boulevard Kennedy de 1978 à 1980.
A cette époque, la ville s’équipe en
zones d’activités avec la création de
la Zone Industrielle (ZI) nord en 1963
(sur 45 hectares) puis celle de la ZI
sud en 1976.
Reconstruction
et développement
Le 15 juin 1940, Vendôme est bom-
bardée. Un incendie endommage la
porte Saint-Georges et détruit les
constructions sur près d’un quart du
centre-ville (170 immeubles détruits
et 500 endommagés).
La physionomie de ce quartier est
redessinée par l’architecte Jean
Dorian qui calibre les rues aux
exigences du trac automobile.
Le développement
vers le nord
A partir des années 50, la ville va
connaître une croissance très forte.
Pour parer au besoin urgent de
logements (Baby boom de l’après
guerre), la ville se développe au-
delà de la voie ferrée sur les terres
agricoles. Ainsi, de 1959 à 1966,
les immeubles collectifs des Rottes
totalisent 1 442 logements collectifs
et 477 logements individuels sur 83
hectares.
Les transformations
du XIXe siècle
À la Révolution, toutes les églises
et le château sont vendus et leur
changement de fonction va avoir
des conséquences sur des monu-
ments comme l’abbaye de la Trinité
et l’église Saint-Martin.
• L’abbaye de la Trinité : un quartier
militaire est installé au cœur de la ville.
En 1802, un quartier de cavalerie de plus
de 700 hommes s’y établit. Il prend, en
1886, le nom de Quartier Rochambeau.
Près de trente bâtiments (écuries, manèges,
magasins...) vont progressivement y être
construits. Trois nouveaux ponts (ponts du
quartier de l’Abbaye et de l’Islette) et la rue
de l’Abbaye sont ainsi établis pour relier ce
quartier qui occupe près d’un quart de la
supercie du centre historique.
• L’église St-Martin : naissance d’une place.
En 1792, diverses églises (Saint-Lubin,
Saint-Bienheuré) sont démolies. La décision
de détruire l’église Saint-Martin, en partie
ruinée en 1857, dote le cœur
de Vendôme d’une place.
Rayonnement et
équipements d’une
sous-préfecture
Au XIXe siècle, la Ville, devenue
siège d’une sous-préfecture, se
dote d’équipements publics (biblio-
thèque, musée, théâtre, écoles,
marché couvert…). L’établissement
d’un plan parcellaire précis de la ville
(le cadastre de 1811) encourage
les opérations d’aménagement. La
politique d’alignement successif des
façades le long des rues principales
menée entre 1842 et 1896 contri-
bue à modier l’image de la ville.
Vendôme aux XXe et XXIe siècles
Vendôme au XVIIIe siècle selon l’Atlas de Trudaine
Les faubourgs
Vue aérienne quartier Rochambeau
Eglise Saint-Martin
en cours de démolition en 1857
après l’écroulement de 1854
(dessin par Gervais Launay,
Bibliothèque de Vendôme)
La gare TER
L’avenue Gérard Yvon
Vue aérienne du quartier reconstruit
Le marché couvert
construit en 1896,
sa réhabilitation
en 1981 isole cette halle
façon Baltard avec des vitres.
XVIIIe siècle,
la ville s’ouvre
A partir du XVIIIe siècle, les remparts
ont perdu leur rôle défensif. La
destruction des fortications a permis
la construction d’hôtels particuliers
entre cour et jardin (rues Ferme,
Guesnault et des Béguines). Par
ailleurs, les vendômois redécouvrent
et se réapproprient progressivement
les berges du Loir.
Vers 1750 sont créées dans
l’ensemble du royaume des routes
royales rectilignes et plantées
d’arbres. C’est le cas de la route
royale de Vendôme à Tours par
Château-Renault et de la liaison
du « Grand chemin de Vendôme
à Blois » dont le tracé, adopté en
1794, n’est réalisé qu’au cours du
XIXe siècle.
La ville aujourd’hui,
par delà le coteau sud
L’approbation du Plan d’Occupation
des Sols (POS) en 1983 marque une
ferme volonté de la ville de rééquilibrer
le développement du territoire en
urbanisant le Sud autour du hameau
du Temple avec le quartier de la
Pierre Levée (89 à 95) et la création
de la ZAC (Zone d’Aménagement
Concerté) des Aigremonts en 1992.
A partir de 1988, une opération
d’ensemble d’équipement et de
requalication des quartiers Nord est
engagée.
En 1990, la gare TGV place
Vendôme à 42 minutes de Paris
et s’accompagne de la création
du Parc Technologique du Bois de
l’Oratoire.
L’apparition de la voie ferrée, réali-
sée de 1864 à 1867, marque la limite
Nord de l’urbanisation de la ville. Les
faubourgs nord, jusque là dédiés prin-
cipalement au petit maraîchage, vont
être gagnés par les constructions.
La ZAC des Aigremonts