TS th3A N. PIDANCIER Correction du TP18 : Tests immunologiques

TS th3A N. PIDANCIER
Correction du TP18 : Tests immunologiques et détection d'anticorps
Activité 1 :Tester la présence et doser un anticorps par la méthode ELISA
3a-
Résultats attendus pour les binômes ayant travaillé avec l'individu X
La coloration dans le puits H est la même que celle du puits A avec une concentration C1 = 17 µg/mL
d'Ac.
Or pour être immunisé il faut une concentration de 1,06µg/mL d'Ac.
On en déduit que X est immunisé
Résultats attendus pour les binômes ayant travaillé avec l'individu Y
La coloration dans le puits H est la même que celle du puits G avec une concentration C7 = 0,26 µg/mL
d'Ac.
Or pour être immunisé il faut une concentration de 1,06µg/mL d'Ac.
On en déduit que Y n'est pas immunisé.
3b- Réprésentation des association moléculaires des puits C1, C5 et Y
pour C1 pour C5 pourY
il faut respecter la proportion relative entre les puits des Ac fixé et des Ac de détection
Symboles utilisés :
Un test ELISA a un aspect quantitatif (on a une idée de la concentration en Ac) alors qu'un test
Ouchterlony est qualitatif (présence ou absence).
Activité 2 : Méthode du WESTERN-BLOT et VIH
vocabulaire
Sérum = liquide sanguin (plasma) débarassé des cellules et des protéines de coagulation
Séropositif=désigne une personne dont on détecte des anticorps dirigé contre un antigène dans son sang
1- Détermination de la date à laquelle la séropositivité de chaque individu est confirmée
D'après la présence des bandes sur les électrophorèses, on regarde si les conditions pour la séropositivité
au VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine) sont réunies (à détailler dans votre rédaction).
On en déduit que l'individu A est séropositif à la date du 11/04 et pas avant. L'individu B est séropositif
à la date du 15/01. Pour l'individu B, on constate que la conclusion aurait été différente à la date du
12/07. Cependant, un individu séropositif au VIH ne peut guérir. Les documents suivants permettent
d'expliquer le fait que l'on ne détecte plus suffisamment d'anticorps anti-VIH dans son sérum 6 mois après
avoir déclarer l'individu séropositif.
2- Détermination du stade de l'infection pour chaque individu lors du dernier test
Les différentes phases de l'infection au VIH (doc 3 p. 295)
Phase initiale=phase de primo-infection (symptomes grippaux) d'environ 12 semaines.
Pendant cette phase, la quantité de virus augmente en 3 semaines à 107 copies/mL de sang. La quantité de
LT CD4 est divisée par 3 pendant cette même durée.
Le VIH pénètre dans les LT CD4, d'où la chute de ceux-ci.
L'organisme produit rapidement des anticorps anti-VIH. Le virus est neutralisé quand il est dans le sang.
Les LTc détruisent les cellules infectées. La prolifération du virus est limitée mais il n'est pas éliminé de
l'organisme. Quand les anticorps anti-VIH sont détectables dans le sang, l'individu est dit séropositif au
VIH. Le nombre de copies du VIH diminue alors à moins de 200 copies/mL de sang.
Phase asymptomatique=infection chronique (absence de symptomes)(4 à 10 ans)
Le nombre de LT CD4 diminue peu à peu et le nombre de copies du VIH reste modéré. Les défenses de
l'organisme commence à faiblir. Les anticorps anti-VIH produits diminuent aussi progressivement.
En effet, les LT CD4 sont des pivots de l'immunité adaptative. Ils stimulent la prolifération et
différenciation des LT CD8 et LB.
Phase de SIDA déclaré=d'une durée de 1 à 3 ans, développement de maladies opportunistes (doc 4 p.
295 : sarcome de Kaposi, tuberculose, peneumonie) avec amaigrissement jusqu'au décès
maladie opportuniste = maladie apparaissant quand les défenses immunitaires de l'individu sont affaiblies.
Le nombre de LT CD4 est très faible. Par conséquent il y a peu d'anticorps produits et les cellules
infectées ne sont plus détruites. Le système immunitaire n'est plus efficace. Des maladies d'ordinaires
bénignes se développent et sont graves. Le virus se multiplie.
D'après le doc 2, tableau présentant les résultats d'analyse sanguine avec le dénombrement des LTCD4
pour les individus A et B et un individu séronégatif.
Il apparaît après dénombrement des populations de LT4 chez les trois individus testés que le nombre de
LT4 est inférieur à la normale chez l'individu A au 11/04 (520 par mm3 de sang contre 880 par mm3 de
sang chez le témoin) et très faible (95 par mm3 de sang) chez l'individu B au 12/07.
En utilisant les graphiques du document 3, on peut dire qu'une concentration de 520 LT4 par mm3
correspond à une quantité de VIH dans l'organisme faible (environ 0,5 UA) et à un taux d'anticorps anti-
VIH élevé (environ 5 UA). L'individu A est donc dans la phase asymptomatique. L'infection date d'un
peu plus de 20 mois.
Pour l'individu B, on peut dire qu'une concentration de 95 LT4 par mm3 correspond à une quantité de
VIH dans l'organisme élevé (environ 4 UA) et à un taux d'anticorps anti-VIH faible (environ 0,8 UA).
L'individu B est donc dans la phase de SIDA déclaré (Syndrome d'Immuno Déficience Acquise).
L'infection date de presque 70 mois.
Cet individu a peu d'anticorps dans son sérum, son système immunitaire n'en produit quasiment plus.
3- Questions p. 294
question 1 p. 294- voir au dessus
question 2 p. 294 :
Depuis 1990, le nombre de personnes vivant avec le VIH a augmenté de 10 à 35 millions en 2010
Le nombre de décès a augmenté jusqu'en 2006 ( 500 000 à 2,3 millions) puis il a diminué
Le nombre d'infections annuelles a augmenté jusqu'en 1994-1996 (de 2 à 3,5 millions/an) puis diminue à
2,6 millions
Hypothèse expliquant l'évolution des infections :diminution à la fin des années 1990 liée aux campagnes
de prévention (préservatifs)
Hypothèse expliquant l'évolution des décès : utilisation de trithérapies de plus en plus efficaces
Cependant le nombre de personnes vivant avec le VIH augmente (malgré la diminution des infections
annuelles) car les personnes atteinte sont mieux soignées et vivent plus longtemps.
Question 3 p. 294- voir au-dessus
question 4 p. 294- Mode d'action du VIH sur l'organisme
Le VIH infecte les LTCD4
Lors de la primo-infection, l'organisme se défend en produisant des anticorps antiVIH mais le
virus n'est pas éliminé de l'organisme, il reste latent dans les LTCD4.
Les défenses de l'organisme s'affaiblissent d'années en années (moins en moins de LTCD4 jusqu'à
ce que la charge virale du VIH augmente exponentiellement). La disparition des LTCD4 empêche
la production d'anticorps et de LTcytotoxiques contre des agents pathogènes variés. C'est alors le
stade du SIDA déclaré où des maladies opportunistes fatales apparaissent.
Les modes de transmission du VIH :
- relations sexuelles non protégées (protection : préservatif masculin ou féminin)
- lors de la grossesse de la mère à l'enfant en absence de traitement
- pendant l'allaitement
- transfusions sanguines
- usage de matériels d'injection contaminés
Traitements :
Il n’existe aucun traitement pour guérir l’infection au VIH : une personne séropositive est séropositive à
vie. Les différents traitements ont pour rôle de bloquer l’évolution du virus dans l’organisme et de
maintenir l’équilibre entre la présence du virus dans le corps et le système de défense de l’organisme.
Ces traitements ne sont pas anodins ; ils peuvent provoquer des effets secondaires lourds tels que nausée,
diarrhée, grande fatigue…
Le commencement d’un traitement est lié à l’état du système immunitaire infecté et est donc adapté à
chaque personne. Les traitements doivent être réajustés régulièrement par un médecin en fonction de
l’évolution de l’état du patient.
Après une prise de risque, il existe un traitement post exposition
Le traitement post-exposition ou traitement d’urgence est délivré dans les 24 h (au maximum dans les
48h) après une prise de risque pour éviter une éventuelle contamination par le VIH. Il repose sur un
dispositif hospitalier.
Le traitement d’urgence est prescrit lors d’une consultation médicale pour évaluer le risque :
• dans les services hospitaliers spécialisés dans la prise en charge VIH dans la journée,
• dans les services d’urgence la nuit et les week-end.
Le traitement d’urgence :
• n’est pas donné systématiquement,
• peut avoir des effets secondaires importants (vomissements, diarrhée, fatigue),
• a une durée de 28 jours,
• N’EST PAS UNE PROTECTION CONTRE LE VIH.
A ce jour, Il n’existe aucun vaccin contre le sida et on n'en guérit pas.
D'après http://www.sidaweb.com
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