–x0 et y0 sont les populations initiales au temps t= 0 respectivement des proies et des prédateurs,
–tmax est le temps sur lequel on fait l’approximation (et donc tmax =nh),
–nest le nombre de points calculés dans la méthode d’Euler,
–a,b,c,d sont les paramètres du système.
La fonction simul renverra un triplet formé de la liste des tk, de la liste des approximations xkde x(tk) et de la
liste des approximations ykde y(tk), pour 0 ≤k≤n.
2. Tracer la courbe représentant l’évolution des proies, ainsi que celle des prédateurs. On prendra les valeurs
numériques : a= 0.6 ; b= 0.8 ; c= 0.3 ; d= 0.6 ; x0= 5 et y0= 1 sur 50 ans avec 5000 points.
3. Tracer la courbe reliant les points (xk, yk), pour 0 ≤k≤n. Cette courbe représente l’évolution des populations
sur un même graphe (mais on n’y a plus le temps). La bonne manière de la comprendre est de visualiser une
animation : la courbe se dessine au fur et à mesure de l’écoulement des années.
On doit constater qu’elle boucle (à peu près) : le système est globalement stable.
4. Essayer de comprendre intuitivement pourquoi le système est stable. Il faudra réfléchir aux effets de l’augmen-
tation (ou de la diminution) des valeurs de x(t) et y(t).
5. ´
Etudions quelques évolutions numériques, pour comprendre l’écologie de la situation.
(a) Les autres paramètres étant fixes, augmenter progressivement b. Le résultat est-il conforme à l’intuition
(normalement, oui) ? On devrait remarquer quelque-chose vers b= 2,8.
(b) Les autres paramètres étant fixes, augmenter progressivement le nombre initial de prédateurs. Le résultat
est-il conforme à l’intuition (normalement, oui) ?
(c) On effectue un prélèvement (une chasse ou une pêche) des deux espèces, indistinctement sur les proies et
sur les prédateurs. Mathématiquement, cela revient à retrancher εx(t) à la première équation, et εy(t) à la
deuxième équation, et donc à modifier légèrement certaines valeurs de a,b. . . Afficher sur un même graphe,
avec deux couleurs différentes, la courbe avec et sans prélèvement.
Constater 2que cette action fait augmenter le nombre de proies et diminuer les prédateurs (essayer avec
des εdu genre 0,1).
VII. Calcul approché d’intégrales
VII.1. `
A la main (au cerveau, devrait-on dire)
Le but de la séquence est de faire une concurrence déloyale à Bouvart et Ratinet : nous allons dresser une (toute
petite) table de logarithmes 3. On veut donc intégrer la fonction x7→ 1
xde 1 à une autre valeur. Prenons par exemple
la valeur 2, pour calculer ln(2).
On fera cette série de questions pour les trois méthodes : rectangles à gauche, trapèzes, Simpson.
∀k∈J0, n −1Kak=a+kb−a
n
Rn(f) = b−a
n
n−1
X
k=0
f(ak)
Tn(f) = b−a
n
n−1
X
k=0
f(ak) + f(ak+1)
2
σn(f) = b−a
6n
n−1
X
k=0 4fak+ak+1
2+f(ak) + f(ak+1)
1. Programmer le calcul approché de Z2
1
dt
t. Le seul argument sera le nombre d’étape n. Les calculs que nous
faisons aujourd’hui étant très limités, on ne demande pas d’optimiser le code (sauf à la dernière question).
2. Comparer la précision avec celle attendue : calculer à la main (ou avec Python) le nnécessaire pour avoir 3
décimales justes (utiliser les estimations d’erreurs vues en cours), et vérifier avec la valeur de ln(2) que connait
Python.
3. Comparer les ndes diverses méthodes.
2. Ce n’est pas une preuve, évidemment. La vrai preuve est (bizarement) très simple.
3. Sauf que la méthode choisie est vraiment élémentaire. Heureusement que les auteurs avaient des techniques beaucoup plus intelligentes
(les calculs étaient faits à la main !).
4