Transcription du témoignage vidéo Tania Lévesque

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Transcription du témoignage vidéo
Tania Lévesque, inhalothérapeute
Un inhalothérapeute, c’est un professionnel de la santé surtout concentré
sur la respiration. On est beaucoup spécialisé dans le système cardiaque
aussi, mais c’est principalement la respiration et tout ce qui entoure les
poumons.
En fait, ce qui m’a attirée vers le métier d’inhalothérapeute c’est que, dans
ma famille, j’avais deux personnes atteintes de fibrose kystique. Je suis
allée passer une semaine avec eux et ça m’a beaucoup intrigué comme
maladie et tout ce que ça engendre.
Une journée type en fait, il n’y en a pas vraiment. Chaque jour, c’est
différent. Chaque jour, on ne se sait pas ce qui va se passer dans la vie, à
l’extérieur de l’hôpital, les gens qui vont tomber malade, ce qu’ils vont
avoir. Donc, il n’y a pas vraiment de routine. À l’urgence, il n’y a jamais de
routine. On ne sait jamais ce qui va se passer à l’urgence. À l’étage, encore
là, on ne sait pas ce qui peut se passer avec un patient dans une journée.
L’inhalothérapie, c’est un métier qui est gratifiant parce que, avant d’être
inhalothérapeute, je me disais que je voulais devenir inhalo pour faire la
différence dans la vie des gens. Chaque jour, je voulais finir mon quart de
travail et me dire que j’ai soit sauvé la vie de quelqu’un ou que j’ai permis
d’améliorer la qualité de vie de quelqu’un.
En fait, c’est ce qui arrive quand on travaille. J’ai remarqué qu’il y a
beaucoup de patients qui arrivent à l’urgence et qui sont plus ou moins
inconscient ou ils ne sont pas de bonne humeur, ils sont fâchés. Puis on les
aide et après ça on les revoit une semaine ou deux plus tard à l’étage, parce
qu’on fait un suivi, et ils nous remercient, nous donne la main : « Merci
beaucoup, si je suis encore là aujourd’hui, c’est grâce à toi. » Ce n’est pas
rare qu’on se le fasse dire.
C’est vraiment un gros travail d’équipe. On a une belle relation avec la
plupart des autres professionnels de la santé. C’est sûr qu’un patient qui a
un gros problème, on va travailler autant avec les physiothérapeutes, les
ergothérapeutes, les infirmières, les médecins, il y a le pharmacien qui
entre en ligne de compte aussi.
Moi, ce qui me motive à venir travailler tous les matins, c’est vraiment le
fait que ce n’est pas routinier, qu’on fait la différence dans la vie des gens,
on se sait pas ce qui va se passer. On a tout le temps, chaque fois que la
pagette de l’urgence et qu’elle sonne, j’ai tout le temps une petite montée
d’adrénaline puis je me demande ce qu’il va y avoir, quel cas on a, est-ce
que ça va être gros? Dans le fond, c’est d’aider les gens, c’est de voir
l’amélioration. Le vendredi par exemple, je finis ma journée de travail, le
patient ne va pas bien ou j’ai fait quelque chose aujourd’hui, il va un peu
mieux. J’ai hâte d’arriver lundi matin pour voir, est-ce qu’il va mieux?
Inhalothérapeute, c’est ma carrière et j’en suis fière!
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