En fait, c’est ce qui arrive quand on travaille. J’ai remarqué qu’il y a
beaucoup de patients qui arrivent à l’urgence et qui sont plus ou moins
inconscient ou ils ne sont pas de bonne humeur, ils sont fâchés. Puis on les
aide et après ça on les revoit une semaine ou deux plus tard à l’étage, parce
qu’on fait un suivi, et ils nous remercient, nous donne la main : « Merci
beaucoup, si je suis encore là aujourd’hui, c’est grâce à toi. » Ce n’est pas
rare qu’on se le fasse dire.
C’est vraiment un gros travail d’équipe. On a une belle relation avec la
plupart des autres professionnels de la santé. C’est sûr qu’un patient qui a
un gros problème, on va travailler autant avec les physiothérapeutes, les
ergothérapeutes, les infirmières, les médecins, il y a le pharmacien qui
entre en ligne de compte aussi.
Moi, ce qui me motive à venir travailler tous les matins, c’est vraiment le
fait que ce n’est pas routinier, qu’on fait la différence dans la vie des gens,
on se sait pas ce qui va se passer. On a tout le temps, chaque fois que la
pagette de l’urgence et qu’elle sonne, j’ai tout le temps une petite montée
d’adrénaline puis je me demande ce qu’il va y avoir, quel cas on a, est-ce
que ça va être gros? Dans le fond, c’est d’aider les gens, c’est de voir
l’amélioration. Le vendredi par exemple, je finis ma journée de travail, le
patient ne va pas bien ou j’ai fait quelque chose aujourd’hui, il va un peu
mieux. J’ai hâte d’arriver lundi matin pour voir, est-ce qu’il va mieux?
Inhalothérapeute, c’est ma carrière et j’en suis fière!