BNP : Le Retour de l’Argent, épisode VII « Flemme de téléphoner pour prendre RDV ? » Remplis simplement le formulaire (Flashcode) avec tes disponibilités et c'est la BNP qui t'appellera pour confirmer le RDV ! « Et ouais ! Encore + facile d'avoir ses 110€ ! » Rq : toutes les semaines le Flashcode sera actualisé pour la semaine d'après ;) 1 OUPD – Concert Gratuit ce Dimanche ! Vous cherchez quelque chose de sympa à faire ce Dimanche amis ou seuls? 6 Mars, en famille, avec des Venez nombreux au concert de l'orchestre de Paris Descartes, à l'église Saint Germain des Près ! Avec soliste extraordinaire au violoncelle Entrée libre !! Vous êtes tous les bienvenus ;) L'OUPD 2 3 4 Roneo Cours Page Errata UE 13 Loco 1 Anat1 9 anNulus et non pas anulus UE 13 Loco 1 Anat1 11 les processus vertébraux latéraux sont percés d'orifices latéralement de C1 à C6 (et non pas de C4 à C6) UE 13 Loco 1 Anat1 14 Dans la fiche récap' : à 3 mois c'est bien lordose cervicale (ok dans le cours plus haut) UE 13 Loco 1 Anat1 Ceux sont les processus vertébraux latéraux qui sont orientés en arrière comme les ailes d'un avion supersonique. La suite 12 de la phrase fait référence aux processus articulaires et est correcte. UE 13 Loco 1 Anat1 10 Sur le schéma des ligaments, remplacer : lig. intervertébral ventral > lig. vertébral commun ventral, lig. intervertébral dorsal -> lig. supra-épineux dorsal 18 Sur le dessin, on note quelques imprécisions: L'EIAS est mal flêchée et montre la crête iliaque. Le muscle iliopsoas se trouvant en aval de la réunion entre le muscle iliaque et le muscle psoas, la flêche désigne donc uniquement le contingent psoas. UE13 Loco 1 Anat2 21 Le ligament ilio-fémoral n'est pas formé de 3 faisceaux mais uniquement de deux : le faisceau ilio-trochantérien vers le grand trochanter du fémur et le faisceau ilio-trochantinien vers le petit trochanter. Ils forment ensemble le Y de Bigelow. A cela s'ajoute le faisceau pubo-trochantérien ne faisant donc pas partie du ligament ilio-fémoral mais qui forme avec ce dernier une sorte de Z. UE 13 Loco 1 Anat2 22 petite précision : le pedicule glutéal qui passe par le canal supra piriformien est le pedicule glutéal supérieur (le inférieur passant par le canal infra piriformien) UE13 Loco 1 Anat2 22 tout en haut de la page : Ce n'est pas l'artère fémorale qui passe dans le ligament rond, mais l'artère de la tête fémorale, qui est une branche de l'artère obturatrice. Cependant, la tête fémorale est bien vascularisée par l'artère fémorale, mais ce n'est pas le cas des cartilages fémoraux : en effet les cartilages ne sont jamais directement vascularisés. (nutrition sous jacente de l'os et synoviale de la capsule articulaire). UE13 Loco 1 Anat2 24 Muscles glutéaux : ils ne sont pas tous extenseurs, seul le grand l'est. Le petit et le moyen sont abducteurs et rotateurs médiaux. De plus, le petit fessier se termine sur le grand trochanter et non le petit UE13 Loco 1 Anat2 23 précision concernant le muscle psoas : il est écrit que le chef dorsal s'insère par des languettes tendineuses sur les 4 dernieres vertebres lombales, mais la description de ce muscle diffère selon les anatomistes. D'autres disent qu'il s'insère comme le chef ventral, sur les processus transverses des vertèbres T12 à L5. UE 13 Loco 1 Anat ED1 39 Le muscle psoas n'est pas un muscle endopelvien UE 13 Loco 1 Anat ED2 UE 13 Loco 1 Anat ED2 48 UE 13 Loco 1 Physio 78 La crête médiane de la patella n'est pas une gorge (elle répond à la gorge de la trochlée fémorale) Le tibia et la fibula ne formes pas à eux deux tenon + mortaise : tibia+fibula = mortaise, talus = tenon 5 UE 13 Loco 1 Anat ED3 UE 13 Loco 2 Anat ED4 UE 13 Loco 3 Anat 11 L'artère iliaque externe est sur le bord externe du BASSIN vu qu'elle ne passe pas le détroit supérieur UE 13 Loco 3 Anat 23 L'artère axillaire est la numéro 3 sur l'artériographie UE 13 Loco 3 Anat 28 Le nerf axillaire sorf par l'espace axillaire supérieur avec l'artère CIRCONFLEXE POSTERIEUR UE 13 5 Anapath 28 dans l'observation microscopique : petits ostéoPHYTES UE 13 Physio 5 Physio 43 La PTH rp DIMINUE la sécrétion de phosphates tout comme la PTH (erreur sur la diapo dixit le prof) 42 PTH normale : Quand l’os devient inadapté et un excès de Ca2+ (ou plus rarement si on a un grand apport alimentaire de Ca2+, ex : 4L de lait par jour, donc très rare) PTH augmenté : plusieurs causes (liste qui suit) UE 13 5 Physio 56 le bord latéral de la scapula est oblique en BAS ET EN DEDANS le fléchisseur commun profond des doigt est au bord MEDIAL et ANTERIEUR de l'ULNA 6 Sommaire de la ronéo n° 7 du 2e trimestre Semaine du 22 au 26 février UE 13 : Appareil locomoteur Physiologie Cours 5: Physiologie du muscle strié squelettique ………………………………………p 9 ED 2 : Régulation de la calcémie – Système osseux ……………………………………p 27 UE 17B : CMUG ED7 : Le membre supérieur………………………………………………………………p 39 RIP Julien le martyr #prayforahouiouioui 7 8 UE13 – Appareil locomoteur et système ostéoarticulaire – Physiologie - n° 5 23/02/2016 Pr Dominique Prié [email protected] RT : MAURY Alexandra RL : MSIKA Adrien EN ATTENTE DE RELECTURE Physiologie du muscle strié squelettique Introduction I. Données morphologiques A- Structure du muscle B- Eléments contractiles 1) Cellule musculaire 2) Structure du sarcomère 3) Protéines des filaments fins 4) Protéines des filaments épais 5) Protéines du disque Z 6) Connexion actine, sarcolemme C- L’unité motrice D- Type de fibres musculaires II. Contraction musculaire III. Les sources d’énergie A- L’utilisation de l’ATP B- La régénération de l’ATP après un effort court et intense C- Température du muscle et vitesse de raccourcissement IV. Formation des muscles Mot du RT : A première vue ce cours peut faire peur avec sa vingtaine de page, mais rassurez vous ce cours n’est qu’un rappel de P1 <3 De plus pour illustrer le cours je n’ai pas hésité à mettre pleiiiiin de jolies diapos 9 Introduction Le muscle représente 30 à 40% du poids du corps. Au repos la consommation énergétique du muscle représente 20 à 30% de la dépense énergétique globale. Cette dépense augmente considérablement à l’effort. L’activité musculaire génère de la chaleur (nécessité d’une thermo régulation) lors de la transformation d’une énergie chimique en énergie mécanique (75% de l’énergie est transformée en chaleur). Système très efficace lorsqu’il fait froid mais problème pour éliminer cette chaleur s’il fait trop chaud. Fibres musculaires striées se contractent de façon volontaire (SAUF le cœur) tandis que les muscles lisses se contractent de manière involontaire. La contraction est contrôlée par le motoneurone au niveau de la plaque motrice. Un même motoneurone innerve plusieurs fibres musculaires (myocytes). L’ensemble des fibres musculaires innervées par un même motoneurone est appelé unité motrice. Il y a environ 50 à 2000 unités motrices par muscle. Toutes les fibres d’une unité motrice sont activées simultanément. On a différents types de fibres striées en fonction de leur contraction (rapide ou lente). I/ Données morphologiques A- Structure du muscle Chaque muscle comprend plusieurs faisceaux de fibres et chaque faisceau comprend plusieurs fibres musculaires (= cellules musculaires). A l’intérieur de cette fibre musculaire, on trouve des myofibrilles en très grande quantité avec un aspect strié. Cette myofibrille est constituée de la juxtaposition de sarcomères. Le sarcomère est l’unité élémentaire étant la base de la contraction musculaire grâce à l’existence de différents types de myofilaments : les myofilaments fins et épais. Ces différents filaments vont interagir permettant ainsi le raccourcissement du sarcomère. Le muscle dans son ensemble est recouvert par du TC, le fascia. Chaque faisceau va contenir des vaisseaux pour l’irrigation, le nerf de plusieurs axones. Ce faisceau est entouré par du périmysium (=TC), puis à l’intérieur du faisceau on retrouve les fibres recouvertes par de l’endomysium (=TC). Le TC contient du collagène qui est importante pour ses propriétés d’élasticité et de rigidité. Lorsqu’on traumatise un muscle il faut réparer les cellules musculaires mais aussi le TC. 10 B- Eléments contractiles 1) Cellule musculaire La cellule musculaire est multinuclée. Les noyaux sont refoulés à la périphérie de la cellule sous le sarcolemme (= membrane plasmique de la cellule musculaire). Le diamètre varie de 10 à 100 m. Cette cellule vient de la fusion de plusieurs cellules. La longueur varie de 1mm à quelques dizaines de cm. Donc fusion de plusieurs centaines de cellules. On voit des tubules transverses en profondeur entourant les myofibrilles et autour de ces tubules transverses, on a un réticulum sarcoplasmique. Ainsi toute la myofibrille est entourée par du réticulum sarcoplasmique qui est riche en calcium. On a une liaison intime entre les citernes et les tubules transverses qu’on appelle la triade. Triade = 2 citernes + 1 tubule transverse La fibre musculaire peut contenir plus ou moins de mitochondries en fonction du type de la fibre. Mais on retrouvera toujours des mitochondries soit en périphérie soit entre les myofibrilles pour régénérer de l’ATP. 11 2) Structure du sarcomère Myofibrille : succession de sarcomères Taille d’un sarcomère : Au repos : 2,5 m Contracté : 1,6 m Ligne M : ligne centrale. Toutes les lignes centrales sont alignées. Zone H : filament épais de myosine Strie A : recouvrement des filaments fins et épais Aspect sombre Strie I : filaments fins d’actine sans juxtaposition de filament. Aspect clair Ligne Z : jonction entre 2 sarcomères 3) Protéines des filaments fins du sarcomère Les actines glomérulaires sont des monomères qui vont se polymériser pour ainsi former l’actine F formant une torsade. Dans cette torsade vient s’insérer une protéine : la tropomyosine faisant une sorte de « ressort » le long des filaments fins qui bloque les sites de liaison de la myosine (tête) sur l’actine quand le calcium est bas (repos). Sur cette tropomyosine vient se fixer un complexe : le complexe troponine : Troponine T : Ancre le complexe troponine à la tropomyosine. Troponine I : Bloque le complexe actine-tropomyosine – empêche l’interaction avec la myosine. Troponine C : Se lie à la troponine I quand le calcium augmente pour permettre la contraction. 12 La nébuline est une très grosse protéine, située tout le long du filament fin. 4) Protéines des filaments épais du sarcomère Chaine lourde de myosine : principale constituant du filament épais – lie l’actine grâce à l’énergie libérée par l’ATP. Chaine légère essentielle de myosine : stabilise la chaine lourde de myosine. Chaine légère régulatrice de myosine : Stabilise la chaine lourde de myosine. Sa phosphorisation contrôle la potenciation et la tétanisation. Protéine C liant la myosine : relie la myosine, la meromyosine et la titine – ralentit la séparation actine myosine - maintient la tête de la myosine au filament d’actine à l’état basal. Titine : liaison à de nombreuses protéines, indispensable à la structure du sarcomère – détermine la longueur de repos et la rigidité du sarcomère. Se situe à la fin du filament épais et le relie à la strie Z. La méromyosine est l’unité de base (lourde ou légère) se polymérisant pour donner les chaines de myosine qui forment le filament épais. Environ 300 molécules de myosine par filament. Donc un filament épais = un polymère de myosine. 5) Protéines du disque Z -Actinine : principal constituant du disque Z – se lie à des nombreuses protéines, relie les filaments d’actine de sarcomères adjacents. Téléthonine : sert de pont entre les parties N-term de Titine au disque Z. Ces protéines sont le siège de maladie musculaire. 13 6) Connexion extracellulaire actine, sarcolemme, signalisation matrice Ce système de filaments épais et de filaments fins est relié également au sarcolemme et peut être également modulé par différents systèmes de signalisation par l’intermédiaire d’une protéine qui vient s’accrocher sur l’actine et sur la membrane de la cellule qui est la dystrophine Myopathie de Duchenne. Schéma récapitulatif du B : 14 C- L’unité motrice (UM) L’unité fonctionnelle est constituée par : Un motoneurone (corps cellulaire dans la corne antérieure de la moelle épinière) Un axone et ses divisions L’ensemble des fibres musculaires innervées par ce motoneurone. Un muscle comporte de 50 à 2000 unités motrices. Chaque unité motrice innerve de 10 à 2000 fibres musculaires selon : La taille du muscle La nature des fibres : contraction lente ou rapide Toutes les fibres d’une même UM possèdent les mêmes propriétés. Toutes les fibres d’une UM sont activées en même temps (pas de dissociation possible). Les UM s’imbriquent au sein des faisceaux musculaires pour donner une contraction homogène. L’augmentation de l’intensité de contraction provient du recrutement de différentes UM. Pour moduler notre force ou encore la finesse de nos gestes cela dépend de la capacité à recruter plusieurs motoneurones. En effet tous les motoneurones ne sont pas recrutés en même temps. Lors d’une réinnervation post-traumatique on a une perte de cette imbrication (recolonisation de proche en proche par le motoneurone). On peut régénérer à l’extrémité de ce nerf périphérie, refaire pousser des axones, recoloniser des fibres mais la recolonisation ne se fait pas du tout de la même façon que le système initiale. Le nerf n’a pas les moyens de reconnaître les fibres qu’il innervait avant. Il envoie des prolongements et va recoloniser des fibres qu’il va trouver. Donc en fonction de la lésion neurologique périphérique, lorsqu’on va récupérer on ne va plus contrôler de la même façon ses/son muscle(s) ce qui explique pourquoi on a besoin de faire de la rééducation. La rééducation permet de réhabituer notre cerveau à commander des motoneurones qui n’innervent plus les mêmes fibres. (Problème dans la motricité fine). D- Les différents types de fibres musculaires On a 2 types de fibres qui diffèrent par leur aspect et leur équipement enzymatique, densité de canaux. Les fibres de type I : fibres rouges, riches en sarcoplasme, en myoglobine (une seule unité qui est l’hème donc capable de capturer et de relarguer O2) d’où la couleur rouge donc un réseau de capillaires dense, et une richesse en mitochondries. On retrouve peu de glycogène. Ce sont des chaines de myosines lourdes et légères lentes contraction lente. Les fibres de type II : fibres blanches, riches en myofibrille contraction rapide. Riche en glycogène. Elles sont capables d’une contraction brève mais intense. 2 types : type IIA (intermédiaire), IIB et même des types IIX. Les muscles sont toujours constitués d’un mélange de ces fibres dont le ratio varie en fonction de l’entrainement : Exercice prolongé, force modérée (endurance) : transformation type IIA I Exercice bref (qqs min) et intenses : type IIA IIB Ainsi les muscles toniques, à activité prolongée (exemple des muscles posturaux donc contraction permanente ne nécessitant pas une contraction rapide) contiennent surtout des fibres de type I, fibres rouges. A l’opposé si les muscles fournissent des efforts de façon ponctuelle on va plutôt développer des fibres blanches. 15 Si effort prolongé au cours du temps on développe des fibres rouges. Si un sujet travaille en force il va développer plutôt des fibres blanches. Modulable On s’est aperçu que c’est la façon dont on stimule les fibres qui va modifier les qualités du muscle, et le développement de telle ou telle fibre. Une même fibre musculaire rouge va pouvoir se transformer en blanc en fonction de la façon dont elle est stimulée. Du fait des propriétés différentes des fibres, leur métabolisme va être différent : Activités enzymatiques Propriétés morphologiques Propriétés métaboliques Type I Caractéristique Oxydative Caractéristiques de la contraction lente contraction Créatine + phosphokinase* Phosphofructokinase** + Glycogène + phosphorylase Citrate synthase*** ++ Densité des capillaires ++ Densité des ++ mitochondries Potentiel oxydatif ++ Potentiel glycolytique + Phosphocréatine + Glycogène + Triacylglycerol ++ Type II Glycolytique contraction rapide ++ ++ ++ + + + + ++ ++ ++ + * système de régénération rapide de l’ATP ** enzyme utilisant le glucose *** enzyme exprimé dans la mitochondrie reflète l’activité mitochondriale (Egalement régulé sur plan génétique inégalité dans la performances sportives des individus) 16 II/ Contraction musculaire L’influx nerveux fait rentrer du calcium par des canaux dans la cellule. Dans la terminaison nerveuse il y a des vésicules remplies d’Ach. Si présence de calcium dans la cellule il y a une fusion de ces vésicules avec la membrane plasmique ainsi elles libèrent l’Ach dans la fente synaptique qui vont alors stimuler le récepteur de l’Ach : le récepteur nicotinique qui est aussi un canal. Cela l’ouvre faisant entrer du sodium et sortir du potassium. On a l’expression dans la fente synaptique de l’AchE permettant la destruction de l’Ach (indispensable au système). Le maintien de cette jonction neuromusculaire est un processus actif. En effet le nerf va sécréter de l’Ach mais aussi une protéine : Agrin venant se fixer et phosphoryler une protéine : MuSK au niveau de la plaque neuromusculaire maintien de la plaque. Puis on a la rapsyn nécessaire à la clusterisation des AchR. En effet il faut ramener les récepteurs de l’Ach au contact de la jonction car la jonction neuromusculaire représente qu’une toute petite partie de la fibre musculaire. Le récepteur à l’Ach constitué de 5 su dont 2 su permettant d’accepter une molécule d’Ach chacune. A l’état basal le système est fermé. Pas d’Ach sur le récepteur, canal. Canal ouvert : 2 Ach se sont fixés sur les su . Canal désensibilisé : Canal fermé dû à la dépolarisation. Ach est encore présente sur le récepteur. On a un certain nombre de maladies, de poisons, de toxines ou encore d’armes chimiques qui vont empêcher le départ de l’Ach du récepteur. 17 Exemple de la myasthénie : dans cette maladie, il y a une production d’Ac antiacétylcholinestérase. Ainsi on va se retrouver avec une fente synaptique sans AchE et donc il n’y aura plus la destruction de l’Ach et donc la libération du récepteur. Cela se traduit par une impossibilité du muscle à se contracter, on a une diminution de la force musculaire. La dépolarisation qui arrive au niveau de la plaque motrice va se poursuivre et entraîner l’ouverture de proche en proche d’un canal sodique dont l’ouverture dépend de la ddp. Ainsi cette dépolarisation se propage de proche en proche le long de la fibre musculaire et va permettre la contraction. Ceci se développe très rapidement le long du muscle contraction de la fibre musculaire, et donc raccourcissement de l’ensemble des sarcomères en même temps. Cette ddp va arriver jusqu’aux tubules T. A la surface de ces tubules T sont exprimés des canaux calciques dihydropyridine (DHPR). Quand il est activité, DHPR permet l’interaction avec son récepteur : le récepteur à la ryanodine qui est situé sur la membrane du réticulum sarcoplasmique. Cette mobilisation permet la sortie du calcium du réticulum sarcoplasmique vers le cytosol. Une fois libéré, le calcium interagit avec les protéines contractiles. Des pompes calciques permettent la captation du calcium pour remettre ainsi le système initial. Tout se passe au niveau du sarcomère faisant glisser les filaments épais entre les filaments fins et donc faire raccourcir le sarcomère. 18 Comme vu précédemment on a une libération de calcium au contact de ces myofibrilles. Le calcium vient se fixer sur la troponine C, ce qui va modifier la structure de l’actine, elle tourne sur elle-même. Comme elle tourne sur elle-même elle va exposer ses points de liaison à la myosine et la tête de myosine peut maintenant s’accrocher à l’actine et se plie. La myosine en pliant libère de l’ADP et du phosphate. L’ATP va pouvoir se fixer sur la tête de la myosine vu que la place vient de se libérer Quand l’ATP se fixe on relâche l’interaction myosineactine. Ce relâchement fait qu’on clive ATP en ADP + phosphate et de nouveau il y a une modification de la tête de myosine, on a un glissement de la tête qui bascule qui va pouvoir s’il y a toujours du calcium répéter ce cycle. Lorsqu’on libère du calcium on va pouvoir faire 10 à 12 cycles et donc raccourcir progressivement le sarcomère. III/ Les sources d’énergie A- L’utilisation de l’ATP Comme nous l’avons vu, ce système nécessite de l’énergie, de l’ATP. A tout moment il va falloir régénérer de l’ATP. Il y a plusieurs voies qui permettent de régénérer de l’ATP dépendant des types de fibres donc de l’équipement enzymatique des fibres musculaires. Voie simple mais très peu rentable - système +++ rapide mais seulement une molécule d’ATP 19 Ne nécessite pas d’O2 – système +++ rapide. Risque d’accumulation de l’acide lactique. Processus lent et nécessite de l’O2. 20 B- La régénération de l’ATP après un effort court et intense On a fait faire deux sprints à un sujet avec un repos entre les deux de 4 minutes. A l’issue du premier sprint, 48% de l’ATP se fait via la glycolyse, 29% de l’utilisation de l’O2 et 23% de la créatine phosphate. Si on refait faire un 2ème sprint, globalement on va régénérer moins d’ATP et globalement on a une diminution de la part glycolytique vu qu’on a déjà utilisé le glycogène avant et qu’il n’a pas pu se reconstituer. On a également un épuisement de la phosphocréatine et en revanche c’est la glycolyse aérobie et l’utilisation d’acide gras qui va permettre de régénérer sur un plus long terme l’ATP. C– Température du muscle et vitesse de raccourcissement – Importance de l’échauffement Ce qu’on a décrit avant, ce sont des réactions chimiques, et qu’est-ce qui détermine la vitesse de la réaction ? La température et c’est pour cela que l’échauffement est important pour l’efficacité d’un muscle; mais il ne faut pas épuiser le muscle car on n’arrive pas à régénérer nos molécules d’ATP. 21 La force maximale obtenue et la vitesse de raccourcissement sont beaucoup plus importantes lorsqu’on augmente la température. Principe de l’échauffement : C’est d’augmenter suffisamment la température du muscle pour que les vitesses enzymatiques soient optimales. Et ce pour des efforts prolongées ou intenses et courts. IV/ Formation des muscles Initialement chez le fœtus, le muscle provient de la formation de myoblaste qui vont dans un premier temps fusionner et donc former un myotube. Et puis ce myotube va commencer à former des sarcomères qui vont s’organiser et donner la fibre musculaire. Autour de la cellule à l’état adulte dans le TC, il existe des cellules satellites qui sont extrêmement importantes pour la régénération musculaire et qui vont participer à l’hypertrophie musculaire. Ces cellules musculaires satellites, dont il existe deux types en fonction de leur niveau de différenciation, vont pouvoir lorsqu’elles reçoivent un signal se diviser soit de façon symétrique soit de façon asymétrique et donner des cellules différenciées. Quand on hypertrophie un muscle on ne génère pas de nouvelles fibres musculaires, on augmente en fait le diamètre des fibres musculaires existantes. Il y a dans un premier temps formation de myotubes mais ces myotubes vont venir fusionner avec les fibres musculaires existantes adjacentes. Et puis elles vont s’organiser pour reformer des myofibrilles (comme chez le fœtus). Ainsi le nombre de myofibrilles augmente ainsi que le diamètre de la fibre, tandis que la longueur de change pas. C’est un processus lent demandant des protéines et de l’énergie. D’où vient ce signal qui fait que les cellules satellites vont se proliférer et se différencier ? Un des facteurs important est IGF1. Lorsqu’on fait un effort ou lorsqu’on se blesse on libère à partir de la structure qui entoure le muscle de l’IGF1. Ce facteur va venir agir d’une part sur les cellules satellites et entrainer leur fusion et d’autre part sur la myofibrille qui existe déjà pour modifier son équipement enzymatique et ainsi permettre la production de protéines et la polymérisation d’actine, une organisation du système. 22 Conclusion : Globalement dans le muscle on a deux formes de pathologies : - celles touchant la plaque motrice - et du muscle proprement dit La plaque motrice est le site d’action de nombreux venins, poisons, toxines : Le botulisme : toxine de Clostridium botulinum, empêche la libération d’Ach en se fixant sur la synaptobrévine vésiculaire dans l’axone (empêche la fusion des vésicules d’Ach avec la membrane plasmique) : paralysie Curares : se fixent sur l’AchR, empêche l’action de l’Ach : relaxation musculaire, paralysie. Venin de la veuve noire (araignée) : l’atropine libération massive d’Ach. Spasmes et douleurs. Serpent : neurotoxins Organo-phosphoré : inhibiteur de l’AchE, persistance de l’Ach – paralysie respiratoire entre autres. Myasthénie est une maladie auto-immune avec des Ac anti-AchR (ouioui le professeur parle bien ici du récepteur car c’est le principal Ac identifié mais il en existe d’autres comme celui à l’AchE). Maladie de Lambert Eaton Myopathies : mutations de canaux (Na, K, Ca) Dystrophies musculaires : mutation de la dystrophine. 23 FICHE RECAPITULATIVE Structure des muscles - Les myocytes (ou cellules musculaires) sont composés de myofibrilles, eux mêmes formés de l’association de myofilaments. - Dans le myocyte, en plus des myofibrilles, on trouve un réticulum sarcoplasmique entourant les myofibrilles (qui est riche en calcium), des tubules transverses, des mitochondries et des noyaux refoulés à la périphérie. - Une triade est l’association de 2 citernes du réticulum sarcoplasmique et un tubule T Le Sarcomère ➢ ➢ ➢ ➢ ➢ ➢ Taille d’un sarcomère : Au repos : 2,5 μm Contracté : 1,6 μm Ligne M : ligne centrale. Toutes les lignes centrales sont alignées. Zone H : filament épais de myosine Strie A : recouvrement des filaments fins et épais → Aspect sombre Strie I : filaments fins d’actine sans juxtaposition de filament. → Aspect clair Ligne Z : jonction entre 2 sarcomères L’unité motrice ➢ • • • L’unité fonctionnelle est constituée par : Un motoneurone α (corps cellulaire dans la corne antérieure de la moelle épinière) Un axone et ses divisions L’ensemble des fibres musculaires innervées par ce motoneurone. L’unité motrice comprend : - Les fibres de type I : fibres rouges, riches en sarcoplasme, en myoglobine - Les fibres de type II : fibres blanches, riches en myofibrille Contraction musculaire 1) libération d’Ach dans la fente synaptique après la dépolarisation du motoneurone 2) Entrée de Na+ et sortie de K+ de la cellule musculaire 3) Sortie de calcium du réticulum sarcoplasmique vers le cytosol grâce à la dépolarisation des tubules T 4) interaction du calcium et de la troponine C 5) L’actine tourne alors sur elle même 6) exposition des points de liaison à la myosine 7) la myosine se plie ensuite grâce à l’hydrolyse de l’ATP 8) l’ATP se relie a la myosine qui se déplie et reprend sa configuration initiale Source d’énergie 1. anaérobie alactique Utilise de la créatine phosphate et libère de la créatine 2. anaérobie lactique- glycolyse anaérobie Utilise du glucose et libère de l’acide lactique 3. aérobie- phosphorylation oxydative Voie la plus efficace, utilise de l’oxygène et libère du dioxyde de carbone 24 Température du muscle et vitesse de raccourcissement La force maximale de contraction obtenue et la vitesse de raccourcissement du sarcomère sont beaucoup plus importantes lorsque la température est haute. Principe de l’échauffement : C’est d’augmenter suffisamment la température du muscle pour que les vitesses enzymatiques soient optimales. Formation des muscles Autour de la cellule à l’état adulte dans le TC, il existe des cellules satellites qui sont extrêmement importantes pour la régénération musculaire et qui vont participer à l’hypertrophie musculaire. Ces cellules satellites vont se différencier en myotubes qui vont venir fusionner avec les fibres musculaires existantes adjacentes. Et puis elles vont s’organiser pour reformer des myofibrilles (comme chez le fœtus). 25 26 UE13 – Appareil Locomoteur Physiologie– ED 2 26/02/16 RT : Olivier Matondo Mbaku RL : Hippolyte Monnier EN ATTENTE DE RELECTURE Régulation de la calcémie- Système osseux Plan : I – Rappels de cours 1. Composition de l’os : Phase : organique / minérale Type : trabéculaire / cortical Cellules fondamentales : ostéoblastes/ostéoclastes 2. Le remodelage osseux Interactions ostéoblastes/ostéoclastes Troisième type cellulaire : l’ostéocyte La minéralisation osseuse Hormones et os 3. Evaluation de la masse osseuse : Masse / densité / minéralisation Définitions de l’ostéoporose Marqueurs de remodelage Exploration du métabolisme osseux : II – Cas clinique Abréviations : Pase : Phosphatase OPG : Ostéoprotégérine FDR : Facteur de Risque 27 I – Rappels de cours Les principales fonctions de l’os sont les suivantes : - Locomotion : ils sont le support et le site d’attachement des muscles et des tendons, permettant ainsi le mouvement, le déplacement. - Protection : des organes vitaux et de la moelle osseuse (boite crânienne, organes dans la cage thoracique…) Ces deux premières fonctions sont plutôt macroscopiques. - Participation à l’homéostasie du milieu intérieur (système tampon et phosphocalcique). En effet, les bicarbonates ne sont pas le seul système tampon de l’organisme. L’os contient de nombreux alcalins, qui en cas d’acidose sont libérés dans le sang et participent ainsi au tamponnement de l’organisme, en supplément de l’action sur l’équilibre phosphocalcique. 1. Composition de l’os : Il est constitué de 2 phases : organique et minérale Phase organique : elle confère à l’os, élasticité et flexibilité. Elle détermine la structure osseuse, lui donne son architecture. La phase organique est composée de : –Collagène de type I : 97 % des protéines, riche en proline et hydroxyproline. On l’appelle aussi substance ostéoide. C’est la molécule fondamentale de cette phase. - –Protéoglycanes –Ostéocalcine : qui est une Gla-protéine osseuse, résidus dicarboxylic glutamine qui favorisent la liaison au calcium. - Phase minérale : elle confère à l’os, sa rigidité mécanique : 2/3 poids La phase minérale est constituée de : – 85 % de cristaux d’hydroxyapatite. C’est la molécule fondamentale de cette phase. –15 % carbonate de Ca Il y a deux types d’os dans l’organisme : cf image diapo 4 - Trabéculaire, ou dit os spongieux : fonction de protection de la moelle osseuse, avec des travées ostéoides fines (position essentiellement à l’intérieur de l’os, de l’organe osseux). - Cortical, ou dit os lamellaire compact, ou os haversien : fonction de résistance aux contraintes, avec des travées plus épaisses (position essentiellement corticale, donc à l’extérieur de l’os). Au niveau histologique, la structure fondamentale de l’os est l’ostéon, qui correspond à l’assemblage concentrique, de plusieurs lamelles de substance ostéoide et de cristaux d’hydroxyapatite, centrés par un vaisseau. L’os est un ensemble d’ostéons. L’organisation est très proche dans l’os cortical et l’os trabéculaire, à la différence que l’os cortical est plus dense, contient plus de lamelles, ce qui le rend plus résistant. Dans l’os cortical, un ostéon est appelé « système de Havers ». 28 Les cellules fondamentales de l’os : Ostéoblastes et Ostéoclastes Elles ont des fonctions quasi opposées. Ostéoblastes •Précurseur : cellule mésenchymateuse Ostéoclastes •Précurseur : cellule souche hématopoïétique • cellules mononucléées • cellules multinucléées • fonctions principales : • fonctions principales : - Synthèse collagène - Synthèse de Collagénase - Synthèse de Pase alcaline - Synthèse de Pase acide •Formation os •Résorption os Le collagène est la base de la substance ostéoide. La Pase alcaline est la principale enzyme qui va favoriser la minéralisation. Ces deux cellules fonctionnent en couple pour effectuer le remodelage osseux, qui correspond à un cycle de turn- over osseux, afin de remplacer de l’os vieux par de l’os jeune. 2. Le remodelage osseux : Ce renouvèlement osseux permanent est nécessaire pour éviter la fracture osseuse. L’os n’est pas un « organe inerte », mais au contraire est en perpétuel mouvement et remodelage. Le remodelage se déroule en plusieurs étapes : - En 1 : Résorption par les ostéoclastes, d’une surface osseuse un peu vieillie, déminéralisée. - En 2 : Apparition des ostéoblastes au niveau du site de résorption - En 3 : Sécrétion par les ostéoblastes, de substance ostéoide, qui va secondairement se calcifier pour donner de l’os minéralisé. Les sites de remodelage osseux sont nombreux dans l’organisme, et de façon asynchrone sur un même os. C’est un phénomène lent ; un cycle complet de remodelage dure 3 mois chez l’adulte. Cf image (diapo 7) illustrant en microscopie une unité de remodelage, avec un aspect de grignotage au niveau du site de résorption. Interactions ostéoblastes/ostéoclastes : Phénomènes très compliqués, où de nombreuses hormones entrent en jeu. Toutes ces modulations aboutissent à un seul système effecteur : RANKL et Osteoprotégérine. RANKL est produit par les ostéoblastes (à la surface membranaire ou par sécrétion). L’ostéoclaste possède RANK, qui est le récepteur de RANKL. RANK va activer et provoquer la différenciation de l’ostéoclaste, ce qui va avoir pour effet de favoriser la résorption osseuse. L’OPG, synthétisée par les précurseurs ostéoblastiques et certaines cellules de la moelle osseuse, est un inhibiteur de ce système et conduit donc à une inhibition de la résorption osseuse, par inhibition de l’action des ostéoclastes. La majorité des hormones régulant l’action osseuse vont se terminer par une modulation du système RANK/OPG. 29 Troisième type cellulaire : l’ostéocyte Ils dérivent des ostéoblastes (ostéoblaste vieilli) et sont logés à l’intérieur de l’os (et non pas à leur surface). Deux fonctions des ostéocytes : - La fonction principale des ostéocytes est la communication intercellulaire, au moyen de leurs expansions cytoplasmiques à type « dendritiques », permettant la communication entre ostéocytes ou entre ostéocytes et ostéoblastes. - Mobilisation rapide de la calcémie, via le phénomène de la résorption osseuse rapide autour des ostéocytes, permettant le relargage du calcium dans la circulation. Cycle des ostéoblastes : cellule ostéogène (précurseur)=> ostéoblaste=> ostéoide ( matrice osseuse non calcifiée)=> matrice osseuse calcifiée=> ostéocyte La minéralisation osseuse : Elle consiste en la formation de cristaux d’hydroxyapatite, qui confèrent à l’os sa stabilité. Il faut augmenter le « produit phosphocalcique » [Ca x Pi] au niveau local, c’est-à-dire obtenir une forte concentration en calcium et phosphates. Cette concentration importante va favoriser la création des cristaux. Cela implique d’avoir une calcémie normale et un apport quotidien de calcium suffisant. 3 mécanismes concourant dans la minéralisation : - La concentration locale de phosphates dépend moins de l’alimentation, que de l’activité de la Pase alcaline, qui va lyser sur certaines protéines, les résidus de phosphates (mono-esters de phosphates+++). - Il y a aura aussi une inhibition des inhibiteurs locaux de la minéralisation (pyrophosphates, ATP) par des Pases alcalines, qui va favoriser la minéralisation. - Pour finir, le fait d’avoir des cristaux d’hydroxyapatite positionnés sur le collagène et les phosphoprotéines, vont permettre la nucléation, qui est la première phase de la minéralisation ( 2eme phase accrétion, 3 eme phase : minéralisation complète de l’os). Hormones et os : De nombreuses hormones agissent sur l’os et sa minéralisation : Hormones à tropisme osseux •PTH Autres hormones •PTHrP •CT : calcitonine, action-anti PTH •GH/IGF-1 •Vit D •Insuline •Eq. Acide – Base •Glucocorticoïdes •Immobilisation •Oestrogènes / Hormones thyroïdienne La CT est une « anti PTH », c’est-à-dire qu’elle contre tous les sites d’action de la PTH, favorise la calciurie, inhibe les ostéoblastes. Equilibre acide-base : vu plus haut dans le cours, avec libération d’alcalins. L’immobilisation est une cause de déminéralisation en cas d’alitement long, parce que l’orthostatisme, le fait d’être debout stimule les ostéoblastes et le remodelage osseux. Cette théorie est controversée. GH : hormone de croissance : pendant l’adolescence : cela active les ostéoblastes pendant la croissance, en favorisant l’anabolisme osseux. 30 L’insuline favorise la stimulation des ostéoblastes. Il y a une sur prévalence de l’ostéoporose chez les patientes diabétiques. Les glucocorticoïdes inhibent les ostéoblastes et activent les ostéoclastes, à l’origine d’ostéoporoses cortisoniques, chez les patients traités au long cours. Les carences oestrogéniques, pendant la ménopause, favorisent les ostéoporoses, par les mêmes mécanismes. Une hyperthyroïdie au long cours favorise les ostéoporoses. Il y a une balance permanente entre l’ostéogénèse et la résorption osseuse, avec des facteurs qui vont favoriser la résorption ou la formation osseuse, avec des hormones d’action systémique ou locale. PTHrP : « Fausse PTH », secrétée par des cellules cancéreuses, qui va agir sur les ostéoclastes, en induisant des hypercalcémies, en cas de syndrome. 3. Evaluation de la masse osseuse : Masse / densité / minéralisation - - - Radiographie : Elle s’évalue facilement sur des radiographies, en visualisant une masse osseuse hypodense en cas d’ostéoporose importante, en particulier sur des radio de thorax, où il est possible de diagnostiquer des fractures asymptomatiques. Le scanner est aussi un bon moyen d’évaluer la masse osseuse, mais c’est plus chère et surtout irradiant. DEXA : ostéodensitométrie : méthode de référence +++ Ultrasons : évaluation échographique de la densité osseuse, en se basant sur le fait que moins l’os est dense, moins il est échogène et inversement. Application au niveau du calcanéum, au niveau du tarse, permettant de prédire la probabilité de fracture de l’extrémité supérieur de hanche mais ce n’est pas la méthode de référence et elle nécessite des échographes puissants. La biopsie osseuse : ancienne méthode, la seule disponible avant l’avènement des examens complémentaires modernes. Elle est encore utilisée dans certains pays en voie de développement. Les tétracyclines sont contre indiquées chez l’enfant car elles se déposent dans l’os en croissance, au niveau de la ligne de synthèse de la substance ostéoide et cela sera visible en histologie. En cas de prise de tétracyclines à 15 jours d’intervalle, on a juste à mesurer la distance entre les deux lignes de tétracyclines, pour voir la vitesse et l’activité de formation de l’os. Toutes ces méthodes « autres » doivent uniquement motiver à faire une ostéodensitométrie en cas de particularité diagnostiquée. DEXA : la quantité de photons absorbés va déterminer une densité minérale osseuse (DMO), par cm2 d’os. On peut la réaliser en plusieurs endroits : - Colonne vertébrale lombaire (L2/L4) : os trabéculaire - Col du fémur : os cortical - Poignet - os cortical - ultra-distal : os trabéculaire L’os trabéculaire est essentiellement localisé au niveau des vertèbres et des os courts, donc en cas de DMO ciblée sur les vertèbres lombaires, cela évaluera la structure de l’os trabéculaire alors qu’une DMO au niveau de l’ulna ou du radius ou du col fémoral, on aura plutôt de l’os cortical. Cela a une importance clinique car chez les patients qui ont une hyperparathyroïdie, cela aura un peu plus tendance à résorber l’os cortical, avec une DMO correcte au niveau de la colonne vertébrale, et un os plus altéré au niveau du col du fémur et cela sera plutôt un élément en faveur d’une hyperparathyroïdie, mais cela reste assez théorique. 31 On a à droite, les résultats en gramme surfacique g/cm2 (BMD), mais également exprimés en T-score et en Z-score. - Le T-score exprime le nombre d’écart-types par rapport au pic moyen de masse osseuse pour ce patient en particulier (à gauche). Cela prend en compte les critères anthropométriques du patients (taille, poids, sexe, ethnie). Ces courbes sont très variables d’un individu à l’autre, en particulier selon le sexe, car il y a une cassure chez la femme, où il y a une cassure osseuse à partir de 50 ans à cause de la carence oestrogénique. - Le Z-score exprime le résultat par rapport à une population moyenne du même âge non par rapport au maximum théorique de masse osseuse. 32 Définitions de l’ostéoporose : L’ostéoporose se caractérise par une altération quantitative (moins d’os en volume) ET qualitative (moins de trabécules) de l’os. La conjonction de ces deux facteurs favorise le risque de fracture. Notons que l’ostéodensitométrie reflète bien la quantité d’os total, mais assez mal la qualité de l’os. Définition ostéodensitométrique de l’ostéoporose : par rapport au T-score, donc par rapport au maximum théorique de minéralisation osseuse en moyenne chez un patient : La certitude d’avoir une ostéoporose s’évalue face à la clinique, c’est-à-dire lorsqu’on a une fracture ostéoporotique, c’est-à-dire sans traumatisme important, des fois sans même que le sujet s’en rend compte et ce en rapport à une DMO faible. Marqueurs de remodelage : Ce sont des éléments dosables, pour savoir si l’os est plutôt en formation ou en destruction. •Pyridinolines et Désoxypyridinolines •(Biopsie osseuse) Formation •Pase alcaline •Ostéocalcine •Propeptides collagène I (PINP) •(Biopsie osseuse) Résorption •Pase acide •Hydroxyproline (U) •Cross-laps du collagène 33 La Pase alcaline et l’ostéocalcine sont des marqueurs de formation osseuse. Le meilleur marqueur actuel est la Pase alcaline. Les PINP : le procollagène, lorsqu’il est incorporé dans la matrice extracellulaire va avoir ses deux pro-peptides qui vont être relargués dans la circulation et peuvent être dosés (marqueur de synthèse osseuse). Les Pases acides sont exprimées par les ostéoclastes et marquent donc une résorption plus importante. Ce n’est pas un bon marqueur car elles interagissent avec beaucoup de cellules de l’organisme. (NB : on peut suivre l’évolution d’un cancer de la prostate par dosage des Pases acides par exemples). Proline et hydroxyproline, qui sont relarguées lorsqu’une molécule de collagène est détruite. C’est un dosage ancien, plus pratiqué actuellement. Actuellement, on dose plutôt les cross-laps du collagène, ainsi que les pyridinolines et désoxypyridinolines. Les télopeptides C (++) et N du collagène I sont dosables en cas de destruction du collagène. C’est un bon marqueur de résorption osseuse. Ces deux télopeptides relargués dans la circulation vont secondairement être métabolisés en Pyridinolines (PYD) et Désoxypyridinolines (DPD), qui sont également dosables. Exploration du métabolisme osseux : En cas d’ostéoporose, sans cause étiologique évidente type ménopause, on est amené à faire une exploration du métabolisme osseux, pour voir s’il n’y a pas une cause secondaire à l’ostéoporose, qui l’accentuerait ou la rendrait plus précoce. On dose : •Calcémie, phosphatémie (Doivent être à des taux normaux pour avoir une minéralisation correcte) •Calciurie, phosphaturie des 24 heures (Représentent les apports quotidiens) •Calciurie à jeûn (rapport Ca/Créat) (représente la résorption osseuse, car pas d’ingestion de Ca la nuit, logique) •Hormones, témoins du métabolisme phosphocalcique : –PTH –Vitamine D (25OHD3) •Marqueurs du remodelage (ostéocalcine, peptide C terminaux du collagène I) 34 II. Cas Clinique : Résumé clinique • Exploration du métabolisme minéral et examen densitométrique osseux réalisés chez une patiente âgée de 56 ans dans un contexte d’ostéopénie densitométrique. •Cette patiente a eu un examen densitométrique osseux en 2001 qui montrait des valeurs de densité minérale osseuse témoignant d’une ostéopénie densitométrique. •Madame C n’a pas d’antécédent personnel ni familial de fracture ostéoporotique. Elle est ménopausée depuis l’âge de 55 ans et n’a pas de traitement hormonal de ménopause. Antécédent de traitement par Androcur + oestrogénes. Consommation tabagique interrompue depuis une dizaine d’années évaluée à environ 20 paquets/année. Pas de consommation excessive de boissons alcoolisées. Infections urinaires basses à répétition. •Poids : 53 kg – Taille : 1,45 m - Surface corporelle : 1,43 m2 L’Androcur est un traitement donné en cas d’hirsutisme. Il favorise l’ostéoporose. Le tabac favorise l’ostéoporose, de même que l’alcool. La petite taille est également un FDR d’ostéoporose. !i Le bilan met en avant : calciurie élevée, une augmentation des C Télopeptides et d’une ostéocalcine => il y a donc un remodelage important de cette os, mais il est difficile dire dans quel sens est la balance, résorption ou production osseuse. Natriurèse un peu élevée. On cherche à éliminer une hyperparathyroidie normocalcémique. On a fait par la suite à cette patiente une charge calcique, qui en cas de normalité est sensée freiner la PTH. => la calcémie ionisée est inchangée apres cette charge orale. => dans ce cas de figure (calcémie inchangée), on réalise une perfusion intraveineuse de calcium pour être sur de faire monter la calcémie, mais c’est moins bien car la charge per os permet d’évaluer l’absorption intestinale de Ca, ce que ne permet pas la voie veineuse. La calcémie monte à 1.40 (hypercalcémique). =>On regarde la PTH, qui est effondrée. 35 En cas d’hypercalcémie, il est fondamentale que la PTH soit inférieure à 15 pg/ml en cas de charge per os, et doit etre diminuée d’au moins 30 % de sa valeur en cas de charge per os. La PTH est bien diminuée, ce qui élimine une hyperparathyroidie primaire. La suite des examens complémentaires à mis en avant une Hyperthyroidie (TSH basse) L’ostéodensitométrie de cette patiente la catégorise comme ostéopénique : Radius distal : T-score à 1.9, donc entre -2.5 et -1. Mot de la RT : ED surtout théorique, reprenant beaucoup de notions de cours Mot du RL : 36 Fiche récapitulative : I. Rappel de cours : L’os possède trois fonctions distinctes et essentielles : Locomotion, Protection et Maintien de l’homéostasie. 1. Composition : - Il existe deux phases constituant l’os : La phase organique, support de l’élasticité (Collagène I, Protéoglycane, Ostéocalcine) Et la phase minérale, support de la rigidité (hydroxyapatite, carbonate de Ca). - On oppose l’os trabéculaire à l’os cortical, respectivement ayant pour fonction la protection de la moelle et la résistance aux contraintes. - On distingue deux cellules fondamentales : Les ostéoblastes (formation de l’os) Et les ostéoclastes (résorption de l’os). Ces deux cellules participent au remodelage permanent de l’os. 2. Remodelage de l’os : - On compte trois phases : 1. Résorption ostéoclastique, 2. Apparition des ostéoblastes 3. Sécrétion ostéoblastique. - Ce phénomène est expliqué par les interactions OB/OC via les effecteurs : RANKL et OPG. - Il apparaît alors une 3ème cellule : les ostéocytes a fonction de communication IC et de mobilisation rapide de calcémie. - Le phénomène de minéralisation osseuse s’explique par l’augmentation du produit phosphocalcique dépendant de l’apport de calcium, de phosphate. - La fonction hormonale est assurée par la PTH, la PTHrP, la calcitonine, la Vit D, le pH, la GH, l’insuline, les glucocorticoides, les hormones thyroidiennes, et les oestrogènes. 3. Evaluation de la masse osseuse : - On peut utiliser : (DMO La radiographie (à la recherche d’hypodensité), Le DEXA (ostéodensitométrie : méthode de référence), Les ultrasons Et la biopsie osseuse (plus utilisé dans les pays en voie de développement). - On compare ces données à l’aide de score : Le T score : d’écart-types par rapport au pic moyen de masse osseuse pour ce patient en particulier. Le Z-score : résultat par rapport à une population moyenne du même âge. - On définit alors l’ostéoporose comme une altération qualitative et quantitative : DMO < -2,5 (à différencier de l’ostéopénie définit par une DMO comprise entre -1 et -2,5). - On explore le métabolisme osseux par la calcémie, la phosphatémie, la calciurie, la phosphaturie (des 24h et à jeûn), des dosages hormonaux et par les marqueurs du remodelage (ostéocalcine, peptide C terminaux du collagène I). 37 38 UE17B – ED Anatomie n°7 26/02/2016 RT : Marie-Liévine MATOU RL : Annelore MONTADERT Le Membre Supérieur Plan : Généralités et rappels A- Les subdivisions du membre supérieur B- Les Os du membre supérieur VI. Dissection du membre supérieur A- Fosse Axillaire B- Le Pli du Coude 1) Réseau superficiel, le M du pli du coude 2) Muscles limitant le pli du coude C- Régions antérieures du poignet et de la main 1) La loge antérieure de l’avant-bras a. Couche superficielle b. Couche intermédiaire c. Couche profonde 2) La Main a. Le Canal Carpien b. L’Arcade Palmaire c. Les loges Thénarienne et Hypothénarienne VII. En complément de la dissection 1) Le Nerf Axillaire 2) Le Nerf Radial 3) Le Nerf Médian 4) Le canal Carpien 5) Innervation Sensitive de la Main 6) Artères de la Main : le test d’Allen 7) Réseau veineux du membre supérieur VIII. Imagerie V. Mot du RT : Ed assez long, majoritairement basé sur la vidéo de la dissection qui est retranscrite dans ce RT. Vous trouverez des schémas en plus qui permettront de mieux comprendre. Le pdf de cet ED ainsi que la video de dissection sont consultables sur le moodle. La dernière partie de la video, sur les veines du pli du coude, n’a pas été vue durant la séance. 39 I. Généralités et rappels La bipédie a permis de libérer le membre thoracique chez l’homme, lui permettant ainsi d’assurer de nouvelles fonctions et notamment de positionner la main dans l’espace : la préhension. A- Les subdivisions du membre supérieur Le membre supérieur peut être subdivisé et l’on peut, d’une part, caractériser la morphologie externe; - Epaule : avec, sur une vue antérieure, les muscles deltoïde et grand pectoral - Bras : avec le biceps brachial - Coude : qui comprend les sillons bicipitaux - Avant-Bras : qui comprend les muscles fléchisseurs et pronateurs - Main, subdivisée en - Poignet : qui comprend le canal carpien - Paume : avec les éminences thénar et hypothénar - Doigts B- Les Os du membre supérieur On distingue 4 Segments osseux : La Ceinture thoracique Le Bras L’Avant-Bras La Main 40 … comprenant les os : Clavicule Scapula Humérus Radius Ulna Carpe Métacarpe Phalanges II. Dissection du membre supérieur A- La Fosse Axillaire La plupart des structures sont discernables à l’œil nu avant même d’avoir commencé à disséquer. Dans une vue antérieure on distingue : - la fosse axillaire (FA), limitée par : - le muscle Grand Dorsal (GD), situé en arrière ; limite dorsale; - le muscle biceps, et le muscle CoracoBrachial (CB), limite latérale ; - le muscle Grand Pectoral (GP), palpable au bord antérieur du creux de l’aisselle, limite ventrale ; - le muscle Serratus, ou Grand Dentelé, limite médiale - le muscle deltoïde ; - la tête humérale. Pour étudier la fosse axillaire on réalise 3 incisions : une longitudinale à la face antérieure et deux transversales (une distale et une proximale). Après avoir soulevé les plans superficiels, on observe les muscles GP et Deltoïde. Remarque : La voie delto-pectorale est une des voies principales pour une chirurgie de l’épaule (ostéosynthèses, arthroplastie…). Entre les deux muscle, dans le sillon delto-pectoral, on trouve la veine céphalique, qui vient de la face externe du bras et va remonter jusque dans la région sous-claviaire. La veine basilique peut être observée à la face interne. On ouvre la région de la FA, en sectionnant le tendon du GP (vascularisé par des vaisseaux thoracoacromio). Juste sous le GP, le m. petit pectoral (pP) constitue le deuxième plan de la paroi antérieure de la FA. On arrive au contact des vaisseaux de la FA après section de ce dernier muscle. 41 On observe les branches artérielles destinées au pP et au Gp, branches qui proviennent de l’artère axillaire. En dedans la veine axillaire va recevoir la veine basilique. Autour de ces éléments, on trouve les branches terminales du plexus brachial. On trouve notamment un faisceau latéral qui donne le nerf musculo-cutané (MC). Ce nerf va traverser le muscle coraco-brachial. Le nerf MC est le nerf le plus important du plexus brachial, puisqu’il permet la flexion du coude. C’est la première fonction qu’on cherche à rétablir en chirurgie, lorsqu’un accident a lésé le plexus brachial (accidents de moto +++), et abimé tous les nerfs. Pour les curieux : si le nerf est sectionné, il sera réparé sous microscope ; s’il est arraché au niveau de la moelle épinière, on utilise les fascicules d’un autre nerf (le nerf médian par exemple) qu’on va brancher sur le nerf altéré. On utilise les fascicules d’un nerf moins important, ou dont la fonction peut être assurée par d’autres muscles et donc d’autres nerfs. On trouve ensuite le nerf médian avec ses 2 rameaux constitutifs; et le nerf ulnaire. Plus en dedans, le nerf cutané médial de l’avant-bras (CMAB) descend tout au long du bras et vient se distribuer à la face antérieure de l’avant-bras. En arrière, le faisceau postérieur du plexus brachial va donner le nerf radial. Ce nerf va traverser la face postérieure de l’humérus et gagner la région latérale du bras. Le nerf axillaire va, quant à lui, passer dans la région axillaire pour donner l’innervation du muscle deltoïde. Il est important de bien connaître tout ce réseau, situé juste sous la peau, il est donc très fragile. 42 B- Le pli du coude 1) Réseau superficiel, le M du pli du coude On procède à une incision longitudinale suivie d’une incision transversale. On observe d’abord le M veineux du pli du coude, formé par la connexion des veines superficielles des systèmes veineux médial et latéral : - Venant du bord radial de l’avant-bras : la veine céphalique de l’avant-bras remonte et devient la veine céphalique du bras. - Venant du bord médial, la veine basilique va rejoindre la connexion et donner la veine basilique du bras On note également l’existence d’une branche qui réalise une anastomose entre le plan veineux superficiel de l’avant-bras et le réseau veineux profond du pli du coude. A cela s’ajoutent deux éléments nerveux : - le nerf MC, qui a circulé entre le biceps brachial et le coraco-brachial, va donner le nerf cutané latéral de l’avant-bras, à l’origine de multiples rameaux, constituant le réseau sensitifs de la peau latérale de l’avant-bras ; - plus médialement, le nerf CMAB va donner aussi de multiples rameaux pour l’innervation sensitive de la peau médiale de l’avant-bras. 43 Les structures vasculo-nerveuses se trouvent juste devant le coude et peuvent être lésé en cas de fracture du coude. Une méthode simple pour l’examen moteur des membres supérieur : - Nerf Radial : le lever de pouce (façon autostoppeur) ; - Nerf Cubital : écarter les doigts ; - Nerf Médian : former un cercle en joignant le pouce et l’index. En cas d’atteinte du nerf inter-osseux antérieur, on ne peut plus effectuer cette forme en joignant les deux doigts, on parle d’un aspect en « bec de canard ». 2) Muscles limitant le pli du coude A la partie plus profonde du pli du coude, on a ouvert le fascia des muscles limitant le pli du coude A la partie supérieure, le muscle biceps brachial vient se terminer sur la tubérosité bicipitale du radius. Il donne une expansion fibreuse qui vient se terminer sur le fascia antébrachial. Sous ce biceps, le nerf MC. Plus profondément, le muscle brachial (flechisseur du coude) qui se termine par son tendon sur l’ulna. Latéralement, le muscle brachio-radial s’attache au bord latéral de l’humérus. Il va constituer la limite latérale de la gouttière du pouls. Le nerf radial va passer entre le muscle brachio-radial et le muscle brachial. Ce nerf va vite se diviser en un rameau superficiel (sensitif) et un rameau profond, qui deviendra le nerf moteur de tous les muscles du dos de l’avant-bras et de la main. A la partie médiale, on trouve les muscles épicondyliens médiaux. De latéral en médial : - Le muscle rond pronateur, constitué d’un faisceau provenant de l’épicondyle médial et d’un faisceau profond. Le nerf médian passe entre ces deux faisceaux ; - Le muscle fléchisseur radial du carpe ; - Le muscle long palmaire, muscle inconstant qui n’a pas de fonction. C’est la corde qui forme un relief au niveau du poignet lorsqu’on joint le pouce à l’auriculaire en fléchissant notre poignet. Le tendon servir comme greffon pour remplacer un autre tendon lésé. - Le muscle fléchisseur ulnaire du carpe, auquel s’accole le nerf ulnaire. 44 En dessous du pli du coude, l’artère brachiale se divise en 2 branches, respectivement latérale et médiale : - Artère Radiale, satellite du muscle brachio-radial ; - Artère Unaire, qui va s’engager sous un arc tendineux du muscle fléchisseur superficiel des doigts (muscle épicondylien médial un peu profond). Elle devient ensuite en satellite du nerf ulnaire et descend proche du muscle fléchisseur ulnaire du carpe. C- Région antérieure du poignet et de la main Au niveau du poignet, on réalise une incision longitudinale à la partie distale de l’avant-bras et 1 incision transversale au pli du poignet Au niveau de la main, on réalise 1 incision longitudinale dans la région palmaire et 1 incision transversale au niveau de la jonction entre la paume de la main et les doigts. Au niveau de la main et des doigts, les éléments sont directement accessibles; aucune structure ne les protège. Ils sont donc facilement lésés lors d’une blessure même superficielle (ne laissez jamais une personne des urgences suturer cette zone) 1) La loge antérieure de l’avant-bras a. Couche superficielle Description de la zone latérale à la zone dorsale. A l’extrémité distale, on trouve tout d’abord le muscle brachio-radial (flechisseur accessoire et supinateur principal), qui se termine sur le styloïde radial, par son tendon. Il est sous-croisé par le rameau sensitif du nerf radial, qui chemine dans la gouttière du pouls et qu’on retrouve latéralement où il donne l’innervation sensitive de la région radiale et dorsale de la main. La gouttière du pouls est limitée par le muscle brachio-radial et le muscle fléchisseur radial du carpe. C’est dans cette gouttière que se trouve donc l’Artère radiale (palpable). Cette artère donne notamment une branche en direction de la tabatière anatomique. 45 Le tendon du long palmaire va venir se prolonger avec l’aponévrose palmaire. Il ne rentre pas dans le canal carpien. Plus en dedans se trouve le muscle fléchisseur ulnaire du carpe. Il se termine sur le pisiforme et est en contact du pédicule ulnaire (Artère ulnaire + nerf ulnaire) b. Couche intermédiaire Dans ce plan un peu plus profond de la loge, partie distale, on trouve les tendons du muscle fléchisseur superficiel des doigts. En satellite de lui, le nerf médian, va s’engager dans le canal carpien. c. Couche profonde On observe, dans un même plan, les tendons du fléchisseur profond des doigts et le long fléchisseur du pouce. Le muscle carré pronateur est plus en profondeur. Le test de Brunelli permet d’évaluer la fonction des muscles chez des personnes dans le coma : on appuie sur les différents muscles au niveau du poignet et on observe les mouvements des doigts qui en résultent. 2) La Main On ouvre le canal carpien, comme on le ferait en chirurgie, en suivant le trajet du nerf médian, on coupe en passant la lame des ciseaux sous le rétinaculum des fléchisseurs. C’est un ligament très épais a. Canal carpien Les différents rameaux du nerf médian donnent : des rameaux moteurs pour les muscles de la loge thénarienne ; - des rameaux sensitifs pour les 1ère, 2ème et 3ème commissures. Dans ce canal carpien passent également les tendons des fléchisseurs superficiels des doigts et plus profondément le tendon des fléchisseurs profonds des doigts. 46 A côté du canal carpien, le fléchisseur radial du carpe passe en dehors de la gouttière. C’est aussi le cas des éléments du pédicule ulnaire. 47 b. L’arcade palmaire A partir de l’artère ulnaire se forme l’arcade palmaire superficielle (voir schéma). Elle va donner des artères digitales. L’arcade palmaire, qui va donner toutes les artères des doigts, est issue de l’anastomose de l’artère ulnaire avec une branche de l’artère radiale. L’artère radiale est plutôt chargée de la vascularisation de la première commissure ; l’artère ulnaire de toutes les autres. Remarque : la « ligne de Kaplan » permet de repérer l’arcade palmaire, placer son index horizontalement dans la continuité de la ligne du tendon tu pouce. c. Les loges Thénar et Hypothénar On trouve ensuite les muscles de la loge Thénar ; avec de la superficie à la profondeur (COCA*): - Court abducteur du pouce, - Opposant du pouce, - Court Fléchisseur du pouce, formé de 2 faisceaux, et traversé par le tendon du muscle long fléchisseur du pouce ; - Adducteur du pouce Le nerf Cubital innerve les deux muscles les plus profonds (l’Adducteur + le faisceau profond issu de la division du Court fléchisseur) A l’autre extrémité, les muscles de la loge Hypothénar : - Court abducteur du 5ème doigt, - Court fléchisseur, - Opposant du 5ème doit. Si on poursuit la dissection, on remarque que les tendons fléchisseurs sont maintenus dans des gaines très résistantes. Elles permettent aux tendons de s’étendre jusqu’à l’extrémité des doigts et de coulisser facilement. 48 Les tendons restent maintenus près du squelette grâce aux poulies digitales; petites fibres sous lesquelles passent les tendons (cf shéma). La poulie et le tendon s’épaississent avec l’âge. Des sports comme l’escalade, qui sollicite l’articulation des phalanges, a tendance à détruire ces poulies ; les tendons ont alors tendance à prendre la corde. Signe de la détérioration des poulies : le « doigt à ressaut » (ou à ressort). Lorsque le patient a fléchi le doigt, il n’arrive plus à les ouvrir, on note un claquement comparable à celui d’un ressort. Ouverture de la gaine du 3ème doigt. On trouve un tendon fléchisseur superficiel. Ce dernier se termine en deux languettes, sur la deuxième phalange du doigt. Le tendon est perforé par celui du fléchisseur profond ; lui se termine sur la 3ème phalange. On peut également observer les nerfs digitaux ; nerfs superficiels et sensitifs. Je te propose une petite devinette avant de passer à la seconde partie de ce cours : Lors d'un grand jeu télévisé, les trois concurrents se trouvent être un ingénieur, un physicien et un mathématicien. Ils ont une épreuve à réaliser. Cette épreuve consiste à construire une clôture tout autour d'un troupeau de moutons en utilisant aussi peu de matériel que possible. L'ingénieur fait regrouper le troupeau dans un cercle, puis décide de construire une barrière tout autour. Le physicien construit une clôture d'un diamètre infini et tente de relier les bouts de la clôture entre eux jusqu'au moment où tout le troupeau peut tenir dans le cercle. Le mathématicien gagne. Comment fait-il ? REPONSE: Il construit une clôture autour de lui-même et se définit comme étant à l'extérieur. II. Compléments de la dissection 1) Le nerf Axillaire Origine : C5-C6, fascicule postérieur du plexus brachial Fonctions : - moteur pour le deltoïde sensitif du moignon de l’épaule Risque de lésion : dans les traumatismes de l’Epaule - fracture du col chirurgical de l’épaule ou de l’humérus - luxation antéro-interne de l’épaule 2) Le nerf Radial Fonctions (données à l’oral): Territoire moteur : - - motrice (extension, supination, abduction) - sensitif de la région radiale et dorsale de la main extension du coude : triceps, anconé extension du poignet et des doigts : muscles extenseurs de la main et des doigts supination (sauf biceps) abduction du pouce 49 Territoire sensitif : Antérieur : - partie latérale du bras - bord latéral de l’éminence Thénar Postérieur : - Face postérieure du bras et de l’avant-bras - Face dorsale du pouce, de la phalange proximale et moyenne du 2ème doigt - ½ de la face dorsale du 3ème doigt Risque de lésion : dans la fracture de la diaphyse humérale. Le nerf Radial passe en effet à la face postérieure du bras, puis dans le sillon du nerf radial, à la face postérieure de l’humérus. Il se divise au-dessous du coude en 2 branches terminales : 1 profonde motrice, et 1 superficielle sensitive. Remarque : le nerf radial est extrêmement sensible. Quand on le frôle en chirurgie, même légèrement, il peut connaître une neurapraxie (interruption de conduction pendant environ 1 mois) 3) Le Nerf Médian Origine : racines C6 – C7 - C8 – T1 Trajet : il descend dans le canal brachial, à la face antéro-médiale du bras, et dans la loge antérieure de l’avant-bras Territoire sensitif : - partie latérale de la paume de la main (sauf éminance thénar (N Radial) ) Face palmaire des doigts 1 à 3 & ½ latérale du quatrième doigt Face dorsale des 2ème et 3ème phalanges des 2ème et 3ème doigts & ½ latérale des 2ème et 3ème du quatrième doigt Territoire moteur : A l’Avant-bras : => PRONATION + FLEXION - rond pronateur (2 chefs) - fléchisseur radial du carpe (grand palmaire) - fléchisseur du carpe (petit palmaire) - fléchisseur commun superficiel des doigts (4chefs) - long fléchisseur propre du pouce - fléchisseur commun profond des doigts (2 chefs latéraux) donne le nerf interosseux du carré pronateur A la Main : => FLEXION + OPPOSITION - court abducteur du pouce - opposant - court fléchisseur propre du pouce faisceau superficiel - 2 lombricaux latéraux 50 4) Le canal carpien Il correspond à une sorte de gouttière formée par les os du carpe, et qui comprend les tendons fléchisseurs des doigts. Limites : Contenu : - Avant : rétinaculum des fléchisseurs Arrière : os du carpe Latérale : scaphoïde et trapèze Médiale : le pisiforme et l’hamulus de l’hamatum tendon des fléchisseurs profonds et superficiels des doigts Tendon du long fléchisseur du pouce Nerf Médian Le nerf médian y chemine aussi et peut être comprimé dans le syndrome du canal carpien, le plus fréquent des syndromes canalaires. Il se caractérise par des douleurs, paresthésies, troubles sensitifs du territoire médian, ainsi qu’une amyotrophie de la partie latérale de l’éminence Thénar. Une des causes de ce syndrome peut être l’inflammation des tendons des fléchisseurs (synovite tendineuse ou ténosynovite). Leur inflammation au sein du canal carpien, conduit inextensible, entraîne une contrainte mécanique avec une augmentation de la pression s’exerçant sur le nerf médian. Une deuxième pose avant de passer à l’innervation sensitive de la main ? Qu'est-ce qu'un homme complexe dit à une femme réelle ? REPONSE: " viens danser !". Combien de temps te faudra-t-il pour comprendre cette blague de matheux… 5) Innervation sensitive de la main Territoire radiculaire : racines C6-C7-C8 Territoire nerveux : Nerfs médian, ulnaire, radial, musculocutané 51 6) Artères de la main : test d’Allen Voir description au II.3) Le test d’Allen permet de vérifier la présence d'une anastomose entre l'artère radiale et ulnaire au niveau de la paume. On comprime les deux artères et demande au patient de serrer le poing (pour faire refluer le sang - la main devient blanche), puis on lâche une des deux artères. La main doit redevenir rouge, si l’artère est perméable, en moins de 10 sec. L’artère pour laquelle le temps de recoloration est le plus court est la prépondérante. L’artère ulnaire est prépondérante chez environs 80% des gens. 7) Réseau veineux du membre supérieur Le réseau veineux profond est concomitant du réseau artériel : deux veines accompagnent chaque artère. On ne compte plus qu’une seule veine à partir de la veine axillaire. Le réseau veineux superficiel (ou sous-cutané) comporte les deux veines principales du bras : - La veine céphalique, située sur la face dorso-latérale du bras, elle passe dans le sillon delto-pectoral et se jette dans la veine axillaire ; - La veine basilique, sur la face médiale du bras, se jettes dans la veine brachiale Ce réseau comporte enfin la veine médiane de l’avant-bras. Ces 3 veines forment le M veineux du pli du coude (lieu des prélèvements veineux périphériques) Allez une dernière pour la route… Cinq chirurgiens prennent justement leur pause café. Le premier chirurgien dit : "Les comptables sont les meilleurs à opérer parce que quand tu les ouvres, tout est numéroté à l'intérieur." Le deuxième chirurgien dit : "Non, c'est mieux les libraires. À l'intérieur, tout est classé en ordre alphabétique." Le troisième répond : "Essayez les électriciens les gars ! Tout leur intérieur est codé en couleur." Le quatrième intervient : "Moi je préfère les avocats. Ils sont sans coeur, sans couilles, sans colonne vertébrale et leur tête est interchangeable avec les fesses." Le cinquième chirurgien, qui écoutait tranquillement la conversation tout en prenant son Jack Daniels (tous les chirurgiens font ça entre les opérations) dit : - "J'aime les ingénieurs... Eux, ils comprennent quand il te reste des morceaux un peu partout à la fin." III. Imagerie 1) Que voyez-vous sur cette radiographie ? Quel nerf peut souffrir d’un tel traumatisme ? REPONSE : Il s’agit d’une luxation glénohumérale ; antéro-inférieure. Elle peut survenir lors d’une chute sur la paume de main, ou d’un choc antérieur dans la position d’armée. 52 Une luxation postérieure peut survenir en cas d’électrocution ou d’une crise d’épilepsie. Il s’agira le plus souvent, dans ce contexte, d’une luxation bilatérale. Le patient ne peut plus effectuer de rotation externe lors d’une luxation externe. La radiographie correspondante peut paraître normale ; on voit que la glène se superpose à l’humérus On peut alors penser que l’épaule est bien en face de la glène. Il faut effectuer un scanner pour confirmer la luxation postérieure. 2) Quelle région est présentée sur cette artériographie ? REPONSE : le bras Reconnaître les structures osseuses. REPONSE : scapula, humérus, côtes Nommer les artères identifiables. REPONSE : Axillaire – brachiale - profonde du bras – circonflexe - thoracique externe - scapulaires 3) Artériographie Axillaire : identifier les structures. 1 - suprascapulaire, 2 - subclavière, 3 - axillaire 4 - thoracique interne 5 - acromiale de l’acomiothoracique 6 - thoracique latérale 7 - subscapulaire 8 - tronc des circonflexes 53 4) Quelle région est présentée sur cette artériographie ? REPONSE : le pli du coude ? Reconnaître les structures osseuses. REPONSE : humérus, radius, ulna Nommer les artères identifiables. REPONSE : brachiale – ulnaire – radiale – interosseuse – récurrentes 5) Quelle région est présentée ici? REPONSE : pli du coude Reconnaître les structures osseuses. REPONSE : humérus, radius, ulna Nommer les artères identifiables. REPONSE : brachiale – ulnaire – radiale – interosseuse – récurrentes ? 6) Quelle région est présentée ici? REPONSE : le poignet ? Reconnaître les structures osseuses. REPONSE : radius, ulna, os du carpe, métacarpiens Nommer les artères identifiables. REPONSE : radiale, ulnaire, arcade palmaire 54 7) Quelle région est présentée dans cette phlébographie du membre supérieur? REPONSE : l’épaule ? Reconnaître les structures osseuses. REPONSE : colonne vertébrale, scapula, clavicule, humérus, côtes Nommer les veines identifiables. REPONSE : brachiale, basilique, axillaire, subclavière, TVBC droit, VCS 8) Nommer les veines identifiables. REPONSE : brachiale, basilique, axillaire, céphalique, subclavière, TVBC droit, VCS Fini 55 FICHE RECAPITULATIVE Dissection du membre supérieur : A.Fosse axillaire Vue antérieure à l’œil nu : -fosse axillaire : GD en AR, biceps et CB limite latérale, GP limite ventrale, GD limite médiale -deltoïde -tête humérale Vaisseaux et nerfs: Plan superficiel : veine céphalique dans le sillon delto-pectoral Après section du tendon du GP et du pP : -branches artérielles destinées au pP et Gp qui proviennent de l’artère axillaire -en dd la veine axillaire -branches terminales du plexus brachial : nerf musculo-cutané,+nerf ulnaire+ nerf médian+nerf cutané médial de l’avant-bras= faisceau latéral ; nerf radial = faisceau postérieur, nerf axillaire = région axillaire B. Pli du coude 1) M superficieldu pli du coude - bord radial avant-bras : v céphalique -bord médial : v basilique -nerf cutané latéral de l’avant bras : nerf MC -nerf médial de l’avant bras : nerf CMAB Examen moteur : -nerf radial : lever pouce -nerf cubital : écarter doigts -nerf médian : cercle pouce –index 2)Muscles du pli du coude Partie sup : muscle biceps brachial En profondeur : muscle brachial Latéralement : muscle brachio-radial A la partie médiale : muscles épicondyliens médiaux (de lat en med = muscle rond pronateur+muscle fléchisseur radial du carpe+ muscle long palmaire+muscle fléchisseur ulnaire du carpe) C. Région antérieure du poignet et de la main 1) Loge antérieure de l’avant-bras a. couche superficielle Extrémité distale : muscle brachio-radial Gouttière du pouls limitée par le muscle brachio-radial et muscle fléchisseur radial du carpe Plus en dd : muscle fléchisseur ulnaire du carpe b. couche intermédiaire Partie distale : tendons du muscle fléchisseur superficiel des doigts c. couche profonde Dans un même plan : tendon du fléchisseur profond des doigts et long fléchisseur du pouce Plus en profondeur : carré pronateur 56 2)La main a.canal carpien Rameaux du nerf médian : -rameaux moteurs pour muscles loge thénarienne -rameaux sensitifs pour 1e, 2e, et 3e commissures On y trouve aussi les tendons des fléchisseurs sup et profond des doigts b.arcade palmaire Formée à partir de l’artère ulnaire, va donner les artères digitales c.Loges thénar et hypothénar Muscles loge Thénar ,COCA ( de sup en profondeur) : -Court abducteur du pouce -Opposant du pouce -Court fléchisseur du pouce -Adducteur du pouce Muscles loge Hypothénar : -court abducteur 5e doigt -court fléchisseur -opposant 5e doigt Compléments de la dissection : 1)nerf axillaire Origine : C5-C6 Fonctions : moteur deltoïde, sensitif moignon de l’épaule Risque de lésion : fracture col chirurgical épaule ou humérus, luxation 2)nerf radial Fonctions : motrice extension, supination et abduction, sens région radiale et dorsale de la main Territoire moteur : extension coude,extension poignet et doigts, supination, abduction pouce Territoire sensitif : -antérieur : partie lat du bras, bord latéral de l’éminence Thénar -postérieure : face postérieure bras et avant-bras, face dorsale pouce, phalange proximale et moyenne du 2e doigt, moitié face dorsale du 3e doigt Risque de lésion : fracture diaphyse huméralz. 3)nerf médian Origine : racines C6_C7_C8_T1 Trajet : canal brachial, face antéro-médiale du bras et loge antérieure avant-bras Territoire snsitif : partie lat main, face palmaire doigts 1à 3 et moitié lat du 4e doigt , face dorsale des 2e et 3e phalanges des 2e et 3e doigts et moitié latérale des 2e et 3e du 4e doigt. Terrioire moteur : -a l’avant bras, pronation et flexion -à la main , fexion et opposition 4)canal carpien Contient tendon fléchisseurs profonds et sup des doigts, tendon du long fléchisseur du pouce, nerf médian Limites : -av rétinaculum des fléchisseurs -ar : os du carpe -lat : scaphoide et trapèze -médiale : pisiforme et hamulus de l’hamatus 57 58 PAGE 69 Malgré la saison et ses difficultés, vous réussissez toujours à mettre les atouts de vos côtés en partageant votre corps avec une personne dans le même embarras que vous. Il semblerait que cette situation concerne beaucoup de personnes. Quand les carabins s'y mettent, la température augmente. Skifac : Ah le skifac ! Encore. Toujours. Les hormones des carabins cette semaine là étaient apparemment bien au dessus de la normale. - Claire (P2) + Guillaume T (D3) Deborah H (P2) + Benoit B (P2) Julia V (P2) + Hubert W (D1) Remi H (D1) + Alice D (D1) Salome S (P2) + Victor Q (P2) Salome S (P2) + Fabio F (P2) Camille B (P2) + Benoit B (P2) Emma B (P2) + Etna B (P2) Emma B (P2) + Alexis R (P2) Keito LG (D1) + Clara D (P2) Guillaume L (D1) + Alexandra M (D1) Pierre B (D1) + Melanie M (P2) Eric DL (P2) + Sorayah O (D1) Thomas C (D2) + Daphné DSP (D1) Marine G (D1) + Gabrielle U (D2) Julia V (P2) + Thomas G (P2) Antoine C (P2) + Camille T (D2) Samuel M (P2) + Loris V (D1) Louise F (P2) + François-Xavier (P2) Raphaelle D (P2) + Victor Q (P2) Eric DL (P2) + Abigaelle V (P2) Valentin DLN (P2) + Marjolaine D (D1) - récidive Baptiste B (D1) + Heloise T (D1) Ines D (P2) + Charles W (D1) 59 Histoires : On ne se lassera jamais de ces anecdotes aussi improbables les unes que les autres, c’est pourquoi on vous en donne quelques unes. A savourer. - Louis-Jean M (P2) serait, a la suite d’un proto, tombe. Chute qui lui valut un trauma cranien et l’ouverture de son arcade. Il peut remercier François-Xavier B (P2) qui s'est occupe de lui et sa maman qui est venu le chercher le lendemain, bon courage pour lui expliquer tout ça. - François-Xavier B (P2) et Clement C (P2) sont restes dormir a HEC car Clement C (P2), apres un sejour a la Croix Rouge, n’aurait pas su retrouver les forces necessaires pour prendre le car retour. Quelqu’un a parle de fragilite ? - A la soiree HEC, Gregoire I (P2) a jete son devolu sur Marie-Albane C (P2). Ce qui ne fut pas sans risque pour la demoiselle, puisque dans les ebats buccaux, Gregoire I (P2) aurait reussi a lui casser une dent. Soiree HEC : Encore d’irréductibles carabins de retour sur le campus d’HEC, ça donne ça : - Alba R (Dentaire) + Charles T (P2) Gregoire I (P2) + Marie-Albane C (P2) - récidive Maximilian S (P2) + Mathilde S (P2) - multiple récidives, vont-ils bientôt officialiser ? Couples : Longue vie à leurs couples ! Clemence B (P2) + Etienne F (D1) Apres 2ans A se tourner autour et a se choper ils ont decide de sauter le pas. Charlotte S (D1) + Benoit (D1) Pierre O (P2) + Agathe D (D1) 60 KIKADI : Lors d'une discussion entre Cassiel K (D1) et Camille D (D1) : Cassiel : Est ce qu'il t'a mis la petite fessee en leuleu ? Camille : Non il n'y a que toi qui fait ça Cassiel : Mais non je te l'ai pas fait Camille : Ah pardon c'etait Guillaume Amaury D (D1) : Le froid est aussi efficace que ma main droite Aïmene K (D1) : Il pourra verifier le col de l'uterus avec sa bite Raphael L (P2) : L'accent belge ça m'irrite Nicolas K (D1) : Ça marche plutot bien moi devant elle derriere Camille D (D1) : Je suis contente aujourd'hui j'ai rien mis dans ma bouche Felix G (P2) : Non mais le mec meurt ? Genre de la mort ? Amaury D (D1) : Allons y, croquons nous la carotte Amaury D (D1) a Pierre B (D1) : Moi qui t'ai accueilli bien profondement Nicolas S (P2) : Un jour j'aurai mon rectum dans du formol Heloise T (D1) : Nan mais tu peux dire bonjour sans baiser Flashcodes : Vous ne vous en souvenez pas ? Vous n'assumez pas ? Vous inquiétez pas, les flashcodes sont là pour vous mettre mal à l'aise quand vous croiserez l'élu de votre soirée à la BU. Balancez vos ragots dans la boîte à ragots, sur Facebook à Réné Ragot (ATTENTION changement!) ou par mail à [email protected] 61 DANS VOS AGENDAS [2ème SESSION PSC1] : mardi 8 mars, à venir régler au bureau avant jeudi 3 mars. Prix : 20€ / 10€ pour les boursiers [COURSE SOLIDAIRE] : Elle aura lieu le dimanche 13 mars pour la Soli’Run ! Deux types de courses vous seront proposés : un 10 km, départ à 10h30 (19€) et un 6km réservé aux femmes départ 9h30 (17€). Vous courrez pour le projet « Les maisons interG : Résidences intergénérationnelles » de Habitat et Humanisme, une association qui lutte pour le logement et l’insertion des personnes démunies. Inscrivez-vous ici : https://lc.cx/4QnK et réglez votre course au bureau à partir de 13h, avec votre certificat médical datant de moins d’un an ! >> Toutes les infos ici : https://www.facebook.com/events/967088880036213/ et sur www.solirun.com [HOPITAL DES NOUNOURS] : Devenez des nounoursologues en herbe en familiarisant les enfants avec le monde de l'hôpital à travers le soin de leur peluche : du 11 au 15 avril, c'est VOUS qui serez au cœur de l'action ! Pour ça, vous devez suivre 3 étapes : 1) Vous inscrire sur le formulaire en choisissant votre créneau : https://lc.cx/4QbE 2) Assister OBLIGATOIREMENT à la réunion de présentation par un pédopsychiatre en mars (la date exacte vous sera communiquée ultérieurement). Règle d'or : Pas de réunion, pas d'HDN. Pas d'HDN, pas de kiff. Pas de kiff ... Pas de kiff. 3) Faire partie des 80 premiers inscrits. À partir du 81ème, une liste d'attente sera créée et nous vous recontacterons en fonction des désistements/absents après la réunion. [WEEK-END VML] : du vendredi 13 au lundi 16 mai 2016, c'est un week-end de repos/répit pour les parents ; il accueille les familles membres de l'association Vaincre les Maladies Lysosomales (VML). Les enfants malades d’un côté et leurs frères et sœurs de l’autre sont pris en charge toute la journée par des bénévoles. Le soir, les parents prennent le relais. Pas besoin de qualification particulière, seulement de la bonne humeur et de la motivation, les anciens seront là pour vous aider. L'association est aussi à la recherche de bénévoles pour le centre de loisirs "classique" (personnes ayant le BAFA par exemple). >> Toutes les infos sur la newsletter/19 Groupe FB : https://lc.cx/4QRx Contact : Pauline Vagné - 0643791867 - [email protected] 62