A l’écoute du texte Suites de la crise Lecture de la Bible Jérémie 9.22-25 JE M’APPROCHE Question brise--glace : brise Partager entre vous des situations dans lesquelles vous avez éprouvé une fierté, et d’autres dans lesquelles vous avez rencontré un orgueil malsain. Comment faire pour les distinguer ? Ce qui saute tout de suite aux yeux, c’est la répétition à trois reprises du verbe halal, traduit selon les versions par « se vanter, se glorifier ». C’est ce même verbe qui a donné la fameuse expression « Alléluia » (« louez le Seigneur »). C’est très étonnant ! Il ne s’agit donc pas d’emblée de condamner toute fierté ! Il serait peut-être utile de relire dans Psaume 106,1-5 où il est question des mêmes valeurs que dans Jérémie 9, à savoir la fidélité, le droit et la justice, ici pratiqués par l’homme heureux, alors que dans Jérémie 9, Dieu en est le sujet et le créateur. Le Psaume 106 invite aussi à la fierté, proche de la joie et de l’enthousiasme. La louange et l’orgueil apparaissent donc comme deux faces d’une même médaille, et choisir entre les deux ne relève pas d’une simple recette, mais de la sagesse. J’OBSERVE 1. Au niveau de la forme, observons le type de parole que le texte met en scène, comme par exemple un conseil, un avertissement, une question, une affirmation, une annonce de jugement. Définir les versets 22 et 23, puis les versets 24 et 25. 2. Relevons les trois éléments importants dans la vision humaine, puis les trois éléments essentiels qui découlent de la connaissance de Dieu. Quelle autre opposition se retrouve dans les versets 24 et 25 ? Comment pourrions-nous associer ces oppositions ? Quel est « l’objet » de la fierté humaine souhaitable ? S’agit-il de quelque chose ou de quelqu’un ? En quoi consiste « connaître le Seigneur » selon le texte lui-même ? 3. Qu’est-ce qui vous frappe dans l’énumération des peuples dans les versets 24 et 25 ? J’ADHERE 1. Alors que la première partie (v. 22-23) se présente sous forme de bon conseil, elle prend une dimension de jugement à partir des paroles énoncées aux versets 24 et 25. Quel est l’effet de ce changement de registre sur moi ? Nommer quelques exemples précis : Dans quelles situations je ne suis pas prêt à céder (trop fier de ma sagesse), incapable de me laisser aider (trop sûr de ma propre force), trop enclin à la convoitise (trop attaché à ma richesse) ? 2. La sagesse, la force et la richesse ne sont pas en soi des valeurs condamnables. Réfléchir vers quoi ces valeurs (humaines et divines) sont orientées dans le texte, vers des objets ou vers des sujets (personnes) ? Qu’est-ce que cela change ? Selon notre texte, observer la circoncision dans la chair n’est pas suffisant. Comment mon attachement aux commandements de Dieu peut-il dépasser une obéissance formelle et devenir plus profond et plus personnel ? 3. Il est possible de ne pas trouver la circoncision du cœur (la bonté, le droit et la justice) dans l’Eglise, mais de la trouver dans le monde. Comment garder une attitude sage et mesurée vis-à-vis des uns et des autres ? JE PRIE « Seigneur, merci pour cette parole du prophète Jérémie qui m’a permis de méditer sur le danger d’une sagesse tournée vers moi-même. Seigneur, je te demande pardon pour ces attitudes qui ne correspondent pas à ta volonté. Je veux suivre l’exemple de Jésus qui est venu se mêler aux hommes pour vivre avec eux, plein de bonté, en défendant ce qui est droit, en recherchant toujours la volonté de Dieu. Soyons fiers de notre Seigneur ! 2015, 14 novembre | Jérémie n° 7 | www.adventiste.org/bible page 1