Envenimation par les chenilles processionnaires du pin
Commençons par les présentations : qui sont ces chenilles dites processionnaires ? Eh bien, des chenilles, c'est‐à‐dire la forme larvaire d'un papillon, que l'on qualifie de
processionnaires en raison de leurs déplacements en file indienne, à la queue leu leu, et notamment du pin car ces résineux constituent leur mets de prédilection.
Leur nom latin est Thaumetopoea pityocampa.
Aucune agressivité de leur part, mais la nature les a dotées de moyens de défense redoutables, à savoir des barbules urticants situés sur le dos, qui peuvent causer bien des soucis
lors de contact avec la peau. La curiosité de nos compagnons quadrupèdes peut même aggraver le tableau, notamment quand un chien prend une chenille en bouche ... Une réaction
de type allergique peut entraîner la mort. Souvent, les chiens gardent des séquelles au niveau de la langue (des lésions de nécrose peuvent entraîner la chute d'une portion plus ou
moins importante). La prise en charge doit être rapide pour endiguer au mieux le phénomène.
Encore une fois, il vaut mieux prévenir que guérir, et cela passe par le contrôle en amont des risques d'exposition : ne jamais toucher de chenilles, idéalement brûler les nids, et si
possible attirer les prédateurs naturels des chenilles, que sont les mésanges.
Qu'est‐ce qu'une chenille
processionnaire ?
Bah oui, c'est quoi une chenille processionnaire,
d'abord ? Ça se mange ?
En fait, il vaut mieux éviter, même si les insectes
apportent des protéines animales de bonne
qualité à la ration alimentaire, celles‐ci sont
dangereuses au toucher.
Celles que l'on appelle « chenilles
processionnaires du pin » sont un stade larvaire
du cycle de vie d'un papillon nocturne, dont le
doux nom latin est Thaumetopoea pityocampa.
Cette espèce fait donc partie de l'ordre des
Lépidoptères.
Ce papillon nocturne arrive à l'âge adulte en
émergeant de sa chrysalide un soir durant l'été.
Le temps de déployer et sécher ses ailes, chacun se met à la recherche de l'âme‐sœur. Même si leur espérance de vie est très courte, puisque la majeure partie ne vit pas plus
d'une nuit, la distance parcourue par le mâle en quête d'une dulcinée peut atteindre 50 km (tandis que madame ne vole que 3 ou 4 kilomètres au maximum). Prouesse remarquable
pour un insecte de quelques centimètres seulement.
Après l'accouplement, la femelle recherche un site de ponte, à savoir un pin, pour y installer sa descendance. Les œufs (jusqu'à 300 par ponte) sont collés sur les aiguilles dont les
larves se nourriront après éclosion, 4 à 6 semaines après la ponte.
Ces larves émergeant des œufs ne sont pas encore des chenilles processionnaires : elles doivent muer trois fois pour atteindre le quatrième stade larvaire, qui constitue la forme
des chenilles processionnaires. Les trois mues doivent se dérouler avant l'hiver, car même si des nids sont construits pour les abriter, les rigueurs climatiques hivernales peuvent
leur être fatales. Au quatrième stade larvaire, la colonie de chenilles, qui peut compter une centaine d'individus, tisse un nid d'hiver plus dense et fourni. Les chenilles sortent la
nuit en quête de nourriture.
Au printemps, les individus de la colonie quittent le nid, menés par une femelle, en procession. Les processions peuvent se déplacer jusqu'à 40 mètres du nid. Les chenilles vont
ensuite s'enfouir à quelques centimètres sous terre, généralement dans un endroit bien ensoleillé, et tisser le cocon qui les transforme en chrysalide, d'où émergera un adulte
quelques semaines plus tard. Si lors de la transformation, les conditions environnementales ne sont pas optimales, la chrysalide peut rentrer en état de dormance (diapause) qui
peut se prolonger plusieurs années (jusqu'à 4 ans).
La chrysalide libère ensuite un papillon adulte, et le cycle reprend.
En quoi sont‐elles dangereuses ?
Quel est le problème ? Eh bien d'office la
présence de soies urticantes confère à la chenille
processionnaire une protection efficace : même si
elle n'est pas d'un tempérament belliqueux, le
moindre stress lui fait dresser ses barbules, en
forme de harpon, qui se plantent facilement dans
la peau. Le moindre frottement les casse et libère
une toxine urticante. Autant un homme adulte
pourra avoir la sagesse d'éviter ces insectes peu
séduisants, autant les enfants et les animaux de
compagnie, curieux par nature, courent de
grands dangers à leur contact, et même
simplement à proximité. Les soies peuvent en
effet se détacher de la chenille et se retrouver
dans l'herbe, en surface du sol, et même être
transportées par une bourrasque de vent.
Plantées dans la peau, la réaction est
généralement limitée à des démangeaisons, avec
apparition d'un bouton qui disparaît en quelques
jours. Les barbules peuvent cependant se planter
dans l'œil ou les voies respiratoires ou digestives,
et une partie de la population risque une réaction
de type anaphylactique avec œdème de Quincke.
Chez nos carnivores domestiques, la curiosité
peut les pousser à jouer de la patte, de la truffe
et du museau, et même de la gueule pour
découvrir cet objet inhabituel. En cas d'atteinte
buccale, les nécroses de langue ne sont pas rares. On craint d'autant plus la réaction inflammatoire puisque la gueule est au carrefour des voies respiratoires et digestives.
Que faire en cas de contact ? D'office un rinçage abondant de la gueule, à l'eau courante, directement avec le tuyau d'arrosage pour emporter les barbules délogées. La prise en
charge médicamenteuse courante implique au‐moins anti‐histamiques et/ou corticoïdes, avec éventuellement une antibiothérapie selon le risque septique encouru. Selon le
tableau clinique présenté, une prise en charge de l'état de choc pourra être nécessaire, le point crucial restant la gestion de la douleur et les possibles séquelles d'une nécrose
de la langue.
Les animaux de rente sont également concernés, mais de façon différente : chez eux l'envenimation peut se produire par consommation de soies urticantes abandonnées par une
procession sur l'herbe consommée. Chevaux, moutons et vaches en font régulièrement les frais. Notamment chez les ruminants, les premiers symptômes de l'envenimation par les
chenilles processionnaires ressemblent fort à ceux de la fièvre aphteuse.
À noter aussi une incidence dans le domaine de la sylviculture, puisque les arbres porteurs de nids de chenilles processionnaires sont consommés par ces insectes, ce qui résulte
en une baisse de productivité et de moindres capacités de défense des arbres vis‐à‐vis d'autres agresseurs ou maladies.
Malheureusement, la chenille processionnaire est une espèce invasive qui voit s'étendre son aire de répartition. D'année en année, elle gagne du terrain, tant vers le Nord qu'en
altitude.
Comment résoudre le problème ?
Où et quand a lieu la confrontation ? Il faut d'ores
et déjà constater que seule une partie du cycle
de vie de l'insecte pose problème dans le cadre
de vie de nos compagnons, à savoir le quatrième
stade larvaire, présent seulement une partie de
l'année, variable selon les conditions climatiques.
Seule cette chenille est dotée de barbules
urticants qui peuvent causer de sévères lésions et
de graves réactions. Elle seule également au cours
de ses déplacements en file indienne peut
rencontrer un stress nécessaire au déploiement
de ces soies.
Mais l'intervention en prévention est envisageable
sur une plus grande partie du cycle.
Chaque situation est différente et requiert des
méthodes spécifiques, dans le but de réduire au
maximum l'exposition aux chenilles, puisque le
problème ne saurait être résolu définitivement. Le
traitement doit être renouvelé chaque année tant
que des papillons de cette espèce existent dans
la région.
Parmi les méthodes curatives, l'échenillage peut
prendre différentes formes, de la collecte
manuelle (avec équipement de protection) des
nids et chenilles suivie de leur incinération, en
passant par l'épandage d'un bacille ciblant les
larves de papillons (à une période précise pour
n'atteindre que l'espèce visée), et enfin la pose d'éco‐pièges (une colerette est placée autour d'un arbre hébergeant des cocons, guidant les chenilles via une gouttière tubulaire
dans un sachet collecteur).
En méthode préventive, on peut faciliter l'installation de prédateurs naturels que sont notamment les mésanges. Si ces dernières ne consomment pas le dernier stade larvaire, celui
qui pose problème, elles ne dédaigneront pas les précédents stades pour nourrir leur progéniture. Quelques nichoirs judicieusement placés (avec des orifices de 28 ou 32 mm)
permettent d'accueillir préférentiellement ces petits passereaux. Entre autres fournisseurs, la boutique de la LPO vous proposent de nombreux modèles si vous souhaitez peupler
votre jardin d'oiseaux colorés.
Conduites à tenir
J'ai dans mon jardin un arbre porteur de nids. Que
dois‐je faire ?
Même si la période des processions est passée et
que les nids sont vides, ils n'en consituent pas
moins une réserve de barbules urticants, qu'ils
vont diffuser progressivement dans
l'environnement au fur et à mesure de leur
dégradation. Dans l'absolu, le remède idéal sera
donc de retirer les nids en coupant les rameaux
qui les supportent et en incinérant le tout.
Évidemment il convient de se protéger en portant
lunettes et masque adéquat, des gants, et des
vêtements qui ne laissent pas de peau exposée où
pourraient se planter les poils urticants. Dans les
faits, et pour des raisons évidentes de pratique,
cela ne pourra concerner que les nids situés dans
la partie basse du branchage, qui limitent les
dangers de chute et d'exposition trop importante.
J'ai une procession dans mon jardin. Comment
dois‐je agir ?
Les chenilles prcessionnaires ne sont pas
aggressives, aussi ne font‐elles que ce que la
nature a prévu qu'elles fassent : elles cherchent
un endroit où s'enfouir. Évitez le contact direct
qui leur génèrerait un stress les amenant à
hérisser et libérer leurs barbules de protection.
Comme leurs nids, l'idéal pour s'en débarrasser
sans échapper de poils urticants est l'incinération
: ne pas les toucher directement, mais à distance
les ramasser avec une pelle et un rateau ou un
balai de jardinage, les collecter dans un seau
métallique puis les brûler avant qu'elles ne
s'échappent. Sur le passage de la procession, là
où des barbules ont pu s'échapper, rien n'empêche de rincer abondamment, afin de disperser l'objet du délit. Évitez de laisser les enfants et les animaux jouer à cet emplacement
pendant quelques semaines.
En cas de contact avec des poils urticants ou même des chenilles, que faut‐il faire ?
Les vêtements en contact avec ds barbules doivent être lavés à une température la plus élevée possible, et séchés au sèche‐linge.
La peau doit être rincée abondamment et lavée au savon. Surveillez toute éruption cutanée et/ou réaction générale. Pour les personnes ayant un fond allergique, la prise d'anti‐
histaminiques est indiquée. En cas de doute, consultez un médecin, voire les urgences si la réaction est générale et/ou rapide et étendue.
Pour les chiens, la zone concernée principalement est le museau, voire la gueule. Là aussi, rincez abondamment au tuyau d'arrosage, la gueule surtout, le museau, pour déloger les
barbules résiduelles. Surveillez la taille et l'aspect de la langue, l'évolution générale. En cas d'apparition d'un état de choc, la prise en charge devra être la plus rapide possible.
Même en combinant antalgiques, anti‐histamiques, anti‐inflammatoires, antibiotiques, la séquelle la plus fréquente est la perte d'une portion de langue par nécrose. Contactez votre
vétérinaire traitant.
Liens et sources :
http://www.inra.fr/Grand‐public/Sante‐des‐plantes/Tous‐les‐dossiers/Processionnaire‐du‐pin‐une‐chenille‐sous‐haute‐surveillance
http://www.inra.fr/Grand‐public/Ressources‐et‐milieux‐naturels/Toutes‐les‐actualites/document‐cles‐pour‐lutter‐contre‐processionnaire‐du‐pin
https://inra‐dam‐front‐resources‐cdn.brainsonic.com/ressources/afile/322460‐abc99‐resource‐les‐cles‐pour‐lutter‐contre‐la‐processionnaire‐du‐pin.html
http://www.lamesangeverte.com/la‐chenille‐processionnaire‐du‐pin.html
http://conseils‐veto.com/chenilles‐processionnaires‐chien‐traitement/
http://chenilles‐processionnaires.fr/chenille‐processionnaire‐du‐pin.htm
http://www.futura‐sciences.com/magazines/nature/infos/dossiers/d/zoologie‐chenille‐processionnaire‐pin‐700/page/2/
http://www.urgences‐veterinaires‐lyon.fr/urgence/actualites_urgences.php?id=ALERTES_AUX_CHENILLES_PROCESSIONNAIRES_SUR_LE_RH%C3%94NE
http://www.lpo‐boutique.com/catalogue/jardin‐d‐oiseaux/nichoirs/
Envenimation par les chenilles processionnaires du pin
Envenimation par les chenilles processionnaires du pin
Commençons par les présentations : qui sont ces chenilles dites processionnaires ? Eh bien, des chenilles, c'est‐à‐dire la forme larvaire d'un papillon, que l'on qualifie de
processionnaires en raison de leurs déplacements en file indienne, à la queue leu leu, et notamment du pin car ces résineux constituent leur mets de prédilection.
Leur nom latin est Thaumetopoea pityocampa.
Aucune agressivité de leur part, mais la nature les a dotées de moyens de défense redoutables, à savoir des barbules urticants situés sur le dos, qui peuvent causer bien des soucis
lors de contact avec la peau. La curiosité de nos compagnons quadrupèdes peut même aggraver le tableau, notamment quand un chien prend une chenille en bouche ... Une réaction
de type allergique peut entraîner la mort. Souvent, les chiens gardent des séquelles au niveau de la langue (des lésions de nécrose peuvent entraîner la chute d'une portion plus ou
moins importante). La prise en charge doit être rapide pour endiguer au mieux le phénomène.
Encore une fois, il vaut mieux prévenir que guérir, et cela passe par le contrôle en amont des risques d'exposition : ne jamais toucher de chenilles, idéalement brûler les nids, et si
possible attirer les prédateurs naturels des chenilles, que sont les mésanges.
Qu'est‐ce qu'une chenille
processionnaire ?
Bah oui, c'est quoi une chenille processionnaire,
d'abord ? Ça se mange ?
En fait, il vaut mieux éviter, même si les insectes
apportent des protéines animales de bonne
qualité à la ration alimentaire, celles‐ci sont
dangereuses au toucher.
Celles que l'on appelle « chenilles
processionnaires du pin » sont un stade larvaire
du cycle de vie d'un papillon nocturne, dont le
doux nom latin est Thaumetopoea pityocampa.
Cette espèce fait donc partie de l'ordre des
Lépidoptères.
Ce papillon nocturne arrive à l'âge adulte en
émergeant de sa chrysalide un soir durant l'été.
Le temps de déployer et sécher ses ailes, chacun se met à la recherche de l'âme‐sœur. Même si leur espérance de vie est très courte, puisque la majeure partie ne vit pas plus
d'une nuit, la distance parcourue par le mâle en quête d'une dulcinée peut atteindre 50 km (tandis que madame ne vole que 3 ou 4 kilomètres au maximum). Prouesse remarquable
pour un insecte de quelques centimètres seulement.
Après l'accouplement, la femelle recherche un site de ponte, à savoir un pin, pour y installer sa descendance. Les œufs (jusqu'à 300 par ponte) sont collés sur les aiguilles dont les
larves se nourriront après éclosion, 4 à 6 semaines après la ponte.
Ces larves émergeant des œufs ne sont pas encore des chenilles processionnaires : elles doivent muer trois fois pour atteindre le quatrième stade larvaire, qui constitue la forme
des chenilles processionnaires. Les trois mues doivent se dérouler avant l'hiver, car même si des nids sont construits pour les abriter, les rigueurs climatiques hivernales peuvent
leur être fatales. Au quatrième stade larvaire, la colonie de chenilles, qui peut compter une centaine d'individus, tisse un nid d'hiver plus dense et fourni. Les chenilles sortent la
nuit en quête de nourriture.
Au printemps, les individus de la colonie quittent le nid, menés par une femelle, en procession. Les processions peuvent se déplacer jusqu'à 40 mètres du nid. Les chenilles vont
ensuite s'enfouir à quelques centimètres sous terre, généralement dans un endroit bien ensoleillé, et tisser le cocon qui les transforme en chrysalide, d'où émergera un adulte
quelques semaines plus tard. Si lors de la transformation, les conditions environnementales ne sont pas optimales, la chrysalide peut rentrer en état de dormance (diapause) qui
peut se prolonger plusieurs années (jusqu'à 4 ans).
La chrysalide libère ensuite un papillon adulte, et le cycle reprend.
En quoi sont‐elles dangereuses ?
Quel est le problème ? Eh bien d'office la
présence de soies urticantes confère à la chenille
processionnaire une protection efficace : même si
elle n'est pas d'un tempérament belliqueux, le
moindre stress lui fait dresser ses barbules, en
forme de harpon, qui se plantent facilement dans
la peau. Le moindre frottement les casse et libère
une toxine urticante. Autant un homme adulte
pourra avoir la sagesse d'éviter ces insectes peu
séduisants, autant les enfants et les animaux de
compagnie, curieux par nature, courent de
grands dangers à leur contact, et même
simplement à proximité. Les soies peuvent en
effet se détacher de la chenille et se retrouver
dans l'herbe, en surface du sol, et même être
transportées par une bourrasque de vent.
Plantées dans la peau, la réaction est
généralement limitée à des démangeaisons, avec
apparition d'un bouton qui disparaît en quelques
jours. Les barbules peuvent cependant se planter
dans l'œil ou les voies respiratoires ou digestives,
et une partie de la population risque une réaction
de type anaphylactique avec œdème de Quincke.
Chez nos carnivores domestiques, la curiosité
peut les pousser à jouer de la patte, de la truffe
et du museau, et même de la gueule pour
découvrir cet objet inhabituel. En cas d'atteinte
buccale, les nécroses de langue ne sont pas rares. On craint d'autant plus la réaction inflammatoire puisque la gueule est au carrefour des voies respiratoires et digestives.
Que faire en cas de contact ? D'office un rinçage abondant de la gueule, à l'eau courante, directement avec le tuyau d'arrosage pour emporter les barbules délogées. La prise en
charge médicamenteuse courante implique au‐moins anti‐histamiques et/ou corticoïdes, avec éventuellement une antibiothérapie selon le risque septique encouru. Selon le
tableau clinique présenté, une prise en charge de l'état de choc pourra être nécessaire, le point crucial restant la gestion de la douleur et les possibles séquelles d'une nécrose
de la langue.
Les animaux de rente sont également concernés, mais de façon différente : chez eux l'envenimation peut se produire par consommation de soies urticantes abandonnées par une
procession sur l'herbe consommée. Chevaux, moutons et vaches en font régulièrement les frais. Notamment chez les ruminants, les premiers symptômes de l'envenimation par les
chenilles processionnaires ressemblent fort à ceux de la fièvre aphteuse.
À noter aussi une incidence dans le domaine de la sylviculture, puisque les arbres porteurs de nids de chenilles processionnaires sont consommés par ces insectes, ce qui résulte
en une baisse de productivité et de moindres capacités de défense des arbres vis‐à‐vis d'autres agresseurs ou maladies.
Malheureusement, la chenille processionnaire est une espèce invasive qui voit s'étendre son aire de répartition. D'année en année, elle gagne du terrain, tant vers le Nord qu'en
altitude.
Comment résoudre le problème ?
Où et quand a lieu la confrontation ? Il faut d'ores
et déjà constater que seule une partie du cycle
de vie de l'insecte pose problème dans le cadre
de vie de nos compagnons, à savoir le quatrième
stade larvaire, présent seulement une partie de
l'année, variable selon les conditions climatiques.
Seule cette chenille est dotée de barbules
urticants qui peuvent causer de sévères lésions et
de graves réactions. Elle seule également au cours
de ses déplacements en file indienne peut
rencontrer un stress nécessaire au déploiement
de ces soies.
Mais l'intervention en prévention est envisageable
sur une plus grande partie du cycle.
Chaque situation est différente et requiert des
méthodes spécifiques, dans le but de réduire au
maximum l'exposition aux chenilles, puisque le
problème ne saurait être résolu définitivement. Le
traitement doit être renouvelé chaque année tant
que des papillons de cette espèce existent dans
la région.
Parmi les méthodes curatives, l'échenillage peut
prendre différentes formes, de la collecte
manuelle (avec équipement de protection) des
nids et chenilles suivie de leur incinération, en
passant par l'épandage d'un bacille ciblant les
larves de papillons (à une période précise pour
n'atteindre que l'espèce visée), et enfin la pose d'éco‐pièges (une colerette est placée autour d'un arbre hébergeant des cocons, guidant les chenilles via une gouttière tubulaire
dans un sachet collecteur).
En méthode préventive, on peut faciliter l'installation de prédateurs naturels que sont notamment les mésanges. Si ces dernières ne consomment pas le dernier stade larvaire, celui
qui pose problème, elles ne dédaigneront pas les précédents stades pour nourrir leur progéniture. Quelques nichoirs judicieusement placés (avec des orifices de 28 ou 32 mm)
permettent d'accueillir préférentiellement ces petits passereaux. Entre autres fournisseurs, la boutique de la LPO vous proposent de nombreux modèles si vous souhaitez peupler
votre jardin d'oiseaux colorés.
Conduites à tenir
J'ai dans mon jardin un arbre porteur de nids. Que
dois‐je faire ?
Même si la période des processions est passée et
que les nids sont vides, ils n'en consituent pas
moins une réserve de barbules urticants, qu'ils
vont diffuser progressivement dans
l'environnement au fur et à mesure de leur
dégradation. Dans l'absolu, le remède idéal sera
donc de retirer les nids en coupant les rameaux
qui les supportent et en incinérant le tout.
Évidemment il convient de se protéger en portant
lunettes et masque adéquat, des gants, et des
vêtements qui ne laissent pas de peau exposée où
pourraient se planter les poils urticants. Dans les
faits, et pour des raisons évidentes de pratique,
cela ne pourra concerner que les nids situés dans
la partie basse du branchage, qui limitent les
dangers de chute et d'exposition trop importante.
J'ai une procession dans mon jardin. Comment
dois‐je agir ?
Les chenilles prcessionnaires ne sont pas
aggressives, aussi ne font‐elles que ce que la
nature a prévu qu'elles fassent : elles cherchent
un endroit où s'enfouir. Évitez le contact direct
qui leur génèrerait un stress les amenant à
hérisser et libérer leurs barbules de protection.
Comme leurs nids, l'idéal pour s'en débarrasser
sans échapper de poils urticants est l'incinération
: ne pas les toucher directement, mais à distance
les ramasser avec une pelle et un rateau ou un
balai de jardinage, les collecter dans un seau
métallique puis les brûler avant qu'elles ne
s'échappent. Sur le passage de la procession, là
où des barbules ont pu s'échapper, rien n'empêche de rincer abondamment, afin de disperser l'objet du délit. Évitez de laisser les enfants et les animaux jouer à cet emplacement
pendant quelques semaines.
En cas de contact avec des poils urticants ou même des chenilles, que faut‐il faire ?
Les vêtements en contact avec ds barbules doivent être lavés à une température la plus élevée possible, et séchés au sèche‐linge.
La peau doit être rincée abondamment et lavée au savon. Surveillez toute éruption cutanée et/ou réaction générale. Pour les personnes ayant un fond allergique, la prise d'anti‐
histaminiques est indiquée. En cas de doute, consultez un médecin, voire les urgences si la réaction est générale et/ou rapide et étendue.
Pour les chiens, la zone concernée principalement est le museau, voire la gueule. Là aussi, rincez abondamment au tuyau d'arrosage, la gueule surtout, le museau, pour déloger les
barbules résiduelles. Surveillez la taille et l'aspect de la langue, l'évolution générale. En cas d'apparition d'un état de choc, la prise en charge devra être la plus rapide possible.
Même en combinant antalgiques, anti‐histamiques, anti‐inflammatoires, antibiotiques, la séquelle la plus fréquente est la perte d'une portion de langue par nécrose. Contactez votre
vétérinaire traitant.
Liens et sources :
http://www.inra.fr/Grand‐public/Sante‐des‐plantes/Tous‐les‐dossiers/Processionnaire‐du‐pin‐une‐chenille‐sous‐haute‐surveillance
http://www.inra.fr/Grand‐public/Ressources‐et‐milieux‐naturels/Toutes‐les‐actualites/document‐cles‐pour‐lutter‐contre‐processionnaire‐du‐pin
https://inra‐dam‐front‐resources‐cdn.brainsonic.com/ressources/afile/322460‐abc99‐resource‐les‐cles‐pour‐lutter‐contre‐la‐processionnaire‐du‐pin.html
http://www.lamesangeverte.com/la‐chenille‐processionnaire‐du‐pin.html
http://conseils‐veto.com/chenilles‐processionnaires‐chien‐traitement/
http://chenilles‐processionnaires.fr/chenille‐processionnaire‐du‐pin.htm
http://www.futura‐sciences.com/magazines/nature/infos/dossiers/d/zoologie‐chenille‐processionnaire‐pin‐700/page/2/
http://www.urgences‐veterinaires‐lyon.fr/urgence/actualites_urgences.php?id=ALERTES_AUX_CHENILLES_PROCESSIONNAIRES_SUR_LE_RH%C3%94NE
http://www.lpo‐boutique.com/catalogue/jardin‐d‐oiseaux/nichoirs/
Envenimation par les chenilles processionnaires du pin
Envenimation par les chenilles processionnaires du pin
Commençons par les présentations : qui sont ces chenilles dites processionnaires ? Eh bien, des chenilles, c'est‐à‐dire la forme larvaire d'un papillon, que l'on qualifie de
processionnaires en raison de leurs déplacements en file indienne, à la queue leu leu, et notamment du pin car ces résineux constituent leur mets de prédilection.
Leur nom latin est Thaumetopoea pityocampa.
Aucune agressivité de leur part, mais la nature les a dotées de moyens de défense redoutables, à savoir des barbules urticants situés sur le dos, qui peuvent causer bien des soucis
lors de contact avec la peau. La curiosité de nos compagnons quadrupèdes peut même aggraver le tableau, notamment quand un chien prend une chenille en bouche ... Une réaction
de type allergique peut entraîner la mort. Souvent, les chiens gardent des séquelles au niveau de la langue (des lésions de nécrose peuvent entraîner la chute d'une portion plus ou
moins importante). La prise en charge doit être rapide pour endiguer au mieux le phénomène.
Encore une fois, il vaut mieux prévenir que guérir, et cela passe par le contrôle en amont des risques d'exposition : ne jamais toucher de chenilles, idéalement brûler les nids, et si
possible attirer les prédateurs naturels des chenilles, que sont les mésanges.
Qu'est‐ce qu'une chenille
processionnaire ?
Bah oui, c'est quoi une chenille processionnaire,
d'abord ? Ça se mange ?
En fait, il vaut mieux éviter, même si les insectes
apportent des protéines animales de bonne
qualité à la ration alimentaire, celles‐ci sont
dangereuses au toucher.
Celles que l'on appelle « chenilles
processionnaires du pin » sont un stade larvaire
du cycle de vie d'un papillon nocturne, dont le
doux nom latin est Thaumetopoea pityocampa.
Cette espèce fait donc partie de l'ordre des
Lépidoptères.
Ce papillon nocturne arrive à l'âge adulte en
émergeant de sa chrysalide un soir durant l'été.
Le temps de déployer et sécher ses ailes, chacun se met à la recherche de l'âme‐sœur. Même si leur espérance de vie est très courte, puisque la majeure partie ne vit pas plus
d'une nuit, la distance parcourue par le mâle en quête d'une dulcinée peut atteindre 50 km (tandis que madame ne vole que 3 ou 4 kilomètres au maximum). Prouesse remarquable
pour un insecte de quelques centimètres seulement.
Après l'accouplement, la femelle recherche un site de ponte, à savoir un pin, pour y installer sa descendance. Les œufs (jusqu'à 300 par ponte) sont collés sur les aiguilles dont les
larves se nourriront après éclosion, 4 à 6 semaines après la ponte.
Ces larves émergeant des œufs ne sont pas encore des chenilles processionnaires : elles doivent muer trois fois pour atteindre le quatrième stade larvaire, qui constitue la forme
des chenilles processionnaires. Les trois mues doivent se dérouler avant l'hiver, car même si des nids sont construits pour les abriter, les rigueurs climatiques hivernales peuvent
leur être fatales. Au quatrième stade larvaire, la colonie de chenilles, qui peut compter une centaine d'individus, tisse un nid d'hiver plus dense et fourni. Les chenilles sortent la
nuit en quête de nourriture.
Au printemps, les individus de la colonie quittent le nid, menés par une femelle, en procession. Les processions peuvent se déplacer jusqu'à 40 mètres du nid. Les chenilles vont
ensuite s'enfouir à quelques centimètres sous terre, généralement dans un endroit bien ensoleillé, et tisser le cocon qui les transforme en chrysalide, d'où émergera un adulte
quelques semaines plus tard. Si lors de la transformation, les conditions environnementales ne sont pas optimales, la chrysalide peut rentrer en état de dormance (diapause) qui
peut se prolonger plusieurs années (jusqu'à 4 ans).
La chrysalide libère ensuite un papillon adulte, et le cycle reprend.
En quoi sont‐elles dangereuses ?
Quel est le problème ? Eh bien d'office la
présence de soies urticantes confère à la chenille
processionnaire une protection efficace : même si
elle n'est pas d'un tempérament belliqueux, le
moindre stress lui fait dresser ses barbules, en
forme de harpon, qui se plantent facilement dans
la peau. Le moindre frottement les casse et libère
une toxine urticante. Autant un homme adulte
pourra avoir la sagesse d'éviter ces insectes peu
séduisants, autant les enfants et les animaux de
compagnie, curieux par nature, courent de
grands dangers à leur contact, et même
simplement à proximité. Les soies peuvent en
effet se détacher de la chenille et se retrouver
dans l'herbe, en surface du sol, et même être
transportées par une bourrasque de vent.
Plantées dans la peau, la réaction est
généralement limitée à des démangeaisons, avec
apparition d'un bouton qui disparaît en quelques
jours. Les barbules peuvent cependant se planter
dans l'œil ou les voies respiratoires ou digestives,
et une partie de la population risque une réaction
de type anaphylactique avec œdème de Quincke.
Chez nos carnivores domestiques, la curiosité
peut les pousser à jouer de la patte, de la truffe
et du museau, et même de la gueule pour
découvrir cet objet inhabituel. En cas d'atteinte
buccale, les nécroses de langue ne sont pas rares. On craint d'autant plus la réaction inflammatoire puisque la gueule est au carrefour des voies respiratoires et digestives.
Que faire en cas de contact ? D'office un rinçage abondant de la gueule, à l'eau courante, directement avec le tuyau d'arrosage pour emporter les barbules délogées. La prise en
charge médicamenteuse courante implique au‐moins anti‐histamiques et/ou corticoïdes, avec éventuellement une antibiothérapie selon le risque septique encouru. Selon le
tableau clinique présenté, une prise en charge de l'état de choc pourra être nécessaire, le point crucial restant la gestion de la douleur et les possibles séquelles d'une nécrose
de la langue.
Les animaux de rente sont également concernés, mais de façon différente : chez eux l'envenimation peut se produire par consommation de soies urticantes abandonnées par une
procession sur l'herbe consommée. Chevaux, moutons et vaches en font régulièrement les frais. Notamment chez les ruminants, les premiers symptômes de l'envenimation par les
chenilles processionnaires ressemblent fort à ceux de la fièvre aphteuse.
À noter aussi une incidence dans le domaine de la sylviculture, puisque les arbres porteurs de nids de chenilles processionnaires sont consommés par ces insectes, ce qui résulte
en une baisse de productivité et de moindres capacités de défense des arbres vis‐à‐vis d'autres agresseurs ou maladies.
Malheureusement, la chenille processionnaire est une espèce invasive qui voit s'étendre son aire de répartition. D'année en année, elle gagne du terrain, tant vers le Nord qu'en
altitude.
Comment résoudre le problème ?
Où et quand a lieu la confrontation ? Il faut d'ores
et déjà constater que seule une partie du cycle
de vie de l'insecte pose problème dans le cadre
de vie de nos compagnons, à savoir le quatrième
stade larvaire, présent seulement une partie de
l'année, variable selon les conditions climatiques.
Seule cette chenille est dotée de barbules
urticants qui peuvent causer de sévères lésions et
de graves réactions. Elle seule également au cours
de ses déplacements en file indienne peut
rencontrer un stress nécessaire au déploiement
de ces soies.
Mais l'intervention en prévention est envisageable
sur une plus grande partie du cycle.
Chaque situation est différente et requiert des
méthodes spécifiques, dans le but de réduire au
maximum l'exposition aux chenilles, puisque le
problème ne saurait être résolu définitivement. Le
traitement doit être renouvelé chaque année tant
que des papillons de cette espèce existent dans
la région.
Parmi les méthodes curatives, l'échenillage peut
prendre différentes formes, de la collecte
manuelle (avec équipement de protection) des
nids et chenilles suivie de leur incinération, en
passant par l'épandage d'un bacille ciblant les
larves de papillons (à une période précise pour
n'atteindre que l'espèce visée), et enfin la pose d'éco‐pièges (une colerette est placée autour d'un arbre hébergeant des cocons, guidant les chenilles via une gouttière tubulaire
dans un sachet collecteur).
En méthode préventive, on peut faciliter l'installation de prédateurs naturels que sont notamment les mésanges. Si ces dernières ne consomment pas le dernier stade larvaire, celui
qui pose problème, elles ne dédaigneront pas les précédents stades pour nourrir leur progéniture. Quelques nichoirs judicieusement placés (avec des orifices de 28 ou 32 mm)
permettent d'accueillir préférentiellement ces petits passereaux. Entre autres fournisseurs, la boutique de la LPO vous proposent de nombreux modèles si vous souhaitez peupler
votre jardin d'oiseaux colorés.
Conduites à tenir
J'ai dans mon jardin un arbre porteur de nids. Que
dois‐je faire ?
Même si la période des processions est passée et
que les nids sont vides, ils n'en consituent pas
moins une réserve de barbules urticants, qu'ils
vont diffuser progressivement dans
l'environnement au fur et à mesure de leur
dégradation. Dans l'absolu, le remède idéal sera
donc de retirer les nids en coupant les rameaux
qui les supportent et en incinérant le tout.
Évidemment il convient de se protéger en portant
lunettes et masque adéquat, des gants, et des
vêtements qui ne laissent pas de peau exposée où
pourraient se planter les poils urticants. Dans les
faits, et pour des raisons évidentes de pratique,
cela ne pourra concerner que les nids situés dans
la partie basse du branchage, qui limitent les
dangers de chute et d'exposition trop importante.
J'ai une procession dans mon jardin. Comment
dois‐je agir ?
Les chenilles prcessionnaires ne sont pas
aggressives, aussi ne font‐elles que ce que la
nature a prévu qu'elles fassent : elles cherchent
un endroit où s'enfouir. Évitez le contact direct
qui leur génèrerait un stress les amenant à
hérisser et libérer leurs barbules de protection.
Comme leurs nids, l'idéal pour s'en débarrasser
sans échapper de poils urticants est l'incinération
: ne pas les toucher directement, mais à distance
les ramasser avec une pelle et un rateau ou un
balai de jardinage, les collecter dans un seau
métallique puis les brûler avant qu'elles ne
s'échappent. Sur le passage de la procession, là
où des barbules ont pu s'échapper, rien n'empêche de rincer abondamment, afin de disperser l'objet du délit. Évitez de laisser les enfants et les animaux jouer à cet emplacement
pendant quelques semaines.
En cas de contact avec des poils urticants ou même des chenilles, que faut‐il faire ?
Les vêtements en contact avec ds barbules doivent être lavés à une température la plus élevée possible, et séchés au sèche‐linge.
La peau doit être rincée abondamment et lavée au savon. Surveillez toute éruption cutanée et/ou réaction générale. Pour les personnes ayant un fond allergique, la prise d'anti‐
histaminiques est indiquée. En cas de doute, consultez un médecin, voire les urgences si la réaction est générale et/ou rapide et étendue.
Pour les chiens, la zone concernée principalement est le museau, voire la gueule. Là aussi, rincez abondamment au tuyau d'arrosage, la gueule surtout, le museau, pour déloger les
barbules résiduelles. Surveillez la taille et l'aspect de la langue, l'évolution générale. En cas d'apparition d'un état de choc, la prise en charge devra être la plus rapide possible.
Même en combinant antalgiques, anti‐histamiques, anti‐inflammatoires, antibiotiques, la séquelle la plus fréquente est la perte d'une portion de langue par nécrose. Contactez votre
vétérinaire traitant.
Liens et sources :
http://www.inra.fr/Grand‐public/Sante‐des‐plantes/Tous‐les‐dossiers/Processionnaire‐du‐pin‐une‐chenille‐sous‐haute‐surveillance
http://www.inra.fr/Grand‐public/Ressources‐et‐milieux‐naturels/Toutes‐les‐actualites/document‐cles‐pour‐lutter‐contre‐processionnaire‐du‐pin
https://inra‐dam‐front‐resources‐cdn.brainsonic.com/ressources/afile/322460‐abc99‐resource‐les‐cles‐pour‐lutter‐contre‐la‐processionnaire‐du‐pin.html
http://www.lamesangeverte.com/la‐chenille‐processionnaire‐du‐pin.html
http://conseils‐veto.com/chenilles‐processionnaires‐chien‐traitement/
http://chenilles‐processionnaires.fr/chenille‐processionnaire‐du‐pin.htm
http://www.futura‐sciences.com/magazines/nature/infos/dossiers/d/zoologie‐chenille‐processionnaire‐pin‐700/page/2/
http://www.urgences‐veterinaires‐lyon.fr/urgence/actualites_urgences.php?id=ALERTES_AUX_CHENILLES_PROCESSIONNAIRES_SUR_LE_RH%C3%94NE
http://www.lpo‐boutique.com/catalogue/jardin‐d‐oiseaux/nichoirs/
Envenimation par les chenilles processionnaires du pin
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