PLAN DE GESTION ÉCOLOGIQUE DU PARC-NATURE DU CAP SAINT-JACQUES HISTORIQUE ET CONTEXTE La vocation agricole des terres composant ce site s’est conférée jusqu’au XXe siècle. Toutefois, elle s’est diversifiée quelque pue au cours du XIXe siècle avec la construction de résidences principales ou secondaires, surtout en périphérie de la rive, alors que l’agriculture s’est plutôt poursuivie en son centre. Le parc-nature du Cap-Saint-Jacques a été créé le 25 avril 1984 par l’adoption par le Conseil de la Communauté urbaine de Montréal du Règlement 72 relatif à l’établissement et la dénomination des parcs à caractère intermunicipal. Il fait partie du réseau des parcs-nature de l’agglomération de Montréal et sa gestion est sous la responsabilité de la Direction des grands parcs et du verdissement de la Ville de Montréal. L’administration de ce parc est encadrée par les dispositions du règlement municipal RCG09-029 intitulé : «Règlement relatif à la fréquentation et à la conservation des parcs régionaux de la Ville de Montréal». SITUATION GÉOGRAPHIQUE Le parc-nature du Cap-Saint-Jacques est situé à l’extrémité ouest de l’île de Montréal, au point de rencontre du lac des Deux-Montagnes et de la rivière des Prairies. Il est situé en grande partie sur le territoire de l’arrondissement Pierrefonds-Roxboro, et il comporte également une portion sur le territoire de l’arrondissement L’Île-Bizard-SainteGeneviève. 1 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) 2 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) ENJEUX DE CONSERVATION ESPACES À PRÉDOMINANCE NATURELLE SUR LE SITE La superficie totale du parc-nature est de 301,6 hectares, dont 276,8 hectares situés dans le secteur Pierrefonds et 24,8 hectares dans le secteur de l’île Bizard. La superficie des zones à prédominance naturelle est de 235,7 hectares. Les zones de services, d’activités et d’usages connexes, de même que les parcelles de champs cultivés (ferme écologique) totalisent 65,3 hectares. Le parc-nature du Cap-Saint-Jacques compte 11,1 km de rives. La carte en annexe indique la délimitation des espaces à prédominance naturelle compris à l’intérieur du parc-nature du Cap-Saint-Jacques et pour lesquels le responsable du site s’engage à respecter le principe d’aucune perte nette d’habitat, en référence aux prescriptions du chapitre 4.0 des Lignes directrices du Répertoire. OBJECTIFS DE CONSERVATION Conformément à la Politique de protection et de mise en valeur des milieux naturels de la Ville de Montréal, les objectifs de la gestion des écosystèmes dans les grands parcs, dont le parc-nature du Cap-Saint-Jacques sont : Recenser et reconnaître le patrimoine naturel du parc; Assurer la protection et la mise en valeur de ce patrimoine naturel; Maintenir et augmenter la biodiversité végétale et animale; Détecter sur le terrain les modifications aux ressources biophysiques; Apporter des solutions concrètes aux conséquences des perturbations humaines et naturelles sur la valeur écologique des milieux; Sensibiliser le public par des activités d’éducation au milieu naturel et à l’environnement ainsi que la mise en place de pratiques environnementales saines. Le programme de gestion des écosystèmes des grands parcs permet de mieux comprendre la dynamique des milieux et des paysages les composant. Il maximise l’utilisation des informations amassées par les différentes études réalisées. Il permet de connaître et de suivre les écosystèmes au fil du temps, de même que d’intervenir afin d’assurer leur intégrité et leur qualité pour les générations actuelles et futures. Ainsi, à la lumière des évaluations écologiques, nous constatons la nécessité d’intervenir pour améliorer certains écosystèmes, consolider certains massifs forestiers pour rehausser leur valeur de même que préserver ceux de valeur élevée. Ce programme de gestion des écosystèmes offre des références pour réaliser des aménagements sans mettre en péril le milieu naturel et sa 3 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) valeur écologique. Le programme de gestion des écosystèmes permet de prendre des décisions éclairées lors d’aménagements, de développement et de mise en place d’activités avec un souci de conservation et de protection. Le programme de gestion des écosystèmes permet de connaître et de suivre les milieux naturels composant les parcs et d’assurer le maintien de leur biodiversité et leur valeur écologique ou de remédier par des interventions à des perturbations naturelles ou induites par l’humain. DESCRIPTION DU MILIEU Le parc-nature du Cap-Saint-Jacques est caractérisé par la présence de six écosystèmes terrestres et aquatiques, soit le champ, la friche, la forêt jeune, la forêt mature, des lignes d’arbres et des herbiers aquatiques (dans la portion située sur l’île Bizard). Ces différents écosystèmes composent 24 communautés végétales présentes dans ce parc-nature. Secteur Pierrefonds Du point de vue de sa flore, ce secteur du parc-nature du Cap-Saint-Jacques se caractérise principalement par ses forêts matures. Plus particulièrement, on y trouve des érablières à sucre, mais également des érablières argentées, des frênaies, des ormaies, des chênaies rouges, des peupleraies, des tillaies. Parmi les essences d’arbres qui composent ces communautés végétales, notons l’érable à sucre (Acer saccharum), l’érable argenté (Acer saccharinum), le bouleau à papier (Betula papyrifera), le chêne rouge (Quercus rubra), le chêne à gros fruits (Quercus macrocarpa), le peuplier à grandes dents (Populus grandidentata), le peuplier deltoïde (Populus deltoides), le tilleul d’Amérique (Tilia americana), le caryer cordiforme (Carya cordiformis), le caryer ovale (Carya ovata), le micocoulier occidental (Celtis occidentalis), le hêtre à grandes feuilles (Fagus grandifolia), le frêne d’Amérique (Fraxinus americana), le frêne de Pennsylvanie (Fraxinus Pennsylvanica), le frêne noir (Fraxinus nigra), le noyer cendré (Juglans cinerea), l’ostryer de Virginie (Ostrya virginiana), l’orme d’Amérique (Ulmus americana). Plusieurs espèces végétales ayant le statut d’espèces menacées ou vulnérables ou susceptibles d’être ainsi désignées (appellation provinciale) ou en péril (appellation fédérale) ont été localisées lors des inventaires, dont certaines espèces arborescentes comme l’érable noir (Acer nigrum) et le micocoulier (Celtis occidentalis). Secteur de l’île Bizard. Du point de vue de sa flore, ce secteur du parc-nature du Cap-Saint-Jacques se caractérise principalement par des érablière argentée à frêne de Pennsylvanie, érablières argentée à Orme d’Amérique, caryaie ovale à caryer cordiforme et frêne de Pennsylvanie, caryaie ovale à chêne rouge, frênaie de Pennsylvanie, peupleraie à peuplier deltoides. On y trouve également des zones de milieux ouverts caractérisés par des friche à frêne de Pennsylvanie, friche à saule pétiolé et frêne de Pennsylvanie, friche à nerprun, champ de phléole des prés. En rive, on y trouve des herbiers aquatiques également. 4 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) Certaines espèces végétales ayant le statut d’espèces menacées ou vulnérables ou susceptibles d’être ainsi désignées (appellation provinciale) ou en péril (appellation fédérale) ont été localisées lors des inventaires, dont le micocoulier (Celtis occidentalis) et le chêne bicolore (Quercus bicolor). Général dans le parc Plusieurs espèces fauniques caractérisent ce site. Chez les mammifères, notons la présence de cerf de Virginie (Odocoileus virginianus), de renard roux (Vulpes vulpes), de raton laveur (Procyon lotor), de mouffette rayée (Mephitis mephitis), d’écureuil gris (Sciurus carolinensis), de lapin à queue blanche (Sylvilagus floridanus). Cinq espèces de chauve-souris (pipistrelle de l’est (Pipistrellus subflavus), sérotine brune (Eptesicus fuscus), Myotis spp, chauve-souris argentée (Lasionycteris noctivagans) et chauve-souris cendrée (Lasiurus cinereus), ces deux dernières ayant le statut d’espèces susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables) fréquentent ce parc. Plus de 70 espèces de papillons nocturnes ont été répertoriées. Ce parc-nature se démarque par la présence de la tortue géographique (Graptemys geographica), une espèce à statut précaire; d’ailleurs un observatoire permet de les observer discrètement à distance alors qu’elles se prélassent au soleil pour rétablir leur température interne. La Division de l’entretien et des opérations des parcs participe aux études et actions du plan provincial de rétablissement de cette espèce. En plus de cette espèce, du point de vue de l’herpétofaune (amphibiens et reptiles), le parc-nature compte 15 espèces : necture tacheté (Necturus maculosus), salamandre cendrée (Plethodon cinereus), grenouille verte (Rana clamitans), grenouille des bois (Rana sylvatica), grenouille léopard (Rana pipiens), ouaouaron (Rana castesbeiana), rainette versicolore (Hyla versicolor), rainette crucifère (Hyla crucifer), crapaud d’Amérique (Bufo americanus), couleuvre rayée (Thamnophis sirtalis), couleuvre brune (Storeria dekayi), couleuvre tachetée (Lampropeltis triangulum), couleuvre à ventre rouge (Storeria occipitomaculata). Les suivis annuels et quinquennaux de l’avifaune (oiseaux), de même que les observations d’ornithologues ont permis de répertorier 142 espèces d’oiseaux, dont notamment le cormoran à aigrettes (Phalacrocorax auritus), le canard branchu (Aix sponsa), l’épervier brun (Accipiter striatus), la buse à épaulettes (Buteo lineatus), la crécerelle d’Amérique (Falco sparverius), le grand-duc d’Amérique (Bubo virginianus). Diverses espèces de pics, soit pic maculé (Sphyrapicus varius), pic mineur (Picoides pubescens), pic chevelu (Picoides villosus), fréquentent ce parc-nature et leur présence se distingue dans la forêt par la forme et la grosseur des trous qu’ils pratiquent dans les arbres. D’autres passereaux peuvent être vus ou entendus tels que le moucherolle à côtés olive (Contopus cooperi), le chardonneret jaune (Carduelis tristis), la grive des bois (Hylocichla mustelina), une espèce sensible au morcellement des milieux naturels, l’hirondelle noire (Progne subis), la paruline flamboyante (Setophaga ruticilla), le pioui de l’est (Contopus virens), la sittelle à poitrine rousse (Sitta canadensis). 5 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) Le parc-nature du Cap-Saint Jacques accueille quatre espèces d’oiseaux à statut précaire inscrites sur les listes provinciale et fédérale, soit le faucon pèlerin (Falco peregrinus), le martinet ramoneur (Chaetura pelagica), le quiscale rouilleux (Euphagus carolinus) et la paruline du Canada (Wilsonia canadensis). Diverses espèces de poissons fréquentent le lac des Deux Montagnes près du parc-nature du Cap-Saint-Jacques, soit l’achigan à grande bouche (Micropterus salmoides), le doré jaune (Sander vitreus), le brochet d’Amérique (Esox a. americanus), le lépisosté osseux (Lepisosteus osseus), la perchaude (Perca flavescens). TABLEAU 1 : PORTRAIT ÉCOLOGIQUE DU PARC-NATURE DU CAP-SAINT-JACQUES Note : Les données présentées sont issues d’inventaires. Généralités Types de milieu à prédominance naturelle et superficies (235,7 ha) Autres types de milieux (65,9 ha) Communautés végétales présentes Champs : 1,72 ha Friches : 20,96 ha Forêts jeunes : 60,39 ha Forêt mature : 120 ha (%) Ligne d’arbres et autres types de milieux : 7,7 ha Surfaces gazonnées entretenues : 5,8 ha, (1,9 %) Autres (zones de services, d’activités et d’usages connexes) : 21,9 ha (7,3 %) Champs en culture (ferme écologique) : 38,2 ha (12,7 %) 24 communautés végétales Champ à Agrotis alba Champ à phleum pratense Champ à pâturin des prés Chênaie rouge Chênaie rouge à frêne de Pennsylvanie Érablière à sucre à frêne de Pennsylvanie Érablière à sucre à Tilleul d’Amérique Érablière à sucre à frêne d'Amérique Érablière à sucre à frêne de Pennsylvanie Érablière à sucre à ostryer de Virginie Érablière à sucre à tilleul d'Amérique Érablière argentée Frênaie de Pennsylvanie Frênaie de Pennsylvanie à Orme d’Amérique 6 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) Friche à érable à sucre Friche à frêne de Pennsylvanie Friche à nerprun cathartique Friche à érable à Giguère Friche à orme d'Amérique et nerprun cathartique Tillaie d'Amérique Omaie d’Amérique Ormaie d’Amérique à frêne de Pennsylvanie Peupleraie deltoïde Peupleraie Flore Nombre d’espèces (arbres) Nombre d’espèces (arbustes) Nombre d’espèces (plantes herbacées) Nombre d’espèces héliophiles Nombre d’espèces introduites Liste des espèces envahissantes préoccupantes Liste espèces nuisibles 22 47 231 99 75 Nerprun cathatique Nerprun bourdaine Renouée japonaise Salicaire pourpre Herbe à poux Herbe à la puce Faune 142 Nombre d’espèces d’oiseaux 9 Nombre d’espèces d’amphibiens 6 Nombre d’espèces de reptiles Espèces à statut précaire (listes fédérale et provinciale) Flore Nombre d’espèces floristiques 21 (arbres, arbustes et plantes herbacées) Faune Nombre d’espèces fauniques oiseaux 4 amphibiens 0 reptiles 3 mammifères 2 7 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) MODALITÉS DE GESTION DU MILIEU NATUREL Comme tous les parcs-nature de Montréal, le parc-nature du Cap-Saint-Jacques fait l’objet de suivis, d’une surveillance de l’état de ses écosystèmes et d’interventions pour résoudre diverses problématiques ou perturbations dans les milieux naturels ou encore pour améliorer leur qualité ou assurer leur pérennité. Diverses actions sont réalisées pour remédier aux problèmes présents dans le milieu afin d’assurer la biodiversité, l’intégrité écologique et la conservation de ces espaces naturels. Les interventions permettent une augmentation de la valeur écologique d’un milieu; la protection d’espèces floristiques et fauniques à statut précaire; la conservation d’habitats critiques et d’écosystèmes exceptionnels; le maintien d’une variété d’habitats. Dans le cadre du programme de gestion des écosystèmes des grands parcs, voici les principaux éléments considérés pour ce parc-nature : Végétation Inventaire et suivis Maintenir ou restaurer les processus et équilibres naturels nécessaires au bon fonctionnement des écosystèmes en vérifiant le taux de reprise du couvert végétal par la présence de semis. Vérifier l’ampleur et l’impact de la fragmentation des habitats par la présence des sentiers officiels et non officiels Avifaune Inventaire et suivis Oiseaux migrateurs, oiseaux nicheurs, oiseaux aquatiques, rapaces diurnes et nocturnes, oiseaux de rivage, laridés, pics et espèces à statut précaire Les oiseaux sont des indicateurs de l’intégrité des milieux car ils réagissent rapidement aux perturbations ou aux modifications se produisant dans un habitat. Actions mises de l’avant Étude de la reproduction d’espèces cibles sensibles au morcellement des milieux forestiers : suivi de la reproduction des quatre espèces cibles, soit la Paruline couronnée, la Grive des bois, le Tangara écarlate et la Paruline bleue. Détermination de territoires, suivi focal d’individus territoriaux, recherche de nids et suivi de groupes familiaux permettrait de déterminer si les populations dans les parcs-nature se maintiennent d’elles-mêmes ou dépendent de l’immigration continue d’individus provenant d’autres zones périphériques à l’île de Montréal. Ce projet est réalisé avec la collaboration du Club d’ornithologie de Ahuntsic. 8 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) Herpétofaune Recensement des espèces présentes Des recommandations sont émises pour assurer leur survie, pour conserver leur habitat. Actions mises de l’avant Programme particulier pour l’herpétofaune : tortue géographique Participation au projet d’acquisitions de connaissances sur les habitats essentiels, la démographie, les déplacements et les menaces affectant la tortue géographique (Graptemys geographica), une espèce à statut précaire, en vue de l’élaboration du plan de rétablissement provincial de cette espèce. - Ajouter divers supports pour favoriser les bains de soleil de la tortue géographique au parc-nature du Cap-Saint-Jacques (îlots de roches, billots ancrés) pour que celles-ci les utilisent durant les fortes variations de niveau d’eau. - Installer des bouées de signalisation pour délimiter la zone de protection de l’aire de repos des tortues géographiques dans le secteur de la baie de la pointe Madeleine au parc-nature du Cap-Saint-Jacques. - Planter des arbres et des arbustes pour fermer des sentiers illicites ainsi que d’anciens sentiers abandonnés pour bloquer l’accès en rive dans la baie afin de contrer le problème de dérangement des tortues sur la rive. - Construire un nouvel observatoire et aménager le pourtour dans le but de mieux d’observer les tortues géographiques en rive et dans la baie sans causer de dérangement. - Installer des panneaux de sensibilisation et d’information sur la tortue géographique dans le nouvel observatoire. - Étudier le dérangement causé par les embarcations nautiques qui circulent dans l’aire de repos de la tortue géographique. 9 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) Effets de la fréquentation sur les sentiers Relevé de tous les sentiers officiels et un dépistage de ceux non désirables, mesure de leur susceptibilité à la dégradation de même que l’analyse de l’évaluation de leur dégradation; intervention pour corriger les situations problématiques afin de conserver la qualité des milieux naturels et d’éviter leur dégradation (travaux pour contrer la dégradation des sentiers, pour la fermeture de sentiers non désirés). Suivi aux 5 ans Actions mises de l’avant Fermer les sentiers illicites par des plantations, mise en place de clôtures, de débris ligneux. Confirmer les sentiers fortement utilisés. Aménager les sentiers dégradés. Suivi des sites exceptionnels Les communautés végétales (6 sites – quadrats permanents de 20 m x 50 m) Le suivi de ces communautés végétales, dans lesquelles aucune intervention autre que naturelle n’est réalisée, fournit les informations concernant leur qualité et leur intégrité (composition et physiologie) et permet de surveiller leur évolution naturelle. Suivi aux 10 ans Suivi de populations végétales à statut précaire Recensement et localisation des espèces végétales à statut précaire, soit menacées, vulnérables ou suceptibles d’être ainsi désignées ou en péril (listes provinciale et fédérale). Suivi prévu aux 10 ans (en réévaluation) Suivi de populations animales à statut précaire Recensement et localisation des espèces animales, plus particulièrement les oiseaux, les amphibiens et les reptiles, à statut précaire, soit menacées, vulnérables ou susceptibles d’être ainsi désignées ou en péril (listes provinciale et fédérale). Actions mises de l’avant Herpétofaine : effort accru pour le repérage des espèces à statut précaire et relocalisation dans le cadre de projets d’aménagement. Interventions dans le milieu Plantations : Selon les besoins, soit pour la fermeture de sentiers, la consolidation de massif forestier, pour contrer la présence de plantes envahissantes, etc. Suivi des plantations : annuel, pendant les cinq (5) premières années 10 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) Espèces végétales nuisibles : - Herbe à la puce Suivi de présence et de densité d’envahissement : aux 5 ans - Herbe à poux Suivi de présence et de densité d’envahissement : annuel Actions mises de l’avant Intervenir pour contrôler les espèces végétales qui constituent une menace à la santé ou à la sécurité des visiteurs : méthodologie d’intervention appliquée selon les espèces. Herbe à poux L’herbe à poux est une plante qui représente un risque pour la santé humaine par les problèmes allergènes qu’elle peut engendrer. En effet, la quantité de pollen produit par un seul plant peut affecter grandement les usagers des parcs ainsi que les citoyens de leur périphérie. Le programme d’éradication de l’herbe à poux se fait particulièrement par l’arrachage manuel ou encore par des moyens mécaniques. La lutte contre l’herbe à poux vise, d’une part, à diminuer l’ampleur de la production annuelle de pollen et, par le fait même, de la quantité de celui-ci dans l’air ambiant et, d’autre part, à limiter l’invasion de cette plante, voire même de l’éliminer progressivement sur le territoire du parc-nature avec les années. Espèces végétales envahissantes préoccupantes : Les plantes envahissantes menacent la biodiversité des milieux naturels car elles se propagent rapidement et modifient l’écosystème en place en ne laissant plus la possibilité aux plantes indigènes caractéristiques de l’écosystème en place de se développer. - Salicaire Suivi de présence et de densité d’envahissement : aux 5 ans - Renouée japonaise Suivi de présence et de densité d’envahissement : annuel - Nerprun 11 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) Actions mises de l’avant Intervenir pour contrôler les espèces végétales envahissantes : méthodologie d’intervention appliquée selon les espèces. Nerprun - Éradiquer le nerprun cathartique et le nerprun bourdaine trouvés dans les secteurs d’intervention. - Limiter l’augmentation de la superficie d’envahissement. - Limiter l'expansion de l'introduction de la plante dans d’autres zones de ces parcs. - Restaurer les habitats floristiques et fauniques. - Expliquer aux visiteurs des parcs visés par les projets d’éradication la problématique et l’impact de la présence des plantes envahissantes dans les milieux naturels et les principes d’intervention. Dans les des milieux ouverts traités où le nerprun domine, les sujets ont été essouchés alors que les semis et les jeunes tiges ont été arrachés. Renouée japonaise - Contrôler les zones d'envahissement actuelles, de même que l’augmentation de leur superficie d’envahissement. - Limiter l'expansion de l'introduction de la plante dans d’autres zones du parc - Éviter la production de fruits donc de graines qui contribuent, quoique faiblement, à la dispersion de cette plante. Effectuer la coupe des tiges de renouées à l’aide de débroussailleuses à lame et de sécateurs de même que par l’arrachage manuel de tiges. Cette opération a pour but d’affaiblir les rhizomes en vue de les épuiser pour contrôler l’expansion de cette plante. Cette intervention doit être répétée au moins quatre fois par année durant environ cinq ans. Contrôle des populations animales Gestion de population de castor : trappage afin de réduire les pressions de prélèvements de végétaux exercées sur le milieu naturel. Suivi de leur présence régulièrement et intervention lorsque requise. Actions mises de l’avant Protection des arbres Contrôle de niveau d’eau Capture et disposition des castors Vasectomie des mâles Ce projet est réalisé avec la collaboration du Biodôme de Montréal. 12 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) Programme de vaccination des ratons laveurs Vacciner les ratons laveurs contre la rage et le distemper. Analyser l’état de santé de la population de ratons laveurs. Étudier la densité de la population de ratons laveurs. Installer des micro-puces pour le suivi de la population. Exceptionnellement, capturer et relocaliser dans autres parcs-nature. Suivi aux 2 ans Aménagements et équipements fauniques Installation de nichoirs pour diverses espèces d’oiseaux, de nichoirs à canard branchu, de radeaux pour tortues, de bouées délimitant la zone de protection des tortues géographiques. Suivi annuel Actions mises de l’avant Suivi annuel du succès de nidification de 10 nichoirs à canard branchu avec la collaboration un bénévole. Suivi annuel des nichoirs à hirondelle bicolore (effectué à l’interne). Projets particuliers Arbres remarquables : Recensement et localisation des arbres ayant un statut de remarquables en termes de dendrologie (inventaire dans l’ensemble des parcs-nature en 1996). 4 espèces : Frêne de Pennsylvanie (Fraxinus pennylvanica), Chêne à gros fruits (Qercus macrocarpa), Saule pleureur (Salix alba), Peuplier à feuilles deltoïdes (Populus deltoides) Suivi prévu aux 5 ans (en réévaluation) Réintroduction d’espèces végétales menacées : ail des bois Dans le cadre du programme Sem’Ail du Biodôme de Montréal. Suivi annuel de la croissance et décompte du nombre de plants. Prescription d’intervention pour la conservation des arbres à faune et de débris ligneux au sol Intervention annuelle 13 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) Prescription d’entretien des arbres Période d’intervention en respect avec la nidification des oiseaux forestiers, soit fin février à la mi-juillet, sauf pour les situations d’urgence. Prescription de fauchage des champs agricoles Période d’intervention en respect avec la nidification des oiseaux de milieux ouverts tels les champs, soit à la mi-juillet. Note : Même si les champs agricoles sont hors des zones à prédominance naturelle, des modalités de gestion sont exercées. Prescription pour percées visuelles en bordure de rives Interconnectivité Assurer la connectivité des habitats entre les divers milieux naturels environnants. Rives Protection des milieux humides, des cours d’eau, des rives et de leurs bandes riveraines selon les lois et règlements prescrits par le MDDEP. Déceler les endroits et les causes de dégradation des berges et développer des mesures de protection ou des projets d’aménagement ou de restauration pour remédier aux situations. Qualité de l’eau du lac Des Deux-Montagnes dans les secteurs de plages Programme de suivi de la qualité de l’eau afin qu’elle respecte les qualités requises à la baignade. Ce projet est réalisé par la Direction de l’environnement et du développement durable – équipe RSMA de la Ville de Montréal. Pesticides Application du Règlement sur l’usage des pesticides de la Ville de Montréal. Actions mise de l’avant Biospesticides pour contrôle des moustiques Notre Direction a choisi de ne pas intervenir en ce qui a trait au traitement ou au contrôle des moustiques de façon biologique ou autres dans les grands parcs. Aucune démarche n’est prévue en ce sens, à moins de problématique en rapport avec la santé humaine, ce qui n’est pas le cas actuellement. 14 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) CALENDRIER DES INTERVENTIONS RÉCURRENTES POUR LE PARC-NATURE DU CAP-SAINT-JACQUES Éléments Équipements fauniques Nichoirs à canard branchu Nichoirs à hirondelle et autres Dortoirs à chauve-souris Mangeoires Aire de protection faunique Castor Suivi de la population Points de contrôle à risque Plantes nuisibles Herbe à poux Herbe à la puce Coupe d'herbe Champs pour la ferme écologique Plantation Plantation du chemin du CAP Coupe d'arbres et entretien arboricole * Interventions Janv. Fév. Nettoyage Présence de nidification Nettoyage et entretien Présence de nidification Vérification de l'utilisation Remplissage Nettoyage et entretien Installation Installer les bouées Enlever les bouées Suivre habitats potentiels pour castor Inspecter les points de contrôle Mesures de contrôle Installation affichette en bordre de sentier Mars Avril Mai Juin Coupe, élagage, etc. Août Sept. G G G G G Oct. Nov. Déc. G/E G/E G G G A A A A E A E E A E E A E E G E G E E/ CA G E G E G E G E E E E / E / CA E / CA E / CA E / CA CA Faucher et récolter le foin Dégager autour arbres plantés Juil. O* E E E/C E/C E/C E/C E/C 15 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) Légende : Intervenants A : auxiliaire de la Ville C : contrat spécialisé E : équipe d'entretien G : équipe de gestion écologique O : organisme responsable de l'interprétation et la gestion de la ferme écologique CA : chef animateur * Coupe d'arbres : après la fin juin sauf pour besoin d'urgence pour sécurité des usagers * Coupe d'herbe : 1er fauchage du champ à la 2e semaine de juillet idéalement 16 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) Pour une revue plus approfondie des modalités de gestion du milieu naturel effectuée dans le réseau des parcs-nature de la Ville de Montréal, on pourra consulter le document suivant : «Programme de gestion des écosystèmes des grands parcs de la Ville de Montréal – Bilan parcs-nature», Direction des grands parcs et de la nature en ville, Ville de Montréal, février 2010. 17 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) ACTIVITÉS ET SERVICES COMPATIBLES AVEC LA VOCATION DE CONSERVATION Diverses activités éducatives de même que récréatives extensives sont offertes aux usagers du parc-nature du Cap-Saint-Jacques. De telles activités génèrent peu d’impacts sur l’intégrité des milieux. Les activités et services offerts sont compatibles avec la vocation de conservation et en accord avec le règlement des parcs-nature (RCG09-029). Activités Marche (16 km) Vélo (8 km) Observation de la nature Pique-nique Baignade à la plage Pêche Canot Kayak Pédalo Raquettes Ski de fond Visite à la ferme écologique : serres, jardins, enclos d’animaux, animaux à la grange Balade en carriole et carroussel de poneys Exploitation de la cabane à sucre Activités d’éducation au milieu naturel et à l’environnement Activités récréatives et d’éducation au milieu naturel au Centre de plein air Projets de recherche scientifique Des activités ou des usages non compatibles ou non autorisés sont aussi décrits dans le règlement des parcs-nature (RCG09-029). Dans le but d’atteindre les objectifs de conservation des écosystèmes du parc-nature du Cap-Saint-Jacques, une approche de cohabitation entre le parc et les utilisateurs est essentielle et ce, pour que ceux-ci puissent continuer à pouvoir pratiquer les activités récréatives offertes. Les visiteurs doivent minimiser leur impact sur le milieu naturel en respectant la signalisation qui, notamment, informe sur la vocation des secteurs et des sentiers, en demeurant dans les sentiers officiels, en respectant les zones fermées, en évitant de jeter les déchets dans le milieu naturel. Les écosystèmes riches et variés des parcs-nature et leur situation en milieu urbain en font des lieux privilégiés pour des travaux de recherche tant pour des étudiants du secondaire, du cégep que des universités et même de ministères ou d’organismes. Plusieurs permis d’autorisation sont émis chaque année pour des travaux de recherche ou 18 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) d’inventaire provenant de demandes des universités, des cégeps et autres institutions, dont les données et les résultats bonifient et enrichissent les connaissances du parc. Quelques exemples sont mentionnés dans la bibliographie. 19 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) BIBLIOGRAPHIE ET DOCUMENTATION DE RÉFÉRENCES Général Cogliastro, A., D. Lajeunesse, G. Domon et A. Bouchard. 1996. Programme de gestion des écosystèmes des parcs-nature de la Communauté urbaine de Montréal. Déposé à la Communauté urbaine de Montréal. Service de la planification du territoire. Division des parcs-nature. 136 p. Drapeau, Pierre, D. Brongo et E. Milot. Université du Québec à Montréal, Groupe de recherche en écologie forestière interuniversitaire. 2000. Programme quinquennal de suivi de l’avifaue des parcs-nature de la CUM. Rapport présenté à la Division des parcs-nature. Communuaté urbaine de Montréal. 16 p. + annexes. Végétation Marineau, K. 2002. Mise à jour de l’inventaire de la végétation du parc-nature du Cap-Saint-Jacques, portion A et suivi des sites exceptionnels. Rapport réalisé pour le réseau des parcs-nature, Rapport réalisé pour le réseau des parcs-nature, Division des parcs-nature, Communauté urbaine de Montréal. 44 p. + annexes. Marineau, K. 2003. Mise à jour de l’inventaire de la végétation du parc-nature du Cap-Saint-Jacques, portion B. Rapport réalisé pour le réseau des parcs-nature, Rapport réalisé pour le réseau des parcs-nature, Ville de Montréal. 50 p. + annexes. Sites exceptionnels Marineau, K. 2002. Mise à jour de l’inventaire de la végétation du parc-nature du Cap-Saint-Jacques, portion A et suivi des sites exceptionnels. Rapport réalisé pour le réseau des parcs-nature, Rapport réalisé pour le réseau des parcs-nature, Division des parcs-nature, Communauté urbaine de Montréal. 44 p. + annexes. Marineau, K. 2003. Suivi des sites exceptionnels par quadrat permanent des parcsnature du Cap-Saint-Jacques, de l’Anse-à-l’Orme et du Bois-de-Saraguay. Rapport réalisé pour le réseau des parcs-nature, Ville de Montréal. 14 p. + annexes. Avifaune GREBE. 2007. Suivi de l’avifaune : inventaire pour le réseau des parcs-nature (2005). Rapport réalisé pour la Direction des grands parcs et de la nature en ville, Division de la gestion des grands parcs, Ville de Montréal. 40 p. + annexes. GREBE. 2009. Inventaire quinquennal de l’avifaune des parcs-nature (2007). Rapport réalisé pour la Direction des grands parcs et de la nature en ville, Ville de Montréal. 100 p. + annexes. Drapeau, Pierre et Maxime Allard. Centre d’étude de la forêt, Université de Montréal. Juin 2010. Bilan décennal de l’avifaune des parcs-nature de la Ville de Montréal 20 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) (1997-2007). Rapport réalisé pour la Direction des grands parcs et du verdissement, Ville de Montréal. 56 p. + annexes. Herpétofaune Rodrigue, David et Sébastien Rouleau. Société d’histoire naturelle de la vallée du SaintLaurent. 2008. Programme d’inventaire de l’herpétofaune des grands parcs de la Ville de Montréal. Rapport d’inventaire 2007 : parcs-nature de l’Anse-à-l’Orme, du Bois-de-Liesse, du Bois-de-Saraguay et du Cap-Saint-Jacques. Rapport réalisé pour la Direction des grands parcs et de la nature en ville, Ville de Montréal. 29 p. + annexes Rouleau, Sébastien et Mathieu Ouellette. Société d’histoire naturelle de la vallée du Saint-Laurent. 2009. Programme d’inventaire de l’herpétofaune des grands parcs de la Ville de Montréal. Rapport d’inventaire 2008 : parcs-nature du Bois-d’Anjou, du Ruisseau-De Montigny et du Cap-Saint-Jacques/secteur île Bizard. Rapport réalisé pour la Direction des grands parcs et de la nature en ville, Ville de Montréal. 32 p. + annexes Autres faune Fabianek, François. Facteurs déterminant la répartition et l’abondance des chauvesouris dans les espaces verts de l’île de Montréal à différentes échelles spatiales. Mémoire de maîtrise en biologie, Université du Québec. Juin 2008. 89 p. Fournier, D., J. Dancosse. 2005. La stérilisation du castor, castor canadensis, en milieu urbain. Le naturaliste canadien, 129 (2) : 44-47. Fournier, D., J. Dancosse. 2011. Vaccination d’une population de raton laveur (Procyon lotor) contre le distemper et la rage au parc du Mont-Royal. Le naturaliste canadien, 135 (1) : 41-45. Impact de la fréquentation sur le réseau des sentiers DIOUF, A. M.-E. COTE et D. BOUCHARD. 2009. Relevé des impacts de la fréquentation sur le réseau des sentiers de six grands parcs (parcs-nature du CapSaint-Jacques, du Bois-de-l’Île-Bizard, du Bois-de-Liesse, du Bois-de-Saraguay, de l’Île-de-la-Visitation et de la Pointe-aux-Prairies). Rapport pour la Ville de Montréal. FORAMEC (division de SNC-Lavalin Environnement inc.). 27 p. et ann. 21 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) Autorisations émises pour études diverses Étude de l’impact de la fragmentation sur la génétique des populations d’amphibiens dans les parcs-nature de Montréal : parcs-nature de l’Anse-à-l’Orme, du Cap-Saint-Jacques, du Bois-de-l’Île-Bizard, du Bois-de-Liesse, du Bois-deSaraguay, de l’Île-de-la-Visitation, de la Pointe-aux-Prairies et du Bois-d’Anjou. Par François-Joseph Lapointe, professeur responsable du projet, Madame Sarah-Noel, M.Sc, chargée du projet, Laboratoire d’Écologie Moléculaire et Évolution, Université de Montréal, Département des Sciences biologiques 2006 Inventaire des lépidoptères (papillons) et des coléoptères de jour et de nuit : parcnature du Cap-Saint-Jacques. Par Julien Délisle, bénévole 2007 Étude sur les insectes exotiques ravageurs Par Agence canadienne d’inspection des aliments 2007-2008 Étude sur la maladie de Lyme Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et Direction de la santé publique de la Montérégie 2007-2008 22 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) ANNEXE 1 : CARTE DE DÉLIMITATION DES ESPACES À PRÉDOMINANCE NATURELLE 23 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011) 24 Parc-nature du Cap-Saint-Jacques Plan de gestion écologique du site (version août 2011)