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et que toutes seront renforcées sur leur marché local. Ces aides doivent donc être analysées
dans le cadre de l’article 87 du traité CE.
Le régime comporte différents volets : des aides à l’investissement initial matériel et
immatériel et des aides à l’investissement de remplacement.
En ce qui concerne les investissements matériels et immatériels constitutifs d’un
investissement initial, le dispositif doit être examiné au regard des lignes directrices
concernant les aides d’Etat à finalité régionale
Ce régime s’adresse à des investissements en capital fixe de réhabilitation et d’équipement de
bâtiments et constructions à caractère patrimonial à des fins d’accueil, de restauration et
d’hébergement touristiques. Les investissements immatériels couverts par ce régime
comprennent les études, les aides d’assistance-conseils.
Les investissements matériels et immatériels éligibles respectent le point 4.4 et 4.6 des lignes
directrices concernant les aides à finalité régionale. L’assiette des dépenses éligibles au titre
de ce régime concerne l’équipement , le bâtiment, le terrain et l’immatériel.
Les investissements immatériels devront être exploités exclusivement dans l’établissement
bénéficiaire de l’aide régionale et figurer à l’actif de l’entreprise.
Les autorités françaises s’engagent à ce que les dépenses d’investissements immatériels
éligibles ne dépassent pas 25% de l’assiette type des grandes entreprises.
Les modalité d’amortissement sont prévues sur 10 ans pour la réhabilitation des bâtiments et
sur 5 ans pour les équipements.
L’intensité brute de l’aide est de 50% du montant du coût éligible des investissements, ce qui
équivaut en équivalent subvention net à 36,21% ce qui est inférieur à l’intensité d’aide
autorisée à la Guadeloupe.
Les plafonds d’intensité d’aide et de cumul qui seront respectés sont ceux approuvés par la
Commission dans la carte française des aides d’Etat à finalité régionale 2000-2006 : 75% net,
s’agissant d’entreprises répondant à la définition communautaire de PME (tel que défini à
l ‘annexe I du règl.70/2001). De plus, le régime prévoit une adaptation automatique aux
éventuelles modifications de la carte des aides à finalité régionale.
L’aide à l’investissement est subordonnée au maintien dudit investissement sur une période
minimale de cinq ans. Une convention doit en effet être signée entre le bénéficiaire de l’aide
et l’autorité de gestion qui précise l’obligation pour le premier de maintenir, en activité et
selon l’objet pour lequel ils ont été financés, les investissements pendant au moins huit ans.
Le respect des plafonds d’intensité et de cumul, et de la règle des cinq ans, est assuré entre
autres choses par des contrôles de suivi, approfondis et conjoints dans le cadre de la «
Mission d’audit ex-post » (MAEX) créée en Guadeloupe, indépendamment des contrôles des
inspections nationales ou européennes.
Les demandes d’aide sont introduites avant le début d’exécution du projet.
Le bénéficiaire doit participer au financement de l’investissement éligible à concurrence d’au
moins 25% de son montant avec des fonds exemptés de toute aide.