Hitler ce méconnu Dis-moi qui tu admires je te dirais quelle est ta religion. Inversement : dismoi quelle est ta religion je te dirai qui tu admires. Dans la série « on nous cache tout on nous dit rien » voici une nouvelle découverte sur le père du nazisme et l’un des plus grands tyrans sanguinaires qu’ait connu l’humanité. Où l’on apprend qui il admire, de qui il tient ses méthodes et contre qui est dirigée sa haine. Voyons donc : 1) Qui admire-t-il ? 2) De qui tient-il ses méthodes ? 3) Contre qui est dirigée sa haine ? Quand vous aurez lu ces textes vous pourrez répondre à ces trois questions et à d’autre ; comprendre aussi pourquoi certains s’ingénient à nous cacher la vérité, et pourquoi ceux qui devraient être traités de « NAZIS » ou de « FASCISTES » sont justement ceux-là qui traitent leurs adversaires ainsi. Il n’est jamais trop tard pour se repentir, mais il sera trop tard de nier l’évidence lorsque la Vérité paraîtra ! Adolf Hitler, Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, Paris, Flammarion, Deux tomes, 1952 et 1954. 13 décembre 1941 « La guerre se terminera un jour. Je considérerai alors que la dernière tâche de ma vie sera de résoudre le problème religieux. Ce n'est qu'à ce moment-là que la vie de la nation allemande sera définitivement assurée. Je n'interviens pas dans les questions de croyance. Aussi ne puis-je admettre que les gens d'Église se mêlent des affaires temporelles. Il faut que le mensonge organisé s'écroule. L'État doit demeurer le maître absolu. Quand j'étais plus jeune, je pensais qu'il fallait y aller à la dynamite. Je me suis aperçu depuis qu'un peu de souplesse ne messeyait point. La branche pourrie tombe d'elle-même. Il faudrait en arriver à ceci : en chaire, un officiant gâteux ; en face de lui, quelques sinistres vieilles, radoteuses et pauvres d'esprit à souhait. La jeunesse saine est avec nous. Contre une Église qui s’identifie avec l'État, comme c'est le cas en Angleterre, je n'ai rien à dire. Mais il est quand même impossible que l'on puisse éternellement assujettir l'humanité avec des mensonges. Ce n'est en somme qu'entre le VIe et le VIIIe siècle que le christianisme fut imposé à nos peuples par des princes qui avaient partie liée avec la prêtraille. Nos peuples avaient bien vécu jusque-là sans cette religion. J'ai six divisions de SS, composées d'hommes absolument indifférents en matière de religion. Ça ne les empêche pas d'aller à la mort avec une âme sereine. Le Christ était un Aryen, et saint Paul s'est servi de sa doctrine pour mobiliser la pègre et organiser ainsi un pré bolchévisme. Cette intrusion dans le monde marque la fin d'un long règne, celui du clair génie gréco-latin. Qu'est-ce que ce Dieu qui ne prend plaisir qu'à voir les hommes s'humilier devant lui ? Essayez de vous représenter ce que signifie cette histoire toute simple. Le bon Dieu crée les conditions du péché. Il réussit ensuite, avec l'aide du diable, à faire pécher l'homme. Puis il se sert d'une vierge pour mettre au monde un fils qui, en mourant, rachètera l'humanité ! Je conçois que l'on puisse s'enthousiasmer pour le paradis de Mahomet, mais le fade paradis des chrétiens ! De votre vivant vous écoutiez la musique de Richard Wagner. Après votre mort, ce ne seront plus qu'alléluias, palmes agitées, enfants à l'âge du biberon et vieillards chenus. L'homme des îles rend hommage aux forces de la nature. Mais le christianisme est une invention de cerveaux malades : on ne saurait rien imaginer de plus insensé, ni une façon plus inconvenante de tourner en dérision l'idée de la divinité. Un nègre, avec ses tabous, écrase de sa supériorité l'être humain qui croit sérieusement à la transsubstantiation. Il m'arrive de perdre toute estime pour l'humanité quand je pense que certains des nôtres, ministres ou généraux, son capables de croire que nous ne pouvons triompher sans la bénédiction de l'Église. Une telle conception est excusable chez de petites gens qui n'ont rien appris d'autre. Pendant trente ans, les Allemands se sont entre-déchirés uniquement pour savoir s'ils communieraient ou non sous les deux espèces. Il n'y a pas plus bas que de telles conceptions religieuses. De ce point de vue, l'on peut envier les Japonais. Ils ont une religion toute simple qui les met en contact avec la nature. Même du christianisme, ils ont réussi à faire une religion moins choquante pour l'esprit. Par quoi voudriez que je remplace l'image que les chrétiens se font de l'au-delà ? Ce qui est naturel à l'homme, c'est le sentiment de l'éternité, et ce sentiment est au fond de chacun. L'âme et l'esprit accomplissent une migration, de même que le corps retourne à la nature. Ainsi la vie renaît éternellement de la vie. Quant au pourquoi de tout cela, je n'éprouve pas le besoin de me casser la tête à ce propos. L'âme est insondable. S'il y a un Dieu, en même temps qu'il donne la vie à l'homme, il lui donne l'intelligence. En réglant ma vie selon le discernement qui m'est imparti, je puis me tromper, mais je suis de bonne foi. La représentation concrète que la religion impose de l'au-delà ne résiste pas à l'examen. Songez à ceux qui d'en haut regardent ce qui se passe sur la terre : quel martyre pour eux de voir les humains répéter inlassablement les mêmes gestes, inévitablement les mêmes erreurs ! A mon avis, H.S. Chamberlain s'est trompé en considérant le christianisme comme une réalité sur le plan spirituel. L'homme juge de tout par rapport à lui-même. Ce qui est plus grand que lui est grand, ce qui est plus petit est petit. Une seule chose est certaine, c'est qu'on fait partie du spectacle. Chacun y trouve son rôle. Il y a de la joie pour tout le monde. Je rêve d'un état des choses où chacun saurait qu'il vit et qu'il meurt pour la conservation de l'espèce. C'est notre devoir d'accréditer cette conception : que celui qui se distingue au service de l'espèce mérite les plus grands honneurs. Quelle bonne inspiration d'avoir tenu la calotte à l'écart du Parti. Le 21 mars 1933, à Potsdam, la question s'est posée : avec l'Église ou sans l'Église ? J'ai conquis l'État en dépit de la malédiction jetée sur nous par les deux confessions. Ce jour-là, nous sommes allés directement aux tombeaux des rois alors que les autres se rendaient aux services religieux. A supposer que j'eusse à cette époque composé avec les Églises, je partagerais aujourd'hui le sort du Duce. Par nature, le Duce est un esprit libre, mais il a cru bon de choisir la voie des concessions. Moi, à sa place, j'eusse choisi la voie révolutionnaire. Je fusse entré au Vatican, j'eusse mis tout le monde à la porte – quitte à m'excuser ensuite : « Pardonnez-moi, c'est une erreur. » Mais le résultat, c'est qu'ils étaient vidés ! Au fond, nous n'avons aucune raison de souhaiter que les Italiens et les Espagnols se désintoxiquent du christianisme. Soyons seuls à être immunisés contre cette maladie. » 13 décembre 1941, en présence de Ribbentrop, Rosenberg, Goebbels, Terboven et le Reichsleiter Bouhler. Adolf Hitler, Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, vol. 1, 1952, p.140-142. __________________________________________________________________ 27 janvier 1942 « Sans l’avènement du christianisme, qui sait comment l’histoire de l’Europe se fût développée? Rome eût conquis toute l’Europe, et la ruée des Huns se fût brisée sur les légions. C’est le christianisme qui a causé la perte de Rome. Ce ne sont ni les Germains ni les Huns. Ce que le bolchévisme met en scène aujourd’hui sur le plan matérialiste et technique, le christianisme l’avait réalisé sur le plan métaphysique. Quand la couronne voit le trône chanceler, elle requiert le soutien de la masse. On ferait mieux de parler de Constantin le Traître et de Julien le Fidèle au lieu de Constantin le Grand et de Julien l’Apostat. Ce que les chrétiens ont écrit contre l’empereur Julien, c’est à peu près du même calibre que ce que les Juifs ont écrit contre nous. Les écrits de l’empereur Julien, en revanche, relèvent de la plus haute sagesse. Si l’humanité se donnait la peine d’étudier et de comprendre l’histoire, il en résulterait des conséquences d’une portée incalculable. On chantera un jour des actions de grâces au fascisme et au national-socialisme pour avoir préservé l’Europe d’une répétition du triomphe de la pègre. » Adolf Hitler, 27 janvier 1942, en présence de Himmler, Libres propos sur la guerre…, vol. 1, 1952, p.247. __________________________________________________________________ 5 juin 1942 « Et l’on éprouve parfois un violent sentiment de colère à la pensée que des Allemands aient pu s’enliser dans des doctrines théologiques dénuées de toute profondeur alors qu’il en existe d’autres sur la vaste terre, comme celle de Confucius, de Bouddha et de Mahomet, qui offrent à l’inquiétude religieuse un aliment d’un autre prix. » Adolf Hitler, 5 juin 1942, Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, vol. 2, 1954, p.149. __________________________________________________________________ 1er août 1942 « A mes yeux, la bonne foi humaine consiste à repousser le mensonge avéré. Malheureusement pour l’Église, elle a délimité le mystère et elle l’a expliqué de façon précise. Il est ainsi inévitable que chaque jour davantage le sol se dérobe sous ses pas. C’est la raison pour laquelle elle se cramponne à ses dogmes et repousser les acquisitions nouvelles. Nous n’avons aucune lumière que le mystère quand nous apprenons que les curés se représentent Dieu sous les traits d’un homme. Les disciples de Mahomet, à ce point de vue, leur sont bien supérieurs, car ils n’éprouvent pas le besoin de se représenter physiquement Allah ! » Adolf Hitler, 1er août 1942, Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, vol. 2, 1954, p.238. __________________________________________________________________ 1er août 1942 « L’époque arabe (les Arabes regardent les Turcs comme des chiens !) fut l’époque la plus heureuse pour l’Espagne, la plus civilisée. » Adolf Hitler, 1er août 1942, Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, vol. 2, 1954, p.239. 28 août 1942 « La civilisation a été l’un des éléments constitutifs de la puissance de l’Empire romain. Ce fut aussi le cas en Espagne, sous la domination des Arabes. La civilisation atteignit là un degré qu’elle a rarement atteint. Vraiment une époque d’humanisme intégral, où régna le plus pur esprit chevaleresque. L’intrusion du christianisme a amené le triomphe de la barbarie. L’esprit chevaleresque des Castillans est en réalité un héritage des Arabes. Si à Poitiers Charles Martel avait été battu, la face du monde eût changé. Puisque le monde était déjà voué à l’influence judaïque (et son produit, le christianisme, est une chose si fade !) il eût beaucoup mieux valu que le mahométisme triomphât. Cette religion récompense l’héroïsme, elle promet aux guerriers les joies du septième ciel… Animés par un tel esprit, les Germains eussent conquis le monde. C’est le christianisme qui les en a empêchés. » Adolf Hitler, 28 août 1942, Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, vol. 2, 1954, p.297. Nuit du 28 au 29 novembre 1944 « Jésus n’était sûrement pas un Juif. Les Juifs, en effet, n’eussent pas livré l’un des leurs à la justice romaine. Ils l’eussent condamné eux-mêmes. Vraisemblablement vivaient en Galilée de nombreux descendants des légionnaires romains, notamment des Gaulois. Jésus devait être l’un des leurs. Il n’est pas exclu en revanche que sa mère fût juive. Jésus lutta contre le matérialisme corrupteur de son époque, et donc contre les Juifs. Paul de Tarse, qui fut d’abord l’un des adversaires les plus acharnés des chrétiens, s’avisa tout à coup de la possibilité d’utiliser intelligemment, et à d’autres fins, une idée qui exerçait un tel pouvoir de fascination. Il s’est rendu compte que l’exploitation judicieuse de cette idée lui donnerait un plus grand pouvoir auprès des non-Juifs que la promesse de récompenses matérielles faite à des coreligionnaires. C’est alors que le futur saint Paul dénatura, avec un raffinement diabolique, l’idée chrétienne. De cette idée, qui contenait une déclaration de guerre au veau d’or, à l’égoïsme et au matérialisme juifs, il fit le cri de ralliement des esclaves de toute sorte contre l’élite, contre les maîtres, contre les dominateurs. La religion fabriquée par Paul de Tarse, ce qu’on appela dès lors le christianisme, s’identifie avec le communisme. Bormann intervient : « Les procédés juifs, dit-il, pour ce qui est de l’essentiel, n’ont jamais varié. Partout ils ont soulevé la plèbe contre la classe dirigeante. Partout ils suscitent le mécontentement contre le pouvoir établi. Car c’est en répandant cette semence qu’ils préparent leur récolte future. Partout ils excitent les sentiments de haine entre les êtres du même sang. Ce sont eux qui ont inventé la théorie de la lutte des classes. C’est pourquoi la répudiation de cette théorie est anti-juive. De même, toute doctrine anti-communiste, et toute doctrine antichrétienne sont par définition anti-juives – et réciproquement. Ainsi la doctrine nationale-socialiste est intégralement anti-juive – c'est-à-dire : anti-communiste et antichrétienne. Tout est solidaire dans le national-socialisme et tout y concourt à la lutte contre les Juifs, même lorsqu’il ne s’agit que d’activités purement positives comme les activités sociales du Parti, par exemple. » Le führer conclut : J’ai reçu par Burgdoff le texte d’une conférence sur les liens entre le christianisme et le communisme. Il est réconfortant de penser que, même en ce moment, la clairvoyance s’accroît en ce qui concerne la liaison fondamentale qui existe entre le communisme et le christianisme » Adolf Hitler, 28-29 nov. 1944, Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, vol. 2, 1954, p.346-347. HITLER et le christianisme Dès que la maison des Habsbourg se fut résolue définitivement à faire de l'Autriche un État slave, elle recourut à tous les moyens qui lui paraissaient pouvoir servir à ce but. Les institutions religieuses furent engagées, sans le moindre scrupule, au service de la nouvelle � raison d'État � par cette dynastie sans conscience. [...] Le germanisme dut ainsi rétrograder lentement, mais sans arrêt, devant cet abus sournois de la religion et faute de toute défense suffisante. Si les choses se passèrent ainsi pour le menu, il n'en fut guère autrement des grandes questions. Les efforts antiallemands des Habsbourg ne trouvèrent point, surtout parmi le clergé supérieur, l'opposition qui s'imposait, et la défense même des intérêts allemands fut complètement négligée. L'impression générale ne pouvait pas varier : le clergé catholique tel quel causait un brutal préjudice aux droits des Allemands. Il paraissait donc que l'Église non seulement n'était pas de cœur avec le peuple allemand, mais qu'elle se rangeait de la façon la plus injuste aux côtés de ses adversaires. La raison de tout le mal, d'après Schoenerer, résidait dans le fait que la tête de l'Église catholique ne se trouvait point en Allemagne ; et c'était là une cause suffisante de son attitude hostile aux intérêts de notre nation. Hitler : "Mein Kampf", 1924, traduction française aux Nouvelles Éditions Latines, pages 112-113. Quand les dignitaires de l'Église se servent d'institutions ou même de doctrines religieuses pour porter atteinte à leur race, on ne doit jamais les suivre dans cette voie, ni les combattre par les mêmes armes. Les idées et les institutions religieuses de son peuple doivent rester toujours inviolables pour le chef politique; sinon, qu'il cesse d'être un homme politique et qu'il devienne un réformateur s'il en a l'étoffe ! Une autre attitude, en Allemagne surtout, doit conduire à une catastrophe. En étudiant le mouvement pangermaniste et sa lutte contre Rome, je suis arrivé alors, et surtout dans le cours des années suivantes, à la conclusion qui suit : le manque de compréhension que ce mouvement a eu pour la question sociale l'a privé des masses populaires, seules propres à la lutte [...] Hitler : "Mein Kampf", 1924, traduction française aux Nouvelles Éditions Latines, page 120. Il n'y a qu'un principe qui est absolu pour l'homme SS : être honnête, correct, fidèle et un bon camarade envers ceux de notre sang , mais envers personne d'autre. Il m'est complètement égal de savoir comment se portent les Russes, les Tchèques. Ce qu'il y a comme sang de qualité de notre espèce dans ces peuples, nous nous le procurerons si nécessaire en leur enlevant leurs enfants et en les élevant chez nous. Si les autres peuples vivent confortablement ou périssent, cela ne m'intéresse que dans la mesure où nous aurons besoin d'eux en tant qu'esclaves. Que mille femmes russes creusant un fossé antichar en meurent d'épuisement ne me concerne que dans la mesure où ce fossé sera achevé pour l'Allemagne. Nous ne serons jamais brutaux ou impitoyables sans nécessité, c'est évident. Nous, les Allemands, qui seuls au monde avons une attitude correcte envers les animaux, nous aurons également une attitude correcte envers ces humains-animaux, mais c'est un crime contre notre propre sang de nous soucier d'eux [...] Si l'on vient me dire : "je ne peux pas construire ce fossé avec des femmes et des enfants. C'est inhumain, ils en mourront", je dois dire : "Tu es un assassin de ton propre sang, car si ce fossé n'est pas construit, ce seront des soldats allemands qui mourront, et ce sont des fils d'Allemandes. C'est notre sang." ... Himmler - discours à ses principaux lieutenants SS - 4/10/1943 (repris dans "Hitler", Marlis Steinert. Fayard, 1991, page 535) "Le christianisme et la syphilis avaient rendu l'humanité malheureuse et l'avaient privée de liberté. Quelle différence entre un Zeus souriant bienveillant et sage, et un Christ crucifié et tiraillé par la souffrance." Goebbels citant Schopenhauer dans son Journal, le 8 avril 1941. Ainsi pour l'instant, je n'ai envoyé à l'est que mes unités de Tête-de-mort [Totenkopfverbände] avec l'ordre de tuer sans pitié ni compassion, tous les hommes, les femmes et les enfants de race ou de langue polonaise. Qui aujourd'hui parle encore de l'extermination des Arméniens? (Wer redet heute noch der Vernichtung der Armenier?) Hitler, déclaration devant les commandants en chef de ses armées, réunis à Obersalzberg, 22/8/1939, document présenté au procès de Nuremberg, in : Bat Ye'or, "Chrétientés d'Orient entre Jihad et Dhimmitude", Éditions du Cerf, 1991, p. 230. D'autres enfin, et c'est évidemment le courant dominant, celui auquel Hitler s'associe, se bornent à une critique acerbe du christianisme, conçu comme une religion orientale, déformée sous l'action de saint Paul, marquée du sceau des Juifs, une religion de dégénérés et de malades, dont la morale, sous le nom de charité, de pitié, de résignation, de pardon des injures, d'amour du prochain, enseigne la faiblesse, la peur, la lâcheté, les scrupules, le déshonneur, s'oppose à toutes les vertus martiales et achemine les peuples à l'esclavage. André François-Poncet : "Souvenirs d'une ambassade à Berlin" (de 1931 à 1938) , Flammarion, 1946, page 80. Il n'est, sans doute, pas de mot que Hitler, au début de son règne, chaque fois qu'il a parlé en public, ait prononcé plus souvent que celui de �paix � . Lorsqu'il s'adresse pour la première fois au peuple allemand, à la radio, en qualité de chancelier du Reich, le lendemain même de la prise du pouvoir, il se déclare profondément attaché à la paix. André François-Poncet : "Souvenirs d'une ambassade à Berlin" (de 1931 à 1938) , Flammarion, 1946, page 140 Je n'ai, certes, aucune illusion sur le caractère d'Adolphe Hitler. Je sais qu'il est changeant, dissimulé, contradictoire, incertain. Le même homme d'aspect débonnaire, sensible aux beautés de la nature et qui m'a exposé autour d'une table à thé des idées raisonnables sur la politique européenne, est capable des pires frénésies, des exaltations les plus sauvages, des plus délirantes ambitions. Il est des jours où, devant une mappemonde, il bouleverse les nations, les continents, la géographie et l'histoire, comme un démiurge en folie. A d'autres instants, il rêve d'être le héros d'une paix éternelle, au sein de laquelle il édifierait des monuments grandioses. André François-Poncet : "Souvenirs d'une ambassade à Berlin" (de 1931 à 1938) , Flammarion, 1946, page 348. � Les religions ? Toutes se valent. Elles n'ont plus, l'une ou l'autre aucun avenir. Pour les Allemands tout au moins. Le fascisme peut, s'il le veut, faire sa paix avec l'Église. Je ferai de même. Pourquoi pas ? Cela ne m'empêchera nullement d'extirper le christianisme de l'Allemagne. Les Italiens, gens naïfs, peuvent être en même temps des païens et des chrétiens. Les Italiens et les Français, ceux qu'on rencontre à la campagne, sont des païens. Leur christianisme est superficiel, reste à l'épiderme. Mais l'Allemand est différent. Il prend les choses au sérieux : il est chrétien ou païen, mais non l'un et l'autre. D'ailleurs, comme Mussolini n'arrivera jamais à faire de ses fascistes des héros, peu importe qu'ils soient païens ou chrétiens. �Pour notre peuple, au contraire, la religion est affaire capitale. Tout dépend de savoir s'il restera fidèle à la religion judéo-chrétienne et à la morale servile de la pitié, ou s'il aura une foi nouvelle forte, héroïque, en lui-même, en un Dieu indissociable de son destin et de son sang.� Après une légère pause, Hitler poursuivit : � Laissons de côté les subtilités. Qu'il s'agisse de l'Ancien Testament ou du Nouveau, ou des seules paroles du Christ, comme le voudrait Houston Stewart Chamberlain, tout cela n'est qu'un seul et même bluff judaïque. Une église allemande ! Un christianisme allemand ? Quelle blague ! On est ou bien chrétien ou bien allemand, mais on ne peut être les deux à la fois. [...] Nous ne voulons plus d'hommes qui louchent vers « l'audelà ». Nous voulons des hommes libres, qui savent et qui sentent que Dieu est en eux.� Hermann Rauschning rapportant Hitler en 1933-1934 : "Hitler m'a dit", Hachette Pluriel, 1995 (1 ère édition 1939), pages 9192. Hitler s'échauffait, retombait sans s'en apercevoir dans le dialecte viennois : � L'Église catholique, c'est une grande chose. Ce n'est pas rien pour une institution d'avoir pu tenir pendant deux mille ans. Nous avons là une leçon à apprendre. Une telle longévité implique de l'intelligence et une grande connaissance des hommes. Oh ! Ces ensoutanés connaissent bien leur monde et savent exactement où le bât les blesse. Mais leur temps est passé. Du reste, ils le savent bien. Ils ont assez d'esprit pour le comprendre et pour ne pas se laisser entraîner dans le combat. Si toutefois ils voulaient entamer la lutte, je n'en ferais certainement pas des martyrs. Je me contenterais de les dénoncer comme de vulgaires criminels. Je leur arracherais du visage leur masque de respectabilité. Et si cela ne suffit pas, je les rendrais ridicules et méprisables. Je ferai tourner des films qui raconteront l'histoire des hommes noirs. Alors on pourra voir de près l'entassement de folie, d'égoïsme sordide, d'abrutissement et de tromperie qu'est leur Église. On verra comment ils ont fait sortir l'argent du pays, comment ils ont rivalisé d'avidité avec les juifs, comment ils ont favorisé les pratiques les plus honteuses. Nous rendrons le spectacle si excitant que tout le monde voudra le voir et qu'on fera de longues queues à la porte des cinémas. Et si les cheveux se dressent sur la tête des bourgeois dévots, tant mieux. La jeunesse sera la première à nous suivre. La jeunesse et le peuple. "Quant aux autres, je n'ai pas besoin d'eux, Je vous garantis que, si je le veux, j'anéantirai l'Église en quelques années, tant cet appareil religieux est creux, fragile et mensonger. Il suffira d'y porter un coup sérieux pour le démolir. Nous les prendrons par leur rapacité et leur goût proverbial des bonnes choses. Je leur donne tout au plus quelques années de sursis. Pourquoi nous disputer ? Ils avaleront tout, à la condition de pouvoir conserver leur situation matérielle. Ils succomberont sans combat. Ils flairent déjà d'où souffle le vent, car ils sont loin d'être bêtes. Certes, l'Église a été quelque chose autrefois. A présent nous sommes ses héritiers, nous sommes nous aussi une Église." Hermann Rauschning rapportant Hitler en 1933-1934 : "Hitler m'a dit", Hachette Pluriel, 1995 (1ère édition 1939), pages 9596. "Le paysan doit savoir ce que l'Église lui a dérobé : l'appréhension mystérieuse et directe de la Nature, le contact instinctif, la communion avec l'Esprit de la terre. C'est ainsi qu'il doit apprendre à haïr l'Église. Il doit apprendre progressivement par quels trucs les prêtres ont volé leur âme aux Allemands. Nous gratterons le vernis chrétien et nous retrouverons la religion de notre race. C'est par la campagne que nous commencerons, et non par les grandes villes, Goebbels !" Hermann Rauschning rapportant Hitler en 1933-1934 : "Hitler m'a dit", Hachette Pluriel, 1995 (1 ère édition 1939), page 99. "J'ai beaucoup appris du marxisme, et je ne songe pas à m'en cacher. Non pas des fastidieux chapitres sur la théorie des classes sociales ou le matérialisme historique, ni de cette chose absurde qu'il nomme "la limite du profit" ou d'autres sornettes du même genre. Ce qui m'a intéressé et instruit chez les marxistes, ce sont leurs méthodes. [...] Tout le national-socialisme est contenu là-dedans. [...] Les sociétés ouvrières de gymnastique, les cellules d'entreprises, les cortèges massifs, les brochures de propagande rédigées spécialement pour la compréhension des masses, tous ces nouveaux moyens de la lutte politique ont été presque entièrement inventés par les marxistes. Je n'ai eu qu'à m'en emparer et à les développer et je me suis ainsi procuré l'instrument dont nous avions besoin." Hermann Rauschning rapportant Hitler en 1933-1934 : "Hitler m'a dit", Hachette Pluriel, 1995 (1ère édition 1939), page 254.