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Le chapitre 6 concerne la vie politique en Scandinavie. En Suède, par exemple,
on s’intéresse particulièrement au développement des compétences civiques à
travers l’éducation citoyenne des adultes, les cercles de lecture, l’action des
médias publics et les librairies populaires. Force est de constater « le contraste
entre la vitalité de ces véhicules de compétences civiques en Suède et leur
faiblesse relative au Québec. » (p 10)
Le chapitre 7 s’intéresse à la fiscalité comparative. « La fiscalité scandinave
repose relativement moins que la québécoise sur l’imposition progressiste des
revenus et du patrimoine (sauf au Danemark), et relativement plus sur les taxes
à la consommation et les prélèvements salariaux. » (p 10) « On redistribue plutôt
la richesse en égalisant l’accès des classes sociales aux services publics. » (p.
11) Fait à noter, le travail est soumis à une taxation progressiste mais pas le
revenu du capital , soumis à une simple taxation proportionnelle, ceci dans le but
de « protéger les sources de la croissance économique tout en continuant à
redistribuer la richesse par voie de l’égalisation des services. » (p. 11)
Le chapitre 8 analyse en détail la « TVA sociale » danoise. Elle consiste à
« remplacer presque complètement les cotisations sociales par des taxes à la
consommation plus élevées. L’idée est de détaxer le travail et de favoriser la
compétitivité des entreprises sur les marchés extérieurs. » (p. 11)
Le chapitre 9 compare la gestion du secteur pétrolier norvégien à celle du
Québec.
Le chapitre 10 « fait l’histoire du régime de retraite public en Suède et le
compare au Régime des rentes du Québec. » (p. 11)
Les chapitres 11, 12 et 13 font l’analyse comparative du secteur de l’éducation.
Le chapitre 11 nous montre des établissements (scandinaves) universitaires
spécialisés, reconnus mondialement et financés à partir de critères qui
dépassent le simple nombre d’étudiants.
Le chapitre 12 nous présente la réforme suédoise du financement et
l’administration universitaires, dans les années 1990, réforme basée
essentiellement sur des contrats de performance.
Le chapitre 13 se concentre sur la comparaison des niveaux primaire et
secondaire et met l’accent sur les facteurs de succès finlandais.
Le chapitre 15 « conclut sur une évaluation de l’impact de la lutte contre la
pauvreté des familles avec enfants au Québec, au Canada hors Québec et en
Scandinavie entre le début des années 1990 et le milieu des années 2000. » (p.
13)
M. Fortin conclut que le succès économique des Scandinaves tient à « leur
philosophie pro-marché protectrice de la croissance, leur pragmatisme au sujet
des moyens de mieux répartir la richesse, leur conviction de la nécessité du
dialogue social, leur aversion pour le populisme de gauche simpliste à la Robin
des bois, leur insistance pour équilibrer les comptes de l’État (hors des
récessions), leur confort avec la concurrence entre institutions publiques, et leur
intérêt pour une gestion administrative de l’État éloignée de la politique
politicienne. » (p.13)
Chapitre suivant _ Introduction p. 15 Stéphane Paquin (résumé à venir)