Umatrope mentions légales

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UMATROPE
(Somatropine)
FORMES ET PRESENTATIONS
UMATROPE 6 mg/3 ml, poudre et solvant pour solution injectable
UMATROPE 12 mg/3 ml, poudre et solvant pour solution injectable
UMATROPE 24 mg/3 ml, poudre et solvant pour solution injectable
La poudre est une poudre blanche à blanchâtre. Le solvant est une solution transparente.
COMPOSITION
UMATROPE 6 mg/3 ml : La cartouche contient 6 mg de somatropine.
Une fois reconstituée, elle contient 2,08 mg/ml.
UMATROPE 12 mg/3 ml : La cartouche contient 12 mg de somatropine.
Une fois reconstituée, elle contient 4,17 mg/ml.
UMATROPE 24 mg/3 ml : La cartouche contient 24 mg de somatropine.
Une fois reconstituée, elle contient 8,33 mg/ml.
La somatropine est produite dans des cellules d’Escherichia coli par la technique de l’ADN
recombinant.
Umatrope contient moins de 1 mmol de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement sans
sodium.
Excipients :
Cartouches de poudre :
Mannitol, glycine, phosphate disodique, acide phosphorique et hydroxyde de sodium.
Seringues de solvant :
Glycérol, métacrésol, eau pour préparations injectables, acide chlorhydrique et hydroxyde de sodium.
INDICATIONS
Chez l'enfant :
Traitement à long terme des enfants atteints d'un retard de croissance lié à un déficit en hormone de
croissance normale endogène.
Traitement de la petite taille chez les enfants atteints du syndrome de Turner, confirmé par analyse
chromosomique.
Traitement du retard de croissance chez l'enfant pré-pubère atteint d'une insuffisance rénale chronique.
Traitement des patients ayant un retard de croissance associé à un déficit du gène SHOX (Short
Stature HOmeoboX – Containing gene) confirmé par un test ADN.
Umatrope est aussi indiqué dans le retard de croissance (taille actuelle < -2,5 SDS et taille des parents
ajustée < - 1 SDS) chez les enfants nés petits pour l’âge gestationnel, avec un poids et/ou une taille de
naissance < - 2 DS, n’ayant pas rattrapé leur retard de croissance (vitesse de croissance < 0 SDS au
cours de la dernière année) à l’âge de 4 ans ou plus.
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Chez l'adulte :
Umatrope est indiqué dans le traitement substitutif chez le sujet adulte présentant un déficit en
hormone de croissance sévère.
Ces patients sont définis comme présentant un déficit somatotrope sévère acquis à l’âge adulte,
secondaire à une pathologie hypothalamo-hypophysaire connue et associé au minimum à un autre
déficit hormonal hypophysaire (excepté le déficit en prolactine). Un seul test dynamique sera pratiqué
pour affirmer ou exclure un déficit en hormone de croissance.
Chez les patients présentant un déficit somatotrope acquis dans l’enfance (sans maladie hypothalamohypophysaire ni antécédent d’irradiation crânienne), deux tests dynamiques sont recommandés sauf en
cas de taux bas d’IGF-I (< - 2 SDS) ce qui peut être considéré comme un test. Les valeurs limites des
tests dynamiques doivent être strictement définies.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION
Umatrope doit être administré par voie sous-cutanée après reconstitution.
Le schéma posologique et d'administration doit être personnalisé pour chaque patient ; cependant,
pour :
• les enfants atteints d'un déficit somatotrope :
la posologie recommandée est de 0,025 à 0,035 mg/kg de poids corporel et par jour, en injection souscutanée, soit environ 0,7 à 1,0 mg/m2 par jour.
• les adultes atteints d'un déficit somatotrope :
la posologie recommandée à l’initiation du traitement est de 0,15 à 0,30 mg/jour. Une dose de départ
plus faible peut être préférable chez les patients âgés et/ou obèses.
La dose doit être augmentée progressivement suivant les besoins du patient, en fonction de la réponse
clinique et du taux sérique d’IGF-I. La dose journalière ne doit généralement pas dépasser 1 mg. La
concentration en IGF-I doit être maintenue à des valeurs ne dépassant pas la limite normale supérieure
en fonction de l’âge.
La dose minimale efficace devra être utilisée ; les besoins peuvent diminuer avec l'âge.
La dose de somatropine devra être réduite en cas d'œdème persistant ou de paresthésies sévères, pour
éviter un syndrome du canal carpien (voir rubrique « Effets indésirables »).
• les patientes atteintes du syndrome de Turner :
la posologie recommandée est de 0,045 à 0,050 mg/kg de poids corporel et par jour, administrée en
injection sous-cutanée de préférence le soir, soit environ 1,4 mg/m2 par jour.
• les enfants pré-pubères atteints d'insuffisance rénale chronique :
la posologie recommandée est de 0,045 à 0,050 mg/kg de poids corporel et par jour, administrée en
injection sous-cutanée.
• les enfants présentant un déficit du gène SHOX :
la posologie recommandée est de 0,045 à 0,050 mg/kg de poids corporel par jour, en injection souscutanée.
• les enfants nés petits pour l’âge gestationnel :
La posologie recommandée est de 0,035 mg/kg de poids corporel et par jour, en injection souscutanée (soit 1,0 mg/m2 de surface corporelle par jour) jusqu'à ce que la taille finale soit atteinte (voir
rubrique « Pharmacodynamie »). Le traitement devra être interrompu après la première année de
traitement, si la vitesse de croissance est inférieure à + 1,0 SDS. Le traitement devra être interrompu si
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la vitesse de croissance est < 2 cm par an et, si une confirmation est nécessaire, l'âge osseux est
> 14 ans (pour les filles) ou > 16 ans (pour les garçons), correspondant à la soudure des cartilages de
conjugaison.
Afin d'éviter des lipoatrophies les sites d'injection sous-cutanée doivent varier.
Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avant administration, voir la rubrique
« Précautions particulières d’élimination et manipulation ».
CONTRE-INDICATIONS
La somatropine ne doit pas être utilisée en présence d’une preuve quelconque d’activité d’une tumeur.
Les tumeurs intracrâniennes doivent être inactives et tout traitement antitumoral doit être terminé
avant de commencer un traitement par l’hormone de croissance. Le traitement doit être interrompu en
présence d’une preuve de croissance tumorale.
Umatrope ne doit pas être reconstitué avec le solvant joint chez les sujets ayant une hypersensibilité au
métacrésol ou au glycérol.
Umatrope ne doit pas être utilisé pour favoriser la croissance chez les enfants dont les épiphyses sont
soudées.
Le traitement par hormone de croissance ne doit pas être entrepris chez les patients présentant un état
critique aigu du fait de complications d’interventions chirurgicales à cœur ouvert ou abdominales, d'un
polytraumatisme, ou chez les patients en insuffisance respiratoire aiguë (voir rubrique « Mises en
garde spéciales et Précautions d'emploi »).
MISES EN GARDE SPECIALES ET PRECAUTIONS D'EMPLOI
La dose maximale quotidienne recommandée ne doit pas être dépassée (voir rubrique « Posologie et
mode d’administration »).
Le déficit somatotrope des sujets ayant été traités pendant l'enfance et jusqu'à leur taille finale par
l'hormone de croissance doit être réévalué après la soudure des cartilages de conjugaison avant
l'instauration du traitement substitutif aux doses recommandées pour l'adulte.
Le diagnostic et le traitement par Umatrope doivent être réalisés et suivis par un médecin spécialisé et
expérimenté dans le diagnostic et le traitement de patients atteints d'un déficit en hormone de
croissance.
A ce jour, il n'a pas été montré que la substitution en hormone de croissance influence le taux de
récidive ou la progression des néoplasies intracrâniennes ; cependant en pratique clinique, des
contrôles réguliers d’imagerie hypophysaire sont nécessaires chez les patients ayant des antécédents de
pathologie hypophysaire. Une imagerie de base est recommandée chez ces patients avant d'instaurer le
traitement substitutif par hormone de croissance.
Un risque plus élevé de second néoplasme (bénin ou malin) a été rapporté chez les patients traités par
somatropine, ayant survécu à un cancer durant leur enfance. Parmi ces seconds néoplasmes, les
tumeurs intracrâniennes, en particulier, ont été les plus fréquentes.
En cas de céphalées sévères ou récidivantes, de problèmes visuels, de nausées et/ou vomissements, il
est conseillé de pratiquer un examen du fond de l'œil à la recherche d'un œdème papillaire. En cas
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d'œdème papillaire confirmé, il faut envisager un diagnostic d'hypertension intracrânienne bénigne et
le cas échéant, le traitement par hormone de croissance doit être interrompu.
L’état actuel des connaissances ne permet pas de recommander la poursuite du traitement chez des
patients ayant une hypertension intracrânienne résolue. Si le traitement par hormone de croissance est
réinstitué, une surveillance rapprochée à la recherche de signes d'hypertension intracrânienne s'impose.
Les patients atteints de pathologies endocriniennes, dont le déficit en hormone de croissance, peuvent
présenter plus fréquemment une épiphysiolyse de hanche. Tout enfant présentant une claudication au
cours du traitement par l'hormone de croissance devra être examiné.
L'hormone de croissance augmente la conversion périphérique de T4 en T3 et peut ainsi révéler une
hypothyroïdie débutante. C'est pourquoi la surveillance thyroïdienne devrait être effectuée chez tous
les patients.
Chez les patients présentant un hypopituitarisme, les autres traitements substitutifs doivent être
adaptés étroitement lors de l’introduction du traitement par l’hormone de croissance.
Chez les enfants, le traitement doit être poursuivi jusqu'à l'achèvement de la croissance. Il est conseillé
de ne pas dépasser la posologie recommandée étant donné les risques potentiels d'acromégalie,
d'hyperglycémie et de glycosurie.
Avant d'instaurer le traitement par de la somatropine pour le retard de la croissance secondaire à une
insuffisance rénale chronique, les patients doivent avoir été suivis pendant un an afin de confirmer ce
retard.
Un traitement conservateur de l'insuffisance rénale (incluant le contrôle de l'acidose, de
l'hyperparathyroïdie et de l'état nutritionnel pendant l'année précédant l'instauration du traitement) doit
avoir été établi et doit être maintenu pendant toute la durée de traitement. Le traitement par la
somatropine doit être arrêté au moment de la transplantation rénale.
Les effets de l'hormone de croissance sur l'évolution d'un état critique ont été étudiés dans deux essais
contrôlés versus placebo chez 522 adultes présentant des complications secondaires à une intervention
chirurgicale à cœur ouvert ou abdominale, un polytraumatisme, ou une insuffisance respiratoire aiguë.
La mortalité a été plus élevée dans le groupe de patients traités par l'hormone de croissance (doses de
GH : 5,3-8 mg/jour) que dans le groupe sous placebo (41,9% versus 19,3%).
La sécurité d'emploi sur la poursuite du traitement par l'hormone de croissance chez les patients
recevant des doses substitutives dans les indications validées et qui développeraient parallèlement ces
pathologies n'a pas été établie. En conséquence, le bénéfice potentiel de la poursuite du traitement
chez les patients en état critique aigu doit être évalué au regard de ce risque potentiel.
Selon la dose et la voie d’administration, un traitement par œstrogènes peut affecter la réponse au
traitement par hormone de croissance. De plus fortes doses d’hormone de croissance peuvent être
nécessaires pour obtenir une augmentation équivalente du taux d’IGF-I chez la femme
comparativement à l’homme, surtout chez les femmes sous traitement oestrogénique substitutif par
voie orale. La dose administrée d'hormone de croissance devra être réadaptée lors de toute
modification de la voie d'administration des œstrogènes (voie orale vers voie transdermique ou viceversa) (voir rubrique « Interactions médicamenteuses »). Une augmentation de la sensibilité à
l’hormone de croissance (se traduisant par un changement du taux d’IGF-I à la même dose d’hormone
de croissance) peut apparaître en cours de traitement notamment chez l’homme.
A moins que les patients ayant un syndrome de Prader-Willi ne présentent un déficit en hormone de
croissance, Umatrope n’est pas indiqué pour le traitement des patients atteints d’un retard de
croissance lié à un syndrome de Prader-Willi confirmé génétiquement.
Des cas d’apnée du sommeil et de mort subite ont été rapportés après l’initiation d’un traitement par
hormone de croissance chez des patients présentant un syndrome de Prader-Willi et ayant un ou
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plusieurs facteurs de risque suivants : obésité sévère, antécédents d’obstruction des voies aériennes
supérieures, d’apnée du sommeil, ou d’infection respiratoire non identifiée.
La somatropine pouvant réduire la sensibilité à l’insuline, les patients doivent être surveillés à la
recherche d’une intolérance au glucose. Il peut être nécessaire d’ajuster la dose d’insuline après
l’instauration d’un traitement par de la somatropine chez les patients diabétiques. Les patients
diabétiques ou intolérants au glucose doivent être étroitement surveillés lors du traitement par de la
somatropine.
Les patients âgés (âge ≥ 65 ans) sont plus sensibles à l’action d’Umatrope et peuvent être plus
prédisposés à développer des effets indésirables (sévères).
Les données concernant les patients âgés de plus de 80 ans sont limitées.
Il n’y a pas de données concernant le traitement prolongé chez l’adulte.
Chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel, les autres causes ou traitements pouvant expliquer
un retard de croissance doivent être exclus avant d'initier le traitement.
Chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel, il est recommandé de mesurer l'insulinémie et la
glycémie à jeun avant de commencer le traitement, puis annuellement. Chez les patients présentant un
risque accru de diabète (antécédents familiaux de diabète, obésité, insulino-résistance sévère,
acanthosis nigricans, par exemple), un test d'hyperglycémie provoquée par voie orale doit être réalisé.
Si un diabète est diagnostiqué, l'hormone de croissance ne devra pas être administrée tant que le
diabète n'est pas équilibré. L'hormone de croissance pourra ensuite être instaurée avec un étroit
contrôle de l'équilibre glycémique. Une augmentation de la dose d'insuline pourra être nécessaire.
Chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel, il est recommandé de mesurer la concentration
plasmatique d'IGF-I avant d'initier le traitement, et par la suite de le faire 2 fois par an. Si sur des
mesures répétées, les taux d'IGF-I sont supérieurs à + 2 DS comparés aux valeurs standard pour le
sexe, l'âge et le stade pubertaire, le ratio IGF-I/IGFBP-3 devrait être pris en considération pour
l'ajustement de la dose.
Chez les patients nés petits pour l'âge gestationnel ou les enfants présentant un déficit du gène SHOX,
il n’est pas recommandé d’initier le traitement proche du début de la puberté, l’expérience étant
limitée.
Une partie du gain de taille obtenu chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel pourrait être
perdue si le traitement est arrêté avant que la taille finale ne soit atteinte.
Pancréatite chez les enfants
Les enfants traités par somatropine ont un risque accru de développer une pancréatite comparé aux
adultes traités par somatropine. Bien que rare, une pancréatite doit être envisagée chez les enfants
traités par somatropine et qui présentent une douleur abdominale.
Progression de la scoliose chez les enfants
Une scoliose peut progresser chez tout enfant lors d’une croissance rapide. Les signes de scoliose
doivent être surveillés pendant le traitement.
INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Il peut être nécessaire d’ajuster les doses d’insuline et/ou d’antidiabétiques chez les patients
diabétiques qui reçoivent concomitamment de la somatropine.
Si un traitement substitutif par glucocorticoïdes est requis, la dose de glucocorticoïdes et l’observance
du traitement devront être étroitement surveillées afin d’éviter une insuffisance surrénalienne ou une
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inhibition de la croissance staturale. Chez les patients traités par somatropine, une insuffisance
surrénalienne secondaire non diagnostiquée auparavant peut être démasquée, nécessitant ainsi un
traitement substitutif par glucocorticoïdes.
Chez les femmes ayant un traitement oral substitutif par estrogènes, une dose plus élevée d’hormone
de croissance est parfois nécessaire pour obtenir le résultat escompté (voir rubrique « Mises en garde
spéciales et précautions d'emploi »).
La somatropine peut augmenter l’activité de l’enzyme cytochrome P450 (CYP) chez l’homme et peut
conduire à une diminution des concentrations plasmatiques et de l’efficacité des médicaments
métabolisés par le CYP3A tels que les stéroïdes sexuels, les corticostéroïdes, la ciclosporine et les
anticonvulsivants.
FERTILITE, GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Grossesse
Aucune étude de reproduction animale n'a été réalisée avec Umatrope. L'éventualité d'un effet nocif
d'Umatrope sur le fœtus lors de l'administration chez la femme enceinte ou sur la capacité de
reproduction n'est pas connue. Umatrope ne doit être administré à la femme enceinte qu'en cas de
nécessité.
Allaitement
Aucune étude n'a été réalisée avec Umatrope chez la femme en période de lactation. Il n'existe aucune
donnée sur la sécrétion du produit dans le lait. Etant donné le grand nombre de médicaments sécrétés
dans le lait, la prudence s'impose lorsqu’Umatrope est administré chez la femme en période de
lactation.
EFFETS SUR L'APTITUDE A CONDUIRE DES VEHICULES ET A UTILISER DES
MACHINES
Umatrope n'a aucun effet connu sur la capacité à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
EFFETS INDESIRABLES
La liste suivante détaille les effets indésirables ainsi que leur fréquence basée sur les essais cliniques et
rapports spontanés de post-marketing :
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité aux solvants (métacrésol/glycérol) : 1%-10%.
Affections endocriniennes
Hypothyroïdisme : 1%-10%.
Affections des organes de reproduction et du sein
Gynécomastie : < 0,01% enfants ; 0,1%-1% adultes.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Hyperglycémie modérée : 1% enfants ; 1%-10% adultes.
Diabète de type 2 : 0,1%-1% enfants ; des cas adultes ont été rapportés spontanément avec une
fréquence indéterminée.
Résistance à l’insuline.
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Affections du système nerveux
Hypertension intracrânienne bénigne : 0,01%-0,1%.
Maux de tête : > 10% adultes.
Insomnie : < 0,01% enfants ; 1%-10% adultes.
Paresthésie : 0,01%-0,1% enfants ; 1%-10% adultes.
Syndrome du canal carpien : 1%-10% adultes.
Affections vasculaires
Hypertension : < 0,01% enfants ; 1%-10% adultes.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Dyspnée : 1%-10% adultes.
Apnée du sommeil : 1%-10% adultes.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Douleur musculaire localisée (myalgie) : 1%-10% adultes ; 0,01%-0,1% enfants.
Douleur et trouble articulaire (arthralgie) : > 10% adultes.
Progression de la scoliose : 1%-10% enfants.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Faiblesse : 0,1%-1%.
Douleur au niveau du site d’injection (réaction) : 1%-10%.
Œdème (local et généralisé) : 1%-10% enfants ; 10% adultes.
Investigations
Glycosurie : < 0,01% enfants ; 0,01%-0,1% adultes.
Chez l'enfant :
Dans les études cliniques réalisées chez des patients ayant un déficit en hormone de croissance,
environ 2 % des patients ont développé des anticorps contre l'hormone de croissance. Dans les études
réalisées dans le cas de syndrome de Turner et comportant l'administration de fortes doses, jusqu'à 8 %
des patients ont développé des anticorps contre l'hormone de croissance.
La capacité de fixation de ces anticorps était faible et la vitesse de croissance n'était pas perturbée. La
présence d'anticorps contre l'hormone de croissance doit être recherchée chez tout patient qui ne
répond pas au traitement.
Un léger œdème transitoire précoce a été observé au cours du traitement.
Des cas de leucémies ont été rapportés chez un petit nombre d'enfants traités par l'hormone de
croissance. Cependant, il n’y a pas de preuve que l’incidence de leucémies soit augmentée chez les
patients traités par l’hormone de croissance, en l’absence de facteurs prédisposant.
Chez l'adulte :
Chez les adultes qui ont un déficit en hormone de croissance, des phénomènes d'œdème, de douleur
musculaire, de douleur et d'affection articulaires ont été rapportés en début de traitement et étaient le
plus souvent transitoires.
La fréquence des effets indésirables est plus faible chez les adultes traités par hormone de croissance
qui ont un déficit somatotrope depuis l’enfance que ceux ayant un déficit acquis à l’âge adulte.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale
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de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de
Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
SURDOSAGE
Un surdosage aigu provoquerait d'abord une hypoglycémie, suivie d'une hyperglycémie. Un surdosage
chronique entraînerait une symptomatologie d'acromégalie concordant avec les effets connus d'un
excès d'hormone de croissance.
PHARMACODYNAMIE
Classe pharmacothérapeutique : hormones de l'anté-hypophyse et analogues, code ATC :
H01AC01
La somatropine est une hormone polypeptidique obtenue par recombinaison génétique. Elle est formée
de 191 résidus d'acides aminés et a un poids moléculaire de 22 125 daltons. La séquence d'acides
aminés du produit est identique à celle de l'hormone de croissance humaine d'origine hypophysaire.
Umatrope est synthétisé à partir d'une souche d'Escherichia coli modifiée par l'insertion du gène
codant pour l'hormone de croissance humaine.
Les effets biologiques d'Umatrope sont équivalents à ceux de l'hormone de croissance d'origine
hypophysaire.
L'effet principal d'Umatrope est la stimulation des cartilages de conjugaison des os longs. Il facilite la
synthèse protéique et la rétention d'azote.
Umatrope stimule le métabolisme lipidique, il augmente le taux d'acides gras et d'HDL cholestérol et
diminue le cholestérol total.
Un traitement par Umatrope a un effet bénéfique sur la composition corporelle des patients qui ont un
déficit en hormone de croissance en diminuant l'accumulation des graisses et en augmentant la masse
maigre. Un traitement à long terme chez les sujets déficitaires en hormone de croissance augmente la
densité minérale osseuse.
Umatrope peut induire un état de résistance à l'insuline. De fortes doses d'hormone de croissance
humaine peuvent perturber la tolérance au glucose.
Les données disponibles à partir des études cliniques réalisées chez les patients ayant un syndrome de
Turner montrent, alors que certains patients peuvent ne pas répondre à ce traitement, qu’une
augmentation de la taille prédite a été observée, le gain moyen étant de 3,3 ± 3,9 cm.
Dans un essai clinique, des patients nés petits pour l’âge gestationnel (moyenne d'âge 9,5 ± 0,9 ans)
traités par Umatrope pendant 2 ans à la dose 0,067 mg/kg/jour ont obtenu un gain de taille moyen de
+ 1,2 DS. Les résultats obtenus dans cet essai sont comparables à ceux décrits pour les autres
spécialités d'hormone de croissance recombinante. Les données de tolérance à long terme sont encore
limitées.
PHARMACOCINETIQUE
Une dose de 100 µg/kg chez le volontaire sain de sexe masculin entraîne un pic de concentration
sérique (Cmax) d'environ 55 ng/ml, une demi-vie (t½) de presque 4 heures et une absorption maximale
(AUC0-∞) d'environ 475 ng.h/ml.
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DONNEES DE SECURITE PRECLINIQUE
Umatrope est une hormone de croissance humaine obtenue par génie génétique.
Aucun événement indésirable grave n'a été rapporté dans les études de toxicologie subchronique.
Aucune étude de carcinogénicité et de fertilité à long terme chez l'animal n'a été réalisée avec cette
hormone de croissance humaine.
Il n'y a à ce jour aucun argument en faveur d'un effet mutagène d'Umatrope.
INCOMPATIBILITES
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres
médicaments.
DUREE ET PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION
Après reconstitution, le produit peut être conservé jusqu’à 28 jours entre +2°C et +8°C. L’exposition
quotidienne à une température ambiante ne doit pas excéder 30 minutes.
A conserver au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C). Ne pas congeler.
PRECAUTIONS PARTICULIERES D’ELIMINATION ET MANIPULATION
Instructions de préparation et de manipulation :
Reconstitution :
Chaque cartouche d'Umatrope doit être reconstituée à l'aide de la seringue de solvant. Pour
reconstituer, fixer la cartouche à la seringue de solvant préremplie puis injecter la totalité du contenu
de la seringue de solvant dans la cartouche. L’aiguille de la seringue de solvant permet de diriger
automatiquement le jet de liquide contre la paroi en verre de la cartouche. Après reconstitution,
retourner doucement la cartouche dix fois jusqu’à ce que le contenu soit complètement dissous. NE
PAS AGITER. La solution obtenue doit être claire et exempte de particules. Si la solution est trouble
ou contient des particules, le contenu ne DOIT PAS être injecté.
Les cartouches d'Umatrope peuvent être utilisées avec des systèmes de stylo injecteur compatible,
avec marquage CE.
Les instructions du fabricant accompagnant le stylo injecteur doivent être suivies pour charger la
cartouche, fixer l'aiguille et pratiquer l'injection d'Umatrope.
La seringue de solvant est à usage unique. La jeter après usage. Utiliser une aiguille stérile pour
chaque administration d'Umatrope.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la règlementation en vigueur.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
LISTE I.
Prescription initiale hospitalière annuelle réservée aux spécialistes en pédiatrie et/ou en endocrinologie
et maladies métaboliques exerçant dans les services spécialisés en pédiatrie et/ou en endocrinologie et
maladies métaboliques.
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INFORMATIONS ADMINISTRATIVES / PRISE EN CHARGE
Umatrope 6 mg/3 ml :
1 cartouche (verre de type I) de 6 mg de poudre pour solution injectable et 3,17 ml d’une solution de
solvant en seringue pré-remplie (verre de type I) munie d’un piston (caoutchouc) - poudre en
cartouche (verre de type I) + 3,17 ml de solvant en seringue ; boîte de 1 - CIP 34009 342 158 7 2
Prix : 188,37 €
Umatrope 12 mg/3 ml :
1 cartouche (verre de type I) de 12 mg de poudre pour solution injectable et 3,15 ml d’une solution de
solvant en seringue pré-remplie (verre de type I) munie d’un piston (caoutchouc) - poudre en
cartouche (verre de type I) + 3,15 ml de solvant en seringue ; boîte de 1 - CIP 34009 342 159 3 3
Prix : 369,43 €
Umatrope 24 mg/3 ml :
1 cartouche (verre de type I) de 24 mg de poudre pour solution injectable et 3,15 ml d’une solution de
solvant en seringue pré-remplie (verre de type I) munie d’un piston (caoutchouc) - poudre en
cartouche (verre de type I) + 3,15 ml de solvant en seringue ; boîte de 1 - CIP 34009 342 160 1 5
Prix : 719,30 €
Remboursement Sécurité Sociale dans le respect de la Fiche d'Information Thérapeutique. Agrément
Collect. Pour l’indication retard de croissance chez les enfants nés petits pour l’âge gestationnel, le
traitement est remboursé chez les patients dont la taille de naissance est < - 2 DS et la taille actuelle
≤ - 3 DS. Médicament d’exception.
Date de dernière révision : 25 avril 2014
LILLY FRANCE
24, boulevard Vital Bouhot
CS 50004
92521 NEUILLY-SUR-SEINE CEDEX
Tél : 01.55.49.34.34
Information Médicale et Pharmacovigilance :
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Société par Actions Simplifiée au capital de 375 713 701 € - 609 849 153 R.C.S. Nanterre – UMATROPE
ML_version2-février2016
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Mentions Légales UMATROPE 6 mg/3 ml, 12 mg/3 ml, 24 mg/3 ml, poudre et solvant pour solution injectable
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