II ] PHYSIQUE : sur 8 points. UN
UN UN
UN JOUR D’ORAGE
JOUR D’ORAGEJOUR D’ORAGE
JOUR D’ORAGE
Vous lirez attentivement le texte suivant avant de répondre aux questions posées.
« Le nuage orageux.
Les nuages orageux (cumulo-nimbus) sont des masses de plusieurs milliers de tonnes d'eau.
Ils se forment dans des conditions particulières d'humidité et de température (journée chaude et humide
par exemple). Si la base du nuage se trouve entre 1,00 et 3,00 km, son sommet peut dépasser 10,0 km d'altitude.
Il existe ainsi entre la base et le sommet du nuage de fortes différences de température qui provoquent des
courants de convection, entraînant l'humidité, les fragments de glace, les grêlons et les gouttelettes d'eau à
l'intérieur du nuage.
Les particules les plus légères, qui s'élèvent, se chargent positivement, tandis que les particules plus
lourdes descendent et se retrouvent en bas chargées négativement. Le bas du nuage, chargé négativement,
charge ainsi positivement le sol par influence. La tension électrique entre la base d’un nuage et le sol ou entre
deux nuages peut atteindre plusieurs dizaines de millions de volts.
L’éclair.
En temps normal, la terre est chargée négativement et la haute atmosphère positivement. Le champ électrique en résultant est
de l'ordre de 100 V.m-1. Lors d'un orage ce champ électrique s'inverse et prend des valeurs voisines de 15,0 à 20,0 kV.m-1. Le seuil de
conduction de l'air est atteint. L'éclair va jaillir.
La décharge entre nuage et sol comprend deux phases. Au cours de la première phase, les charges négatives descendent vers
le sol par bonds successifs, ce sont les « traceurs ». Sur leur passage se forme un canal d'air ionisé. Des amorces de décharges
ascendantes prennent naissance à partir des points du sol les plus exposés (pointes, clochers, sommet des arbres...) à la rencontre
des traceurs. Lorsque la liaison est établie, le canal d'air ionisé est traversé par le courant de décharge principal. L'air ionisé produit une
lumière intense, l'éclair.
Le tonnerre.
Le courant de décharge est très élevé (l'intensité peut varier de 1,00 kA à 100 kA). Sur son passage, l'air s'échauffe et se
dilate brutalement, ce qui provoque une onde de choc : le tonnerre.
Une protection contre l’orage.
Pour la protection des bâtiments, Benjamin Franklin a inventé, en 1779, le paratonnerre (il devrait s'appeler plutôt
« parafoudre »). Une pointe métallique est placée au sommet du bâtiment. Elle est reliée à la terre. »
D’après : http://www.ac-bordeaux.fr/Pedagogie/Physique/Physico/Electro/e01foudr.htm
1. 1.1. Rappeler la composition de l’air sec.
1.2. Représenter les structures électronique et nucléaire de la molécule d’eau.
1.3. Dans quels états physiques peut se trouver l’eau contenue dans un nuage ? Quels noms donnent-on à l’eau
dans chacun de ces états ?
2. « Les particules les plus légères, qui s'élèvent, se chargent positivement, tandis que les particules plus lourdes
descendent et se retrouvent en bas chargées négativement. ».
Quelles sont ces particules et comment peuvent-elles s’électriser ?
3. Une tension électrique UAB entre deux points A et B est une différence d’état électrique entre A et B.
3.1. En quoi consiste cette différence d’état électrique ?
3.2. Quelle est la valeur de la tension électrique entre les bornes d’une pile bâton du commerce ?
3.3. Donner une valeur numérique en V.m-1, du champ électrique, supposé uniforme, entre les bornes de la pile
bâton précédente.
3.4. Tout isolant peut devenir conducteur s’il est soumis à une tension électrique forte provoquant la création d’un
champ électrique suffisant, ou champ disruptif.
3.4.1. Quelle valeur numérique peut-on donner au champ disruptif de l’air humide ?
3.4.2. En déduire une valeur numérique de la tension électrique entre la base d’un nuage d’orage et le sol.
4. Expliquer, en utilisant un schéma légendé, la phrase : « Le bas du nuage, chargé négativement, charge ainsi
positivement le sol par influence. ».
5. Au cours d'un orage, une personne aperçoit un éclair au loin. Le tonnerre est perçu 3,10 secondes plus tard.
À quelle distance de cette personne la foudre est-elle tombée ? Préciser les hypothèses simplificatrices.
6. Expliquer, en s’appuyant sur un schéma légendé, le fonctionnement d’un « parafoudre » fixé sur une habitation.
Données : Atomes : azote ; N
14
7 ; oxygène : O
16
8 ; hydrogène : H
1
1.
Célérité du son dans l’air : 340 m.s-1.
Célérité de la lumière dans l’air : 3,00.105 m.s-1.