Correction de l’exercice rédactionnel extrait du concours de l’IFMK de Rennes
par Laurent Mesguich
C.2 Puisque le champ électrique
est orienté vers le haut, c’est-à-dire vers A, selon les potentiels
décroissants (voir C.1), on déduit alors que la charge de la goutte d’huile q est négative.
D’autre part,
u
U
qEqF
0
=−=
, où
u
est le vecteur unitaire vertical orienté vers le haut et
AB
VVU −=
0
.
C.3 On applique le théorème du centre d’inertie :
amFPf =++
. En projetant suivant la verticale
descendante, on obtient :
06
4
0
2
3
=+−
U
qvrgr
ηπρπ
(2), où 2
v
est la vitesse constante acquise
par la goutte d’huile, en présence d’un champ électrique.
Or l’équation (1) est 1
3
6
4vrgr
ηπρπ
=
. En reportant (1) dans (2), on déduit :
066
0
21
=+−
U
qvrvr
ηπηπ
, soit
)(6 21
0
vvr
U
d
q−=
ηπ
.
C.4 Les différentes charges de la goutte d’huile mesurées sont proportionnelles au même nombre :
C
19
10.6,1
−. On note e égal à
C
19
10.6,1
−, la charge électrique élémentaire. La charge élémentaire
est, en physique, la charge électrique d'un proton ou, de façon équivalente, l'opposé de la charge
électrique d'un électron.
Remarque : Sa première mesure a été réalisée par Robert Millikan en 1909 ; la charge élémentaire
était alors considérée comme indivisible. Les quarks, dont l'existence a été postulée dès les années
1960, sont censés posséder une charge électrique fractionnaire (des multiples de
e
).
BA
VV
f