EQUIPE DE CREATION FICHE SIGNALETIQUE PHILIPPE FRESLON CONCEPT, SCENOGRAPHIE, MISE EN SCENE NATURE : Installation urbaine / performance humaine. Pièce audiovisuelle originale pour soprano et ballet de paraboles géantes dans l’espace public. Après des séjours prolongés en Afrique, aux Etats-Unis et en Inde, il pose en 1980 ses valises à Berlin où il mène de front une formation circassienne et son implication au sein du cirque alternatif Tempodrôme. Il crée en 1986 la compagnie Off à Tours. Il est auteur/metteur en scène/scénographe des créations éphémères et des spectacles. Sa ligne artistique s’appuie sur un imaginaire emprunt d’extravagance et de détournements. Passionné d’opéra, il explore à travers de nombreuses créations (Les 7 Pêchés Capitaux, le Défilé Fantastic, Carmen Opéra de Rue, Va Donner aux Poissons une Idée de ces qu’est l’Eau...) l’adaptation de l’opéra à l’espace urbain, la confrontation entre le réel et la fiction, la terre et l’au-delà, le populaire et le savant, le profane et le sacré. JULIEN TARRIDE COMPOSITION MUSICALE, REALISATION & POSTPRODUCTION VIDEO Issu d’une formation musicale classique, il s’est dirigé vers le jazz puis la composition électroacoustique au conservatoire de Lyon. Parallèlement à ses études musicales, il entre à l’école des Beaux Arts de Lyon pour un cursus de 5 années, puis effectue un post diplôme au Studio National des Arts Contemporains du Fresnoy à Tourcoing (2006). Julien Tarride poursuit depuis des années une réflexion sur l’opéra. Il compose aujourd’hui un opéra technologique intitulé “Je chante le corps électrique” dont la réalisation est volontairement divisée en fragments numérotés, processus de création montrant d’une manière ouverte comment la technologie et l’idée de la technologie influent sur l’écriture. Julien Tarride questionne la transversalité des nouvelles technologies et leurs utilisations sur scène, certain fragments prennent aussi la forme d’installations sonores ou de vidéos. Le bâtiment Opéra lui-même est considéré comme un générateur de fiction, notamment pour l’écriture du livret, à travers la scène, les coulisses, l’orchestre ou le ballet ainsi que l’administration, avant d’être le support potentiel de diffusion final. ANNE RODIER CREATION VOCALE & INTERPRETATION Elle débute ses études musicales au CNR de Montpellier et les poursuit à Paris auprès de Eva Saurova pour y obtenir une médaille d’or en chant et en musique de chambre. En 1999, elle remporte le grand prix de mélodie « Mady Mesplé » au concours international de chant de Clermont Ferrand auquel vont succéder le prix d’excellence Léopold Bellan, Le prix Françoise Pollet au Concours des Maîtres du Chant et le premier prix du concours européen de Picardie. Elève de Christian Jean , elle a suivi également de nombreuses Master Classes avec Montserrat Caballé, Mady Mesplé, Howard Crook (pour le répertoire baroque), Michèle Command, Gabriel Bacquier, Laura Sarti et au cours de son DESS à La Sorbonne : François Le Roux et Rachel Yakar. Dotée d’une voix longue au timbre chaud de soprano lyrique, elle est aussi à l’aise dans le répertoire classique, baroque ou contemporain. En août 2006, à l’Abbaye de Royaumont, elle crée FRAGMENT 11 de Julien Tarride. Pour “Paraboles”, outre son travail d’interprète, elle participe à l‘écriture musicale et scénographique. ORIAN PATTERSON, Cadreur, montage et post-production image JOSEFINA RODRIGUEZ, Ingénieur son, montage son ANTOINE GUILLAUME, Lumière, supervision technique ALEXANDRA MELOT, Perche, assistante de réalisation NICOLAS COSTIL, Assistant de réalisation & de montage DISPOSITIF : > 6 paraboles (diamètre de 7 à 9m, hauteur jusqu’à 17m), montées sur bras hydraulique (maniscopique), support de projection vidéo et sonore > 1 parabole-support scénique pour la soprano > 1 système de diffusion audio > 1 système de diffusion vidéo DUREE > installation plastique en amont : les paraboles diffusent le son des étoiles > 3 représentations de 25 mn; de nuit ou tombée du jour uniquement EQUIPE & MONTAGE > 15 personnes, arrive en J-1, départ en J+1 Nous consulter pour les conditions financières et techniques détaillées. CALENDRIER 2007 > 23 juillet > 1er août : Résidence de tournage à la Compagnie Off / pOlau, pôle des arts urbains (Tours) > 13 > 21 août : Résidence de création au Parapluie Centre National de Création des Arts de la Rue (Aurillac) > 21 août : Représentation dans le cadre des Préalables du festival d’Aurillac > 6 octobre : Représentation dans le cadre des Nuits Blanches, Paris (Site des Batignolles) COMPAGNIE OFF BP 13832 37038 TOURS Cedex I 02 47 630 633 / 06 63 25 81 81 www.compagnieoff.org Production : Isabelle Calvet [email protected] Communication/diffusion : Nicolas Costil [email protected] “Paraboles” est l’Acte I de la création “Désert de Piste”, qui a reçu l’Aide à la Résidence de Création 2007 de la DMDTS. En co-production avec : Le Parapluie, Centre International de Création Artistique, Aurillac. Lieux Publics, Centre National des Arts de la Rue, Marseille. Villeurbanne Spectacle Vivant / Les Invites. Remerciements au Fresnoy, studio national des arts contemporains (Tourcoing), et à la Fondation Royaumont (Asnière-sur-Oise). La Compagnie Off est conventionnée par Le Ministère de la Culture/ DRAC Centre, La Région Centre, La Ville de Tours et subventionnée par la Communauté d’Agglomération Tour(s) +. En partenariat avec Scène de Nuit. Six paraboles géantes en suspension dans la ville, support d’une rencontre certaine entre le son et l’image, la musique des étoiles en pleine recomposition et la voix lyrique d’une soprano clonée à l’infini... Par la captation de messages déstructurés provenant du cosmos, décodés, interprétés par la voix humaine d’une soprane, une partition concrète se compose. À l’aide d’un logiciel interactif audio et vidéo (Fragment 11)*, la présence visuelle et sonore de la chanteuse, septième planète du système ainsi mis en place, est augmentée par 6 clones d’elle-même. Ces doubles sont projetés sur d’immenses antennes paraboliques installées dans l’espace public - supports d’image et de diffusion sonore - de part et d’autre de l’interprète. « La partition s’écrit spontanément en écho aux mouvements et aux états proposés par le personnage principal, statique ou animé, seul ou fédéré, avec ou contre les clones, dans une réalité certaine ou aspiré par un trou noir. La linéarité du temps s’effrite tout comme l’identité vocale. La chanteuse se situe quelque part entre l’individu unique et la masse identique, entre monodie et polyphonie, entre silence et bruit, voix lyrique et cri. » LA MUSIQUE DES SPHERES Les étoiles s’allument et s’éteignent plus de trente fois par seconde. Ces étoiles à pulsations décrivent la lente agonie d’étoiles à neutrons. Elles chantent. Entre le chant plaintif des étoiles effondrées, toupies de l’enfance du monde, et la mort stellaire définitive des trous noirs, néant en compression, des milliards de galaxie... Dans cette écume immense sans aucun centre du monde, seule la matière parle encore et les étoiles viennent de quelque chose. La musique des sphères tombe sur nous énigmatique, irradiante. Les Anciens, qui comme la nature avaient horreur du vide, ont observé les intervalles entre les planètes, et décelé la similitude avec l’écriture musicale : pour chaque astre, une note. Le ciel est ainsi partition cosmique, où se joue l’infinie harmonie du monde, pour qui saura l’écouter. La science a depuis démontré le vide, et son incapacité à transporter les sons... Mais elle a aussi prouvé que chaque corps céleste émet effectivement une vibration électromagnétique que l’on peu capter depuis la terre. Une théorie en remplace une autre, la musique des sphères demeure. Anne Rodier “ La Musica Humana est le rapport que l’homme entretient avec le cosmos dans l’harmonie de l’âme et du corps, de la sensibilité et de la raison. Chaque planète tourne autour de la Terre sur des orbites semblables aux cordes d’une lyre : chacune est une note parfaite ; l’ensemble, une gamme.“ Pythagore U N B A L L E T D E PA R A B O L E S Les bras hydrauliques des engins élévateurs s’étirent vers le ciel, portant ainsi les disques paraboliques à leur position d’Ecoute. La surface de captation des antennes est éclairée d’une lumière nacrée et en leur centre un vif clignotant signale leur position. Les paraboles semblent capter le Son des Etoiles, qu’elles diffusent en douche à partir d’un appareillage sonore embarqué à l’extrémité du bras télescopique. « La volonté d’un cumul de l’identique se manifeste dans toute les sphères de notre existence. La fascination du clonage, du double, répond au souci d’exercer un contrôle sur la nature, une gestion du réel que notre civilisation occidentale a amorcée depuis des siècles. Ceci s’applique depuis toujours à la musique, la polyphonie étant précisément la problématique d’un cumul de matière et le rythme une répétition infinie. » Julien Tarride, d’après M.O. Waller * 11ème fragment issu de l’Opéra “Je chante le Corps électrique”, performance / installation au Studio national du Fresnoy à Tourcoing (juin 2006) et nouvelle création en août 2006 à l’abbaye de Royaumont. ’ é c o u t e de L’immensément lointain n o u s a i d e - t - e l l e à M I E U X P E R C E V O I R L’iNFINIMENT PROCHE ? L Philippe Freslon Quand, enfin rassasiées dans leur quête d’ivresse céleste elles décident de regarder vers la Terre, les bras hydrauliques se rétractent, les disques paraboliques s’inclinent vers l’axe de projection des vidéo-projecteurs, et le public debout contenu dans l’ellipse du dispositif scénographique se retrouve en position de récepteur. À ce moment, la chanteuse, 7ème planète,