Plaquette de présentation - COMPAGNIE OFF : PARABOLES, pièce

FICHE SIGNALETIQUE
NATURE : Installation urbaine / performance humaine. Pièce au-
diovisuelle originale pour soprano et ballet de paraboles géantes
dans l’espace public.
DISPOSITIF :
> 6 paraboles (diamètre de 7 à 9m, hauteur jusqu’à 17m), mon-
tées sur bras hydraulique (maniscopique), support de projection
vidéo et sonore
> 1 parabole-support scénique pour la soprano
> 1 système de diffusion audio
> 1 système de diffusion vidéo
DUREE
> installation plastique en amont : les paraboles diffusent le son
des étoiles
> 3 représentations de 25 mn; de nuit ou tombée du jour unique-
ment
EQUIPE & MONTAGE
> 15 personnes, arrive en J-1, départ en J+1
Nous consulter pour les conditions nancières et techniques dé-
taillées.
CALENDRIER 2007
> 23 juillet > 1er août : Résidence de tournage à la Compagnie
Off / pOlau, pôle des arts urbains (Tours)
> 13 > 21 août : Résidence de création au Parapluie Centre Na-
tional de Création des Arts de la Rue (Aurillac)
> 21 août : Représentation dans le cadre des Préalables du fes-
tival d’Aurillac
> 6 octobre : Représentation dans le cadre des Nuits Blanches,
Paris (Site des Batignolles)
COMPAGNIE OFF
BP 13832 37038 TOURS Cedex I
02 47 630 633 / 06 63 25 81 81
www.compagnieoff.org
Production : Isabelle Calvet [email protected]
Communication/diffusion : Nicolas Costil [email protected]
“Paraboles” est l’Acte I de la création “Désert de Piste”, qui a reçu
l’Aide à la Résidence de Création 2007 de la DMDTS. En co-production
avec : Le Parapluie, Centre International de Création Artistique, Aurillac.
Lieux Publics, Centre National des Arts de la Rue, Marseille. Villeurbanne
Spectacle Vivant / Les Invites. Remerciements au Fresnoy, studio na-
tional des arts contemporains (Tourcoing), et à la Fondation Royaumont
(Asnière-sur-Oise).
EQUIPE DE CREATION
PHILIPPE FRESLON
CONCEPT, SCENOGRAPHIE, MISE EN SCENE
Après des séjours prolongés en Afrique, aux Etats-Unis et en Inde, il pose
en 1980 ses valises à Berlin il mène de front une formation circassi-
enne et son implication au sein du cirque alternatif Tempodrôme. Il crée
en 1986 la compagnie Off à Tours. Il est auteur/metteur en scène/scé-
nographe des créations éphémères et des spectacles. Sa ligne artistique
s’appuie sur un imaginaire emprunt d’extravagance et de détournements.
Passionné d’opéra, il explore à travers de nombreuses créations (Les 7
Pêchés Capitaux, le Délé Fantastic, Carmen Opéra de Rue, Va Donner aux
Poissons une Idée de ces qu’est l’Eau...) l’adaptation de l’opéra à l’espace
urbain, la confrontation entre le réel et la ction, la terre et l’au-delà, le
populaire et le savant, le profane et le sacré.
JULIEN TARRIDE
COMPOSITION MUSICALE, REALISATION & POSTPRODUCTION
VIDEO
Issu d’une formation musicale classique, il s’est dirigé vers le jazz puis la
composition électroacoustique au conservatoire de Lyon. Parallèlement à
ses études musicales, il entre à l’école des Beaux Arts de Lyon pour un
cursus de 5 années, puis effectue un post diplôme au Studio National des
Arts Contemporains du Fresnoy à Tourcoing (2006). Julien Tarride pour-
suit depuis des années une réexion sur l’opéra. Il compose aujourd’hui
un opéra technologique intitulé “Je chante le corps électrique” dont la
réalisation est volontairement divisée en fragments numérotés, processus
de création montrant d’une manière ouverte comment la technologie et
l’idée de la technologie inuent sur l’écriture. Julien Tarride questionne la
transversalité des nouvelles technologies et leurs utilisations sur scène,
certain fragments prennent aussi la forme d’installations sonores ou de
vidéos. Le bâtiment Opéra lui-même est considéré comme un générateur
de ction, notamment pour l’écriture du livret, à travers la scène, les
coulisses, l’orchestre ou le ballet ainsi que l’administration, avant d’être le
support potentiel de diffusion nal.
ANNE RODIER
CREATION VOCALE & INTERPRETATION
Elle débute ses études musicales au CNR de Montpellier et les poursuit à
Paris auprès de Eva Saurova pour y obtenir une médaille d’or en chant et
en musique de chambre. En 1999, elle remporte le grand prix de mélodie
« Mady Mesplé » au concours international de chant de Clermont Ferrand
auquel vont succéder le prix d’excellence Léopold Bellan, Le prix Françoise
Pollet au Concours des Maîtres du Chant et le premier prix du concours
européen de Picardie. Elève de Christian Jean , elle a suivi également de
nombreuses Master Classes avec Montserrat Caballé, Mady Mesplé, How-
ard Crook (pour le répertoire baroque), Michèle Command, Gabriel Bacqui-
er, Laura Sarti et au cours de son DESS à La Sorbonne : François Le Roux
et Rachel Yakar. Dotée d’une voix longue au timbre chaud de soprano
lyrique, elle est aussi à l’aise dans le répertoire classique, baroque ou con-
temporain. En août 2006, à l’Abbaye de Royaumont, elle crée FRAGMENT
11 de Julien Tarride. Pour “Paraboles”, outre son travail d’interprète, elle
participe à l‘écriture musicale et scénographique.
ORIAN PATTERSON, Cadreur, montage et post-production image
JOSEFINA RODRIGUEZ, Ingénieur son, montage son
ANTOINE GUILLAUME, Lumière, supervision technique
ALEXANDRA MELOT, Perche, assistante de réalisation
NICOLAS COSTIL, Assistant de réalisation & de montage
La Compagnie Off est convention-
née par Le Ministère de la Culture/
DRAC Centre, La Région Centre, La
Ville de Tours et subventionnée par
la Communauté d’Agglomération
Tour(s) +. En partenariat avec
Scène de Nuit.
La Musica Humana est le rapport que l’homme entretient
avec le cosmos dans l’harmonie de l’âme et du corps, de la
sensibilité et de la raison. Chaque planète tourne autour de la
Terre sur des orbites semblables aux cordes d’une lyre : cha-
cune est une note parfaite ; l’ensemble, une gamme.“
Pythagore
UN BALLET DE PARABOLES
Les bras hydrauliques des engins élévateurs s’étirent
vers le ciel, portant ainsi les disques paraboliques à
leur position d’Ecoute. La surface de captation des
antennes est éclairée d’une lumière nacrée et en
leur centre un vif clignotant signale leur position. Les
paraboles semblent capter le Son des Etoiles, qu’elles
diffusent en douche à partir d’un appareillage sonore
embarqué à l’extrémité du bras télescopique.
Quand, enn rassasiées dans leur quête d’ivresse -
leste elles décident de regarder vers la Terre, les bras
hydrauliques se rétractent, les disques paraboliques
s’inclinent vers l’axe de projection des vidéo-pro-
jecteurs, et le public debout contenu dans l’ellipse du
dispositif scénographique se retrouve en position de
récepteur. À ce moment, la chanteuse, 7ème planète,
Six paraboles géantes en suspension dans la
ville, support d’une rencontre certaine entre
le son et l’image, la musique des étoiles en
pleine recomposition et la voix lyrique d’une
soprano clonée à l’inni...
Par la captation de messages déstructurés provenant
du cosmos, décodés, interprétés par la voix humaine
d’une soprane, une partition concrète se compose. À
l’aide d’un logiciel interactif audio et vidéo (Fragment
11)*, la présence visuelle et sonore de la chanteuse,
septième planète du système ainsi mis en place, est
augmentée par 6 clones d’elle-même. Ces doubles sont
projetés sur d’immenses antennes paraboliques instal-
lées dans l’espace public - supports d’image et de dif-
fusion sonore - de part et d’autre de l’interprète.
« La partition s’écrit spontanément en écho aux mouvements
et aux états proposés par le personnage principal, statique ou
animé, seul ou fédéré, avec ou contre les clones, dans une réalité
certaine ou aspiré par un trou noir. La linéarité du temps s’effrite
tout comme l’identité vocale. La chanteuse se situe quelque part
entre l’individu unique et la masse identique, entre monodie et
polyphonie, entre silence et bruit, voix lyrique et cri. »
Anne Rodier
« La volonté d’un cumul de l’identique se manifeste dans toute
les sphères de notre existence. La fascination du clonage, du
double, répond au souci d’exercer un contrôle sur la nature,
une gestion du réel que notre civilisation occidentale a amorcée
depuis des siècles. Ceci sapplique depuis toujours à la mu-
sique, la polyphonie étant précisément la problématique d’un
cumul de matière et le rythme une répétition infinie. »
Julien Tarride, d’après M.O. Waller
* 11ème fragment issu de l’Opéra “Je chante le Corps électrique”, per-
formance / installation au Studio national du Fresnoy à Tourcoing (juin
2006) et nouvelle création en août 2006 à l’abbaye de Royaumont.
LA MUSIQUE DES SPHERES
Les étoiles s’allument et s’éteignent plus de trente
fois par seconde. Ces étoiles à pulsations décrivent
la lente agonie d’étoiles à neutrons. Elles chantent.
Entre le chant plaintif des étoiles effondrées, toupies
de l’enfance du monde, et la mort stellaire dénitive
des trous noirs, néant en compression, des milliards
de galaxie... Dans cette écume immense sans aucun
centre du monde, seule la matière parle encore et les
étoiles viennent de quelque chose. La musique des
sphères tombe sur nous énigmatique, irradiante.
Les Anciens, qui comme la nature avaient horreur du
vide, ont observé les intervalles entre les planètes,
et décelé la similitude avec l’écriture musicale : pour
chaque astre, une note. Le ciel est ainsi partition cos-
mique, se joue l’innie harmonie du monde, pour
qui saura l’écouter. La science a depuis démontré le
vide, et son incapacité à transporter les sons... Mais
elle a aussi prouvé que chaque corps céleste émet ef-
fectivement une vibration électromagnétique que l’on
peu capter depuis la terre. Une théorie en remplace
une autre, la musique des sphères demeure.
Lé c o u t e
de Limmensément lointain
nous aide-t-elle
à MIEUX PERCEVOIR
LiNFINIMENT PROCHE ?
Philippe Freslon
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