du phosphore. Lors d’expériences de myco-
ont inoculé des souches de ces champi-
pépinière. Le résultat révèle une nette amé-
forte teneur en minéraux dans leurs feuilles
une plus grande résistance au stress hydri-
cette technique d’inoculation plant par plant
ce qui limite son utilisation à grande échelle.
Dans les formations de cyprès du Haut-
Atlas marocain, plusieurs espèces de lavan-
de et de thym sont associées aux arbres. Ces
coloniser les sols caillouteux et érodés de ces
écosystèmes arides et semi-arides. Les ana-
lyses de sol révèlent que ces espèces créent
-
rhiziens avec lesquels ces plantes vivent
Mis en culture ensembles et mycorhizés
en serre, la lavande et le cyprès présentent
plus élevée que lorsqu’ils se développent
de propagules (3) apparaît plus importante
autour des racines de lavande qu’autour de
a fortiori-
de sol sec). La lavande favoriserait donc la
multiplication des champignons mycorhiziens
et la prolifération de leur mycélium dans le
-
rice » multiplie le nombre d’îlots de fertilité
milieu tout entier. Elle crée ainsi un contexte
tout en stabilisant le sol par ses racines.
La compréhension de ce processus de
régénération naturelle du cyprès a permis
de mettre en place une nouvelle méthode
de ré-implantation de cette essence dans le
Haut-Atlas marocain. Dans les parcelles à
ont été implantées dans des bourrelets de
terre aménagés perpendiculairement à la
de cyprès ont été installés l’année suivante.
leur taux de mortalité à un an se révèle très
faible et l’érosion des sols reste limitée.
Des recherches sont également menées sur
-
nale des Eaux et Forêts de Rabat dans des
zones de reboisement au Nord du Maroc.
recherches ont été conduites par l’IRD et le Laboratoire
Ecologie et Environnement de la Faculté des Sciences
coordonnée par R. Duponnois) appartient au laboratoire
l’Agro-Montpellier et l’Université Montpellier II. Ce travail
Duponnois et dont la soutenance est prévue en février 2007
à Marrakech.
(2) Les arbuscules sont des structures fongiques que les
champignons symbiotiques forment à l’intérieur des cellules
-
coup d’essences forestières. Elles sont le siège d’échanges
nutritionnels entre les deux partenaires en symbiose. Les
champignons développent par ailleurs un vaste réseau
entre le sol et la plante.
(reproduction asexuée).
Rédaction IRD : Marie Guillaume-Signoret
Robin Duponnois
IRD UMR 040 LSTM (Laboratoire
des symbioses tropicales et
méditerranéennes) IRD/Cirad/
de Microbiologie IRD/ISRA/
UCAD du campus Agronomique
robin.duponnois@ird.sn
MohaMeD hafiDi
Lahcen ouahMane
Centre Régional de Recherche
l.ouahmane@ucam.ac.ma
ReLations avec Les MéDias
presse.ird@paris.ird.fr
inDigo, photothèque De L’iRD
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www.ird.fr/indigo
iRD auDiovisueL
audiovisuel@paris.ird.fr
www.audiovisuel.ird.fr/
Lahcen ouahMane, MohaMeD
hafiDi, chRistian pLenchette,
MaRija Kisa, aLi bouMezzough,
jean thiouLouse, Robin
Duponnois – Lavendula species
as accompanying plants in
Cupressus replanting strate-
mycorrhizal soil infectivity and
Applied Soil Ecology
Lahcen ouahMane, Robin
Duponnois, MohaMeD hafiDi,
MaRija Kisa, aLi bouMezzouch, j.
thiouLouse anD c. pLenchette
– Some Mediterranean plant
species (Lavandula spp. and
Thymus satureioides) act as
potential “plant nurses” for the
early growth of Cupressus
atlanticaPlant Ecology,
cypRès, pLantes pionnièRes,
LavanDes, MycoRhizes, Revégéta-
Lisation, DéseRtification, MaRoc.
Pour en savoir plus
Délégation à l’information et à la communication
Fiche n°255 - Décembre 2006
© L. Ouahmane/ Université Cadi Ayyad,
Marrakech, Maroc
Plant de cyprès placé entre de
jeunes plants de lavande