Revue de Presse du vendredi 4 décembre 2015

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http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=34606:2015-12-03-10-2344&catid=39:eco-finance&Itemid=128
Tunisie : samedi, dernier délai de dépôt des demandes
d'amendement du projet de loi de finances 2016
Samedi le 5 décembre 2015 est le dernier délai de dépôt des demandes d'amendement du projet de loi des
finances pour l'exercice 2016.
Selon un communiqué rendu public à l'issue de la réunion du bureau de l'Assemblée des représentants du
peuple (ARP), le parlement devrait entamer l'adoption du projet en question à partir de lundi 7 décembre
en
cours.
Au cours de cette réunion, le bureau de l'ARP a adopté le rapport du projet de loi des finances de l'année
pour
l'exercice
2016.
Selon le même communiqué, le bureau a renvoyé pour examen par la commission des droits et des
libertés, un projet de loi organique relatif à l'adoption d'un accord de coopération entre le gouvernement
tunisienne et le centre international pour le développement des politiques migratoires.
Par ailleurs, le bureau de l'ARP a soumis à la Commission des droits et libertés et des relations
extérieures, le projet de loi organique portant adoption de l'accord de coopération entre le gouvernement
tunisien et le Centre international pour le développement des politiques migratoires (CIDPM).
Il a, également, soumis à la Commission des finances, de planification et de développement, les projets de
lois
suivants
:
- Projet de loi portant approbation de l'accord de prêt conclu, le 16 septembre 2015 à Tunis, entre le
gouvernement tunisien et l'Agence française de développement (AFD) pour le financement d'un
programme
d'appui
à
la
formation
et
à
l'intégration
professionnelle.
- Projet de loi portant approbation d'un accord de prêt conclu, le 19 novembre 2015, entre la Tunisie et la
Banque africaine de développement (BAD), pour la contribution au financement d'un projet de
modernisation
de
l'infrastructure
routière.
- Projet de loi portant approbation d'un accord de prêt conclu, le 19 novembre 2015, entre la Tunisie et la
BAD en tant que partie chargée de la gestion du Fonds africain de modernisation de l'infrastructure
routière.
- Projet de loi portant approbation d'un accord de prêt conclu, le 19 novembre 2015, entre la Tunisie et la
BAD, pour financement d'un programme d'appui au développement régional et à la création d'emplois.
Investir En Tunisie, d’après TAP
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http://www.businessnews.com.tn/derniers-preparatifs-avant-la-grand-messe-de-lentreprise-tunisienne,520,60769,3
Derniers préparatifs avant la grand-messe de l’entreprise
tunisienne
Première photo de la tribune des Journées de l’entreprise 2015 sous le thème « L’entreprise 2.0 et la
deuxième république » qui doivent se tenir les vendredi 4 et samedi 5 décembre à El Mouradi Palace à
Sousse.
Il s’agit là de la plus grande manifestation tunisienne destinée aux entreprises, qu’organise chaque année
l’Institut arabe des chefs d’entreprise, et on s’attend à la présence d’un bon millier de dirigeants cette
année.
L’ouverture cette année devrait être donnée par le président de la République, Béji Caïd Essebsi, en
présence de plusieurs prestigieux invités dont l’ancien président turc Abdallah Gül et l’ancien Premier
ministre français Jean-Pierre Raffarin.
Comme chaque année, Business News sera présent à la manifestation pour couvrir l’événement dont
l’essentiel sera relayé en temps réel pour ses lecteurs.
Photo : Wassim Ben Larbi d’Express FM qui prévoit un studio en direct depuis Sousse.
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http://www.webmanagercenter.com/recherche/index.php?keywords=30e%20edition%20journees%20de%20l%27entreprise
Tunisie - 30ème édition des Journées de l’entreprise: :
L’entreprise 2.0
Par Ali Abdessalem
 Avec la deuxième République, l’entreprise entend revenir dans la partie, après avoir été indument
marginalisée. Elle appelle les pouvoirs publics à instituer un dialogue public/privé permanent et à se lier
par une vision, en perspective. Bel exercice d’initiative privée.
 L’IACE n’est pas peu fier de célébrer le trentième anniversaire de ses célèbres Journées de l’entreprise.
Le concept a fini par se hisser au niveau d’un évènement national puis régional, et à l’heure actuelle il
possède un puissant écho international. Son impact lui fait dominer l’actualité de fin d’année outre que
c’est devenu un forum d’échanges et de propositions utile au monde des affaires ainsi qu’à la sphère
publique.
Le thème de l’édition exceptionnelle 2015 pourrait prêter à confusion. L’entreprise2.0 se lit “l’entreprise et
la 2ème République“. En effet, l’entreprise reprend la main. Longtemps occultée par la transition politique,
la voilà qui rebondit pour rappeler à l’importance de la transition économique. Elle invite les pouvoirs
publics à conclure un deal d’un genre nouveau: un dialogue pérenne et une vision pour l’avenir.
Le dialogue, c’est la concertation
L’entreprise entend faire tandem avec les pouvoirs publics pour engager un dialogue démocratique
permanent. Echanger à propos des problèmes majeurs qui touchent à la transformation de notre société. Les
grands chantiers des réformes structurelles ne seront plus captifs de la seule administration mais une œuvre
conjointe, partagée, concertée.
Ce dialogue est appelé à se perpétuer. C’est ainsi qu’ont procédé de nombreux pays qui ont piloté des
transitions réussies. L’exemple vient du Sud comme du Nord, de l’Espagne comme du Chili.
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Ce dialogue se fera hors institution et n’aura pas une structure rigide. C’est une attitude à laquelle
s’obligeront les deux parties. A l’évidence, des synergies se feront jour et le rendement sera conséquent.
L’efficacité de cette méthode est bien avérée. C’est ainsi, à titre d’exemple, que procèdent les Japonais.
Ils débattent longtemps du travail à entreprendre dans l’avenir et s’imprègnent de la philosophie du
changement à réaliser. Et au lancement de l’opération, les choses se mettent en place rapidement car les
esprits s’y trouvent bien préparés.
Une vision, c’est un cap
Pour structurer la démarche des réformes, le pays a besoin d’identifier la priorité majeure pour son
devenir économique et social. C’est une finalité nationale. C’est le mot d’ordre fédérateur. Tout ce qui
sera entrepris devra tourner autour de cet objectif national. Les exemples dans le monde sont abondants.
Au Danemark, c’est l’innovation et l’épanouissement familial. Pour la Corée du Sud, c’est l’export. Pour
l’Amérique, c’est la suprématie partout.
En somme, la vision c’est un déclencheur de Grinta à l’échelle nationale. Beaucoup pensent à l’IACE
que, pour la Tunisie, ce peut-être l’emploi. C’est en effet une piste qui peut mobiliser toutes les énergies
du pays.
De la planification vers la prospective, un grand pas en avant
Pourquoi l’entreprise ferait ce tête-à-tête avec les pouvoirs publics?, peut-on légitimement se demander.
C’est parce que l’entreprise est le partenaire le plus émancipé, dirons-nous. Elle interfère sur le champ
économique, social et futur. Vecteur de création de richesses et dans le même temps générateur
d’innovation. Si les pouvoirs publics et le monde de l’entreprise se donnaient la main, la perception de
l’avenir serait maitrisée. De la planification figée, on irait vers la prospective dynamique. Tout le monde y
ganerait.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2015/12/04/167339/video-l-arab-tunisian-bank-au-salon-medfranchise2015
L’Arab Tunisian Bank au salon MedFranchise 2015
A l’occasion de la tenue du Salon Tunis-Medfranchise (2 et 3 décembre à l’UTICA), nous avons
rencontré Mehdi Hammami, de l’Arab Tunisian Bank pour parler du développement de la franchise en
Tunisie.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2015/12/03/167335/l-allemagne-pour-une-nouvelle-image-de-la-tunisie
L'Allemagne pour une nouvelle image de la Tunisie
L'ancien président de la chambre arabo-européenne de coopération économique Christian Wulff a
affirmé que les allemands veulent avoir, au cours des prochaines années, une nouvelle image de la
Tunisie, à savoir celle d'un pays innovant disposant d'une infrastructure de base développée et d'un bon
système éducatif.
Intervenant à l'ouverture d'une conférence économique tuniso-allemande qui se tient du 2 au 5 décembre
2015 Wulff, ancien président de la République d'Allemagne, a ajouté que les allemands opèrent
d'habitude avec la Tunisie uniquement en tant que pays touristique, lequel dispose, toutefois, d'une
infrastructure de base moderne et des fondements d'une relance de l'investissement.
Devant près de 200 hommes d'affaires de Tunisie et d'Allemagne, le responsable allemand a indiqué que
l'objectif de cette conférence est de mettre en relief les nouvelles perspectives de l'économie tunisienne et
d'encourager les promoteurs à développer leurs projets.
Environ 40 hommes d'affaires rencontreront leurs homologues et visiteront le salon de l'entreprise qui se
tient à Sousse en vue d'un partenariat d'égal à égal dans un pays où sont installées près de 200 entreprises
allemandes offrant 55 mille emplois aux tunisiens. Wulff a encore fait savoir que la diplomatie
allemande, en Tunisie, a affirmé que les autorités tunisiennes oeuvent à résoudre les difficultés auxquelle
est confrontée l'entreprise allemande installée en Tunisie.
La Tunisie constitue, selon lui, une destination économique pour l'Allemagne et un pont pour la
coopération avec le continent africain, soulignant qu'il a exprimé récemment en Allemagne devant plus
de 1500 hommes d'affaires l'espoir de voir la Tunisie devenir "la Suisse de l'Afrique".
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Il a, par ailleurs, déclaré qu'il s'est engagé, depuis des années, à développer les pays Méditerranéens et à
régler les conflits, ajoutant que les allemands plaident pour le développement et la stabilité sociale en
Tunisie, outre la garantie de la réussite du processus démocratique.
La présidente de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA) Wided
Bouchamaoui, a pour sa part, appelé à renforcer la coopération tuniso- allemande. Elle a estimé, à ce
propos, que les entreprises allemandes ont continué à investir en Tunisie, certaines d'entre elles ayant
même procédé à l'élargissement de leurs investissements.
La Tunisie possède un secteur industriel développé et pouvant attirer les investissements allemands, a
précisé Bouchamaoui, évoquant, à cet égard, les secteurs des composantes automobiles et de l'énergie. La
Tunisie peut jouer le rôle de pont ouvert en direction de l'Afrique, a-t-elle encore soutenu.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2015/12/03/167333/video-attijaribank-au-salon-medfranchise-2015
AttijariBank au salon MedFranchise 2015
A l’occasion de la tenue du Salon Tunis-Medfranchise (2 et 3 décembre à l’UTICA), nous avons rencontré
Leila Boustangi, responsable du marché des PME à Attijari Bank, qui a évoqué, dans un entretien, l’objet
de la participation de la banque à cette manifestation.
Elle a notamment insisté sur l’aspect réglementaire de la franchise en Tunisie.
A noter par ailleurs que Attijari Bank fait partie des trois banques tunisiennes choisies pour accompagner
le développement de la Franchise en Tunisie avec un fonds américain de 50 millions de dollars destiné à
financer tout type de franchise en Tunisie.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2015/12/03/167334/tunisie-budget-2016-moins-de-5-millions-detouristes-11-mois-2015
Tunisie - Budget 2016 :
Moins de 5 millions de touristes (11 mois 2015)
Seulement 4,8 millions de touristes ont visité la Tunisie jusqu'au 20 novembre 2015, soit une baisse de
26% par rapport à la même période de l'année 2015. C'est ce qu'a indiqué la ministre du Tourisme et de
l'Artisanat, Salma Elloumi Rekik, qui intervenait, mercredi 2 décemebre, à la suite des débats
parlementaires sur le budget du département du Tourisme pour l'exercice 2016. Elle a expliqué cette
baisse par la situation sécuritaire dans le pays, faisant remarquer, cependant, que le nombre de touristes
algériens a augmenté de 17,2%.
La ministre a aussi fait état d'une baisse de 33% par rapport à l'année dernière, des recettes touristiques
en devises, lesquelles ont atteint environ 2087,4 millions de dinars, jusqu'à fin octobre 2015.
Les nuitées touristiques dans les hôtels ont, quant à elles, baissé de 44% pour se situer à près de 15
millions.
Renforcement des mesures sécuritaires...
D'après la ministre, le département du Tourisme a pris des mesures en coordination avec d'autres
ministères (Intérieur principalement) pour renforcer la protection des circuits et des unités hôtelières et
former des agents du secteur touristique en matière de sécurité. Elle a aussi évoqué d'autres mesures
d'ordre financier, dont le rééchelonnement des dettes pour l'année 2015 et l'annulation des amendes de
retard.
"Le ministère a axé ses actions sur le changement de la politique promotionnelle, notamment après les
attentats du Bardo et de Sousse", a déclaré la ministre devant les députés.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2015/12/03/167332/forum-economique-tuniso-allemande-20-nouvellesentreprises-allemandes-crees-en-2015
Forum economique tuniso-allemande :
20 nouvelles entreprises allemandes créées en 2015
Les réformes entreprises par la Tunisie donneront leurs fruits prochainement, a affirmé le chef du
gouvernement Habib Essid. Intervenant à l'ouverture des travaux de la 2ème édition du forum économique
tuniso-allemand, Essid a indiqué que les opportunités d'investissement en Tunisie sont énormes et le
gouvernement est prêt à jouer son rôle dans ce partenariat.
«Il est temps d'investir en Tunisie et de l'accompagner pour la réalisation d'un schéma économique global
et juste », a fait savoir le Chef du gouvernement devant les hommes d'affaires allemands. Près de 200
invités, dont 40 hommes d'affaires allemands participent à la conférence organisée à l'initiative de l'Union
tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA), avec le concours de l'organisation araboeuropéenne de coopération économique (OECE) et l'Agence de l'investissement extérieur (FIPA).
Essid a indiqué que 250 entreprises allemandes sont actives en Tunisie, procurent environ 55 mille
emplois avec un total d'investissements de l'ordre d'un milliard de dinars. Et de rappeler que malgré les
difficultés, les entreprises allemandes ont continué à travailler en Tunisie après la Révolution.
Au cours des neuf premiers mois de 2015, près de 20 nouvelles entreprises ont été créées et ont fourni 500
emplois, a-t-il ajouté. Il a, par ailleurs, réitéré qu'à la lumière des relations historiques appuyées par une
volonté politique commune, l'Allemagne représente plus qu'un partenaire économique pour la Tunisie,
rappelant que ce pays a été le premier pays à reconvertir une partie des dettes de la Tunisie en
investissements.
«Le gouvernement oeuvre à regagner la confiance des jeunes notamment en ce qui concerne les
revendications de la Révolution, en renforçant la création d'emplois», a indiqué Essid, ajoutant que son
gouvernement est conscient des défis à relever».
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Le chef du gouvernement a passé en revue les réformes législatives et structurelles lancées par le
gouvernement, notamment la loi sur la compétitivité et les prix, et celle sur le partenariat public/privé
(PPP), outre la réforme du système bancaire.
Il a, par ailleurs, souligné que le gouvernement oeuvre à accélérer les réformes, ajoutant que dans le
cadre d'un forum sur l'investissement, qui se tiendra au cours du premier semestre 2016, un nombre de
projets seront présentés dans le cadre du plan de développement quinquennal (2016/2020).
Pour le chef du gouvernement, la Tunisie fait encore face aux mêmes difficultés ayant causé la
Révolution à la fin de 2010, à savoir le chômage, le déséquilibre régional outre l'impact de la
conjoncture internationale.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2015/12/03/167329/cop21-la-tunisie-a-besoin-de-2-milliards-de-dollarspour-lutter-contre-les-changements-climatiques
COP 21:
La Tunisie a besoin de 2 milliards de dollars pour lutter contre les
changements climatiques
"La Tunisie a besoin d'un budget indicatif de l'ordre de 2 milliards de dollars durant les quinze prochaines
années pour pouvoir réaliser des projets dans le cadre de lutte contre les changements climatiques et
pouvoir atténuer les émissions des gaz à effet de serre (GES)". C'est e qu'a déclaré Mohamed Zmerli,
membre de la délégation tunisienne à la COP 21.
Représentant le ministère de l'Environnement et du Développement durable aux négociations de la COP 21
qui se tient à Paris, du 30 novembre au 11 décembre, M. Zmerli précise que le rythme des négociations qui
sont en leur deuxième jour est "lent à cause des divergences des points de vue".
C'est le cas par exemple "la question de différenciation entre les engagements des pays développés et ceux
en voie de développement, le rôle des leaders en termes d'atténuation des gaz à effet de serre et le niveau
d'ambition qui implique que les pays développés doivent augmenter leur niveau d'ambition pour atteindre
les objectifs tracés à l'horizon de 2100".
Le négociateur tunisien précise par ailleurs que "la Tunisie négocie, en coordination avec le groupe arabe composé de tous les pays arabes-, le groupe africain -composé de 54 pays du continent-, et le groupe 77 +
la Chine -composé de plus de 130 pays".
Mohamed Zmerli a rappelé que "la Tunisie est considérée parmi les pays les plus vulnérables aux
changements climatiques".
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http://africanmanager.com/la-bourse-de-tunis-ouvre-la-seance-de-vendredi-en-hausse-de-013/
La bourse de Tunis ouvre la séance de vendredi en hausse de
0,13%
La bourse de Tunis a ouvert en hausse vendredi. A 10h09, le TUNINDEX prenait 0,13% à 4 962,3 points,
a
indiqué
Mena
Capital
Partners
(MCP).
Sur le front des hausses, LAND’OR avance de 2,90% à 4,600 DT avec la rotation d’un seul titre, suivie
du titre SIAME qui s’adjuge 2,70% à 2,280 DT, aussi, dans un faible volume d’échanges ne dépassant pas
les
120
DT.
SIMPAR
et
Carthage
Ciment
gagnent
respectivement
2,33%
et
2,17%.
A l’inverse, ELECTROSTAR poursuit sa dégringolade et lâche, aux premiers échanges, 2,25% à 3,910
DT. Il en est de même pour GIF et ICF qui perdent respectivement 2,04% et 1,06%. La SOMOCER ne
voit pas le bout du tunnel, le cours a continué à se dégrader (-1,02% à 1,940 DT ), à l’ouverture de la
séance
d’aujourd’hui.
Le titre a perdu plus de 50% depuis le mois d’août dernier.
TAP
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http://www.leaders.com.tn/article/18566-loi-sur-la-lutte-contre-le-terrorisme-et-le-blanchiment-d-argent-il-n-y-aura-pas-demiracles
Loi sur la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent: Il
n’y aura pas de miracles…
La dernière attaque d’un bus de la garde présidentielle au cœur de Tunis, mardi 24 novembre, marque un
tournant dans la violence abjecte et inhumaine qu’utilisent les terroristes contre l’Etat et la société en
Tunisie. Plus que jamais, nous nous retrouvons dans une confrontation asymétrique, où la discipline et
l’engagement des uns l’emportent malheureusement sur la force et l’impertinence des autres. Pourtant,
des moyens ont été mis à disposition de l’Etat et de nos forces de sécurité pour contenir la menace
terroriste et en venir à bout à terme.
armi les moyens tant débattus et réclamés, un cadre législatif nouveau et approprié pour la prévention du
terrorisme et la lutte contre le blanchiment d’argent. La loi organique n° 2015-26 du 7 août 2015, relative
à la lutte contre les infractions terroristes et la répression du blanchiment d’argent, a été adoptée, par une
sorte de passage en force, par l’Assemblée des représentants du peuple, alors que nous vivions dans un
contexte de menace grandissante. Les images des victimes de l’attaque de Sousse étaient encore vives
dans nos esprits, alors que celles du musée du Bardo ne risquent pas de s’effacer de notre mémoire de
sitôt.
Les spécialistes de la réforme du secteur de la sécurité diront qu’une mesure législative prise ou adoptée
sous pression n’aura d’effet que ceux dictés par la conjoncture particulière de son adoption. Les voix
d’une classe politique désabusée avaient appelé à une accélération de la mise en œuvre de la nouvelle loi
suite à la dernière attaque, croyant que le gouvernement a pris du retard dans le processus d’application.
Qu’apporte de nouveau cette loi ? Va-t-elle changer la donne ?
Dans un environnement sécuritaire régional volatile et extrêmement fragile, où divers groupes jihadistes
et/ou criminels constitués en réseaux agissent simultanément, cette nouvelle loi renforce surtout les
capacités d’investigation et de renseignement des forces de sécurité engagées sur le terrain de la lutte
contre les menaces d’attaques par ces groupes. Si le volet répressif de la loi (incriminations et peines
prévues à cet effet) s’applique normalement aux infractions déjà commises, telles que définies dans la loi
– et la liste est longue-, ce sont essentiellement les dispositions relatives aux techniques spéciales
d’enquête qui constituent la base d’un lutte efficace contre non seulement la menace terroriste, mais
également devant être utilisées dans le cadre de la lutte et la répression de toutes formes de menaces
transnationales (trafic d’armes, de drogue, contrebande, traite d’êtres humains, armes de destruction
massive, etc.).
La loi prévoit un ensemble de techniques d›enquête auxquelles les agences et des personnes
investies d’un pouvoir d’investigation en relation avec des actes de terrorisme peuvent recourir,
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sous contrôle de l’autorité judiciaire. REVUE DE LA PRESSE NATIONALE
La loi prévoit un ensemble de techniques d›enquête auxquelles les agences et des personnes investies
d’un pouvoir d’investigation en relation avec des actes de terrorisme peuvent recourir, sous contrôle de
l’autorité judiciaire.
Ces techniques figurent principalement au chapitre V de la loi et permettent, lorsque les nécessités de
l’enquête l’exigent, d’intercepter les communications des suspects (article 54), l’infiltration (article 57),
ainsi que la surveillance audiovisuelle par la mise en place d’un dispositif technique ayant pour objet la
captation, la fixation, la transmission et l›enregistrement de leurs paroles et photos des suspects et les
localiser (article 61). Elles ont pour but de «recueillir systématiquement des informations de telle sorte
que la/les personne(s) visée(s) ne soi(en)t pas alertée(s). Ces techniques sont appliquées par les
représentants de la loi dans le but de dépister des crimes et des suspects et d’enquêter sur ceux- ci».
Si importantes soient elles, ces techniques ne pourraient être efficaces que si elles étaient accompagnées
de développements institutionnels appropriés.
En tenant compte de leur nature particulière, ces techniques doivent être entourées des garanties
nécessaires au respect du secret et des droits fondamentaux. C’est toujours dans le cadre de la prévention
et de la répression du crime de terrorisme que l’on peut envisager, en fonction des nécessités, le recours à
ces méthodes particulières.
Toutefois, c’est sur un plan opérationnel que ces techniques posent des problèmes de fond. Leur mise en
œuvre requiert, en effet, un ensemble de structures, de nouveaux procédés et des moyens humains et
financiers extrêmement coûteux et sophistiqués qui dépassent de loin les capacités opérationnelles et
financières actuelles d’un seul Etat. Chaque loi a un coût pour sa mise en place, ainsi qu’un calendrier
devant prendre en considération la transformation et la mise à niveau des structures chargées de son
application. Ceux-ci ne peuvent intervenir en quelques mois, car il s’agit là d’une véritable
transformation institutionnelle qu’on demande à nos forces de sécurité et autorités judiciaires chargées de
la lutte contre le terrorisme.
Dans la précipitation, l’émotion, sans doute, les pays non aguerris ont cette fâcheuse tendance à adopter
de nouveaux textes de loi sans réfléchir aux budgets. Ce n’est qu’après coup qu’ils découvrent que leurs
cadres législatifs sont des fardeaux à leurs actions. Il faudrait repenser la méthodologie, calculer avant
d’agir : c’est un conseil qui est aussi valable d’ailleurs pour la posture stratégique que la Tunisie devra
adopter dans sa guerre contre le terrorisme.
Sur le plan institutionnel, la loi renforce les pouvoirs d’instruction des autorités judiciaires. Elle crée, en
outre, de nouvelles structures, notamment la commission nationale de lutte contre le terrorisme. Structure
de suivi, d’étude, de proposition, ou que sais-je (reste à définir sa nature et son véritable rôle), elle n’en
reste pas moins confinée dans un schéma institutionnel vertical, construit en silos, de tout l’appareil
sécuritaire en Tunisie, ayant atteint largement ses limites.
Or, il était prioritaire, au regard de la nature et la typologie des menaces sécuritaires actuelles, de
renforcer les procédés et moyens d’échange et de traitement des informations et d’améliorer la
coordination entre les différentes agences sécuritaires. La loi de 2015 aurait due être impérativement
adossée à une réforme des services de renseignements, et non à la création de nouvelles structures qui
enliseraient davantage le fonctionnement des services sécuritaires sans une véritable efficacité.
Appeler à l’accélération de la mise en œuvre de la loi de 2015, c’est de l’ordre de l’impossible, car
institutionnellement, techniquement et humainement, nous nous étions pas entièrement préparés à ces
nouvelles exigences. Il faudra donc faire preuve de patience et de pédagogie, d’adresse surtout pour ne
pas encombrer le paysage institutionnel sécuritaire de nouvelles structures qu’il aurait du mal à assimiler:
ce serait créer de nouveaux dysfonctionnements. Il importe, compte tenu des bouleversements actuels, de
se rappeler quand même que l’organe ne fait pas la fonction.
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Mais au-delà de ces quelques aspects relatifs à l’application de la loi organique n° 2015-26 du 7 août
2015, relative à la lutte contre les infractions terroristes et la répression du blanchiment d’argent, c’est la
politique de l’Etat en matière de lutte contre le terrorisme qui devrait être plus claire et rigoureuse. Les
lois à elles seules ne provoquent pas les changements escomptés. Il existe de véritables déficits structurels
qu’ il faudra pallier d’urgence. Les problèmes de rigueur, de discipline, de méthodes de travail sont réels.
Il n’y a point de honte à se dire que l’on doit réapprendre à faire son métier sur des bases plus
rigoureuses.
Il est par ailleurs primordial de mettre en place une nouvelle politique de réhabilitation des mosquées.
Cela passerait même par la réorganisation architecturale des nos lieux de culte, car tels qu’ils sont conçus
et aménagés, ils restent des lieux vulnérables. Chimère, pas du tout ! La politique de l’Etat devra prendre
la mesure de la nature des enjeux que constituent les mosquées, surtout que les élections locales vont
bientôt avoir lieu. L’enjeu des extrémistes est de faire passer la sphère religieuse dans le domaine des
collectivités locales pour en avoir la maîtrise totale; à l’Etat de s’en garder.
Dernier élément que nous livrent les derniers attentats et dont il faudrait prendre sérieuse connaissance :
la radicalisation s’enracine dans nos sociétés. Elle touche les jeunes particulièrement. Notre appareil
sécuritaire ne vit pas en marge de la société ; au contraire il en fait partie. La sélection, le recrutement, la
formation et le contrôle de nos jeunes recrues doivent être d’abord revus d’urgence, ensuite faits sur la
base de procédés de vérifications et de normes d’apprentissage et de contrôles périodiques extrêmement
rigoureux. Il faut bien protéger nos forces de sécurité, sinon la menace ne sera jamais endiguée.
Haykel Ben Mahfoudh
Professeur universitaire,
spécialiste en réforme du secteur de la sécurité
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http://kapitalis.com/tunisie/2015/12/04/un-taux-d-investissement-de-25-du-pib-en-2020/
Un taux d’investissement de 25% du PIB en 2020
Yassine Ibrahim présente les grands objectifs du plan de développement 2016-2020 en termes de
croissance, d’investissements et de reformes.
«Les grandes lignes du schéma de développement de la Tunisie prévoient une panoplie de réformes
audacieuses, un redressement progressif de l’activité économique pour une croissance soutenue et une
réduction sensible du taux de chômage», a déclaré Yassine Ibrahim, ministre du Développement, de
l’investissement et de la coopération internationale, lors de son intervention, hier, à l’ouverture des
travaux de la 2e édition du forum économique tuniso-allemand organisé sur le thème «L’Allemagne et la
Tunisie pour une coopération économique réussie».
Le plan de développement quinquennal 2016-2020 de la Tunisie prévoit un taux de croissance de 5%
durant les cinq prochaines années contre une moyenne de 1,5% par an entre 2011 et 2015, a ajouté le
ministre.
Yassine Ibrahim a expliqué que le gouvernement table sur une reprise progressive de l’effort
d’investissement pour porter le taux d’investissement de 18,5% du produit intérieur brut en 2015 à 25%
en 2020, le développement de l’investissement étant une condition sine qua non au rétablissement de
l’économie nationale.
L’objectif a-t-il dit, est d’atteindre un volume total d’investissements de l’ordre de 125 milliards de
dinars, pour toute la période 2016-2020, dont 45 milliards de dinars pour les investissements publics, 62
milliards de dinars pour les investissements privés locaux et 18 milliards de dinars pour les
investissements directs étrangers.
S’agissant de la réduction du taux de chômage, Ibrahim a relevé que ce taux devrait s’établir à 11% en
2020, contre 15,2% actuellement, soulignant aussi la détermination du gouvernement à relever le revenu
per capita à 12 400 dinars, contre 8 283 dinars actuellement.
Pour ce faire, il est nécessaire de maîtriser les équilibres financiers, a précisé le ministre, et ce, en
réduisant le déficit courant à 6,8% du PIB contre 8,5% en 2015 et maîtriser l’inflation pour ne pas
dépasser 3,6% en 2020 contre 5,4% attendu en 2015.
A. B. M. (avec Tap)
OECT/Service Communication
REVUE DE LA PRESSE NATIONALE
4 décembre 2015
Page 18
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