1ère S.2 KHAFIF Linda FERRERO Emilia Une vie possible au-delà des frontières terrestres ? Voir plus loin Les Exoplanètes Autour de nous o La planète rouge o Système jovien Jupiter Les quatre principaux satellites Joviens Io Ganymède Callisto Le cas du satellite Europe Autour de nous Cependant, au sein même de notre système solaire des possibles traces de vie pourraient être présentes : Les quatre principaux satellites joviens Les gros satellites de Jupiter nous intriguent : Callisto Callisto est la dernière lune galiléenne, c’est également le troisième plus gros satellite naturel du système solaire (avec un diamètre de 4.806 km). Elle orbite à une distance de 1.880.000 km (soit environ 26 fois le rayon jovien). Elle possède une fine atmosphère composée principalement de CO2, on soupçonne également la présence de dioxygène. Callisto ne possèderait pas de noyau à proprement parler, elle serait constituée d’un cœur de silicate en son centre d’un rayon d’environ 600 km, par-dessus duquel se trouve un mélange composé de glace (~40%) et de roche (~60%) comprimées, d’une épaisseur d’approximativement 1.200 km. Sa densité moyenne est de 1,81g/cm3, ce qui indique la présence d’une grande quantité d’H2O. On n’y a pas constaté à ce jour d’activité tectonique apparente. Elle ne reçoit du champ magnétique jovien que 300 fois moins de particules qu’Europe, par exemple. De plus, les effets perçus par le satellite de la résonance orbitale sont d’une intensité moindre, en effet, elle ne fait pas partie des rapports de Laplace, ce qui rend les possibilités de développement organique très minces faute d’une autre source d’énergie. La surface de Callisto est parsemée de cratères, elle semble ne pas s’être modifiée depuis 2 voire 3 milliards d’années. On y observe des cratères de toutes tailles, dont certains avoisinent les 3.000 km d’étendue comme le cratère géant « Valhalla », d’autres plus modérés se contentent d’environ 1.400 km de diamètre, tel le bassin d’« Asgard », on peut également citer le cratère « Burr », plus récent, de 75 km de diamètre. Il ne semble donc n’y avoir eu aucune activité interne ayant permis le renouvellement de la surface depuis des centaines de millions d’années, on est même en mesure de se demander s’il y en a eu un jour, étant donné que certains impacts Année scolaire 2012-2013 http://tpe.viesureurope.free.fr 1 1ère S.2 KHAFIF Linda FERRERO Emilia remontent à la création du système solaire il y a 4,5 milliards d’années. On peut donc supposer que Callisto s’est développée en autarcie au gré des collisions. Par-dessus la glace, on note la présence de résidus brunâtres : sur Europe, Io et Ganymède, le réchauffement a fait fondre les matériaux et migrer les plus denses vers le centre, mais pas sur Callisto, ce qui explique que la glace ne soit pas à nu. Le satellite ayant été observé par les sondes Pioneer 10 et 11 (1973), Cassini (1997-2004), et Galileo (1995 – 2003), les images de cette dernière nous révèlent de petites zones lisses et sombres à la surface de Callisto, il pourrait s’agir selon des hypothèses de dépôts cryovolcaniques. Sous la lithosphère glacée (entre 80 et 150 km d’épaisseur), on soupçonne la présence d’un océan interne d’eau ammoniaquée, chauffé par radioactivité et maintenu à une température d’environ -22°C, ayant une épaisseur de 250 à 300 km. Cette théorie est due au fait que l’intérieur du satellite est insensible au champ magnétique jovien ce qui suppose dans sa structure la présence d’une couche de liquide conducteur d’au moins 10 km, de l’eau ammoniaquée par exemple, dont la température de fusion est plus basse que la normale. Callisto a pendant longtemps été considérée comme le corps le plus à même d’accueillir une base humaine dans le système solaire dit « externe », soit au-delà de la ceinture d’astéroïdes située après Mars. Cependant, on sait aujourd’hui qu’à cause des radiations très intenses émises par Jupiter, ce serait impossible. Les possibilités de développement organique sur Callisto restent donc très minces bien que pas inexistantes. En effet, malgré la potentielle présence d'eau liquide, les sources d’énergie y restent très réduites et aucun véritable signe d’échanges entre la surface et le sous-sol n’y a été constaté. Année scolaire 2012-2013 http://tpe.viesureurope.free.fr 2