L’OCULAIRE. ETSO.
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1. INTRODUCTION.
Les instruments conçus pour une observation visuelle sont constitués de deux parties :
L’objectif situé du coté de l’objet, qui donne une image réelle de l’objet.
L’oculaire qui conjugue l’image intermédiaire à l’infini pour éviter la fatigue de l’œil.
Les oculaires sont constitués de deux lentilles à huit lentilles, pour limiter les aberrations géométriques et
chromatiques et augmenter le champ d’observation.
La première lentille est nommée « lentille de champ », la seconde « lentille de l’œil ».
Un micromètre ou un réticule peut-être placé au niveau du plan focal objet de la lentille de l’œil ou au
niveau du plan focal objet de l’oculaire (s’il est réel) pour effectuer des mesures.
L’image que l’oculaire donne de l’objectif s’appelle pupille de sortie de l’instrument. La pupille de l’œil de
l’observateur doit coïncider avec cette pupille de sortie.
2. EXEMPLES.
Huygens.
Les lentilles ne sont pas collées et sont donc bien adaptées pour la
projection solaire à travers un télescope. Ces oculaires sont parmi les
structures les plus anciennes et ne sont que rarement trouvé dans les
accessoires de télescopes. Le champ de vision est d'environ 40°.
Ramsden.
C’est une petite évolution de l’oculaire Huygens. La lentille de champ est
retournée. Les oculaires de longue focale donnent de très bons résultats
dans l’axe pour des instruments à longue focale (F/D 15 ou plus).
Kellner.
Les oculaires de Kellner sont composés de trois lentilles et ont un champ de
vision d'environ 45 degrés. Comme les lentilles de la pupille de sortie sont
collées, les aberrations chromatiques sont réduites.
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3. TECHNOLOGIE.
Le schéma ci-dessous représente un oculaire type.
Le coulant est la partie métallique lisse qui vient se placer dans le porte-oculaire.
La rotation de la bague de mise au point permet la translation d’une lentille.
Le diaphragme de champ se situe généralement dans le coulant, mais il peut- être aussi à l’intérieur de
l’oculaire entre deux lentilles.
La pupille de sortie est l’endroit l’on doit placer l’œil afin d’observer dans les meilleures conditions
de confort.
Le relief d’œil ou relief d’oculaire est la distance qui sépare la dernière lentille de l’oculaire de l’œil.
Cette distance est surtout importante pour les porteurs de lunettes qui ont besoin d’un relief d’œil plus
important.
L’œilleton positionne l’œil et cache la lumière ambiante. Il est parfois rabattable afin que les porteurs de
lunettes puissent positionner l’œil au bon endroit si nécessaire.
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4. SYSTEMES DE MISE AU POINT.
Montage lisse :
Deux cylindres lisses coulissent l’un dans
l’autre. Ce montage économique est d’une
précision médiocre.
Montage lisse avec pignon-crémaillère.
La translation est
obtenue à l’aide d’un
système pignon-
crémaillère entraîné
par un bouton moleté
et parfois divisé.
Montage à vis- Filets multiples.
Système courant.
Pour obtenir un grand rapport
translation/rotation, il faut plusieurs filets : de
deux à 10.
Translation = pas x nombre de filets.
Montage à vis et ergot.
Le taraudage est remplacé par une vis à ergot.
Ce système permet de changer les oculaires.
Pour obtenir un grand rapport
translation/rotation, le pas est très important.
Dans la plupart des systèmes, la plage de réglage est d’environ ± 4D. La course nécessaire peut être
déterminée : 1 dioptrie de correction nécessite f2/1000 mm. f = focale de la lentille d’œil.
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5. SCHEMA DE PRINCIPE.
Le système est souvent
afocal : F’1 = F2 : les rayons
incidents parallèles à l’infini
ressortent parallèles : L’œil
voit l’objet à l’infini pour
éviter la fatigue oculaire.
Caractéristiques :
Ca : Champ apparent : Un champ < à 50° donne une impression de regarder dans un tuyau. Un
champ > 65° est agréable et supprime le vignetage. (Périphérie noire).
Ro : Relief de l’œil : Important pour les porteurs de lunettes >15mm.
Pupille de sortie : Ps doit être égale à la pupille de l’œil (de 5 à 7mm). Ps = D/G.
Grossissement : G = f1/f2
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OCULAIRE POSITIF.
Si le foyer objet F de l’oculaire est dans l’espace réel, l’oculaire est dit positif :
Le micromètre ou la mire peut être placé dans le plan focal objet de l’oculaire [F] ou dans le plan focal objet
de la lentille d’œil [F2].
6. OCULAIRE NEGATIF.
Si le foyer objet F de l’oculaire est virtuel, l’oculaire est dit négatif :
Le micromètre ou la mire ne peut être que dans le plan focal objet de la lentille d’œil [F2].
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