Fiche Indicateur – ONB Présentation et interprétation de l’indicateur Intitulé exact de l’indicateur Evolution du nombre d’unités conservatoires (UC) des ressources génétiques des principales espèces forestière Valeur de l’indicateur par période (un chiffre et une période ou date de référence) Figure(s) venant compléter cette valeur (graphique, carte, etc.) Un chiffre pour chaque année : 90 UC pour 8 essences en 2015 Graphique donnant l’évolution de l’indicateur depuis 1992 (disponible en bonne partie d’ici mai 2015) Et une carte montrant les UC françaises (et européennes ?) Commentaire (texte principal) (l’approche très générale du commentaire. voir si on peut commenter la valeur et (quand la série sera disponible) l’évolution) A la suite de la 1e Conférence ministérielle pour la protection des forets en Europe (Strasbourg, 1990), la France s’est engagée à mettre en œuvre une politique de conservation des ressources génétiques forestières. Comme préconisé par la Résolution 2 de la Conférence, la priorité a été donnée à la conservation in situ des ressources génétiques forestières. La Commission des Ressources Génétiques Forestières (CRGF) a défini les modalités pratiques de mise en œuvre de cette politique, notamment la mise en place d’un réseau national de gestion et de conservation des ressources génétiques des principales essences forestières (cette approche est complétée par la conservation ex situ et des collections). La conservation in situ de ressources génétiques forestières d’intérêt national porte actuellement huit espèces : chêne rouvre, épicéa commun, hêtre, orme lisse, peuplier noir, pin maritime, pin sylvestre, sapin pectiné. Les Unités conservatoires (UC) visent la conservation dynamique des ressources génétiques autochtones représentatives de la diversité de l’espèce en France. Concrètement, ces unités sont constituées de quelques milliers d’arbres reproducteurs dans le cas des grandes essences sociales réparties dans de grandes zones pédoclimatiques, ou au contraire d’une trentaine d’arbres pour des essences plus rares occupant des contextes plus spécifiques. Une UC d’une essence sociale est typiquement constituée par un noyau de 15 ha environ, enjeu principal des efforts de conservation, et d’une zone tampon de l’ordre d’une centaine d’hectares, dont le rôle essentiel est de limiter les flux de gènes extérieurs pouvant agir comme des « pollution génétique ». Les modalités de gestion sont consignées dans une charte de gestion. Ces unités sont conçues et gérées de manière à ce que la régénération naturelle puisse se dérouler dans de bonnes conditions de brassage des gènes (nombreux parents, régénération abondante) et en faisant jouer la sélection naturelle pour faciliter le processus d'adaptation de la population aux changements de son environnement. Définition, contexte et principales caractéristiques de l'indicateur Définition (quelques lignes) Valeur(s) cible(s) Indicateur de l’effort de conservation dynamique des ressources génétiques de populations autochtones représentatives de la diversité génétique de l’espèce en France Pas de valeur cible à proprement parler, mais l’ objectif est de couvrir d’une une vingtaine d’UC par grande essence sociale. (oui/non) Si oui indiquer les valeurs cibles Type de variable (quantitative continue, ….) Quantitative continue Unité de mesure (%, ha…) Nombre Relation (lien) avec la/les question(s) posée(s) (quelques lignes) Approche par la représentativité de la biodiversité.Qu’on puisse y appliquer une gestion foncière et une maitrise de la régénération (est-on certain que le réseau est représentatif des populations. On imagine bien que l’objectif est la représentativité des populations (encore que) mais l’indicateur ne permet pas de dire si le réseau est représentatif ou non) Oui, depuis 1992 Présent sur EUFORGEN Possibilité de rétro-calcul (oui/non) justifier si besoin Pas de temps de disponibilité des valeurs Annuelle Pas de temps de restitution envisagé Annuelle ( Coût de mobilisation (aucun, +, -) Niveau d'appropriation (familier, …) Modeste Echelle(s) territoriale(s) de restitution (métropole, OM) Métropole (des développements ne sont pas exclus Outre-Mer, mais aucun objectif précis n’est définit) Grain(s) de précision d'échelle L’Unité Présentation de l’indicateur (courbe, carte, tableau…) Remarques Une courbe Et carte de localisation des unités conservatoires (critères de sélection des peuplements ? Simplement phénotypique ou plus large ?) Aisé (pour le concept général, moins aisé en ce qui concerne les bases conceptuelles) Production de l’indicateur Producteur Secrétariat CRGF (Irstea) Origine et description des données sources (quelques lignes) CRGF. La plupart des résultats sont visibles dans la base de données EUFGIS (système d’Information sur la conservation dynamique des RGF en Europe : http://portal.eufgis.org/ géré par EURFORGEN, et sur le Site du Ministère de l’agriculture français (à compléter) - Méthodologie de construction (typologie, catégories, …) (quelques lignes) Date de publication de la première valeur de la série 1992 Rupture de série (oui/non, si oui préciser) Non Analyse de l’indicateur (++/+/-/--) Justifier éventuellement Robustesse ++ Précision ++ Sensibilité + Efficacité Qualité des données ++ Accessibilité des données ++ Homogénéité des données + Fiabilité des données ++ Pérennité des données ++ Abondance des données + Pistes de travail et d’amélioration Pistes de travail et d’amélioration (éventuellement) On souhaiterait pourrait compléter ce travail par un suivi (monitoring) de la diversité. A l’heure actuelle, aucun indicateur standardisé n’est disponible pour évaluer en routine la diversité génétique présente sur le terrain.