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Février 2016
U.S. TA X
Nouvelles réglementations de l’IRS concernant les inversions fiscales
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Si les exigences susmentionnées sont satisfaites, les actions de
la nouvelle société mère étrangère qui étaient émises aux anciens
actionnaires de l’entité étrangère seront réputées constituer un
« évitement de propriété » et ainsi non prises en compte dans
le calcul des parts de propriété. Ceci devrait effectivement faire
augmenter le pourcentage de propriété des anciens actionnaires
des sociétés américaines et excéder 80 % dans de nombreux cas
(tel que calculé en vertu des principes de « dispositions générales »
décrits ci-dessus).
Actions disqualifiées de l’évitement de propriété
Comme avec les transactions de pays tiers indiquées au-dessus,
l’IRS a inclus à ces nouvelles réglementations des lignes directrices
supplémentaires pour les actions émises à des fins visant à éviter
le régime d’inversion. (Connues comme les « actions disqualifiées »,
il s’agit généralement d’actions émises en échange de certains
actifs liquides ou de biens non admissibles.) Plus particulièrement,
ces réglementations indiquent que les actions émises pour toute
propriété transférée aux fins d’éviter les règles d’inversion fiscale
ne seront pas prises en compte aux fins de prétendus calculs de
fractions de propriété, répondant ainsi à des tentatives de diluer la
propriété aux fins de déterminer si oui ou non une transaction est
sujette aux règles de l’inversion fiscale.
Définition du gain par inversion
Comme c’est indiqué ci-dessus, les gains par inversion qui seraient
le résultat d’inversions fiscales ne peuvent pas être compensés
par les pertes d’exploitation nettes, les crédits pour impôts
étrangers, etc. Avec la publication des nouvelles réglementations,
l’IRS a étendu la définition des gains par inversion pour y inclure
des catégories supplémentaires de revenus (p. ex., les revenus
provenant de transactions ultérieures) dans le cadre des gains de la
transaction d’inversion.
Transferts de l’Article 1248
En vertu de l’Article 1248 de l’IRC, lorsqu’un actionnaire américain
échange les parts d’une société étrangère contrôlée (SEC) lors
d’une opération à l’abri de l’impôt, l’actionnaire peut avoir à
reconnaître un dividende réputé généralement égal aux gains
et profits de la société étrangère contrôlée. Les nouvelles règles
prévoient des scénarios dans lesquels les sociétés étrangères
contrôlées détenues par des « entités expatriées » sont transférées
en vertu d’une inversion et peuvent éviter l’application de l’Article
1248 sur les gains. Les nouvelles propositions exigeraient que
la différence entre la juste valeur de marché des parts de la SEC
et son assiette fiscale soit incluse dans le revenu imposable des
entités expatriées. Ceci pourrait créer de nombreux problèmes,
notamment un mélange de crédits pour impôts étrangers en raison
du calendrier de comptabilisation du revenu.
Sommaire
Les opérations transfrontalières peuvent rendre l’économie des
États-Unis plus forte en permettant aux entreprises américaines
d’investir à l’étranger, en encourageant un flot d’investissements
étrangers aux États-Unis. Mais ces transactions devraient être
pilotées au moyen de véritables stratégies commerciales et
efficiences économiques, plutôt que par un désir de déplacer le
domicile fiscal de la société mère vers un pays plus faiblement
imposé simplement pour éviter l’impôt américain. Par conséquent,
l’IRS prend des mesures pour prévenir toute incitation éventuelle
d’évitement fiscal pour des transactions qui peuvent être qualifiées
d’inversions fiscales. Ces mesures devraient réduire la capacité des
Flora Li, est associée au service de fiscalité des États-Unis du cabinet Collins Barrow de Toronto.
Crystal Wu, est cadre supérieure au service de fiscalité des États-Unis du cabinet Collins Barrow de Toronto.
Matthew Wilson, CPA (Ohio), MTAX, MBA, est associé en fiscalité des États-Unis au cabinet Collins-Barrow de Toronto.