1 La femme et l’islam.
Février
14
2012
Des Colloques radiodiffusés-Des conférences à
l’étranger-Australie-Voyage 3-Conférence(25-25)-La
femme et l’islam.
Gloire à Allah, Maître de la Création . Paix et Salut sur notre guide Mohamed qui croit
en la promesse de Dieu, le digne de confiance. Seigneur, nous ne savons que ce que
Tu nous as enseigné; Toi le Savant, le Sage. Seigneur, enseigne-nous ce qui nous
sera utile ; fais en sorte que ce que Tu nous enseignes nous soit utile et augmente
notre savoir. Fais en sorte que la vérité nous apparaisse comme telle et accorde nous
les facilités pour la suivre, et fais en sorte que le mensonge nous apparaisse comme
tel et accorde nous les facilités pour nous en éloigner. Fais en sorte que nous soyons
de ceux qui savent écouter pour suivre le meilleur discours. Par Ta miséricorde,
compte-nous parmi Tes hommes bienfaisants.
L’important est de voir la différence entre l’islam et l’état des
Musulmans:
Mes sœurs distinguées, pour commencer:
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Nous vivons tous des intérêts mineurs, boisson, nourriture, enfants, habitat et
dépenses. Mais il y a des êtres qui gligent les raisons de leur existence en ce
monde alors qu’ils doivent se poser de nombreuses questions telles: Pourquoi suis-je
en ce monde ? Pourquoi Allah m’a créé là ? Dois-je y accomplir une mission ? Il faut
savoir qu’il y a une très grande différence entre une femme incroyante qui s’est enfouie
loin d’Allah, a vécu le moment, satisfait ses passions et une femme croyante qui a
connu son Seigneur, le secret et le but de son existence.
Le premier point en ce discours adressé à nos sœurs distinguées est pour leur dire
que l’islam est une chose et les mauvaises pratiques dans le monde islamique sont
une autre. L’important est de faire la différence entre les deux. La réalité des
Musulmans ne représente pas la vérité de l’islam. Il y a de fausses pratiques, de
fausses conceptions, de faux comportement et, des partialités aveugles. Cette réalité
ne représente pas l’islam et, malheureusement, les Australiens et les Occidentaux ne
lisent pas le Coran ni les hadiths du Prophète (bénédictions et paix d'Allah sur lui). Ils
n’ont pas étudié la législation islamique non plus. Pour eux, l’islam c’est les personnes
devant eux. Si ces dernières se conduisent mal, alors l’islam est mauvais, si elles
mentent, c’est de même l’islam qui est mauvais.
L’égalité entre l’homme et la femme dans les devoirs:
Le problème est que si vous êtes dans votre pays en orient et que vous vous
conduisez mal, on dit: « Une telle a commis une faute. » Mais si vous êtes dans un
pays non musulman, portant le voile, et vous commettez une faute, c’est l’islam qui est
accusé et non vous. C’est comme si chacune de vous se tenait au bord d’une des
crevasses de l’islam, la mission est très importante. Au contraire, lorsque le monde
occidental, ou les gens de cette partie du monde voient une femme de bonne conduite,
qui prend soin de son mari et de ses enfants, l’islam est mieux estimé par eux.
Je vous raconte une histoire sans avoir besoin de parler de ses détails. Au Canada un
homme a été accusé et mis en prison injustement. Sa femme, très cultivée, était très
disciplinée religieusement. Elle le défendit et présenta des preuves, visita plusieurs
pays et, à la fin, son mari fut libéré grâce à ses efforts. Cette femme éleva aux cimes la
valeur des Musulmans au Canada. Elle était instruite, fidèle à son mari et elle fit face à
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toute une nation. Un de nos frères m’a juré que durant plusieurs moi ses nouvelles
étaient à la première page des journaux. C’était une longue histoire.
Dans tous les cas et, sans aucune complaisance, la femme est l’égale de l’homme en
islam pour les devoirs et l’honorabilité. Elle a pour devoir d’adorer Allah comme lui
exactement, elle est responsable autant que lui et aussi honorable. Mais si Allah,
exalté et glorifié soit-Il, dit:
«Le garçon n'est pas comme la fille. »
('Al-`Imrân (La Famille d’Imran): 36)
Cela est non du point de vue honorabilité mais de celui des particularités et des
charges.
Les devoirs sont partagés entre les deux époux:
Permettez-moi de donner un exemple loin du genre humain. Si vous devez transporter
cinquante êtres humains d’un endroit à l’autre vous aurez besoin d’un autobus
Pullman, mais si vous désirez transporter cinq tonnes de bois, vous aurez besoin d’un
camion. Est-ce que la petite place attribuée dans le camion pour les passagers est un
désavantage ? Non, car la place est suffisante pour le nombre de personnes
nécessaires, le conducteur et son aide.
Est-ce un défaut dans le véhicule ? Est-ce que la grande place réservée au bois est
un avantage supplémentaire ? Non, ce véhicule a été fabriqué pour une fonction
particulière et c’est pourquoi la place des passagers est petite. Quant à l’autobus
apprêté pour les passagers, il comprend plus de places pour eux et moins pour la
marchandise. Mais la différence entre les deux véhicules ne signifie aucune supériorité
de l’un ou l’autre, elle se rapporte à la mission de chacun d’entre eux.
Une femme était venue se plaindre de son mari au Prophète (bénédictions et paix
d'Allah sur lui) qui pleura en écoutant son histoire. Allah l’entendit de même de dessus
sept ciels et mentionna son histoire dans le Coran. Elle dit:
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« Ô Messager d'Allah, mon mari m’a épousée alors que j’étais jeune, belle et
d’une bonne ascendance. Lorsque je suis devenue vieille, que mon ventre s’est
affaissé, que ma famille se soit dispersée et que mon argent ait été dépensé, il
me dit: «Pour moi, tu es comme ma mère. » J’ai des enfants de lui. Si je les lui
laisse ils seront perdus, c’est moi qui les élève, et si je les prends, ils auront
faim. »
Allah dit à ce sujet:
« Allah a bien entendu la parole de celle qui discutait avec toi à propos de son
époux et se plaignait à Allah. »
(Al-Moujâdala (La Discussion): 1)
Des mots précis ‘si je les prends, ils auront faim et si je les lui laisse ils seront perdus,
c’est moi qui les élève’.
Il y a donc une différence dans les tâches. Lui gagne la subsistance et elle éduque les
enfants. A ce sujet, il y a un hadith qui dit:
« Sache, ô toi femme, et avec toi toutes les femmes qui suivront, que celle qui
prend soin de son mari et essaye de le satisfaire égale celui qui lutte pour la
cause d’Allah. »
(D’après Asmâ’ Bint Yazîd la Ançarite)
Comme vous le savez,
« La lutte pour la cause d’Allah est le summum de l’islam. »
(Rapporté par At-Tabarani d’après Abou Imama al-Bahly)
Cela, sachant que le Prophète (bénédictions et paix d'Allah sur lui) ne parle pas
d’après son intérêt mais d’après les révélations célestes:
« et il ne prononce rien sous l'effet de la passion * ce n'est rien d'autre qu'une
révélation inspirée. »
(An-Najm (L'Etoile): 4)
D’après l’usage contemporain, la femme croyante a une mission, l’éducation de ses
enfants.
Les bonnes actions d’un être sont ajoutées au compte de celui qui
l’a guidé vers le droit:
La femme d’Imran dit:
« Seigneur, voilà que j'ai accouché d'une fille »
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('Al-`Imrân (La Famille d’Imran): 36)
Et Allah répondit à ses paroles:
« or Allah savait mieux ce dont elle avait accouché!»
('Al-`Imrân (La Famille d’Imran): 36)
Elle mit au monde une femelle qui enfantera le Messie et toutes les actions de ce
majestueux prophète seront mises à son compte. Vous devez savoir avec certitude
que si vous avez bien éduqué un fils qui craint Allah, qui est peut-être devenu un
commandant important ou un homme bienfaisant, toutes ses bonnes actions et ses
grandes œuvres seront ajoutées à votre compte. Parce qu’Allah a apprêté cet ordre
grandiose, les bonnes actions d’un être sont ajoutées au compte de celui qui l’a guidé
vers le droit chemin.
« Sache, ô toi femme, et avec toi toutes les femmes qui suivront, que celle qui
prend soin de son mari et essaye de le satisfaire égale celui qui lutte pour la
cause d’Allah. »
Parfois, à cause de peu de foi, lorsque le mari traite mal sa femme, elle le lui rend et
éduque mal ses enfants. C’est une mauvaise attitude. Vous avez une mission que
vous voulez bien accomplir pour la grâce d’Allah sans tenir compte du traitement de
votre mari, puisse Allah le rendre bon. Mais s’il ne l’est pas, vous avez une mission à
accomplir et vous aurez à rendre compte à Allah au sujet de l’éducation de vos
enfants.
Depuis trente-cinq ans, j’ai des milliers d’histoires au sujet de femmes pieuses qui
sont parvenues au plus haut degré du rapprochement d’Allah par leur service à leur
petite famille. De là nous avons ce hadiths à l’avantage de la femme:
« Soyez généreux envers les femmes, il n’y a qu’un homme honorable pour être
généreux envers elles et il n’y a qu’un homme malin pour les humilier. Elles ont
le dessus avec tout homme généreux et le dessous avec tout homme malin. Par
Allah, je préfère être généreux et avoir le dessous que d’être malin et avoir le
dessus.»
(Rapporté par Ibn ‘Assâker d’après ‘Ali)
Allah, dans Sa grandeur, mettra l’entente entre les époux:
Nous avons dans notre histoire des principes exemplaires. Les livres de littérature et
de biographie ont raconté par exemple que le juge Chouraïh avait rencontré son
meilleur ami qui lui demanda: « Ô Chouraïh, comment cela va-t-il chez toi ? » --- « Par
Allah, depuis vingt ans, je n’ai rien trouvé qui ai pu me troubler l’humeur. », répondit
Chouraïh. - Machala ! Y a-t-il quelqu’un qui peut dire être reposé depuis vingt ans ? – -
-- « Comment cela ? » demanda l’ami. Chouraïh expliqua: « J’ai fiancé une jeune fille
d’une famille bienfaisante et, la nuit de noce, j’ai vu combien elle était bonne
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