Acide valproïque DEPAKINE®, DEPAKOTE®, DEPAMIDE®, MICROPAKINE®
ET AUTISME
Une étude danoise rapporte un risque d’ausme cinq fois plus important chez les enfants exposés in-utero à l’Acide val-
proïque. L’étude n’a pas montrée de lien stasque entre l’ausme et l’exposion in-utéro à d’autres anépilepques.
L’Acide valproïque est fortement déconseillé (troubles malformafs et neurocomportementaux) chez la femme en âge
de procréer sans contracepon ecace et tout au long de la grossesse (informaon CRAT février 2012).
Prescrire®, décembre 2013 ; Actualité en Pharmacologie Clinique, avril-juin 2013
Prégabaline LYRICA® ET ATTEINTES CARDIAQUES
Le CRPV de Paris Fernand-Widal a analysé 40 nocaons d’EI cardiaques contractés sous Prégabaline, dont deux ers
jugés graves (deux décès) : troubles du rythme ou de la conducon, insusances cardiaques, palpitaons et IDM. Trois
quart des paents présentaient des antécédents de troubles cardiaques. La dose médiane ulisée était de 100 mg / j, infé-
rieure aux posologies recommandées du RCP et le délai médian de survenu était de 9 jours.
Prescrire®, novembre 2013
Rispéridone RISPERDAL® : RHABDOMYOLYSES
Au Canada, 5 cas de rhabdomyolyses imputés à la RISPERIDONE et isolés, sans signe d’un syndrome malin des NLP, ont
été notés. Les mécanismes en cause ne sont pas connus.
Prescrire®, mars 2013
Rispéridone RISPERDAL®, Palipéridone XEPLION®
ET Quétiapine XEROQUEL® : IRIS HYPOTONIQUE
L’ANSM a fait état de syndrome de l’iris hypotonique peropératoire. Au cours d’intervenon de la cataracte, ces hypoto-
nies gênent l’opérateur et sont source de complicaons. Ces eets seraient dus à leur acvité α-bloquante
Prescrire®, décembre 2013
Quétiapine XEROQUEL® : ATTEINTES MUSCULAIRES ET DIGESTIVES
Une quinzaine d’observaons d’aeintes musculaires cardiaques a été rapportée (dont 4 allant jusqu’au décès) chez des
paents traités par QUETIAPINE : myocardites, cardiomyopathies, insusance cardiaque associée à d’autres signes cli-
niques et biologiques (hémoptysie, douleur thoracique, thrombopénie…).
Prescrire®, mai 2013
Le CRPV de Montpellier a analysé 8 cas de colites ischémiques imputables à la QUETIAPINE, dont 4 cas avec complica-
ons graves et 2 décès. Les troubles sont survenus de 10 à 80 jours après l’introducon du traitement et la majorité des
paents était traitée par des médicaments à eets atropiniques associés. Ces eets sont connus des neurolepques (cf
Lere de l’apothicaire n°62, 2007).
Prescrire®, novembre 2013
NEUROLEPTIQUES ATYPIQUES ET TROUBLES COMPULSIFS
14 observaons détaillent des troubles compulsifs chez des paents traités par Amisulpride ou Aripiprazole ou Olanzapine
ou Quéapine ou Rispéridone. Les troubles ont débuté quelques jours à six mois après l’introducon ou après augmenta-
on de la dose. Chez deux ers des paents, l’arrêt ou la réducon de la dose a permis la disparion de ces troubles. La
majorité des cas concernait des jeux pathologiques ou une hypersexualité, mais un cas d’achat compulsif et un cas de com-
pulsion alimentaire ont également été retrouvés. Ces troubles semblent plus fréquents avec l’Aripiprazole, dont l’acvité
agoniste parelle dopaminergique peut expliquer ces eets, comme cela est largement décrit avec les agonistes dopami-
nergiques anparkinsoniens.
Prescrire®, septembre 2013
ANTIEPILEPTIQUES
NEUROLEPTIQUES
NOUVEAU !