Les co-infections de la maladie de Lyme : laboratoires
Ce document a été trouvé sur le net à cette adresse :
http://www.eclipx.ch/lyme/documents/ou_faire_les_tests.doc
Cependant il ne renvoit à aucun site permettant de déterminer qui en est l'auteur. Il est donc publié ici sous
toute réserve des droits. Si vous êtes l'auteur de ce document, merci de me confirmer votre accord pour
publication.
Contact : voir mon adresse mail en bas de la page d'accueil de mon site www.lyme-sante-verite.sitew.com
La maladie de Lyme est provoquée principalement par une bactérie appelée Borrélia
Burgdorferi, mais d’autres pathogènes peuvent intervenir et rendre le traitement plus
difficile.
Les plus souvent cités avec la maladie de Lyme sont : les Ehrlichias (appelées maintenant
Anaplasma), les Babésias, les Bartonellas, des Mycoplasmes, les Chlamydiae, des
Rickettsies (comme la Coxiella Burnetii, responsable de la fièvre Q). On peut également
trouver parfois l’agent viral de l’encéphalite à tiques et leishmania.
Certains médecins pensent que les cytomégalovirus rendent plus difficile le traitement.
Ces infections ne sont pas toutes transmises par les tiques mais peuvent se développer
sur un organisme dont le système immunitaire est affaibli par la maladie de Lyme.
Bien d’autres infections restent à découvrir.
Il est important avant de commencer un traitement pour la maladie de Lyme de faire un
inventaire complet de toutes les infections présentes car elles peuvent rendre le traitement
radicalement différent.
Les analyses existantes :
Pour détecter un microbe on peut se baser sur l’existence d’anticorps produits par
l’organisme pour lutter contre l’infection. Ce genre d’analyse qui vise à mesurer la
présence d’anticorps dans le sang s’appelle en général une sérologie.
L’inconvénient de ce genre d’analyse est que si le système immunitaire est affaibli
par la maladie de Lyme ou une des autres infections, il peut produire trop peu
d’anticorps pour permettre une détection. D’autre part le résultat est peu spécifique et
on peut avoir des résultats faussement positifs dus à un autre pathogène.
Une autre technique de détection des germes consiste à détecter leur ADN. C’est ce que
l’on appel une PCR (Polymerase Chain Reaction).
Ce genre de test est très spécifique et ne dépend pas de la réaction immunitaire du
malade. Il ne détecte toutefois le microbe que si il est en quantité suffisante dans
l’échantillon à analyser.
La borrélia est difficilement détectable par PCR dans le sang ou le liquide
céphalorachidien en effet ce microbe circule dans le sang principalement sous sa forme
kystique, plus difficile à détecter par PCR.