SPILF-COREB : les 10 points clefs
de la prise en charge médicale
du premier patient suspect
dinfection à un agent à risque
épidémique et biologique (REB)
par le premier médecin.
Docteur Marie-charlotte Chopin
Au nom du groupe « Procédures »
Philippe Berthelot,Thierry Blanchon, Hélène
Coignard, Thomas Hanslik , Yann Kieffer, Mireille
Lardière, Aba Mahamat, Matthieu Mechain,
Michel Nahon, Christophe Rapp, Olivier Rogeaux,
Louise Rossignol
SPILF-COREB
SF2H 5.06.2014
Agent infectieux REB
Micro-organisme naturel (bactérie, virus, parasite, champignon…)/Micro-organisme
génétiquement modifié
Mode de transmission : aérosolisation, voie percutanée, contamination digestive….
Classification en 3 catégories par le CDC des agents à risque biologique
Catégorie A
Virus de la variole
Filovirus (Ebola, Marburg)
Arenavirus (Lassa, Junin)
Toxines de Clostridium botulinum
Yersinia pestis…
Catégorie B
Coxiella burnetti
Brucella spp
Toxine epsilon de Clostridium perfringens
Entérotoxine B staphylococcique
Pathogènes transmis par leau et les aliments :
salmonella spp.
Shigella dysenteriae
E. Coli 0157:H7
Vibrio cholerae…..
Catégorie C
Hantavirus
Mycobacterium tuberculosis XDR…
Maladie infectieuse à un agent REB
Infection à un agent REB
Potentiellement hautement contagieux
Mortalité/Morbidité
Communautaire/nosocomial
Nécessitant des mesures de contrôle spécifiques.
Traitement symptomatique/ traitement curatif/
Vaccination
1 / Définition dune maladie
émergente
Il nexiste pas de réel consensus
autour dune définition universelle du
concept de maladie émergente, à tel
point que divers organismes internatio-
naux ont adopté une définition différen-
te. Pour cette revue, nous avons retenu
la définition adoptée par la Cellule
Permanente des Maladies Infectieuses
Emergentes (CP-MIE) mise en place
sous légide du Ministère de la
Recherche en 2006 : «Une maladie
infectieuse émergente est un phénomè-
ne infectieux (ou présumé comme tel)
inattendu en référence à ses proprié-
tés intrinsèques ou les connaissances de
sa biologie touchant lhomme, lani-
mal ou les deux. Il peut sagir dune
entité clinique dorigine infectieuse
nouvellement apparue ou identifiée,
dune entité pathologique infectieuse
connue dont lincidence augmente dans
un espace ou dans un groupe de popu-
lation donné ou dune modification
qualitative et/ou quantitative des carac-
téristiques de lagent, de la maladie ou
de la population touchée et de son envi-
ronnement. Dans une optique dantici-
pation, il peut sagir dune maladie
identifiée dont les conditions dexpres-
sion deviennent favorables. Habituel-
lement, une incertitude réelle ou perçue
quant au potentiel évolutif, quant à la
maîtrise du phénomène et de son
impact en santé publique humaine et/ou
animale, est présente».
Cette définition permet de faire res-
sortir quelques constantes dans les défi-
nitions des maladies émergentes : aug-
mentation assez brutale de lincidence
dans le temps et/ou dans lespace,
conditions dexpansion modifiées et
incertitude quant à lampleur du phéno-
mène nouveau.
Ce concept de maladie émergente est
ancien puisque Charles Nicolle avait
déjà cité en 1933 cette notion dans son
ouvrage intitulé «Naissance, vie et mort
des maladies infectieuses» (Toma et
Thiry 2003).
Parmi les nombreux exemples de
maladies émergentes récentes, il est
possible de faire la distinction entre :
les maladies dont la cause est effec-
tivement nouvelle : cest le cas de la
maladie de lyme due à Borrelia burg-
doferi, le SRAS ou Syndrome
Respiratoire Aigu Sévère apparu en
Chine en novembre 2002, linfection
par le virus de limmunodéficience
humaine apparue au début des années
80 ou encore lESB et la MCJnv chez
les bovins et lHomme respectivement ;
les maladies dont la cause était
connue jusqualors et dont lincidence
augmente considérablement (parce que
souvent apparaissant dans un endroit,
une région, un pays où lagent pathogè-
ne était inconnu jusquà lémergence) :
les viroses dues au virus West Nile en
Amérique du Nord ou plus récemment
le virus du Chikungunya (Josseran et al
2006) ou le virus de la fièvre catarrhale
ovine (bluetongue) dans le Nord de
lEurope (Toussaint et al 2006), ou des
parasitoses comme la trichinellose en
Roumanie après le changement poli-
tique des années 90 (Blaga et al 2007),
pour ne citer que des exemples récents
et médiatisés.
Il est important de mentionner la
notion démergence médiatique qui
amplifie le phénomène auprès du
public et auprès des décideurs (phéno-
mène que nous pourrions qualifier de
«caisse de résonance») et contribue
ainsi à faire «émerger» un phénomène
déjà bien identifié auparavant, avec
lexemple très instructif de la listériose
puisque cest bien lécho médiatique
qui a fait passer la listériose du statut de
maladie importante certes, mais plutôt
confidentielle, à un statut de maladie
majeure alors que lincidence a peu
varié au cours du temps (Toma et Thiry
2003).
2 / Caractéristiques des
agents pathogènes émer-
gents
En focalisant leur analyse sur
les agents pathogènes humains,
Woolhouse et Gowtage-Sequeria
(2005) ont récemment recensé 1407
agents infectieux (liste disponible sur le
site suivant : www.cdc.gov/ncidod/eid/
vol11no12/05-0997_app.htm) dont 177
peuvent être considérés comme émer-
gents et réémergents (soit 13 %). Le
tableau 1 donne les répartitions de ces
1407 agents pathogènes parmi les 5
grandes familles dagents pathogènes :
les virus regroupent ainsi de façon
significative plus dagents émergents
ou réémergents en comparaison avec
les autres groupes : bactéries, cham-
pignons, parasites, etc. Parmi les virus,
les familles les plus représentées sont
les Bunyaviridae, les Flaviviridae, les
Togaviridae et les Reoviridae (Heeney
2006).
Il faut noter que parmi les 177 agents
infectieux émergents, 130 soit 73 %
sont des agents zoonotiques, cest-à-
dire transmissibles de lanimal à
lHomme ; une fois transmis à
lHomme, ces agents zoonotiques sont
INRA Productions Animales, Juillet 2007
INRAProd. Anim.,
2007, 20 (3), 199-206
M. PÉPIN1, P. BOIREAU1, F. BOUÉ2, J. CASTRIC3, F. CLIQUET2, Y. DOUZAL4, A. JESTIN3,
F. MOUTOU1, S. ZIENTARA1
1 AFSSA, LERPAZ, 23 avenue du Général de Gaulle, F-94701 Maisons-Alfort, France
2 AFSSA, LERRPAZ, Domaine de Pixérécourt, BP9, F-54220 Malzéville, France
3 AFSSA, LERAPP, BP 53, F-22440 Ploufragan, France
4 AFSSA, Direction scientifique, 21-27 avenue du Général Leclerc, F-94706 Maisons-Alfort, France
1, 2, 3, 4 Groupe «Maladies Infectieuses Emergentes» de lAFSSA
Courriel : m.pepin@afssa.fr
Emergence des maladies infectieuses
animales et humaines
Mesures spécifiques
Maladie infectieuse hautement contagieuse et grave
SPILF-COREB
Partenariat : InVS, CNR, HCSP, SF2H…
Organisation :
Référents infectieux zonaux REB/
Référents infectieux
2012 : Groupe de Coordination Opérationnelle du Risque
Epidémique et Biologique infectieux (COREB)/ SPILF
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Each time an alert triggers, this unit, in
collaboration with the steering
committee,
decides whether to write a procedure
This decision is discussed with the
experts in epidemiology and
microbiology :
-
At the National Surveillance Institut
-
And at the National refrence Center
(CNR) for the corresponding pathogen
This coherent and reliable expertise for
the care of the first patient is a support
for :
Emergency Departments and
prehospital medicine, first line GPs
Health authorities
EBR Network =
Flexible and operational interdisciplinary EID preparation structure
Activable on demand by the FIDS or Health authorities to participate to a reactive
and efficient mobilization and response, when an EID alert and crisis occur
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In 2012, the French Infectious Disease Society
(FIDS) missioned a task force, named
“EBRC(Epidemic and Biological Risk
Coordination)
COREB » Coordination du Risque Biologique et Epidémique, in french)
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80+#' 1. $0' / $1" #$&#. 8, ' . #$1, $T?J $
Conjugate individual and collective
dimensions
EBRC = two units responsible for :
- research on EIDs,
- writing of care procedures.
Procedures unit = 8 different health
care professionals : infectious
diseases, hygiene, emergency care
specialists, general practitioners,
nurse manager
This operational multidisciplinary network
referent is able to Monitoring, Alert,
Intervention for EID$
FIDS = zonal Referents, ID specialists in
universitary and general hospitals
Partners specialties : SAMU, emergency,
intensivists, hygien specialists,
microbiologists, epidemiologists !
Zonal referent ID departments
in France metropolitan and overseas departments
Initiation of a procedure
Example of MERS CoV
Each procedure is submitted to validation
and endorsed, if agreement, by :
The steering committee and whole FIDS
EBR group
The epidemiologists from National
Surveillance Institute
The representants of the scientific partner
societies : (emergency, paediatric,
anesthesiology-reanimation, hygien)
The procedure is sent to heath authorities
and published on i
nfectiologie.com
A press release is sent to the GPs
Newspaper (Le Quotidien du decin)
Validation and diffusion
Since group constitution in 2012, 4 procedures have been written :
!
Extension of this network, and sharing experiences with
the European Union : to be now considered
$
C` ` A$Y$0' 1" &0X$0@#&1$$$$$$$$$ $C` ` K$Y$F0' / #9 )( $b- $8@0' $
C` ` E$Y$6DJ 6$0@#&1 $C` ` O$Y$T?J =$8&, ^#( 1
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