Fourmies s`engage dans la 3e révolution industrielle

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Fourmies s’engage
e
dans la 3 révolution
industrielle
Mickaël Hiraux : pour un
nouveau projet de vie
Oui, je veux que
Fourmies prenne
le virage de la 3e
révolution industrielle !
Dans une époque
comme celle que nous
vivons actuellement, où
les prix des énergies
comme de l’alimentaire
ne cessent de croître,
avec un taux de
chômage très élevé du
fait de la
M. Hiraux, maire de
désindustrialisation
Fourmies
passée, il est urgent de
revoir notre modèle économique.
Il s’agit de changer la manière dont nous vivons,
consommons, produisons, créons des emplois,
et comment nous contribuons à la construction
d’une société durable, plus flexible et plus
efficace tant en termes de satisfaction des
besoins que de compétitivité.
Il faut apprendre à consommer moins, privilégier
les énergies renouvelables, réinventer la
mobilité, promouvoir l'économie circulaire.
C’est ce nouveau projet de vie qui nous
permettra de créer de nombreux emplois.
Produire notre propre énergie verte à domicile,
au bureau, à l’usine et la partager sur un
« Internet de l’énergie », de la même manière
que nous créons et partageons en ligne
aujourd’hui de l’information. Cela peut paraître
utopique et pourtant c’est devenu une réalité.
Ce projet, c’est ensemble que nous allons le
construire !
Oui, j’ai annoncé le projet d’un quartier
écologique dans le cadre de la rénovation
urbaine !
L’un des symboles de la 3e révolution industrielle passera par la
démolition de la tour Jeanne III. Au total, 160 logements seront
rayés de la carte de Fourmies. La ville souhaite mettre à
contribution les bailleurs sociaux mais aussi les investisseurs privés
qui le désirent pour investir dans la création de nouveaux
logements plus économiques et écologiques.
Au-delà de notre volonté de préserver la planète
pour les générations futures, il s’agit avant tout
d’une action sociale sur le budget des ménages
en maîtrisant mieux la consommation d’énergie
et d’eau. Il s’en suit la construction de nouveaux
logements totalement écologiques, c’est-à-dire
des habitations passives voire même à énergie
positive. Mais il faut aussi que, tous ensemble,
nous prenions conscience ddes possibilités
nouvelles dont on peut disposer aujourd’hui.
Là encore, c’est avec vous que ces projets seront
élaborés. Le citoyen doit être au cœur de notre
projet de ville.
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FOURMIES
LE COURRIER DE FOURMIES
VENDREDI 27 NOVEMBRE 2015
Une ville en pleine mutation
et des emplois à la clé…
2
Les Fourmisiens sont des visionnaires Quelques fourmisiens visionnaires ont su
tirer profit des deux premières révolutions industrielles. Nos musées témoignent de ce
passé florissant. À nous de prendre le relais et, comme ils l’ont fait, de saisir les
opportunités pour un nouvel avenir respectueux de l’environnement et des hommes.
Faisons de Fourmies une ville nouvelle où l’on innove avec les entreprises, les citoyens, les
jeunes, où l’on travaille pour un avenir enthousiasmant..
3Un modèle à construire et à imaginer
L’Objectif majeur :
«Faire ensemble, une ville où nos entreprises sont confiantes en
l’avenir et où il fait bon rentrer chez soi sans souffrir de la précarité
énergétique ». Cette idée, la municipalité a décidé de la développer et
de la mettre en pratique en lançant son programme écoquartier. Ce
quartier, situé sur l’ancien site des Verreries de Fourmies, permettra la
création des logements dits «basse consommation».
Attirer de nouvelles
1entreprises
L’économie collaborative,
nous réserve de bonnes
nouvelles. Elle représente
un marché de 3,5
milliards d’euros.
Et quelle part pour
Fourmies ? A l’image de la
ville autrichienne de
Güssing, qui produit
elle-même 100 % de son
énergie et attire des
milliers de visiteurs par
an, Fourmies veut
s’inscrire clairement dans
cette démarche. Ce
tourisme dit « énergétique » a permis aux
habitants de créer un
office de tourisme, de
développer des
commerces liés à la
restauration et
l’hébergement des
visiteurs. Résultats : 1100
emplois créés en 10 ans
pour cette bourgade de
4 000 habitants et une
population qui augmente
alors qu’elle diminuait
avant cette transition.
L’ancien site des Verreries
où sera implanté le premier
écoquartier de la ville.
Crédits photo ville de Fourmies
LA CHRONOLOGIE
REVOLUTIONS INDUSTRIELLES
LA PREMIÈRE RÉVOLUTION
La première révolution industrielle
Il y a d’abord eu la première révolution
industrielle, au XIXe siècle, lors de laquelle les
habitants du monde entier, et en particulier les
Fourmisiens, ont vu arriver une nouvelle
ressource énergétique, le charbon, et avec lui de
nouveaux modes de communication, le train et
le télégraphe. Ce fut un bouleversement pour
nos ancêtres fourmisiens, au milieu des années
1800, de passer du cheval au train ou au
tramway ! Avec cette révolution, la notion
d’espace-temps s’est réduite considérablement,
les grandes distances infranchissanbles sont
devenues accessibles.
Les méthodes évoluent
Une révolution en marche à Fourmies
Grâce à ce gain de
temps, les entreprises
se sont développées,
les méthodes de
travail se sont
dupliquées, une
nouvelle organisation
de travail s’est
structurée dans tous
les pays industrialisés.
L’alliance charbon/train a ainsi
révolutionné l’économie et le travail avec
la naissance des premières grandes
compagnies de chemin de fer, du
Taylorisme et des grandes entreprises
organisées de manière rationnelle.
À Fourmies, qui aurait
cru que les mains des
ouvriers seraient
remplacées par les bras
d’acier des machines à
tisser ? Et pourtant, des
industriels visionnaires
ont misé sur les
nouvelles technologies
de l’époque pour
positionner Fourmies,
florissante et
rayonnante, comme
référence mondiale
dans l’industrie textile.
XIXÈ SIÉCLE
XIX
FOURMIES
1800
1850
1870
FOURMIES
50M€
L’Europe a dédié une enveloppe spéciale TRI de 50
millions d’euros pour accompagner les projets de
Troisième Révolution Industrielle dans notre région
Nord-Pas de Calais. Lancé en janvier 2015, un livret
d’épargne, dédié spécialement à la Troisième
Révolution Industrielle en Nord-Pas de Calais, a déjà
récolté 9 millions d’euros de la part d’épargnants privés.
2020
Investir pour rénover les bâtiments
En France, d’ici 2020, c’est 240 000 emplois
nets à temps plein qui pourraient être créés et
d’ici 2030, le nombre d’employés dédiés à
cette transition énergétique serait de 632 000.
Fourmies veut donc sa part du gâteau.
Mieux comprendre
e
la 3 révolution…
« Osons notre R-évolution pour rayonner à nouveau ! » est l’une des options que la
mairie de Fourmies a décidé de lancer pour créer cette révolution industrielle.
P
our combattre la crise
que nous traversons,
une voie nouvelle se
structure, depuis trois ans, en
Nord-Pas de Calais. Certains
l’appellent transformation
économique et sociale, d’autres Troisième Révolution
Industrielle, et depuis peu,
« Rev3 ». Pour bien cerner
l’énorme changement économique et social qui se met en
place, il faut comprendre la
conséquence des technologies sur l’économie à travers
l'Histoire. Un nouveau
modèle économique a besoin
de plusieurs éléments, dépendants les uns des autres, pour
permettre au système de bien
fonctionner : de nouveaux
modes de communication
pour gérer plus efficacement
l'activité économique, de
nouvelles sources d'énergie
pour stimuler plus efficacement cette activité, et de nouveaux modes de transport
pour que les déplacements
soient plus efficaces.
Au XIXe siècle, le charbon en
abondance et les locomotives,
la presse à vapeur et le télégraphe ont déclenché la première révolution industrielle.
Au XXe siècle, l'électricité, le
téléphone, la radio et la télévision, le pétrole bon marché
et les véhicules à combustion
ont, tous ensemble, ouvert la
voie à une deuxième révolution industrielle.
LES GRANDS
PILIERS
DE LA 3E
RÉVOLUTION
INDUSTRIELLE
? Un pilier pour que chacun
participe à la production
d’énergie renouvelable dans
sa ville :
Ce pilier consiste à produire
de l’énergie renouvelable
tous ensemble. Concrètement, les citoyens, entreprises, collectivités, associations montent des unités
énergétiques de toutes tailles
pour s’alimenter en énergie.
? Un pilier pour économiser l’énergie et combattre la
précarité énergétique :
La précarité énergétique
concerne 20 à 30 % de la
population régionale et ne
cesse de s’amplifier. Réduire
la facture énergétique tout en
améliorant le confort des
familles est donc une priorité
absolue. Le premier consiste
à adopter de nouveaux
réflexes de consommation.
On parle de sobriété énergétique au quotidien afin de
diminuer les consommations
d’électricité et d’eau. Résultats : jusqu’à 16 % d’écono-
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LE COURRIER DE FOURMIES
VENDREDI 27 NOVEMBRE 2015
+
Mickaël Hiraux et
son équipe lancent
un projet à 20 ans
pour révolutionner
la ville de Fourmies.
mies sur les factures d’électricité, soit 168 euros par an.
Économiser l’énergie passe
également par l’isolation de
nos maisons, écoles, et tous
autres bâtiments . À ce sujet,
les écoquartiers apportent des
solutions performantes à plusieurs niveaux.
Sur la métropole lilloise par
exemple, des familles ont été
coachées pour apprendre des
gestes simples pour économiser par
an 17 % d’économie sur le budget
« eau ». A Fourmies, la mise en
place du projet Réduc’Eau que la
ville a lancé en fin d’année sera
d’ailleurs renouvelée.
? Un pilier pour une mobilité moderne, non polluante
et moins coûteuse :
Nos transports consomment
énormément d’énergie :
20 % de la consommation
énergétique régionale. Il sera
donc indispensable de revisiter notre mobilité globale
(coworking, télétravail, mobilité douce, aménagement des
villes…) et également de se
reporter à la voiture électrique
ou à hydrogène.
? Un pilier pour l’usage plutôt que possession :
La nouvelle génération se
détache de la possession de
biens. Aujourd’hui, ce qui est
« Faire la Troisième Révolution Industrielle, ce n’est pas seulement solutionner la crise
environnementale et devenir indépendant en énergie, c’est également créer des emplois
qui resteront ancrés localement. Au final, c’est garder les fruits économiques localement,
redonner la confiance et l’autonomie à tous ».
fun, porteur de valeur ajoutée
et souvent d’économies, c’est
d’utiliser les choses en les partageant et en les mettant en
commun. Cette économie
d’un nouveau genre, dite collaborative, se développe à
toute vitesse. Le succès de Blablacar, de Lilas Autopartage,
du Vélib en témoigne.
? Un pilier pour faire de nos
déchets des ressources :
Consommer toujours plus de
biens et donc de matière n’est
plus possible. Au départ de
chaque projet, nous devons
donc réfléchir à la durée de
vie des produits jusqu’à leur
recyclage pour faire de nos
déchets des ressources. C’est
l’économie circulaire. Cela
peut se faire par exemple par
le détournement des déchets
que l’on réutilise pour créer
de nouveaux objets ou fabriquer de l’énergie. Les ressourceries locales sont un exemple
à suivre mais aussi à développer.
n
LES GRANDS TOURNANTS DE L’HISTOIRE
LA DEUXIÈME RÉVOLUTION
La deuxième révolution
industrielle
Fin du XIXe siècle, nos ancêtres
connurent un nouveau
bouleversement avec le
développement de nouvelles formes
d’énergie comme le pétrole, le gaz et
l’électricité. Grâce à ces nouveaux
réseaux énergétiques centralisés, il
suffisait désormais d’appuyer sur le
bouton pour allumer la lumière
plutôt que de recharger sa lampe à
huile ou sa bougie ! La « magie » de
l’électroménager ouvrait bientôt une
nouvelle voie qui allait bouleverser le
quotidien des femmes.
LA TROISIÈME RÉVOLUTION
Les nouvelles sources d’énergie
Avec ces nouvelles sources d’énergies, naquirent également la
voiture et de nouveaux modes de communication. La calèche sur
une route pavée fut troquée contre la voiture individuelle sur une
route bitumée. L’avion élimina le dirigeable du ciel et le
téléphone prit le pas sur le courrier. La télévision devint
l’attraction tant attendue avec « La piste aux étoiles » ou
« le palmarès des chansons » qui allait détoner les veillées
familiales et villageoises. Voilà de quoi bouleverser une société
tout entière dans laquelle l’espace-temps s’était une nouvelle fois
totalement modifié. La suite logique de cette évolution fut donc
l’expansion des entreprises à l’international. C’est à ce moment
qu’est née la fabrication de biens en série, le développement des
autoroutes, le boom du bâtiment. Autant de nouveautés qui
transformèrent en profondeur les modes de consommation, le
travail et les types d’habitat.
La Troisième révolution industrielle est la conjonction d’une
nouvelle source d’énergie (énergie renouvelable) et d’un
nouveau mode de communication (Internet). Jeremy Rifkin,
un économiste qui conseille chefs d’Etats et patrons de
multinationales, a travaillé, avec des entreprises et acteurs
de la région, pour construire un plan d’actions et mener à
bien cette transition. C’est aujouurd’hui et c’est à Fourmies.
FOURMIES
APRÈS GUERRE
XXIE SIECLE
1900
1950
2010
FOURMIES
19
Opérations ont reçu le label en 2014, mais plus de 50 autres
sont "engagées" dans une démarche pour tenter de l’obtenir.
Lancé en décembre 2012, le label national ÉcoQuartier
constitue une nouvelle étape dans la démarche portée depuis
2008 par le ministère du Logement, de l’Egalité des territoires et
de la Ruralité.
160
LE COURRIER DE FOURMIES
VENDREDI 27 NOVEMBRE 2015
30
logements seront démolis à Fourmies
C’est un très gros chantier. La démolition de la Tour Jeanne
III sera symbolique du changement profond qui s’opère à
Fourmies. Mais à ce jour, aucune date n’est définie. 1,4
milliard d’euros sont engagés dans le cadre du contrat de
plan Etat-Région rien que pour notre région. Fourmies
espère bénéficier de ces aides.
Qu’est ce qu’un Ecoquartier ?
Un EcoQuartier est un projet
d’aménagement urbain qui
respecte les principes du
développement durable tout en
s’adaptant aux caractéristiques
de son territoire. Le ministère de
l’environnement s’est doté d’un
référentiel en matière
d’aménagement durable, sorte
de cahier des charges listant les
critères d’aménagement
durable.
E
n attribuant le label
EcoQuartier, le ministère de l’environnement valorise les opérations
exemplaires qui permettent
aux habitants de vivre dans
des quartiers, conçus selon les
principes du développement
durable. Une idée qui n’est
pas tombée dans l’oreille d’un
sourd. Car, il faut bien comprendre que plus une collectivité s’engage dans cette
démarche, plus elle sera en
capacité d’obtenir des aides
pour financer son projet à
court et à moyen terme.
Imaginez une habitation qui
vous permettrait de diminuer
votre facture d’eau et de
chauffage (selon les cas, la facture de chauffage pourra être
divisée par 4). Sur votre toit,
des panneaux solaires produisant votre électricité et votre
eau chaude à moindre coût
LE
(un chauffe-eau solaire couvre
la moitié des besoins d’une
famille et permet de réaliser
60 % d’économies – source :
engie). Baigné de lumière,
votre cocon vous offre une
ambiance douce, chaleureuse,
saine car il est bien exposé et
construit avec des matériaux
issus de l’environnement
proche. D’ailleurs, vous
connaissez bien les personnes
qui ont travaillé sur l’isolation
des maisons, ce sont des Fourmisiens.
Côté déplacements, c’est tranquille et sécurisé, que l’on soit
à pied, avec la poussette, en
trottinette, à vélo ou en voiture.
Rêve ou réalité ?
Cette habitation va se situer
dans un cœur de nature. A
Fourmies, l’idée est de développer ces quartiers dans les
fête, en lien avec le reste de
la ville.
D’où l’idée aussi à Fourmies
d’installer des bornes électriques pour la recharge des
véhicules électriques mais
aussi des 2 roues. Autre atout,
Fourmies souhaite développer
les liaisons douces entre l’Ecomusée et le centre-ville. Par
ailleurs, Fourmies est désormais relié à la Voie verte qui
traverse la région.
LE RECYCLAGE
AUSSI !
Les exemples à suivre
Bien entendu, l’écoquartier n’est pas le seul projet de la ville en direction de la 3ème
révolution industrielle. C’est un projet expérimental qui sera ouvert à tous et partagé avec
l’ensemble des Fourmisiens et des acteurs économiques de la ville. Il ouvrira la voie à
d’autres projets qui seront lancés sur la ville de Fourmies.
zones en friches et d’en faire
un lieu où il fait bon vivre.
Les piliers
de l’écoquartier
? Des composteurs vous permettent de faire de vos
déchets de l’engrais pour
votre jardin ou pour le jardin
partagé. Besoin d’un aromate ? Il n’y a qu’à se servir
dans les jardinières qui décorent la rue. Besoin de miel ?
Rien de mieux que de déguster le miel du quartier cultivé
là-haut, sur le toit de la mai-
son commune.
? Dans cet espace situé au
cœur du quartier, les habitants organisent des animations, des réunions, les
enfants s’amusent et se cultivent. Les commerçants vous
proposent des produits
locaux. Il y a aussi des services
pour vous faciliter la vie
comme la garde d’enfants, des
services d’entretien, la possibilité de faire de la visioconférence ou des cours de cuisine.
PRINCIPE DES ÉCOQUARTIERS
MIEUX VIVRE EN RÉDUISANT
SON EMPREINTE ÉCOLOGIQUE
Tous ces projets EcoQuartiers font la promotion de nouveaux modes
de vie, d’un développement territorial équitable
et raisonné et d’une utilisation économe des ressources et de l’espace
agricole ou naturel, dans
les villes, grandes, petites
ou moyennes, urbaines et
rurales.
Ces quartiers exemplaires témoignent qu’un
urbanisme au service de
projets intégrés, durables, conduit à un mieuxêtre social, à des modes
de vie plus doux ou encore à une nature
protégée et reconsidérée.
Les résultats vont souvent beaucoup
plus loin que ce que nous pouvions
espérer et on voit émerger des muta-
tions plus structurelles du modèle économique et de développement : circuits
courts, économie de proximité, activités
« hors sol », mixité fonctionnelle,
emploi dans les services à la personne...
? Dans ce quartier, pas la
peine d’acheter chacun sa
tondeuse, son vélo, son barbecue, sa machine à laver le
linge... ici, on ne peut que partage, ça fait du bien au portefeuille et ça permet de créer
des liens.
? Alors, construisons ensemble ce lieu de vie où l’intimité
est préservée et où les habitants se connaissent, se croisent, se réunissent, se forment, partagent et font la
Enfin, le recyclage ou le
réemploi de matériaux et
d’objets nécessite une
main-d’œuvre importante.
Le Relais, par exemple,
collecte les vêtements dont
nous n’avons plus besoin. Ils
sont ensuite triés pour être
revendus dans des
vestiaires solidaires. Les
vêtements les plus usés
sont, pour leur part,
transformés en linge de
maison ou en matériaux
isolants appelé le
« Métisse». Cette action est
bonne pour l’environnement
et aussi pour les gens
puisque 1 900 personnes
travaillent dans cette
entreprise d’insertion !
CONTACT
Si vous avez des questions ou
des projets sur la troisième
révolution industrielle de la
ville de Fourmies vous
pouvez contacter Marie
Henneron par mail
[email protected]
LA REGION S’ENGAGE
LES INITIATIVES
Des exemples
à deux pas d’ici
Depuis plusieurs années, de
nombreuses communes ont
commencé à travailler sur le
développement des
écoquartiers. A quelques
kilomètres de Fourmies, la
commune
d’Aulnoye-Aymeries, dans le
cadre de son projet de
rénovation urbaine, travaille
actuellement sur un
écoquartier autonome.
Autrement dit ce quartier
est capable de
s’auto-alimenter en énergie
et de réduire au minimum
son empreinte écologique.
On parle d’ailleurs ici
d’habitations dites basse
consommation. A Fourmies,
le quartier qui verra le jour
sur le quartier des Verreries
s’inspirera de ce principe
d’écoquartier mais sera
spécifique à la configuration
de Fourmies.
La région Nord-Pas de Calais s’est engagée à soutenir la Troisième Révolution Industrielle.
Après le lancement du livret d’épargne qui a déjà permis de
collecter près de 9 millions d’euros auprès du grand public, le
Conseil régional Nord-Pas de Calais et la CCI Nord de France
s’engagent pour la création d’un fonds d’investissement.
Avec une capacité de financement de 50 millions d’euros au
démarrage, le fonds a vocation à associer une diversité d’acteurs
souhaitant s’impliquer dans la Troisième Révolution Industrielle. Ce fonds est né à l’initiative conjointe du Conseil
régional Nord-Pas de Calais et de la CCI de région Nord de
France a pour objectif d’aboutir à une économie décarbonée
en Nord-Pas de Calais à horizon 2050. Il sera constitué, au
démarrage, grâce à l’implication financière du Feder (Fonds
européens), du groupe Caisse des Dépôts, de la Banque européenne d’investissement et du Crédit Agricole Nord de France.
Ce fonds permettra de financer des entreprises et des sociétés
de projets de la région ayant un projet en lien avec tout ou
partie des 8 piliers de la Troisième Révolution Indus- trielle :
l’efficacité énergétique, le passage aux énergies renouvelables,
les bâtiments producteurs d’énergie, le stockage de l’énergie,
l’Internet de l’énergie, la mobilité durable des personnes et
des biens, l’économie circulaire, l’économie de la fonctionnalité.
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