Menard, René Joseph Cours d'histoire général* l'Egypte. Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from University of Toronto http://www.archive.org/details/coursdhistoiregOOmn BIBLIOTHEQUE A POPULAIRE DES ÉCOLES Publiée sous M. é t DESSIN DE la direction de RENÉ MÉNARD Professeur à l'Ecole nationale des Arts décoratifs. TROISIEME SERIE rv ENSEIGNEMENT GENERAL COURS D'HISTOIRE GÉNÉRALE LÉGYPTE RENE 3VEEISTA.R.ID Professeur à l'Ecole nationale des Arts décoratifs. ypl! PARIS LIBRAIRIE DE L'ART J. ROUAM, 29, cité Éditeur d'Antin, 29 18S6 J3?K. Prix : 75 centimes. BIBLIOTHÈQUE POPULAIRE DES ÉCOLES DE DESSIN COURS D'HISTOIRE GENERALE LÉGYPTE S PARIS. F . MÉNARD F T _ IMPRIMERIE DE [/ART J. AUGRY, 4 I. Rt]U DE BIBLIOTHÈQUE POPULAIRE DES ÉCOLES DE DESSIN PUBLIÉE DE 3VE. SOUS LA DIRECTION RENÉ :MT É 3XT A. FL 33 Professeur à l'Ecole nationale des Arts décoratifs TROISIEME SERIE ENSEIGNEMENT GENERAL COURS D'HISTOIRE GÉNÉRALE L'EGYPTE RENE MENARD Professeur à l'Ecole nationale des Arts décoratifs. PARIS LIBRAIRIE DE L'ART JULES ROUAM, ÉDITEUR 20, CITÉ D'ANTIN, 1886 2 Q 79645 BIBLIOTHEQUE POPULAIRE DES ÉCOLES DE DESSIN COURS D'HISTOIRE GÉNÉRALE L'EGYPTE PRINCIPAUX ÉVÉNEMENTS I. i. — Qu'entend-on par l'histoire générale ? 2. Quelles sont les du monde que les anciens ont connues? 3. Décrivez sommairement l'Egypte et la vallée du Nil ? 4. Quelles sont les traditions concernant les premiers habitants de l'Egypte? — parties — — Quelles sont les périodes qui divisent l'histoire d'Egypte 6. Qu'est-ce que l'ancien Empire et quelle en était la ville principale? 7. Qu'est-ce que le nouvel Empire et qu'ei on par les rois pasteurs? 8. Quels sont les principaux Pharaons qui se sont illustrés sous le nouvel Empire ? 9. Quels 5. î — — — — furent les derniers événements de l'histoire d'Egypte? 1. — Qu'entend-on par l'histoire générale? L'histoire générale et le 1 est le récit tableau des civilisations qui des se événements sont succédé Pour tout ce qui concerne les emblèmes religieux ou civils, et arts, on peut voir la Décoration eu Egypte. Nos petits volumes sur l'histoire générale marchent parallèlement 1. les monuments des avec ceux de l'histoire de : la décoration dans la même bibliothèque. 1 L'EGYPTE 2 depuis commencement du monde le nos jusqu'à un caractère de certitude qu'à jours. Ses récits n'ont l'invention de l'écriture, parce qu'elle pos- partir de sède alors des documents dont Mais, avant l'écriture, la valeur. peut apprécier elle y avait des tradi- il tions qui ont été recueillies postérieurement et qui, malgré caractère merveilleux dont elles sont géné- le ralement empreintes, appartiennent au domaine de Enfin, on donne l'histoire. nom le de temps pré- époques antérieures à toute tradition connue. Les premiers hommes ont vécu de la chasse, historiques aux pastorale est venue ensuite, et la vie mes ont pu se quand les hom- rassembler en groupes assezxompactes pour former des nations et habiter des villes, la civi- lisation a pris naissance. 2. — Quelles sont les monde que parties du les anciens ont connues? Tous les anciens ont cru que peuples la terre du monde. Les Egyphabitée à un homme qu'ils habitaient était le centre tiens comparaient la terre couché, dont l'Egypte serait nations seraient centre du monde était parole d'Ézéchiel, a entourée de toute l'Inde, le le cœur et « les autres le la placée au milieu des peuples et la terre ». milieu du dont Pour les Hébreux, Jérusalem que Dieu, selon les extrémités. monde Selon brahmanes de mont Merou, et les était le EGYPTE L Grecs appelaient Delphes les parce que lieu le et monde le entouré de tous côtés par nion fut que la le la Océan Le monde connu des terre était sphérique. Méditerranée cette opi- : et Aristote enseignait anciens ne dépassait pas, à l'Occident, la bassin de le presqu'île de l'Inde. et, à l'Orient, la Ils connaissaient très peu les contrées situées de la mer du Nord, en Homère, Grèce pour centre fleuve peu à peu abandonnée la terre, ses oracles point central. Pour un disque ayant est nombril de le où Apollon rendait occupait exactement le :> le aucune idée de et n'avaient long celles qui sont dans l'hémisphère austral. C'est dans les contrées occupées aujourd'hui par l'Egypte, la Turquie d'Asie qu'on place De grands Tigre, ont hommes une partie de et fleuves fait comme Nil, l'Euphrate l'office de routes, le primitivement Perse, et le et les qui habitaient leurs rives ont formé les pre- mières nations policées. L'histoire mence donc par l'Egypte 3. la foyer des plus anciennes civilisations. le et la ancienne com- Chaldée. — Décrive^ sommairement l'Egypte et la vallée du Nil ? L'Egypte est nord, qui occupe comme une contrée allongée du sud au l'angle nord-est de l'Afrique ou, disaient les anciens, bornée au nord par la de la Libye. Elle est mer Méditerranée, à l'est par L'EGYPTE 4 la mer Rouge et l'isthme qui avec l'Asie, au sud par Ethiopie, vallée la Dans communiquer appelée autrefois La deux plateaux élevés chaîne Arabique à l'est et Libyque sa partie supérieure, qui était dans l'ancienne Ethiopie, et sa largeur fait déserts africains. est resserrée entre qu'on appelle l'ouest. la Nubie, l'ouest par les à et du Nil la elle est extrêmement ne dépasse guère cinq à comprise étroite à six kilomètres. Elle devient ensuite un peu plus spacieuse sente dans sa partie moyenne de et pré- vingt à vingt-cinq kilomètres. Enfin, au-dessus de Memphis, la vallée cesse tout à fait et est remplacée, par une vaste plaine, qui est appelée Delta, à cause de présente sa forme avec nom. La fertilité la lettre la ressemblance que grecque qui porte ce exceptionnelle de l'Egypte tient aux crues périodiques du fleuve qui, en se retirant, dépose un limon sur les terres qu'il a inondées. (Fig. i.) La civilisation égyptienne est tout entière sur les rives du Nil en dehors de la vallée qu'il arrose, il n'y a jamais eu que de la barbarie. La conformation géographique du pays indique que des tribus nomades : en furent les que premiers habitants. Au milieu des hordes errantes, se fixèrent à l'origine des bateliers et des pêcheurs. La déserts lutte les parcouraient ces entre les tribus semble se habitants sédentaires de nomades dut exister de résumer dans la vallée et bonne heure l'histoire si ; vaeue de elle la L 'EGYPTE 5 domination des pasteurs. Cet antagonisme se retrouve du reste dans la nature elle-même, où la mer brûlante dité des sables envahissants contraste avec l'humi- féconde de La la vallée. civilisation, qui s'établit proinptement dans la LE DIEU THOTH, Il marque le point où s'arrêtera l'inondation; derrière (Fig. I.) un Pharaon invoque les Dieux. lui. — vallée du Nil. pouvait parmi les nomades. Ceux-ci, n'ayant temps ni agriculture, ni difficilement industrie se développer la plupart du d'aucune sorte, étaient toujours attirés dans la vallée par l'appât d'un pillage productif. La fertilité des bords du Nil était proverbiale dans toutes les contrées environnantes : EGYPTE I. dans les années de mauvaise récolte, du grain dans une contrée plus nous habitants de favorisée, comme verrons dans l'histoire des enfants de Jacob. le Mais souvent aussi ces étrangers, au simple les de Suez pour trouver arrivaient par l'isthme l'Asie trafic, se mêlaient lieu de faire un aux tribus du désert, dans l'espérance d'avoir leur part du butin. Aussi étaientils généralement détestés des Égyptiens, qui confon- commune daient dans une haine tous les peuples habitant en dehors de leur vallée du Nil. — 4. Quelles sont les traditions concernant les pre- miers habitants de V Egypte? Suivant Cham et la Bible, aux c'est fils de Noé, Sem, Japhet, qu'il faut rattacher les trois grandes races humaines. Les Égyptiens, les Éthiopiens et tous les peuples de descendance de du Nil appartiendraient la vallée Cham ils ; seraient ainsi de la à la même race que les nègres de l'intérieur de l'Afrique, avec lesquels néanmoins ils ne présentent aucune conforle type. Mais les Égyptiens, qui se croyaient mité dans issus du limon du tivaient, Nil, partageaient grands groupes, dont plus comme ils les plantes qu'ils cul- genre le humain en quatre formaient naturellement le important. Ces quatre races se distinguent par leur couleur dans les plus anciennes peintures égyp- tiennes. Champollion est le premier qui ait établi L É GY PTE ' L'Égyptien distinction. cette rouge, le l'Européen nègre a est noir, 7 a la chair peinte en l'Asiatique est jaune, peau presque blanche avec la les et yeux bleus. Les Égyptiens regardaient leur berceau du genre humain, mais le laissé pays ils comme ne nous ont aucune tradition précise sur leur origine. Sui- vant les historiens grecs, deux divinités, Osiris et Isis, avaient autrefois régné sur l'Egypte. Ce sont eux qui auraient appris aux Égyptiens leur auraient fait chair humaine. Les historiens longtemps que l'agriculture et qui perdre l'habitude de se nourrir de la civilisation, Ethiopie, avait descendu le modernes ont admis formée d'abord en Nil et gagné successive- la Moyenne et la Basse-Egypte. L'étude récente monuments et des inscriptions a fait abandonner ment des cette idée, et l'opinion la plus accréditée aujourd'hui est qu'un peuple d'origine asiatique vallée du Nil par l'isthme de Suez, a pénétré dans la et refoulé à Tinte- rieur les tribus noires qui l'habitaient primitivement. C'est de ce peuple que seraient issus les anciens Égyp- tiens. 5. — Quelles sont les périodes qui divisent l'histoire d'Egypte? La chronologie égyptienne présente de grandes le commencement, et l'im- incertitudes, surtout pour L E G Y PT E b mense durée qu'on attribue à l'Empire égyptien est toujours un sujet d'étonnement. Les savants ne sont pas d'accord sur ce sujet, mais d'ailleurs de Mariette, qui est la le le système commencer plus répandu, fait monarchie égyptienne en l'année 5004 avant notre Un groupe de Pharaons, appartenant à la même ère. constitue ce qu'on appelle une dynastie, et famille, chacune des grandes périodes de comprend On l'histoire égyptienne plusieurs dynasties. divise Egypte en généralement trois de l'ancienne l'histoire grandes époques, savoir : Le premier Empire, qui embrasse les dix premières dynasties, et commence l'an 5004 avant notre i° ère ; Le moyen Empire, qui comprend 2 ties suivantes et 3° commence l'an les sept Le nouvel Empire, qui comprend dynasties à partir de la dynas- joGq avant notre ère; XV1IL, et les dernières commence l'an iyo3 avant notre ère. 6. — Qu'est-ce que l'ancien était la ville On Empire et quelle en principale? désigne sous le nom d'ancien Empire la pre- mière période des temps historiques en Egypte. Elle comprend les L'Egypte avait dix été premières dynasties de rois. primitivement divisée en petits États indépendants qui étaient la propriété d'un chef EGYPTE L héréditaire. g comme Menés, qu'on regarde roi d'Egypte, a réuni ces petits États le dont premier les sont devenus en quelque sorte les vassaux. ou Pharaons du premier Empire, ceux dont les rois les noms Khéops chefs Parmi sont les plus importants à retenir sont Khephren, qui sont restés célèbres à cause des grandes pyramides qu'ils ont élevées pour leur servir de tombeau. Ces pyramides étaient bâties à et peu de distance de Memphis, qui dation est attribuée à Menés. statues 7. On et dont la fon- conservé quelques a de cette période, sous laquelle nous n'avons d'ailleurs par fut la principale de l'Egypte sous l'ancien Empire ville aucun événement important — Qu'est-ce que les rois le à signaler. moyen Empire et qu'entend-on pasteurs ? Le moyen Empire, qui s'étend de la XI e à la XVII e par une période très brillante pendant laquelle de très grands travaux de canalisadynastie, a débuté tion ont été exécutés. Ce sont les rois de la XII e dy- nastie qui ont creusé le lac Mœris, destiné à contenir le trop plein des eaux du Nil, et le Labyrinthe, vaste assemblage de palais dont Hérodote nous a description. Mais, à la fin de la laissé la XII e dynastie, des populations nomades venues d'Asie par l'isthme de Suez, nom et conduits par des chefs qu'on désigne sous de rois pasteurs, envahirent la Basse-Egypte le et 10 EGYPTE L de Memphis. Ils remontèrent le Nil Thèbes dont ils ne purent s'emparer et qui s'emparèrent jusqu'à devint la résidence des anciennes dynasties nationales. Les pasteurs saccagèrent tout l'Egypte de ruines quand peu laissèrent vaincus dont peu gagner par à adoptèrent ils couvrirent et arrivèrent, mais ils la langue s'amollirent enfin par et, après un séjour de cinq siècles environ, d'Egypte expulsés par bien-être roi le se des et les usages. Ils le ils la civilisation prospérité, et la ils furent Amosis, pharaon de Thèbes. commence C'est après l'expulsion des pasteurs que nouvel Empire, le et, après avoir été en partie con- quise, l'Egypte devint conquérante à son tour. Cette période siècles paraît commencé environ avoir avant notre ère, c'est la et dix-sept plus brillante de l'histoire égyptienne. (Fig. 2.) S. — Quels sont les principaux Pharaons qui se sont illustrés sous le nouvel Empire ? Le nom de quelques Pharaons du nouvel Empire mérite d'être retenu. Après Amosis, territoire, faut citer il Thoutmès libérateur du le III, le conquérant de l'Asie occidentale, qui, suivant une inscription, « posa les Amenophis qui éleva de l'Egypte où frontières III, la le Memnon fameuse salle des il lui Grecs; hypostyle plut »; Seti I er , de Karnac, L É considérée comme le G Y P TE égyptienne; enfin Ramsès On attribué à ce a faits II, le TRIOMPHE D — (Fig. 2.) mais son règne marque assurément l'apogée de puissance égyptienne. (Fig. beaucoup c'est précédé ou l'ont UN PHARAON, d'après un bas-relief égyptien. la Sésostris des Grecs. monarque un grand nombre de appartenant aux Pharaons qui LE suivi, II chef-d'œuvre de l'architecture le 3.) Ce qui à grandir l'importance de ce a contribué personnage, nombre prodigieux des monuments qu'il a portent son nom. Les élevés et des inscriptions qui I L 2 deux obélisques de jourd'hui la EGYPTE Louqsor, dont l'un décore au- place de la Concorde, à Paris, et les grands temples souterrains d'Ibsamboul, avec les colosses qui les décorent, appartiennent à son règne. (Fig. 4.) Quelques historiens placent sous le de règne PHARAON ATTAQUANT UNE CITADELLE, d'après un bas -relief du temple d'Ibsamboul. — (Fit;. 3.) Menephtah, fils de Ramsès II, la sortie d'Egypte des Hébreux commandés par Moïse, mais les documents égyptiens sont muets sur cet événement. Ramsès III maintint encore mais elle nastie. la puissance militaire des Égyptiens, commence à décliner à partir de la XX Les princes syriens refusèrent de payer e dy- le tri- but que les Pharaons précédents avaient exigé d'eux, JOUEUR DE HARPE D UN PHARAON d'après une peinture de Beni-Hassan, (FiS- 4 ) L 14 et quand EGYPTE arrivèrent Israélites les période de gloire, sous David était rentrée et à grande leur Salomon, l'Egypte dans ses limites naturelles, aussi bien du côté de l'Asie, où elle ne possédait plus rien, que du côté de l'Ethiopie où elle avait également perdu des conquêtes précédentes. le fruit un Il y eut pourtant XXII e dynastie, le Sesac de la Bible, qui rançonner le royaume de Juda et piller le temple roi vint de la de Jérusalem, mais il ne put se maintenir dans la contrée, et l'affaiblissement de l'Egypte alla toujours moment où en croissant jusqu'au la elle allait devenir proie de l'étranger. g. toire — Quels furent La décomposition festa les derniers événements de l'his- d'Egypte ? intérieure de l'Egypte se mani- symptômes significatifs. Après des prêtres d'Aramon pour s'emparer bientôt par des une tentative de l'autorité royale, une dynastie éthiopienne parvint à s'établir en Egypte. Elle fut bientôt aux prises avec les Assyriens, qui furent dans plusieurs rencontres cherib, Pharaons. Le roi d'Assyrie, Sennamarcha bientôt avec une puissante armée contre les victorieux des pour le Égyptiens qui s'allièrent avec les Juifs repousser, mais ce fut un événement mira- culeux qui sauva du même coup Suivant les Egyptiens, le l'Egypte et dieu, à la prière la Judée. du prêtre L EGY l' TE 10 Sethos, envoya des légions de rats qui, pendant nuit, rongèrent qui les empêcha de combattre Suivant disperser. la cordes des archers assyriens, ce les la Bible, et ce les obligea de se fut un ange du Seigneur qui, dans" une seule nuit, tua cent quatrevingt-cinq mille Assyriens. Ce qui est que, après des pre'paratifs formidables, certain, c'est le roi Senna- cherib fut obligé de retourner dans ses Etats sans avoir accompli conquête la qu'il projetait. Une invasion mieux aux Assyriens ils parvinrent jusqu'à Thèbes et la pillèrent, mais sans postérieure réussit : pouvoir toutefois y établir leur domination. Une période d'anarchie s'ouvre ensuite au l'Egypte et, chefs partager se lieu le pour d'un Pharaon, on voit douze gouvernement du Delta. Un oracle avait prédit que celui qui offrirait des libations au seul roi dieu dans une coupe d'airain deviendrait du pays. Le grand-prêtre devant présenter qu'ils accomtrompa sur le nombre n'en apporta que onze. Psammetik, le chef qui une coupe d'or aux douze chefs, pour plissent les rites habituels, se et n'avait pas eu de coupe, son casque qui souvenant de était l'oracle, fit aussitôt sa libation dans d'airain. voulurent Les autres chefs, se le mettre dans l'im- possibilité de régner et le reléguèrent sur la côte du Delta, en lui interdisant toute correspondance avec l'intérieur. Cependant Psammetik trouva moyen de l'égypte 1 consulter de nouveau l'oracle, qui répondit que son règne commencerait quand hommes d'airain comprenait rien Psammetik ne mer. la mais on vint à cette prédiction, que des hommes d'airain dire bientôt mer aurait pour l'aider des il de sortis étaient en de piller train la côte. sortis lui de Grecs d'Asie qui exerçaient leur métier de pirates, dont costume consistait en une armure le Psammetik, comprenant alors troupe d'au- mercenaires venus d'Asie Mineure s'empara aide, XXVI e du d'Egypte, trône depuis longtemps, et son fils, Nekao, autres choses entrepris entre communiquer d'ailleurs ment par leur fonda la long règne à l'Egypte une prospérité qu'ille avait oublié à ne fut le à la navigation, et niciens de faire mer Rouge et le il exécuter de célèbre. Il a un canal qui devait mer Rouge, Nil avec la pas achevé. fit nom grands travaux qui ont rendu son faire et, et dynastie \G56). Psammetik parvint pendant son rendre et d'airain. sens de l'oracle, prit le les pirates à sa solde, ajouta à sa petite tres la C'étaient des Nekao et qui s'intéressait vive- chargea des matelots phé- tour de l'Afrique en partant de en revenant par la la Méditerranée. Ces matelots, qui restèrent trois ans en route, racontèrent à leur retour qu'ils eux. Ce croyable fait, », avaient vu le soleil qu'Hérodote déclare n'être est, par derrière « nullement au contraire, ce qui prouve l'authen- L EGY licite du voyage, car les 1' 1 i : imagine ce changement dans s'ils 1 Phéniciens n'auraient jamais position du soleil, la n'avaient pas réellement dépassé l'équateur. Nekao Les successeurs de Psammis furent et Apriès; ce dernier eut à combattre une insurrection militaire, mais dats pour qu'il l'officier Amasis, trouva plus envoya contre eux, commode de s'emparer du trône. se servir des sol- Gomme ces sol- des mercenaires grecs auquels Amasis dats étaient accorda de grands privilèges, les soldats de l'ancienne armée égyptienne abandonnèrent en masse le service du nouveau roi, ce qui désorganisa absolument les forces militaires de l'Egypte. florissant sous Grecs, à qui règne, ce le roi Le commerce fut très principalement avec les permit de s'établir à Naucratis. Malgré cette apparence de prospérité, l'Egypte était tombée dans un tel état de faiblesse que, lorsque son successeur, Psammenit, voulut s'opposer à l'invasion de Cambyse, roi de Perse, il suffit d'une seule bataille pour livrer à la Perse la vieille terre des Pharaons. L'Egypte devint une simple province de des Perses jusqu'à la 1,527), dont elle continua la à monarchie faire partie conquête d'Alexandre. Promenade du dimanche. Les élèves désireux de connaître les monuments historiques qui peuvent se rattacher à cette leçon ib iront L EGYPTE dimanche au musée du Louvre. L'entrée du musée égyptien est par la porte à gauche, sous la FONCTIONNAIRE EGYPTIEN décoré d'un collier, en présence du Pharaon. (Musée du Louvre.) (Fie. 5.1 colonnade en face Saint-Germain-l'Auxerrois. l'église Les monuments sur lesquels on appelle plus spéciale- ment leur attention sont : I Dans la . E GYPT E [ curieuse placée à gauche près la montre En l'investiture raon qui préside du à la collier. I ) du rez-de-chaussée galerie : une stèle fort porte d'entrée, qui présence du Pha- cérémonie, on voit un fonction- naire qui lève les bras en signe d'allégresse, pendant que des serviteurs d'anneaux d'or (fig. Ce qui rend lui 5) attachent les grands colliers que le roi vient de lui accorder. cette scène fort intéressante, c'est qu'elle rappelle les honneurs que, suivant la Bible, Pharaon Dans rendit à Joseph après l'explication des songes. la même galerie, rose, élevés on trouvera des sphinx en granit en l'honneur des Pharaons, des frag- ments de colosses, des sarcophages, des nombreuses, et divers monuments stèles très se rattachant aux époques historiques dont nous venons de parler. En montant l'escalier on trouvera, sur le palier du haut, monuments se rapportant à l'ancien Empire et un moulage de la statue du roi Chephren, dont l'original est au musée de Boulaq. La première salle où l'on entre, quand on arrive dans les galeries du predes mier étage, est appelée salle historique. On y verra plusieurs statuettes se rapportant aux Pharaons dont nous avons parlé ou aux grands fonctionnaires de leur temps, ainsi que des cachets, bijoux objets leur ayant appartenu. et autres DEUXIEME LEÇON L'EGYPTE RELIGION ET USAGES FUNEBRES II. i. — est l'idée fondamentale de la religion égyptienne? 3. Expliquez l'emExpliquez-nous la Triade égyptienne? blème du bélier et de la vache? 4. Parlez-nous du bœuf Apis ? Quelle — 2. — — 6. 5. Quelles divinités de l'Egypte ? — — les — monies des funérailles? après la mort ? 1. principales les honneurs rendus aux morts ? 7. Comment se l'embaumement des corps? S. Quelles étaient les céré- Quels sont faisait sont — — 9. Parlez-nous des destinées de l'âme Quelle est l'idée fondamentale de la religion égyptienne ? Dans notre dernière leçon nous avons parlé des principaux événements qui constituent l'histoire de l'ancienne Egypte. les institutions monuments de et Nous les allons examiner aujourd'hui pays. Les mœurs du même tous genres, édifices, statues, inscrip- tions et objets usuels, nous fournissent à cet égard de nombreux renseignements. Ces se subdiviser en trois se rattachent à !a vie religieuse, à la vie civile et militaire, et la vie intime. monuments peuvent groupes principaux : ceux qui ceux qui se rattachent ceux qui se rattachent à EGYPTE L Le rapport que la vie humaine de leur religion. Égyptiens avaient trouvé entre les et la Le alternativement de 21 marche du forme soleil Soleil, personnifié la le fond dans Ra, passe lumière aux ténèbres, c'est-à- dire à la mort, et des ténèbres à la lumière, c'est-à- engendre car c'est à sa chaleur dire à la vie. Il que tous êtres doivent leur existence, même les n'a jamais engendré, donc été lui-même, en sorte que le Soleil la vie, dans sa force père le il A lui- et le fils, c'est-à-dire et le Soleil levant, anciens l'un que l'autre. mais s'engendre sont aussi côté de ces deux person- nages figure une divinité féminine portant habituelle- ment des cornes de vache, personnification d'épouse et de la qui paraît être une remplit elle de mère. Mais, quoique mère, toujours vierge, parce que même et terre; dans le le elle le rôle demeure Soleil se conçoit lui- sein de la déesse. Pour comprendre ce symbolisme, en apparence assez obscur, dû éprouver de la nature. faut se rappeler l'impression qu'ont il les hommes Le primitifs en face leur semblait sortir de la terre, par elle, mais il n'est pas il est — Expliquez-nous la Ces trois divinités donc enfanté engendré, puisque de jour, son père, ne touche jamais à 2. du spectacle Soleil levant qui apparaît à l'horizon le Soleil la terre. Triade égyptienne? constituent ce qu'on appelle L E G V P 22 une un nom à une triade qui porte où E I triade; tous les temples de l'Egypte sont dédiés même différent selon le pays adorée, mais qui représente toujours elle est pensée. La égyptienne religion est en effet la un mélange de cultes locaux, divers dans leurs apparences, mais se rattachant au même symbolisme. Ainsi à Thèbes la triade se compose du dieu Ammon- Ra (Ra sente le soleil trice, de est le Soleil personnifié), du jeune dieu Chous; et levant est de Pacht, la punit les crimes des égyptiennes, triades d'Osiris, et Isis à Memphis, fils déesse la le Maut et dieu qui repré- de Phtha, l'énergie créa- déesse à tête de lionne, qui hommes. Mais de la Horus, dont toutes les importante plus le est culte était celle répandu dans toute l'Egypte. La on différence des chaque adorait noms particuliers sous lesquels divinité n'indique nullement unes des qu'elles fussent au fond bien distinctes les autres, seulement chacune particulière d'elles du dieu suprême. Ainsi féconde de Dieu s'appellera Osiris, que le exprime une qualité la Ammon, son intelligence sera Thoth, etc. puissance sa bonté sera ; mais la forme dieu prend alors pour se faire reconnaître est presque toujours empruntée à l'animalité, assurément là un des points doctrine égyptienne. les et c'est plus curieux de la 23 L EG Y PTE 3. — Explique^ Le de et bélier est l'animal qui féconde et troupeau, puissance A l'emblème du bélier il est d'Ammon l'emblème créatrice et et la vache? conduit représente dirigeante du dieu. le la (Fig. 6.) Thèbes, une grande avenue de béliers monolithes reliait les temples de Louksor à ceux de Karnac, placés LE BELIER D A M M O N (Fie. d'Ammon. Le disque d'Ammon, soit qu'il tous les deux sous l'invocation solaire qui se voit sur la tête garde bélier, sa figure humaine, soit qu'il indique son identité avec Si le bélier est , 6.) consacré à porte la tête d'un le soleil. Ammon, le bœuf est l'animal sacré d'Osiris, et la vache, symbole de fécondité, est l'emblème d'Athor ou Isis, la déesse mère EGYPTE L 24 qui allaite l'enfant divin Horus. Aussi cette déesse est fréquemment représentée avec des cornes de vache, qui forment sur sa tête comme un croissant lunaire. 4. — Parlez-nous du De tous vénéré Tous les était le les bœuf Apis? animaux sacrés de l'Egypte bœuf Apis, incarnation bœufs n'étaient pas propres on reconnaissait cette aptitude les prêtres connu par un rayon de vivre qu'un le la taureau et avait été nombre déterminé d'années; lui-même. Mais deuil et ; signes, et s'il fécondée Le bœuf Apis ne lune. un devait ce temps puits, suivant l'opinion généralement répandue, le un Apis à faire à certains expiré, les prêtres le jetaient dans avant plus publiaient que la vache qui l'avait enfanté n'avait point relle le vivante d'Osiris. il ou bien, s'y jetait mourait lui-même de mort natu- temps prescrit, toute l'Egypte prenait demeurait plongée dans la tristesse, jusqu'à le ce que les prêtres aient trouvé un nouvel Apis, portant les signes divins qui Dès que à pouvaient le faire reconnaître. celui-ci était découvert, le deuil faisait place une allégresse générale et l'endroit où on l'Orient, dans laquelle on on l'avait trouvé, le lui construisait, dans une étable tournée vers nourrissait de lait. Au bout de quatre mois, un grand cortège de prêtres le menait solennellement au bord du Nil où un vaisseau le prenait pour l'amener à Memphis. Là, il était placé EGYPTE L dans le sanctuaire, où vastes prairies; mais Nil, et il avait à sa disposition de ne pouvait pas boire l'eau du pour l'abreuver un puits dont l'eau avait il il 23 servait également aux prêtres attachés son service. à Les funérailles du bœuf Apis étaient célébrées avec un luxe extraordinaire on l'inhumait dans des sarLe tombeau des Apis était Grecs Serapeum ou temple de Sérapis; et cophages magnifiques. appelé par les mais pour les Égyptiens, Sérapis n'était pas autre chose que l'Apis mort, car chaque mort Apis à Osiris. mort prenait d'où les Grecs ont 5. — Quelles fait le nom était assimilé d'Osiris- Apis, Sérapis par abréviation. sont les principales divinités de l'Egypte ? Osiris est lumière. un dieu On lumière, le mais chaque soir et disparaît vaincu dit alors qu'il est personnifie qui Soleil, vers l'horizon s'abaisse les ténèbres par le Soleil en perdant sa et tué par Set, opposition mal par opposition au bien, à la et la stérilité du désert par opposition à la fécondité de la vallée du Nil. L'animal symbolique de Set est habituelle- ment un quadrupède carnassier, pourvu d'un museau et de deux oreilles droites et larges du bout, long mais, dans sa lutte contre apparaît quelquefois sous Horus la Horus, fils d'Osiris, il forme d'un crocodile. est la personnification du Soleil levant et, L E GY PTE 26 par conséquent, emblème de le vainqueur des ténèbres. l'épervier, parce la faculté de regarder que cet oiseau le soleil en Il a était pour doué face. (Fig. 7.) THOT ET HORUS SACRANT LE PHARAON. (Fie. 7.) L'ibis est consacré à Thoth, personnification de l'intelligence divine. L'ibis est l'animal qui sait l'avenir, puisqu'il apparaît toujours au moment de l'inon- dation du Nil; l'étendue de son pas formait l'étalon L EGYPTE 27 des mesures usitées en Egypte. Thoth, le dieu qui a inventé les lettres et les sciences, est habituellement caractérisé par sa tête d'ibis, mais il apparaît quelque- ANUBIS VEILLANT SUR LES MORTS, (Fig. 8.) fois aussi la sous la forme du cynocéphale, animal qui forme d'un singe et Les Égyptiens avaient été frappés de les singes a qui est l'emblème de l'équilibre. la manière dont savent garder leur équilibre sur les branches des arbres et cette raison est suffisante pour expliquer l'égypte 28 emblème. Sur les balances du jugement on voit habituellement le cynocéphale accroupi, pour exprimer la justesse des plateaux. Le cynocéphale prend pour ces raisons un caractère ce singulier de l'âme, funéraire. Toutefois morts les divinité la est qui veille spécialement sur Anubis. Le chacal, qui affectionne les réduits souterrains, est l'animal consacré à Anubis, dieu de l'ensevelissement. est caractérisé par nation grecque et la tête C'est pour cela qu'Anubis la domi- de chacal qui, sous romaine, souvent place fait à une tète de chien. (Fig. 8.) G. — Quels sont La croyance les honneurs rendus aux morts ? à l'immortalité de l'âme et à la résur- rection des corps suffirait à expliquer l'importance que à les Égyptiens attachaient à l'ensevelissement et l'embaumement. Une foule de monuments nous fournissent de précieux renseignements sur les usages funèbres de ce peuple, qui semble n'avoir vu dans la vie qu'une préparation à la mort. Pendant le deuil les Égyptiens laissaient croître leur barbe et leurs cheveux en signe d'abandon et de désolation, car en tout autre temps ils étaient rasés. temps qui précédait l'embaumement du corps, restaient autour du défunt en gémissant et en se frappant la poitrine. Les femmes Les parents, pendant le L E G Y PTE 2 | se souillaient la figure avec de la fange et parcouraient en chantant des hymnes la ville à la louange du mort. Leurs chants lugubres étaient accompagnés par le son des tambourins sur lesquels elles frappaient en agitant des branchages, parce que tout ce qui tient à la végétation était à leurs yeux un symbole de résur- rection. on En la voit effet, quand la plante a perdu sa verdure, quand la fleur est fanée et le fruit reverdir; tombé, on voit la plante porter de nouvelles fleurs et Des repas funèbres étaient l'accompagnement obligé des cérémonies mortuaires. Ces repas étaient toujours d'une grande frugalité, et nouveaux de fruits. ce qui les caractérisait surtout c'était la toilette qu'on faisait aux convives. Elle consistait surtout en colliers d'une forme spéciale qu'on leur mettait autour du cou. et en petits cônes funéraires qu'on leur posait sur la tête, ainsi qu'on le voit sur de nombreuses représentations. 7. — Comment se faisait l'embaumement des corps ? Pour l'embaumement du corps on procédait de différentes manières, suivant la position de fortune du défunt. En général on retirait la cervelle par les narines avec un instrument recourbé et on faisait ensuite une incision dans le ventre à l'aide d'une pierre tranchante pour en retirer les intestins qu'on remplaçait par des parfums et des aromates. Après l'égypte 3o cela on recousait la peau et l'on recouvrait ensuite de dix jours. On on salait le corps que natron pendant soixante- procédait ensuite à l'ensevelissement en commençant par envelopper chaque doigt séparément dans une étroite bandelette. Ensuite on les réunissait dans une bandelette plus large qui enveloppait toute la main. La et pour tête, de les même opération se faisait pour membres qui était la toile la inférieurs. la partie la les bras Puis on passait plus soignée. On à la se servait plus fine, et quelquefois de très belle mousseline, de manière qu'elle adhérât absolument dans toutes ses parties. Enfin on enveloppait le corps cette dernière enveloppe dans toute sa longueur; artistement cousue était alors déposée dans le cercueil. enfermer on y plaçait différents objets dont on supposait que le défunt pourrait avoir Mais avant de l'y besoin, par exemple un exemplaire ou tout au moins des fragments du rituel funéraire, de manière que le mort puisse avoir sous la main les formules de la prière ainsi que les renseignements nécessaires sur les pérégrinations de l'àme après la mort. On y mettait aussi des objets de toilette, des bijoux, des chaussures, et quelquefois les instruments relatifs à que le qu'ils la profession défunt avait exercée pendant sa vie, pourvu fussent de momies des petite scribes, avec ses godets, les dimension. Ainsi, dans on trouve la les palette d'écrivain roseaux servant de plumes avec L EGYPTK le I canif pour les tailler; dans celle des marchands on trouve la coudée ou les mesures diverses; dans des enfants, des joujoux avec lesquels s'amuser au jour de Quand la la momie ils celles pouvaient résurrection. était suffisamment préparée et entourée de ses bandelettes, on recouvrait d'une la pâte molle, qui s'adaptait exactement en se desséchant et formait l'étui où le corps était renfermé. Cet étui était couvert entièrement de sujets symboliques; on y incrustait des yeux d'émail, et les cheveux des femmes avec leurs nattes telles qu'elle les étaient reproduits avaient portées de leur vivant. Pour les personnages considérables, ce premier cercueil était contenu dans une boite à momie, couverte comme même vie future. ailes la momie elle- de peintures qui se rapportent toujours à devant tion et des la Les divinités bienfaisantes étendent leurs la poitrine petites du défunt en signe de protec- figurines retracent des scènes de rituel funéraire. Le respect que les Egyptiens avaient pour la un usage on dondette, très singulier. Lorsqu'on contractait une nait habituellement un gage au prêteur, et le gage le momie de plus sacré, leurs parents a le donné momie plus solennel, était la Celui qui après l'avoir prêtée, ne lieu à des parents. la retirait pas, était lui-même privé de sépulture, ce qui constituait aux yeux d'un Egyptien noté d'infamie, et condamné à être L ;>2 EGYPTE redoutable des pénalités. Aussi la plus baumé, précisément parce cher à la famille, négoce, et le corps em- qu'il était l'objet plus le acquérait une sorte de valeur, de pouvait quelquefois de servir billet de commerce. Les prescriptions religieuses ordonnaient l'embau- mement des corps, et quelques savants ont vu là une mesure hygiénique, laquelle à le sacerdoce avait donné une consécration religieuse. Ce qui donne à cette opinion beaucoup de probabilité, c'est que les Égyptiens ne se contentaient pas d'embaumer les gens, ils le faisaient aussi pour nombre d'animaux, tels que les ces ibis, les chats, les crocodiles, etc. 11 est vrai animaux étaient sacrés et servaient que d'emblèmes à des divinités. Mais l'idée d'embaumer lesanimaux pour en empêcher la une mesure de putréfaction doit avoir eu pourorigine salubrité. Les bêtes embaumées momie, et on se ainsi n'avaient pas les honneurs delà boîte à contentait de les envelopper de bandelettes. C'est ainsi qu'un peu avant Thèbes, il y a une nécropole consa- crée aux crocodiles qui y ont été déposés avec grand soin et le plus en quantité considérable. Les grands crocodiles sont isolés, mais les plus petits sont réunis par paquets de vingt-cinq. 8. — Quelles étaient les cérémonies des funérailles? Les cérémonies des funérailles, qui suivaient celles EGVPii; L de l'embaumement avec se faisaient restait tation, avant d'aller La poles. famille la pompe plus grande la momie général, la de et 3 confection de possible. les En quelque temps dans l'habi- prendre sa place dans et momie, la amis venaient les nécro- lui faire des offrandes, consistant en vases, en paniers de fruits et en objets divers qu'on plaçait devant railles tombeau, dans donner la En cérémonie défilé la tête emblème d'immortalité. On voit ensuite des objets sacrés, des meubles et des armes du défunt, qui vont puis vient le être déposés dans son tombeau, groupe des pleureuses qui chantent louanges du mort, et le catafalque contenant qui repose sur un traîneau, que les avec sous funèbre du cortège on porte une offrandes chargée de fruits, et un bouquet de fleurs de lotus, le Les funé- nécropole de Thèbes, peuvent nous d'une l'idée XXIII e dynastie. table à elle. d'un scribe royal, peintes sur les murs de son des cordes. Derrière du défunt marchent en la les momie, porteurs tirent momie, se frappant la les parents la poitrine, et main de longs bâtons, insignes de la haute position qu'ils occupent. Ce sont eux qui ferment le cortège. tiennent à la Quelquefois les mais toujours avec momie était dont garde la convois se faisaient le même en bateau, cérémonial. (Fig. en dernier lieu placée dans la et l'entretien étaient confiés à gorie spéciale de prêtres. 9.) La nécropole, une caté- Dans la EGYPTE L :>4 les monuments forme d'un épervicr figurés, l'âme apparaît sous humaine que à tête voler au-dessus du défunt couché sur son La raison de sente le cet soleil emblème dans le est lit l'on voit funèbre. que l'épervier repré- symbolisme égyptien, et que CONVOI PAR EAU; HOMMAGES RENDUS A LA MOMIE. (Fig. 9-) comme l'âme devait, disparu Dès le soleil, après renaître avoir la terre. qu'elle a défunt entre dans par Anubîs, le quitté son corps terrestre, l'âme la barque du soleil, où dieu à tête de chacal. il est du conduit Le mort, après avoir accompli diverses pérégrinations, arrive dans L ÉGYP E 35 fait sa confession qui doit ' de vérité, où salle la il 1 La scène du jugement de l'âme est reproduite sur un très grand nombre de monuments. Elle apparaît sur les peintures des suivie être du jugement hypogées, sur la définitif. des sarcophages, et forme les sculptures plus importante des vignettes qui sont figurées sur le rituel. dans Quoique présentant quelques différences les scènes du jugement de l'âme se les détails, ressemblent toutes par étudiant l'une les on a d'elles points essentiels, et en la de clef toutes les autres. — 9. Parlez-nous des destinées de l'âme après la mort ? Dans une vaste assis sur décorée de colonnes, on voit, salle son trône d'écaillé, Osiris, des actions humaines et Dans ce pour rôle, Osiris garde souverain juge le dieu qui règne aux enfers. la figure humaine attribut le fouet et le bâton recourbé Aux pieds de son des. le Devant attend et porte ou pedum. trône est une table chargée d'offran- la table, et l'œil fixé l'arrêt, se tient la sur Osiris, dont elle dévorante de l'enfer, sorte de diable égyptien formé avec des parties du crocodile, de l'hippopotame et prendre place parmi sur lui, si la extrémité de du lion; inerte condamnation la si le défunt doit les élus, elle est prête à se jeter salle, le est prononcée. A l'autre défunt est introduit par la l'égypte 36 déesse Tmeï, la Thémis des Grecs, personnification du cône funéraire, le sein nu, les jambes recouvertes d'une tunique rattachée à l'épaule par une bandoulière, le mort lève les bras pour implo- de la justice. rer la d'un Coiffe du grand miséricorde œil scrutateur l'accompagne porte et justicier, qui le fixe La déesse qui de tête une plume impassible. en guise d'autruche, symbole de justice chez les Égyptiens. (Fig. io.) Au milieu de la salle, entre le juge suprême et le mort qui attend son arrêt, on voit la balance infernale dont les plateaux pendent au bout de deux cordes ; sur l'un d'eux est une urne et le cœur du défunt, renfermé dans sur l'autre on retrouve la déesse Tmeï, justice le cynocéphale assis, Au sommet de la balance est symbole d'équilibre et d'équité personnifiée. la des jugements. Le mort voudrait bien faire pencher le plateau en sa faveur; mais Horus, d'épervier. et Anubis, à debout sur la balance teur, l'autre la tête et vérifient, l'un le corde qui soutient Quant ils ont pesé communiquent le le à le dieu à tête les Thoth, résultat sur poids régula- plateau du cœur. le cœur du mort, résultat d'ibis, scribe d'Osiris et secrétaire Celui-ci inscrit le de chacal, se tiennent de deux divinités le dieu à tête la justice divine. une tablette qu'il va présenter au juge suprême pour prononcer en dernier ressort. L'EGYPTE 37 L'équité du jugement ne peut être révoquée en doute par cœur, a dû le mort, qui, faire sa avant le pèsement de son confession et répondre aux ques- tions que lui ont adressées les quarante-deux juges LE JUGEMENT DE L AME, EN PRESENCE D OSIRIS. (Fig 10) que nous voyons placés en haut de la composition. Les méchants étaient condamnés à l'anéantissement; mais ils n'y arrivaient qu'après avoir subi divers châti- ments, par exemple dans le celui de voir leur âme passer corps d'un animal immonde, comme le porc. L J)ô Le EGYPTE au contraire, arrivait aux régions célestes juste, assimilé à Osiris, dont et était portait les il emblèmes. Promenade du dimanche. Les élèves désireux de connaître qui se rattachent à la les monuments religion et aux usages funèbres des Égyptiens iront dimanche au musée du Louvre. Les monuments sur lesquels on appelle leur attention sont : Dans la galerie la du rez-de-chaussée, représentation des principales ils trouveront divinités égyp- tiennes soit en statues, soit sur les bas-reliefs qui décorent les sarcophages, très curieuse collec- et la tion contenue dans la salle d'Apis où l'on voit, outre les images de cette un grand nombre d'ob- divinité, rattachant à son culte. Néanmoins, c'est sur- jets se tout sur les salles du haut qu'ils devront porter leur attention. Les armoires vitrées renferment un très grand nombre Osiris, Isis, de statuettes Horus, Thoth, concernant etc., Ammon, groupées de façon qu'on voit ensemble tout ce qui se rapporte à même divinité. Enfin, trouvera un grand dans nombre de leurs décorations diverses, la salle boîtes à momies avec des scarabées et autres emblèmes funèbres extrêmement nombreux, des ments de ment de rituel où est représentée la scène l'âme, etc., etc. la funéraire on frag- du juge- TltOISIEMIE LEÇO^C L'EGYPTE III. i. — Quelle — — 2. 3. ORGANISATION POLITIQUE ET USAGES CIVILS était la forme du gouvernement dans l'ancienne Egypte - Que faut-il entendre parla division du peuple en classes Comment les impôts étaient-ils perçus en Egypte ? — Quelles étaient les fonctions des prêtres dans l'ancienne Quelles étaient les cérémonies religieuses des 5. Egyptiens ? 6. Quelle était l'écriture employée par les anciens 4. Egypte? — Égyptiens? — — 7. cienne Egypte? anciens Egyptiens 1. — 8. était Quelles l'organisation militaire sont les mœurs et de l'an- coutumes de ? Quelle était l'ancienne été Quelle — la forme du gouvernement dans Egypte ? La forme du gouvernement égyptien a toujours une monarchie absolue, et ne semble pas avoir subi d'importantes modifications pendant les périodes qu'on est convenu d'appeler l'ancien trois Em- moyen Empire et le nouvel Empire. Placé au sommet de la hiérarchie sociale, le Pharaon, pire, le homme et dieu tout à la fois, exerce un pouvoir sans contrôle dont rien ne balance l'autorité souveraine. Des révolutions intérieures ou des guerres extérieures ont plusieurs fois changé la personne du monarque et EGYPTE L 40 substitué une dynastie à une autre, mais ces com- pétitions diverses ne paraissent pas avoir modifié la manière dont s'exerçait et chef du peuple, naux des comme le est Pharaon pour sacrifices il l'autorité même temps du sacerdoce, en la offre Une lui-même un de ces dieux, hiérarchie aide au aux dieux natio- prospérité de l'Egypte, et quelquefois à sa propre image auxiliaire souveraine. Chef que chef de l'armée savamment et à il en offre son propre nom. constituée, ayant pour une bureaucratie nombreuse, venait en monarque pour les actes administratifs. Un une administration, s'occupait de la direction de chaque province et avait sous ses ordres des sous-gouverneurs dont chacun résidait dans un district particulier. gouverneur, auquel se rattachait toute 2. — Que entendre par faut-il la division du peuple en classes ? Ln existé division du peuple en classes paraît avoir de tout temps en Egypte, mais les historiens grecs ont beaucoup exagéré l'importance et surtout les délimitations de aucune façon Non classe ces classes, être assimilées qui ne peuvent en aux castes de l'Inde. seulement un Égyptien pouvait passer d'une dans une autre, mais encore on voit des per- sonnages appartenir à classe des guerriers. la fois au sacerdoce Le plus souvent et à la les fils héri- L EGY PTE taient de même la 4 fonction de leur père ou exerçaient I la aucunement une règle absolue, et on voit fréquemment les personnages d'une même famille appartenir à une classe profession; mais cet usage n'était différente. La lèges classe sacerdotale jouissait de très grands privi- non seulement ; les prêtres remplissaient les plus hautes fonctions, mais encore appartenaient aux temples La d'impôts. richement dotée comme une la meilleures terres guerriers un étrangers remplacèrent décadence Ce privilège. arriva. En la exemptes aussi très était et le service militaire était distinction et les auxiliaires nale que des classe les et elles étaient considéré quand fut milice natio- dehors de ces deux classes privilégiées, la population comprenait diverses corporations, ou les comme les pasteurs, les marins du Nil, gens de métier. Mais les auteurs grecs ne sont pas d'accord sur composée et le nombre de classes dont elle était on manque de renseignements sur leur organisation particulière. 3. — Egypte Comment les impôts étaient-ils perçus en ? En Egypte, où l'argent monnayé n'était pas en usage, tous les impôts se payaient en nature. Les redevances qu'on devait payer à l'Etat se réglaient d'après la nature du sol, qui était divisé en trois L 42 catégories. EGYPTE Les terres cultivées devaient fournir une quantité déterminée de grains, les prairies des têtes de bétail, dans était et les canaux des poissons. Ce système sa naïveté assez conforme aux besoins du pays, et l'État payait ses salariés de la même façon. Chaque employé, chaque soldat, recevait souvent, en place d'une somme' d'argent, une mesure de blé, de viande, etc. L'immense chargée de corporation la des administration très nombreuse rassière. rable Un scribes, qui était perception des impôts, formait une La comptabilité était jusque dans régularité, et extrêmement pape- tenue avec une admiles plus petits détails. nombre de papyrus renferment des assez grand rapports administratifs ou des fragments de comptes relatifs aux deniers publics. Les scribes étaient continuellement requis pour toutes les affaires publiques ou privées, et on les voit sans cesse apparaître dans les scènes agricoles représentées dans la décoration des tombeaux. (Fig. n.) Pour assurer le contrôle et éviter les erreurs, il y avait souvent deux scribes chargés d'enregistrer les mêmes choses. Il est probable d'ailleurs que chacun de ces scribes représentait des que l'un que l'autre était relevait jours en nature. intérêts contradictoires et du propriétaire du domaine, tandis préposé à l'impôt qui se payait tou- L'EGYPTE La guerre dérable pour était les une source de revenus Pharaons, dépositaires et très consi- possesseurs absolus du trésor public. Les Éthiopiens peuples habitant le voisinage de la et tous les vallée du Nil LE COMPTE DES BESTIAU: (Fig. il.) des puissants rois d'Egypte. Les étaient tributaires uns achetaient rendaient la protection du Pharaon auquel hommage en lui offrant ils des présents. Mais, beaucoup plus souvent, nous voyons sur les monuments la représentation des tributs imposés par la L 44 force EGYPTE nous pouvons nous et une idée de faire par là ce qui dans ces temps éloignés constituait C'est dans gées, qu'on la richesse. peintures et les bas-reliefs des hypo- les peut voir le plus nettement la manière dont les impôts étaient perçus. 4. — Quelles étaient les fonctions des prêtres dans l'ancienne Egypte ? Le sacerdoce égyptien représente avant tout la classe des lettrés, et les connaissances assez étendues qui étaient exigées des grands trent assez cette fonctionnaires mon- que l'hérédité n'a jamais pu avoir, dans classe, caractère absolu qu'on le lui a prêté. Le sacerdoce embrassait tous les rouages administratifs. Les titres que portent les fonctionnaires de l'État sont extrêmement variés. Aussi nous trouvons dans les inscriptions un Chef des pays méridionaux, un Gardien des canaux d'Ammon, un Intendant des troupeaux, un Prêtre du taureau blanc, etc. Le proprement service religieux dit comprenait les pro- phètes, les purificateurs, les simples prêtres, les desservants, etc. Les prophètes égyptiens n'étaient pas, prophètes juifs, prêtres élevés en des dignité et en chargés de diriger rites sacrés. Le orateurs titre les inspirés, comme les mais des savoir, qui étaient cérémonies et de régler les de premier prophète répondait KGVPTK I. 40 à la plus haute dignité sacerdotale. Il y avait phète pour chaque divinité. Les prophètes qui occupaient vers finirent, rer le un pro- d'Ammon, premier rang dans l'ordre judiciaire, de la lin XX la dynastie, par s'empa- e du pouvoir royal. On désigne sous le nom de pastophores une autre catégorie de prêtres qui occupaient un rang élevé dans la hiérarchie sacerdotale. Préposés à la garde des avaient, en outre, pour mission de porter temples, ils dans grandes cérémonies les petit édicule naos, le portatif contenant l'image de la divinité. « Les prêtres, entier pendant vermine ne dieux. Ils dit Hérodote, pendant souillent les se que trois jours, afin portent des vêtements de sures d'écorce de papyrus. deux, fois par jour et deux Ils se ni rasent pou autre qu'ils servent les lin et des chaus- lavent à l'eau fraîche par nuit. fois corps le ni accom- Ils plissent encore d'autres rites presque innombrables. Ils la nourriture Un membre du et pour tous sacerdoce des vices du vulgaire et aucune infirmité corporelle. les était il actes de la vie. censé n'avoir aucun devait en outre n'avoir Une peau de panthère, jetée sur la tunique, monuments les prêtres d'un rang térise sur les caracélevé. un scarabée sacré, barque symbolique ou des emblèmes de vie. Les D'autres la » obéissaient à des prescriptions rigoureuses pour portent sur la poitrine l'égypte 46 riches colliers ornent les chées à plusieurs doigts, les sur le rangs, les bagues qui chaussures de papyrus, atta- cou-de-pied, se et terminant par de longues pointes recourbées, font également partie du costume sacerdotal. Les prêtresses apparaissent également dans monuments figurés, mais le n'a pas encore été bien nettement défini. blent n'avoir occupé, en les rôle qu'elles remplissaient Elles sem- qu'une position général, assez subordonnée; les prêtresses d'Isis sont caractérisées par le sistre qu'elles tiennent en cérémonies en l'honneur de 5. — Quelles main dans les la déesse. étaient les cérémonies religieuses des Égyptiens ? Les cérémonies religieuses des Égyptiens avaient très grande solennité d'allure. Le Pharaon occu- une pait la place que de d'honneur en avant de les prêtres portaient la la barque sacrée sur leurs épaules, escortés procession et du peuple immense qui l'accom- pagnait. Dans du casque ces occasions et tenait à la main le le Pharaon était coiffé sceptre ou la cuillère aux parfums. Les prêtres qui soutiennent sont les plus élevés en dignité. sur le Le petit la barque autel, placé milieu de la nacelle, est quelquefois recouvert qui en masque la décoration, mais sur beaucoup de monuments cette décoration est appa- d'un voile h l'égypte 48 Les objets sacrés qu'on portait dans rente. les pro- cessions ont toujours un caractère symbolique, dans leur forme générale aussi bien que dans leur décora- tion. (Fig. 12.) Sur de nombreux monuments, on voit le Pharaon jetant les grains d'encens devant la divinité, ou por- main tant en offrandes. debout, est le comme convient lui-même considéré un personnage qui à comme une Les objets que l'on voit sur les consistent en métaux précieux, conserves alimentaires, divinité. tables d'offrandes vases, fruits divers, de victuailles Certains rites accompagnaient amené bête marquée, la l'on veut sacrifier, auprès d'elle on égorge lui des libations la tranche chargé victime la tête. la tête au marché on allume et, On et toute toujours d'un animal. Hérodote les décrit ainsi a à prosterné, mais toujours jamais il une table libations devant vase à n'est Il dit-il, feu le devant ; écorche le corps on où fait dieu, puis égorgée, on elle est le l'autel ensuite, on invoque quand Lorsqu'on « : sorte. sacrifice le et, après avoir d'une longue imprécation, on la porte y en a un, et s'il s'y trouve quelque marchand étranger trafiquant dans le pays, on la lui vend ; jette dans s'il s'il n'y a pas là de le fleuve. sur cette tête est « quelque malheur ainsi à marchand étranger, on la L'imprécation qu'on prononce conçue : « S'il ceux qui offrent ce doit advenir sacrifice, ou I. entière, l'Egypte « à « tombe sur É G Y PTE ' que cette bete. 49 mal le L'extraction des entrailles et les victimes général on variaient liait détourne soit et » selon manière de brûler la mais en sacrifices, les toujours ensemble de les pattes l'ani- mal avant de l'égorger. t"i. — Quelle employée par l'écriture était les anciens Égyptiens ? Les anciens historiens ont donné le nom d'hié- roglyphes aux caractères de l'écriture monumentale égyptienne, qu'ils croyaient réservés uniquement à des sujets sacrés. L'écriture hiéroglyphique est formée de signes imitant divers objets, uns des idées, Il a y figuratifs les autres différentes et exprimant, les des sons. espèces de signes : les signes sont de simples images. Ainsi, pour écrire un lion ou une étoile, on donne au signe de lion ou d'étoile. Mais, pour plus abstrait, il a fallu les idées la forme d'un ordre adopter des signes conven- tionnels qu'on désigne sous le nom de symboliques. Pour dire la guerre, par exemple, on représentait deux bras dont l'un tenait un bouclier, l'autre une pique. Enfin certains signes, appelés phonétiques, représentaient un son ou une articulation. Ce système pour les d'écriture n'étant pas choses courantes, on en fit assez rapide promptement 4 l'égypte 5o une abréviation où conventionnel c'est ; a formé pour 7. que Champollion abréviation les contrats plus est em- de vente, tandis que hiéroglyphiques ont toujours été employés monuments. gravées sur — Quelle était l'organisation militaire de l'an- Egypte les ? L'armée égyptienne comprenait l'infanterie (Fig. appelé les inscriptions cienne rie, a encore démotique, qui l'écriture ployée surtout pour les signes ce Une l'écriture hiératique. sommaire tracé primitif devint presque le i3.) légère La grosse et les infanterie soldats dont la tête et le la grosse infante- combattants en char. était composée de corps, jusqu'à la ceinture, sont protégés par un grand bouclier. Le fantassin comme arme offensive une lance dans la main droite et comme costume une tunique courte. Cette porte infanterie marchait en avoir formé le colonnes serrées et paraît corps principal de l'armée égyptienne. Les troupes légères, représentées sur ments, sont de deux sortes : les monu- d'une part, on voit des soldats armés d'un sabre recourbé et portant de la leur tête est coiffée main gauche un petit bouclier d'un casque, généralement orné à son sommet. Les ; autres sont des archers, vêtus de longues tuniques et portant un arc et un carquois sur l'épaule. Les archers contribuaient grandement au succès des armées L EGY égyptiennes. tous les Ils P TE avaient pour mission de courir points menaces et de protéger la sur grosse ARMES ET ENSEIGNES DES SOLDATS EGYPTIENS. (Fig. 13.) infanterie qui, dans les batr.illës, occupait toujours centre. (Fig. 14.) le 52 On la EGYPTE L a beaucoup discuté la question de savoir cavalerie était employée dans l'armée On n'en dans jamais voit représentations les si égyptienne. de ARCHERS EGYPTIENS. (Fig. comme batailles, mais ployé par les historiens faut entendre par là le les 14.) terme de cavalerie anciens, il est est em- probable qu'il soldats combattant sur des chars. Les chars de guerre contenaient habituellement deux personnes : un cocher qui tenait les rênes pour KG Y L diriger les chevaux, généralement un gauche les 1' 1 E un combattant qui et archer. Le cocher combattant à droite. Dans et le les plaçait à les batailles, chars avaient pour mission de porter dans est le plus se le desordre troupes ennemies. Les armées égyptiennes étaient accompagnées de musiciens qui, dans marches, les précédaient les SOLDATS EGYTIENS. (Fig. i5.) corps. (Fig. rées, i 5.) On en notamment trouve des représentations figu- sur les monuments qui passent pour être contemporains de Sésostris. Les instruments dont on se servait trompette avait et et les pour musique la tambours. un étendard qui En était militaire étaient la outre, chaque bataillon son signe de ralliement qui représentait toujours un emblème vénéré ayant un caractère religieux. La bannière royale surmontée d'un épervier. et était 3 VPTE L É G 4 ' Les peintures des monuments nous font connaître la conformation des camps égyptiens. Ils étaient entou- dont un peloton de fantassins garLatente du roi ou du général, placée du rés d'une palissade dait l'entrée. côté opposée, était entourée de tentes plus petites, destinées aux officiers. Les chevaux et les ânes de l'entrée côté en file sont une symétrie parfaite sur un des côtés avec rangés principale régulière. chars occupent l'autre les et Avec la ponctualité si remar- quable des peintures égyptiennes, rien n'est omis, on peut exactement rendre compte de se la et conforma- tion d'un camp. existe aussi plusieurs Il bien représentations mais on a plus de peine à delles, nettement, à cause les de cita- comprendre de l'absence complète de perspective et de la disproportion choquante des per- sonnages avec les tours crénelées de défendre ou d'attaquer. monte On qu'ils sont chargés voit seulement qu'on à l'assaut avec des échelles, et qu'on emploie des machines de guerre pour battre en brèche les railles ou pour protéger les mu- assiégeants contre les traits qu'on leur lance. S. — Quels sont les mœurs et coutumes des anciens Egyptiens ? On a peu de documents sur famille dans l'ancienne Egypte. la On constitution de la sait que l'amour L était filial considéré EGYPTE comme la DD première de toutes vertus, et la privation d'enfants comme la les des pire infortunes. L'usage de la circoncision, qui se retrouve chez plusieurs peuples de chez les l'Asie, a été de tout temps Egyptiens. TOii/J/rrir-ffr UNE SOIREE DANS La repas ils ANCIENNE EGYPTE. :. 16.) prière et les ablutions sacrées et les mêlés à tous mort L ait précédaient les rites religieux étaient en quelque sorte les actes de la vie. Bien que l'idée de la toujours beaucoup préoccupé les Egyptiens, ne semblent pas en avoir été attristés. Les auteurs anciens parlent, au contraire, de leur esprit facétieux et les monuments confirment cette opinion, car les 56 L de jeux représentations toutes sortes musique et la EGYPTE sont de et divertissements de nombreuses. La extremements danse étaient fort en honneur. Sur les peintures, les chanteurs sont presque toujours accom- LE JEU DE BALLES. (Fig. 17O pagnésde joueurs d'instruments, auxquels indiquer mains. On voit ils semblent mesure avec les aussi des réunions de dames aux- rythme en battant le la quelles des servantes apportent des rafraîchissements. (Fig. 16.) Le jeu de balle, le cerceau, les exercices _J l'Egypte 58 d'adresse, divers jeux où l'on emploie des pions comme des dés, ou dans nos jeux modernes, paraissent avoir été fort en usage. (Fig. Les Égyptiens aimaient la 17.) promenade ; berges les plantées d'arbres qui bordaient les fleuves et les ca- naux, à l'approche des un lieu de réunion se servaient ; comme Toutefois villes, étaient, les pour les oisifs, de conversation. Les vieillards de cannes coup des nôtres criptions et ne différaient pas beau- qui quelques-unes sont pourvues d'inscelle-ci gens : bon bâton pour la vieillesse. aisés sortaient plus volontiers dans des palanquins. Pour saluer, on portait la main sur son genou en inclinant la tête plus ou moins, suivant le rang de la personne qui était saluée. Les Égyptiens étaient passionnés pour comme tous les peuples de l'antiquité. Nil, avec la La chasse, vallée du son grand fleuve tout couvert de roseaux, était peuplée d'une innombrable quantité d'oiseaux, dont la chasse offrait un profit assuré aux qui en faisaient profession, en amusement filet était la fort recherché pour manière la hommes même temps qu'un les classes riches. on en prenait aussi en lançant, contre mais Le plus usitée pour les prendre, les oiseaux qui surgissaient des touffes de roseaux, un petit bâton enduit de glu. autres animaux sauvages (Fig. 18.) se prenaient Les gazelles et souvent à l'aide l'égypte 5 9 d'un lasso, analogue à celui qu'emploient aujourd'hui les habitants de l'Amérique du Sud. Promenade du dimanche. Les élèves qui désirent connaître relatifs à l'organisation politique monuments les et aux. usages civils des Egyptiens iront dimanche au musée du Louvre gauche sous (entrée par la porte à la colonnade.) — Les monuments sur lesquels on appelle plus spéciale- ment leur attention sont Dans la galerie du rez-de-chaussée : personnages ayant appartenu et diverses stèles famille où égyptienne, renseignements sur haut, on voit des boîtes à : plusieurs à la classe sacerdotale l'on voit la représentation d'une nous le fournissent costume. Dans de précieux les salles du une nombreuse collection de bijoux, pommades et des objets de toilette, des instruments de musique, des ustensiles ayant servi à l'industrie, comme la palette d'un scribe et le livret d'un doreur, des jouets d'enfants, et une multitude d'objets recueillis dans les jeter un grand jour sur la tombeaux et qui peuvent vie privée des Egyptiens. TABLE DES MATIERES Première leçon I. — l'Egypte. : Principaux événements. Pages. l'histoire générale? i. Qu'eotend-on par 2. Quelles sont 3. 4. nues ? Décrivez sommairement l'Egypte et la vallée du Nil? ... Quelles sont les traditions concernant les premiers habitants 5. Quelles sont f>. Qu'est-ce 7. Qu'est-ce que S. Quels sont les principaux Pharaons qui se sont illustrés sous le nouvel Empire? Quels furent les derniers événements de l'histoire d'Egypte ? Promenade du dimanche les parties du monde que i les anciens ont con- de l'Egypte? pasteurs périodes qui divisent l'histoire d'Egypte?. Empire, 1. 3. 4. 5. Quelle quelle en était la 7 ville S ? le moyen Empire, et qu'entend-on par les rois g Deuxième leçon 2. et ? II. 3 (î les que l'ancien principale 2 — Religion et : 10 14 17 l'Egypte. usages funèbres. est l'idée fondamentale de la religion égyptienne?. Expliquez-nous la Triade égyptienne ? Expliquez l'emblème du bélier et de la vache? Parlez-nous du bœuf Apis ? Quelles sont les principales divinités de l'Egypte ? . 20 21 23 24 2? TABLE DES MATIERES 62 honneurs rendus aux morts? l'embaumement des corps? Quelles étaient les cérémonies des funérailles? Parlez-nous des destinées de l'âme après la mort? Promenade du dimanche 6. Quels sont 7. Comment 8. g. se faisait Troisième leçon III. 1. Quelle — 28 les : la forme du 35 38 l'Egypte. Organisation politique était 29 32 et usages civils. gouvernement dans l'ancienne Egypte? 3o 3. Que faut-il entendre par la division du Comment les impôts étaient-ils perçus 4. Quelles étaient 5. Quelles étaient 2. les fonctions des peuple en classes? en Egypte? . .... fi. 8. 41 prêtres dans l'ancienne Egypte? 7. 40 cérémonies religieuses des Egyptiens ? l'écriture employée par les anciens Egyptiens les . 4^ 46 Quelle était ? Quelle était l'organisation militaire de l'ancienne Egypte? Quelles sont les mœurs et coutumes des anciens Égyptiens? 49 Promenade du dimanche 59 . FIN DE LA TABLE DES MATIERES 5o 54 TABLE DES GRAVURES N" Pages. Le dieu Thoth 2. Le triomphe d'un Pharaon 3. Pharaon attaquant une citadelle 4 Joueur de harpe d'un Pharaon 5. Fonctionnaire égyptien 5 1. 11 12 12 iS 12. Le bélier d'Ammon Thot et Horus sacrant le Pharaon Auubis veillant sur les morts Convoi par eau; hommages rendus à la momie Le jugement de l'âme, en présence d'Osiris Le compte des bestiaux La barque sacrée portée par les prêtres i3. Armes 14. Archers égyptiens 6. 7. 8. 9. 10. 11. et enseignes des soldats égyptiens 23 26 27 34 37 43 47 5i 52 i5. Soldats égyptiens 53 16. Lue 55 17. Le jeu de balles Chasse aux oiseaux 18. soirée dans l'ancienne Egypte FIN 56 et pèche sur le Nil DE LA TABLE DES GRAVURES 57 BIBLIOTHÈQUE POPULAIRE OES ECOLES OE DESSIN PUBLIÉE PAR LA LIBRAIRIE DE L'ART DIRECTION DE SOUS LA IREUXTÉ 3VT. ]VE É 3XT A. n ID Professeur à l'Ecole nationale des Arts décoratifs. Les nations étrangères font depuis plusieurs années des efforts considérables pour conquérir la suprématie que la France a conservée jusqu'à ce jour dans les industries qui relèvent de l'art. De son côté, notre pays cherche à élever le niveau des études artistiques, en créant partout de nouvelles écoles de dessin et en donnant à celles qui existaient déjà une direction plus éclairée et plus méthodique. La Librairie de l'Art, désireuse de seconder ce mouvement national, a résolu de publier une série de petits volumes illustrés, traitant de toutes les matières qui se rattachent à l'enseignement artistique, et dont le prix soit à la portée des plus petites bourses. La BIBLIOTHÈQUE POPULAIRE DES ÉCOLES LE DESSIN comprend 2° Enseivolumes i° Enseignement technique; 3° Enseignement général. gnement professionnel; trois séries de — : — Première série. — Enseignement technique. Anatomie Arithmétique. Géométrie. Perspective élémentaire. Applications perspectives. et proportions du corps humain. Traité pratique d'anatomie Géométrie descriptive. Le Carnet du dessinateur Construction. Coupe des pierres. Charpente. vant la nature. Principes de composition dé- Les Ordres et les comparée. de- corative. Moulures. Etc., etc. Les volumes qui composent cette série suivent le programme de l'enseignement spécial qui se donne dans nos écoles de dessin. Ils comprennent tout l'ensemble des cours oraux, depuis ceux qui s'adressent aux enfants les plus jeunes qui ne savent absolument rien, jusqu'aux cours des adultes ou des hommes faits, qui se préparent aux examens pour le diplôme de professeur. La rédaction de ces petits volumes a été demandée principalement à des professeurs, que leur situation met à même de connaître les besoins des élèves. Ces petits traités sont conçus de manière à Librairie de l'Art, J. ROUAM, Éditeur, 29, cité d'Antin, Paris. mettre tous les élèves à même de répondre aux examens de fin d'année, ou aux examens définitifs pour lesquels on décerne les diplômes. Les volumes de cette série sont accompagnés de dessins démonstratifs intercalés dans Deuxième le texte. série. — Enseignement professionnel. Le Papier peint et les Eventails. Les Tissus et la Décoration des tissus. La Tapisserie. La Verre-rie et les Cristaux de L'Ornementation des Les Ivoires. Les Meubles. livres. La Ferronnerie. Les Armes et Armures. L'Orfèvrerie. roche. La Les Emaux. Bijouterie. Etc., etc. Les volumes qui composent cette série complètent l'enseignespécial des écoles et s'adressent à toutes les professions se rattachant aux écoles de dessin. Des livres de ce genre existent déjà, mais pour la plupart dans des conditions de prix qui en font des ouvrages de luxe plutôt que des livres usuels. Les nôtres conservent le format et le prix adopté pour la série technique; car nous voulons que désormais chaque élève, chaque apprenti puisse avoir dans sa poche un petit volume qui contiendra l'histoire de sa profession, accompagnée de gravures reproduisant les plus grands chefs-d'œuvre que l'art a produits dans cette profession, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours. ment lTroisième£série. "—'Enseignement général. Leçons d'histoire générale professées à l'Ecole nationale des Arts décoratifs. La Décoration en Egypte. Histoire du Costume. Histoire de la Sculpture française. Histoire de l'Architecture. Promenadesau muséedu Louvre. Promenades au musée de Cluny. — — — — — — — en Grèce. à Rome. au Moyen-A^e. sous la Renaissance. au xvn e siècle. au XVIII e siècle. au xix e siècle. Etc., etc. série s'adressent aux gens du monae, en même emps qu'aux producteurs et aux élèves. Ils ont l'aide de nombreuses gravures, les à pour but de leur montrer, Les valûmes formant cette transformations du goih à travers les âges, de façon à les mettre à même de diseerner aisément le style particulier à chaque époque, Librairie de l'Art, J. ROUAM, Éditeur, 29, cité d'Antin, Paris. et de mettre ainsi à profit les visites qu'ils pourront faire dans les collections publiques ou particulières. Ils n'appartiennent pas directement à l'éducation artistique, mais ils en sont le complé- ment indispensable L'ensemble de notre bibliothèque constituera donc un tout bien complet, et parfaitement homogène, malgré la diversité apparente des sujets traités. L'artiste et le fabricant, l'homme du monde et l'ouvrier, l'élève des écoles ou des lycées et l'apprenti des ateliers, pourront y puiser également, et sous les formes les plus variées, les connaissances artistiques qu ils ont le désir ou le besoin d'acquérir. OUVRAGES DÉJÀ PARUS: M. RENÉ MÉNARD Professeur à l'Ecole nationale La Décoration en Egypte. La Décoration en Grèce i™ ( tie) : Architecture par- Sculp- et des Arts décoratifs. Les Villes du Vésuve. {Promenade dans une cité antique. La Décoration au xvi e siècle Le Style Henri II. La Décoration au xvu" siècle Le Style Louis XIV. La Décoration au xvm e siècle Le Style Louis XV. La Décoration an xvm e siècle Le Style Louis XVI. L'Orfèvrerie. : ture. La Décoration en Grèce (2 e partie) Meubles et Vêtements. : : Les Emblèmes et Attributs des Grecs et des Romains. M. : CHRISTIAN CLOPET Professeur à l'Ecole nationale des Arts décoratifs. La Perspective. I (Nombres L'Arithmétique en- tiers). I | L'Arithmétique (Nombres pre- miers). Géométrie descriptive. Etude des Applications perspectives. M. OH. OENUYS Architecte du Gouvernement, professeur à l'Ecole nationale des Arts décoratifs. Constructions. Maçonnerie Prix de chaque — volume : (2 volumes). 75 Broché Relié en percaline ... 1 centimesfianc. Pub'irité de Bibliothèque p)p:ilaire des la LIBRAIRIE DE L 'ART, J. Ecoles de dessin. ROUAM, EDITEUR 29, CITÉ D'ANTJN, PARIS EXTRAIT DU CATALOGUE PUBLICATIONS PERIODIQUES T DOUZIEME ANNEE 188S REVUE Direction -i^-AVA BI- MENSUELLE générale Rédaction et Secrétaire de •Peinture, ])T A ' -*-' la en Rédaction 1S8G ILLUSTRÉE chef : DOUZIEME ANNEE : M. Eugène YEROX M. Paul LEROI architecture, archéologie DRAMATiqUE, JALONS, ^EXPOSITIONS PALERIES PUBL1QJJES & PARTICULIÈRES {Sculpture, _/kRT JVlUSEES, ÉDITION Oï\DINAIÏ\E Chaque numéro, accompagné d'une eau-forte au moins, tiré sur beau papier teinté, se compose de 20 pages in-4 grand colombier, avec nombreuses illustrations dans le texte et hors texte. L'ART forme, par année, deux volumes de 3oo pages environ chacun, non compris les eaux-fortes et les gravures hors texte. PRIX DE L'ABONNEMENT Paris, Départements, Algérie et Alsace-Lorraine Un an, 60 fr.; six mois, 30 : fr. Pays de l'Union postale Un an, 70 fr.; six mois, 35 fr. On s'abonne sans frais dans tons les Bureaux de poste et chef tous les principaux libraires. : Librairie de l'Art, J. ROUAM, Editeur, 29, cité d'Antin, Paris. PRIX DES ANNÉES — 3 volumes 1877. (Presque épuisées.] 1878, 1870, 1880, 1881, 1882, i883. 1875. 1876 et 1884-1885. —2 PARUES 120 fr. par année, chacune 150 4 vol. par année, chacune 120 fr. 4 vol. — — volumes par année, chacune Un Numéro spécimen ÉDITION^ : 60 2 fr. DE GÏ\AND fr. fr. 50 IrU'XE 00 grand luxe la première, à exemplaires avec le texte sur papier de Hollande, est accompagnée de 2 séries de planches avec la lettre et avant la lettre sur papier du Japon la seconde, à 5 exemplaires avec le texte sur papier vélin, accompagnée de 4 séries de planches sur Hollande avec la lettre, sur Japon, sur parchemin et sur \vhatman avant la lettre. Ces éditions sont soigneusement numérotées, et les planches avant la lettre portent la signature des artistes. L'ART publie deux éditions de : | ; : Edition à 100 exemp'aires : j ar an, 200 fr. Édition à 5 exemplaires : par an, 600 fr. Les livraisons des deux éditions tirées à 5 et à 100 exemplaires ne se vendent pas séparément. On ne peut s'abonner aux éditions Je luxe pour moins d'une année m Les Abonnés de L'ART reçoivent GRATUITEMENT le COURRIER EE L'ART COURRIER DE L'ART Chronique Hebdomadaire des Ateliers des Musées, des Expositions, des Ventes publiques, etc. PARAISSANT TOUS LES VENDREDIS PRIX D'ABONNEMENT : France et Colonies, 12 fr. par an. Pays compris dans l'Union postale, 14 fr. par an. 0)i s'abonne sans frais dans tous les Bureaux de poste. LE NUMÉRO Le Courrier de l'Art ! se 25 CENTIMES compose de 12 pages in-8 grand colombier. Le Courrier de l'Art publie les informations relatives aux ateliers, aux expositions, aux collections, aux ventes publiques, aux musées; les comptes rendus des livres illustrés, et tout ce qui de près ou de loin intéresse le développement des arts en France et chez les autres nations. Librairie de l'Art, J. ROUANI, Editeur, 29, Paris. cité d'Antin, ORNEMENTAL L'ART PARAISSANT TOUS LES SAMEDIS Directeur et Rédacteur en Paris et Départements Union postale : : un an, 8 Le Numéro Le but que pour un prix chef un an, : 5 G. : DARGENTY six mois, 2 fr. fr.; six mois, fr. fr ; 50 4 10 centimes. IJAvt Ornemental se propose insignifiant, à toutes les est de procurer, industries d'art des modèles qu'elles ne peuvent trouver ailleurs, et de leur constituer une collection unique qui deviendra une source inépuisable de renseignements à consulter. On s'abonne sans frais dans tous les Bureaux de poste. Chaque année de IJAvt lume in-4 jésus illustré de Ornemental forme un beau vo- avec titres et tables, aux prix suivants Broché, 6 fr. Elégamment relié en percaline rouge, avec le titre frappé en or sur le plat et au dos, 10 fr. L'administration de l'Art Ornemental tient à la disposition de ceux de ses abonnés ou acheteurs au numéro, qui voudraient faire relier plus de 3oo gravures, — : sur place leur volume, un emboîtage, toile rouge, avec en or sur le plat et sur le dos, au prix de 3 fr. titre frappé GUIDES DU COLLECTIONNEUR DICTIONNAIRE DES EMAILLEURS BIOGRAPHIES, MARQUES ET MONOGRAMMES PAR M. E. Attaché à la MOLINIER Conservation du Musée du Louvre. Un volume in-8° sur papier vergé. Prix. 12 exemplaires sur papier du Japon. Prix OUVRAGES DE LA MÊME SÉRIE EN PRÉPARATION — 5 fr. 15 fr. : Dictionnaire des Fondeurs et Dictionnaire des Ébénistes. Ciseleurs. Dictionnaire des Monogrammes et Marques de graveurs. Dictionnaire des Monogrammes et Marques Dictionnaire de la Céramique, &c. d'amateurs. — — — Librairie de l'Art, J. BIBLIOTHÈQUE ROUAM, Éditeur, 29, cité d'Antin, Paris. INTERNATIONALE DE L'ART PUBLIÉE SOUS LA DIRECTION DE M. PREMIÈRE 1. EUGÈNE MUNTZ SÉRIE. — VOLUMES IN-4° Les Précurseurs de la Renaissance, par M. Eugène MUNTZ, Conservateur du Musée, des Archives et de la Bibliothèque à l'Ecole nationale des Beaux-Arts. Prix broché, 20 fr. relié, 25 fr. 25 exemplaires sur papier de Hollande, 50 fr. — ; : U. Les Amateurs de l'ancienne France. Le Surintendant Foucquet, par M. Edmond BONNAFFE. Il ne reste plus de cet ouvrage que quelques exemplaires reliés, à 15 fr., et quelques exemplaires sur papier de Hollande, à 25 fr. de la porcelaine en Europe. Les Fabriques italiennes du XV e au XVII" siècle, par le baron DAVILLIER. 11 ne reste plus de cet ouvrage qu'un très petit nombre d'exemplaires qui sont broché. 20 fr. ; réservés aux acheteurs de la collection. Prix III. Les Origines relié, 25 fr. — : 25 exemplaires sur papier de Hollande, 40 fr. IV. Le Livre de Fortune, par M. Ludovic LALANNE, sous-bibliothécaire de l'Institut. Recueil de deux cents dessins inédits de Jean Cousin, d'après le manuscrit conservé à la Bibliothèque de l'Institut. Prix broché, 30 fr.; relié, 35 fr. 25 exemplaires sur papier de Hollande, 50 fr. — : V. La Gravure en Italie avant Marc-Antoine, par M. le vicomte Henri secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts, Conservateur du Département des Estampes à la Bibliothèque broché, 25 fr. relié, 30 fr. 25 exemplaires nationale. Prix DELAB0RDE, : sur papier de Hollande, 50 — ; fr. VI. Claude Lorrain, sa vie et ses œuvres, d'après des documents nouveaux, par Lady Charles DILKE M me Mark PATTIS0N), auteur de « The Renaissance in France ». Prix broché, 30 fr.; relié, 35 fr. 25 exemplaires sur papier de Hollande, 50 fr. : — VII. Les Délia Robbia, leur vie et leur oeuvre, par M. J. CAVALLUCCI, professeur à l'Académie des Beaux-Arts de Florence, et M. E. MOLINIER, attaché à la Conservation du Musée du Louvre. Prix broché, 30 fr.; relié, 35 fr. 25 exemplaires sur papier de Hollande, 50 fr. : — Librairie de l'Art, J. ROUAM, VIII. Le Livre des Peintres, de flamands, hollandais Éditeur, 29, cité d'Antin, Paris. CAREL VAN MANDER. Vie des Peintres traduction, notes et commenConservateur à la Bibliothèque allemands, et par M. Henri HYMANS, correspondant de l'Académie royale de Belgique, membre royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts, professeur à l'Académie royale des Beaux-Arts d'Anvers. Deux volumes in-4 raisin, comprenant So portraits et 400 biographies. 2? exemPrix des deux volumes brochés, 100 fr. ; reliés. 120 fr. plaires sur papier de Hollande. Prix des deux volumes, 150 fr. taires, — : IX. Le Style Louis XIV. Charles Le Brun décorateur ses œuvres, son influence, ses collaborateurs et son temps, par M. A. GENEVAY. Ouvrage accompagné de plus de 100 gravures. Prix broché, 25 fr. relié, 25 exemplaires sur papier de Hollande, 50 fr. 30 fr. : : — ; X. Ghiberti et son école, par M. Charles PERKINS, Directeur du Musée de Boston, Correspondant de l'Institut de France. Ouvrage accomrelié, 25 fr. broché. 20 fr. pagné de 3j gravures. Prix 25 exemplaires sur papier de Hollande, 40 fr. : XI. Les Musées d'Allemagne : ; Cologne, Munich, Cassel, par M. Emile i5 eaux-fortes et de So gravures. MICHEL. Ouvrage accompagné de Prix broché. 40 fr. de Hollande, 80 fr. : ; relié, 45 DEUXIÈME SÉRIE. I. — fr. — 25 exemplaires sur papier — VOLUMES IN-8° Les Historiens et les Critiques de Raphaël, par M. Eugène MJNTZ. Essai bibliographique pour servir d'appendice à l'ouvrage de Passavant, avec un choix de documents inédits ou peu connus. Un volume cet illustré de quatre portraits de Raphaël. Il ne reste de petit nombre d'exemplaires qui sont la collection. Quelques exemplaires ouvrage qu'un très réservés aux acheteurs de sur papier de Hollande, 25 II. fr. L'Encaustique et les autres procédés de peinture chez les anciens, par MM. Henry CR0S et Charles HENRY. Un volume illustré de 3o grabroché. 7 fr. 50. Quelques exemplaires sur papier vures. Prix de Hollande. 15 fr. : Livres à gravures du XVI e siècle. Les Emblèmes d'Alciat, p a r M. Georges DUPLESSIS, Conservateur du Département des Estamp u s à la Bibliothèque nationale. Un volume illustré de 1 1 gravures. Prix: broché, 5 fr. Quelques exemplaires sur papier de Hollande. 10 fr # III. Les IV. La Tapisserie dans l'antiquité. Le Péplos d'Athéné Parthénos, par M. Louis de R0NCHAUD. Directeur des Musées nationaux et de l'Ecole du Louvre. Un volume illustré de 16 gravures. Edition sur papier ordinaire, 10 fr. Quelques exemplaires sur papier de Hollande, 20 fr. Librairie de l'Art, J. ROUAM, Éditeur, 29, cité d'Antin, Paris. Y. Études sur l'Histoire de la Peinture et de l'Iconographie chrétiennes, par M.Eugène MUNTZ, Conservateur de l'Ecole nationale des Beaux-Arts. Nouvelle Edition. pri\ 3 fr. 50. . : BIBLIOTHEaUE D'ART MODERNE M.Jean ROUSSEAU. Suivi d'un appendice par M. Alfred Robaut. Avec le portrait de Corot et 34 gravures sur boi* dessins reproduisant les œuvres du maître. In-4 écu. Prix Camille Corot, par et J. : broché, 2 fr. F. Millet, par M. Charlss_ YRIARTE, inspecteur des Beaux-Arts. in-4 illustré de nombreuses gravures. Prix 2 fr. 50. 50. Un volume : , Études Dramatiques, par M. Charles de la ROUITAT. T. Le Théâtreme Arnoud-Plessy, MM. Régnier. Got, Delaunay. Français. Nombreuses illustrations par P. Renouard. In-4 écu. Prix broché, 3 fr. M f : BIBLIOTHEaUE DES MUSÉES Le Musée de Cologne, par M. Emile MICHEL. Suivi d'un catalogue alphabétique des tableaux de peintres anciens, exposés au Musée de Cologne. Illustré de nombreuses gravures dans le texte. In-4 écu. Prix broché, 3 fr. : BIBLIOTHEaUE D'ART ANCIEN Holbein, par M. Jean ROUSSEAU. Un volume nombreuses gravures. Prix 2 fr. 50. Hans in-4" illustré de : Ravenne. Études d'archéologie tyzantine, par M. Charles DIEHL. volume in-4 illustré de 3+ gravures. Prix 2 fr. 50. : Vn ROUAM, Librairie de l'Art, J. LES Editeur, 29, cité d'Antin, Paris. ARTISTES CÉLÈBRES Antiquité — Moyen-Age Renaissance — Temps rn.ociern.es BIOGRAPHIES ET NOTICES CRITIQUES l'UBLIEES SOUS LA DIRECTION HE TS/L. EUGÈNE ^EXJlSrTZ Avec la Collaboration de : MM. Etienne Arago, Germain Bapst, de Baudot, Ed. Bazire, Jacques de Biez, Edm. Bonnarïé, Georges Berger, H. Bouchot, Philippe Burty, Champfleury, A. de Champeaux, Henri de Chennevières, E. Chesneau, Charles Clément, M. Collignon, Jules Comte, L. Courajod, G. Dargenty, Vicomte Henri Delaborde, G. Duplessis, Durand-Greville, Ch. Ephrussi, Edouard Fétis, de Fourcaud, Frœhner, Philippe Gille, J. GrandCarteret, Anatole Gruyer, Gustave Gruyer, Eugène Guillaume, Henri Havard, Philip Gilbert Hamerton, G. Lafenestre, Lud. Lalanne, Paul Leroi, Paul Mantz, Roger Marx, Alfredo Melani, René Ménard, André Michel, Emile Michel, Emile Molinier, de Montaiglon, Gustave Ollendorf, Ch. Pillet, Eugène Pion, Salomon Reinach, Ary Renan, L. de Ronchaud, Paul Sédille, Marius Vachon, Antony Valabrègue, A. Venturi, Eugène Véron, Charles Yriarte. OUVRAGES PUBLIES Donatello, sa vie, ses œuvres, p2r Eugène : MUNTZ. Un volume illustré de 48 gravures. Prix. broché, avec une élégante couverture, 5 fr. Riche reliure, 8 fr. 100 exemplaires numérotés sur Japon (double suite de gravures), 15 fr. : — Bernard Palissy, sa vie, ses œuvres, par Philippe BURTY. Un volume illustré de nombreuses gravures. Prix broché (élégante couverture), 2 fr. 50. Riche reliure, 5 fr. 100 exemplaires numérotés sur Japon (double suite de gravures), 6 fr. — : Librairie de l'Art, J. ROUAN! , Editeur, 29, cité d'Antin, Paris. Rembrandt, sa vie, ses œuvres, par Emile MICHEL. Un volume illustré de nombreuses gravures. Prix: broche (élégante couverture), 5 fr. Riche reliure, S fr. ioo exemplaires numérotés sur Japon double suite de gravures'. 15 fr. — i Un volume Callot, sa vie, ses œuvres, par Marius VACHON. broché (élégante couverillustré ae nombreuses gravures. Prix too exemplaires numérotés ture). 3 fr. Riche reliure, 6 fr. Jacques — : sur Japon (double suite de gravures, 7 Pierre-Paul illustré fr. 50. PRUD'HCN, sa vie, ses œuvres, par Pierre Gauthiez. Un volume broché (élégante coude nombreuses gravures. Prix — : 100 exemplaires verture), 2 fr. 50. Riche reliure, 5 fr. rotés sur Japon (double suite de gravures), 6 fr. numé- Fcrtuny, sa vie, ses œuvres, par Charles YRIARTE. Un volume illustré broché (élégante couverture), de nombreuses gravures. Prix 2 fr. Riche reliure, 4 fr. 50. ioo exemplaires numérotés sur Japon (double suite de gravures!, 4 fr. 50. — : MÉDAILLONS CONTEMPORAINS Par RINGEL PREMIERE PARTIE M. Jules Gre'vy. MM. Emile Augier. MM. Victor Hugo. Chevreul. Ferd. de Lesseps. Jean Dollfus. Léon Lhermitte. Gambetta. Pasteur. Eugène Guillaume. Renan. M. Auguste Rodin. Ces Médaillons en bronze sont d'un diamètre uniforme (18 cent.). Le Médaillon, prix, 20 fr. — Le Médaillon fondu à cire perdue, prix. 100 fr. Librairie de l'Art, J. ROUAM, Éditeur, 29, cité d'Antin, Paris. Publications diverses de la Librairie de l'Art Voyage en Orient, par Son Altesse Impériale et Royale l'Archiduc Rodolphe, prince héritier d'Autriche-Hongrie. Un superbe volume grand in-4 enrichi de 3j eaux-fortes et de nombreuses gravures sur bois, d'après les dessins originaux de François de PAUSiNGt-R. Prix broché, 80 fr.; riche reliure, 90 fr. : Inventaire du Mobilier de la Couronne, sous Louis XIV ilSS3-1713i, publié pour la première fois sous les auspices de la Société d'encouragement pour la propagation des Livres d'Art, par M. Jules GUIFFREY. L'ouvrage complet comprend deux beaux volumes in-8 u très illustrés. Prix : 50 fr. Editions de luxe : il a été tiré de cet ouvrage to exemplaires sur papier du Japon numérotés de 1 à 10. Prix 150 fr. 3o exemplaires sur papier de Hollande numérotés : de 11 à 40. Piix : 100 fr. par M. W. LUBKE, traduit par Ch. Ad. d'après la neuvième édition originale. de plus de 600 gravures sur bois. Prix 20 fr. L'Art en Alsace-Lorraine, par M.René MÉNARD. Un magnifique volume in-8° grand colombier, sur beau papier fort, de plus de 5oopages, avec 16 eaux-fortes, un très grand nombre de bois imprimés hors texte sur fond Chine, et de gravures intercalées dans le texte Les gravures de cet ouvrage ont été exécutées sous la direction de M. Léon Gaucherel, directeur artistique de l'Art, d'après les documents fournis par l'auteur. Il n'y a pas moins de 35o illustrations, représentant des œuvres du plus haut intérêt. Prix broché, 40 fr. relié toile, 50 fr. reliure demi-chagrin (dite d'amaL'Essai de K0ELLA, Ouvrage l'Histoire de l'Art — architecte, illustré : — : ; ; teur), 60 fr. Histoire artistique du Métal, par M. René MÉNARD. Ouvrage publié sous les auspices de la Société d'encouragement pour la propagation des Livres d'Art. Un beau volume in-4. Jésus, sur papier teinté, avec 10 eaux-fortes et plus de 200 gravures dans le texte. Prix : broché, 25 fr.; relié, 30 fr. Les Pensionnaires du Louvre, par M. Louis LEROY. Un beau papLr raisin, avec 36 dessins humoristiques de M. Paul Prix broché, 10 fr. ; riche reliure à biseaux, 15 fr. volume sur REN0UARD. : Les Entretiens sur la peinture, par M. René MÉNARD. avec traduction anglaise, sous la direction de M. Philip Gilbert HAMERT0N, rédacteur en chef du Portfolio, de Londres. Un volume grand in-4 avec 5o eaux-fortes par les premiers artistes. Prix 75 fr. L'édition sur papier de Hollande, avec planches tirées sur Japon, est épuisée. , : La Décoration appliqué' Fascicule orné de 21 Prix 8 fr. : aux édifices, par M. E. E. V10LLET-LE-DUC. gravures, d'après les dessins de l'auteur. Librairie de l'Art, J, Pierre Corneille .1505-1584 ROUAM, , Éditeur, 29, cité d'Antin, Paris. ses dernières années, sa mort, ses descendants, par M. Arthur HEULHARD. Illustre de 4 gravures. Quelques exemplaires sur papier de Hollande, 5 fr. Prix 1 : fr. Les Menus Plaisirs du Roi et leurs Artistes, par M. Henry de CHENNEVIERES, directeur des Dessins du Louvre, ln-4 raisin, sur beau papier anglais teinté. Prix 2 fr. 20 exemplaires sur papier — : vélin, 5 fr. RIOCREUX, conservateur du Musée céramique de Sèvres, par M. Amhroise MILET, chef de fabrication à la Manufacture de Sèvres. Un volume in-8° carré, avec un portrait de Riocreux, gravé par Focillon. Prix broché, 6 fr. Notice sur D. : Le Centenaire du Salon (1673-1883*, par M. G. de LÉRIS. Prix : 1 fr. Apollon et Marsyas. Le Nouveau Raphaël du Louvre, par M. A. MÉLIOT. Avec deux reproductions: l'une d'après le tableau exposé au Musée du Louvre; l'autre d'après le dessin exposé à l'Académie de Venise. Une élégante plaquette sur beau papier teinté. Prix 2 fr. 10 exemplaires sur papier de Hollande, 5 fr. 2 exemplaires sur papier du Japon, 10 fr. : — — Alfred G. Stevens, a biographical study. Un volume magnifiquement reliure en parchemin. Prix sur G. Régamey, par bro ché. Prix 2 fr. 50. Notice by M. illustré. 111-4" : WALTER ARMSTRONG. grand colombier, riche 12 schillings (15 fr ). M. Ernest CHESNEAU. Un volume in-8" : Études sur le Musée de Tableaux de Grenoble, par M. Marcel REYMOND. Un volume in-8° avec douze photographies représentant les chefsd'œuvre du Musée. Prix 10 fr. 5o exemplaires sur papier de — : Hollande, 25 fr. Eugène Delacroix par lui-même, par M. avec le portrait du maître. Prix G. : 3 DARGENTY. Un volume in-8°, fr. — Souvenirs d'un Collectionneur. La Chine Inconnue, par M. Maurice JAMETEL, élève diplômé de l'Ecole des langues orientales vivantes, lauréat de l'Institut de France, officier d Académie, attaché à la rédaction du Courrier de l'Art. Prix 3 fr. 25 exemplaires sur papier de Hollande, 10 fr. — : LA TROISIEME INVASION JUILLET Par 1870- MARS EXJGrÈ^TE 187 1 VERON Directeur de l'Art. Deux magnifiques volumes in-folio colombier de plus de 200 pages de texte chacun, avec loi planches à l'eau-forte, prises directement sur nature, par Auguste Lançon, et représentant par Librairie de l'Art, J. ROUAM, Éditeur, 29, cité d'Antin, Paris. la guerre telle qu'elle est dans sa réalité, et i5 grandes cartes d'après les cuivres du Dépôt de la Guerre. L'impression du texte es: en caractères neufs et fondus exprès. conséquent Édition de luxe à 500 exemplaires numérotés, texte sur extra-fort, eaux-fortes sur papier de Hollande, papier vélin — L'ouvrage complet 'deux volumes), 400 fr. Édition de grand luxe à 50 exemplaires numérotés, texte sur papier de Hollande, eaux-fortes sur papier du Japon, monté sur bristol. L'uuvrage complet (2 volumes), 800 fr. — Deux volumes in-8° de 35o pages chacun, conte(réduction en fac-similé des eaux-fortes de 16 grandes cartes d'après les cuivres du Dépôt Prix des deux volumes brochés, 20 fr.; reliés de la Guerre. toile, 24 fr.; reliés demi-chagrin, 28 fr. Édition populaire. nant bô gravures Auguste Lançon) — et : LE MUSEE ARTISTIQUE & LITTERAIRE Art — Littérature Biographies artistiques — Voyages — Six volumes très richement Chaque volume Nouvelles illustrés. se vend sépare'ment Broché 8 fr. : : Elégamment relié : 11 fr. Les personnes qui demanderont la collection complète bénéficieront d'un rabais de 10 o/o sur les prix ci-dessus, ART AND LETTERS Revue illustrée des Beaux-Arts et de la Littérature ANNÉES 1882 & 1883 Formant deux magnifiques volumes in-4 illustrations dans le texte et hors texte, l'eau-forte pour chaque volume. Il , avec un de nombreuses frontispice gravé ù Complètement épuisé broché. ne reste plus que quelques exemplaires reliés, au prix de 52 fr. 50 Chaque volume se vend séparément : 26 fr. 25 Paris. Imp, de l'Art. E. Ménard et J. Augry, 41, rue de la Victoire. "JK POPULAIRE BIBLIOTHÈQUc Publiée sous à DESSIN DE JK t René Ménard M. Professeur ÉCOLES DES la dir.'dio:: d? l'Ecole nationale des Arts décoratifs Ouvrages déjà parits PREMIERE SERIE Leçons élémentaires de perspec- Arithmétique. Étude des nombres entiers. tive linéaire. Géométrie du point descriptive. Etude et de la droite. , Arithmétique. Etude des nombres premiers et des fractions. Étude des applications perspectives. (2 volumes Construction, Maçonnerie ). DEUXIEME SERIE L'Orfèvrerie. TROISIEME SERIE La Décoration en Egypte. La Décoration en Grèce. Architecture et sculpture. La Décoration en Grèce. Meu- La Décoration au XVIIe siècle. Le Style Louis XIV. La Décoration au XVIIIe siècle. Le Style Louis XV. La Décoration au XVIIIe siècle. Le Style Louis XVI. Les Villes du Vésuve. Excursion bles et vêtements. Les Emblèmes et Attributs des Grecs et des 'Romains. La Décoration au XVI e siècle. dans une cité antique. Le Style Henri IL Cours d'histoire générale : L'Ancienne Asie. Paris. — Imp. de l'Art. E. Ménard et J. Augry, 41, rue de ia Victoire. Henard, René Joseph Cours d'histoire générale l'Egypte. DO NOT REMOVE FROM THIS POCKET PLEASE SLIPS UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY O 00