GIUSEPPE COSTA/HUG
Q
uelle est l’intervention chirur-
gicale la plus pratiquée en
Suisse? La cataracte. On en
effectue 25 000 à 30 000 par
année, dont un millier aux Hôpitaux
universitaires de Genève (HUG). Le
service d’ophtalmologie dispose d’ex-
cellents chirurgiens, qui ont entre sept
et vingt ans d’expérience, et possède un
matériel à la pointe du progrès. Il forme
également des nouveaux chirurgiens
sous l’étroite supervision de personnes
très expérimentées afin d’assurer la sé-
curité des patients.
Contrairement à une idée très répan-
due, la cataracte n’est pas une peau qui
pousse devant l’œil, mais une opacifica-
tion progressive du cristallin. «C’est
comme une vitre qui jaunit, explique le
Dr André Dosso, médecin adjoint au
service d’ophtalmologie des HUG. La
perte de la transparence du cristallin
empêche la lumière de pénétrer jus-
qu’au fond de l’œil et entraîne ainsi une
baisse de la vision et de la netteté des
contours, ainsi que des couleurs ternes.
Dans la quasi-totalité des cas (99%), la
cause en est le vieillissement.» Certains
traumatismes (coup de poing, balle de
tennis dans l’œil), des maladies méta-
boliques, inflammatoires ou congéni-
tales (une dizaine d’enfants par année
sont opérés aux HUG) en sont égale-
ment à l’origine.
En Suisse, l’âge moyen des personnes
opérées est de 70-75 ans. La cataracte
concerne, tôt ou tard, tout le monde. Ce
qui change par contre est le degré de
«jaunissement» et le dérangement.
«C’est la gêne du patient dans ses acti-
vités quotidiennes (conduite de la voi-
ture, lecture) qui détermine si on opère
ou pas. Attendre que la cataracte soit
mûre pour l’opérer est une fausse
croyance», souligne le Dr André Dosso.
Malgré la forte demande, les délais d’at-
tente sont courts aux HUG (de 4 à 6 se-
maines) où l’accent est porté sur la
prise en charge ambulatoire et l’amélio-
ration du confort pour le patient.
Opération sous anesthésie locale
L’opération consiste à enlever le cris-
tallin opacifié et à le remplacer par un
cristallin artificiel translucide. Elle s’ef-
fectue en trois temps. D’abord une pe-
tite incision au scalpel, puis on introduit
une sonde à ultrasons qui pulvérise et
aspire hors de l’œil les petits morceaux
de cristallin, enfin on place un implant
(une lentille d’à peine 6 mm) dans l’en-
veloppe, appelée capsule.
Cette intervention dure en moyenne
vingt minutes. Elle est réalisée sous
anesthésie locale habituellement obte-
nue par la simple instillation de gouttes
sur l’œil. Durant la semaine qui suit
l’intervention, afin de protéger l’œil
opéré, le port de lunettes est conseillé la
journée, et d’une coque en plastique du-
rant le sommeil. Par ailleurs, les cas
traités aux HUG sont souvent plus
complexes qu’en clinique privée car les
personnes qui y sont adressées ont
communément des comorbidités, c’est-
à-dire des maladies associées, qui né-
cessitent les moyens d’un centre hospi-
talier.
Complications rares
Bien que très rares, des complica-
tions peuvent survenir. Ce sont essen-
tiellement des infections de l’œil (1 cas
sur 3000 à 4000 opérations), un glau-
come (lire l’encadré ci-contre) et le dé-
collement de la rétine. «Un traitement
antibiotique, antiglaucomateux ou une
opération chirurgicale permettent
presque toujours d’enrayer ces trois
complications», précise le Dr André
Dosso.
Dans les années qui suivent l’opéra-
tion, une complication survient assez
fréquemment (30 à 40% des cas): la ca-
taracte dite «secondaire». Il s’agit d’une
perte de la transparence de la capsule
qui entraîne également une baisse de la
vision. Un petit trou (2-3 mm) dans la
capsule, au moyen d’un rayon laser, ré-
tablit instantanément la vision.
SANTÉ
TRIBUNE DE GENÈVE
LUNDI 10 MAI 2004
31
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Le regard dans le brouillard
La cataracte est l’intervention chirurgicale
la plus pratiquée en Suisse.
Prévenir le glaucome
Moins fréquent, mais plus néfaste pour la vision, le
glaucome est caractérisé par une pression intrao-
culaire trop élevée qui abîme les fibres nerveuses
de la rétine et du nerf optique. Conséquence: une
diminution de l’acuité visuelle pouvant aller jusqu’à
la cécité. «La plupart du temps (90% des cas), le
glaucome reste indolore. Dès lors, lorsque les
troubles apparaissent, l’atteinte est déjà sévère car
de nombreuses fibres ont été détruites. D’où l’im-
portance du dépistage précoce», avertit le Dr André
Dosso, médecin adjoint au service d’ophtalmologie
des HUG.
Y a-t-il un moment propice au contrôle? «Vers 45-
50 ans, surtout s’il y a des facteurs de risque
comme la myopie ou quelqu’un dans la famille qui
a déjà souffert de glaucome», répond le Dr André
Dosso. A noter qu’un des effets bénéfiques de la LA-
Mal (Loi fédérale sur l’assurance maladie), entrée
en vigueur en 1996, est qu’un patient doit consul-
ter un ophtalmologue s’il veut être remboursé lors
de l’achat de lunettes. Ce dernier contrôlera alors,
outre la vue, la pression intraoculaire et examinera,
au fond de l’œil, l’aspect du nerf optique.
Car si le glaucome est détecté tôt, le traitement
est simple — des gouttes à mettre quotidiennement
et à vie dans l’œil — et s’avère efficace dans la ma-
jorité des situations. «Dans certains cas — gouttes
inefficaces avec le temps ou intolérance aux
gouttes — un traitement chirurgical s’impose. L’in-
tervention est dite fistulisante: elle consiste en ef-
fet à créer une voie d’évacuation artificielle qui di-
minue la pression dans l’œil. On en effectue une
cinquantaine par année aux HUG», conclut le Dr An-
dré Dosso.
G. C.
L’opération s’effectue à l’aide d’un microscope installé au-dessus du patient.
JULIEN GREGORIO/HUG
La Ville de Genève engage
Directeur-trice général-e
de l’administration municipale
Mission
Rattaché-e au Conseil Administratif, le/la Directeur-trice Général-e de l’Administration Municipale de la Ville de
Genève a les missions suivantes :
>Appui administratif assurant que les décisions du Conseil Administratif soient dûment préparées, coordonnées,
diffusées et mises en œuvre dans l'Administration Municipale ;
>Diffusion et mise en œuvre des décisions du Conseil Administratif dans l’Administration Municipale ;
>Organisation et planification générale des activités du Secrétariat Général ;
>
Supervision de la gestion financière, budgétaire et administrative des différents services du Secrétariat Général ;
>Coordination des systèmes d'information du Secrétariat Général.
D'autre part, en concertation avec les Directeurs-trices de Départements, le/la Directeur-trice Général-e de
l’Administration Municipale est chargé-e de conduire l'ensemble des projets transversaux à l’Administration
Municipale en organisant, en planifiant et en créant les conditions cessaires à la réalisation des objectifs du
Conseil Administratif.
Enfin, il/elle intervient sur des dossiers interdépartementaux pour procéder aux arbitrages nécessaires, à la
demande du Conseil Administratif, d'un/d'une Conseiller-ère Délégué-e ou d'une direction, voire de sa propre initiative.
Le profil idéal
>Homme ou femme, de formation universitaire, le/la Directeur-trice Général-e de l’Administration Municipale
doit pouvoir faire état de plusieurs années d’expérience dans la direction d’une organisation ou de services
analogues, dans le privé ou dans le public.
>Disposant de charisme et d’entregent, il/elle fait preuve d’une grande maîtrise de la communication et des
relations interpersonnelles.
>De par sa position, le/la Directeur-trice général-e de l’Administration Municipale se doit d'être domicilié-e sur
le territoire du Canton de Genève.
>Rodé-e à la conduite de services et d’unités pluridisciplinaires, tout en disposant d’une certaine autorité
naturelle, il/elle est à l'écoute des gens et s’impose par un style de conduite participatif qui met en valeur le
travail en équipe.
Entrée en fonction
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Dépôt de candidature
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