Le mythe de Pandore : Prométhée ayant volé le feu pour le donner aux humains,
Zeus décide de le punir. Mais il décide aussi de punir les humains en créant
Pandore, la première femme.
Il confie une boite mystérieuse à Pandore en lui interdisant formellement de l’ouvrir,
puis il la donne comme épouse à Epiméthée. Prise par la curiosité,
Pandore ouvre la boite… et les neufs maux de l’humanité s’échappent ! Désormais
les hommes connaitront la maladie, la vieillesse, la famine, la passion, la tromperie,
la guerre, la folie, le vice et la misère. Seule l’espérance resta au fond de la boite.
Patrick Bécuwe réadapte ici le mythe de Pandore, symbole de la libération des
forces invisibles. Les feuilles prennent le large, s’envolant vers la cime des arbres. Le
mouvement ascensionnel des feuilles est surtout cyclique. Les feuilles quittent la boîte
qui les contenait, mais retombant sur le sol et s’y décomposant, retournent à la terre
et de là, à l’arbre qu’elles nourrissent de leur humus.
Patrick Bécuwe, après des études en Histoire de l’Art, a étudié la Philosophie
puis la sculpture. Il a ensuite travaillé sur les Monuments Historiques. Dans son
travail, on peut ainsi trouver une sorte de mélange de philosophie et de tradition
artistique.
Aujourd’hui, il préfère aborder dans son œuvre les concepts de vide, de lumière,
l’utilisation de matériaux translucides et l’introduction de matières organiques
comme le bois, la soie naturelle, en opposition à la lourdeur et à l’opacité de la
pierre et du marbre.
» La Boîte de Pandore « Ormoy (89)
Patrick BECUWE
Le loup fait partie de ces figures mythiques jamais
croisées sinon dans les livres de notre enfance.
L’artiste nous propose de les retrouver dans le parc :
de vieilles souches de bois mort, de feuilles et
d’écorce assemblées et peintes en noir deviennent
des silhouettes surprenantes, les créatures effrayantes
de notre imaginaire, des sculptures en ombres
chinoises.
Valentine Champetier est graphiste, diplômée des Arts Appliqués à Paris et
passionnée de nature et d’art. Son travaille porte notamment sur la façon
d’aborder la nature avec modernité, sans être mièvre.
Elle est particulièrement attirée par l’encre sur papier et toile, par un travail fluide
et un mélange encre et acrylique. Son travail de sculpture prend forme et
s’enrichit du contact de l’autre à l’Atelier Marie Laurencin, atelier de l’hôpital
psychiatrique de Montfavet, près d’Avignon.
» Oh ! Loup « Montfavet (84)
Valentine CHAMPETIER
En biologie, une vacuole est une grosse structure
unique, de forme variable selon les cellules et
délimitée par une membrane lipidique. Chaque
cellule est complète, dans le sens ou une seule
d’entre elles suffit pour recréer une plante
identique au pied mère…
Quatre cellules végétales ottantes se sont
assemblées. En se regroupant, elles forment une
nouvelle plante, créant deux espaces ovoïdes en
son centre, qui vont lui permettrent de recueillir les
feuilles mortes, utiles à sa croissance.
Depuis 1980, début de son travail professionnel, François Fréchet choisit de
réaliser des interventions ou installations éphémères.
« Je n’ai pas la prétention de marquer mon siècle avec des petites crottes à
travers le monde. L’idée de l’éphémère et du vivant est une constante dans mon
travail ».
» Vacuoles « Montbazillac (24)
François FRÉCHET
Une rivière rouge tombe du ciel à la verticale.
Une image symbolique empruntée aux
représentations médiévales.
Le rouge est vif, le feuillage vert ou jaune.
Ciel d’orage. Densité de couleurs.
Sculpture, dessin, scénographie, installation, Awena Cozannet travaille à partir du
corps humain, sur l’homme et sur sa temporalité. Elle utilise la matière comme
un langage et le corps comme un matériau, le temps d’une photographie, d’une
performance publique.
Elle a également développé des collaborations de pratiques artistiques au
Bangladesh, en Birmanie ou au Pakistan qui l’ont profondément marquée.
» La Chute « Lyon (69)
Awena COZANNET
Dans son œuvre, Awena Cozannet aborde le
mythe de la fin du monde et fait notamment
référence à la tenture de l’Apocalypse d’Angers,
une représentation de l’Apocalypse de Jean
réalisée à la fin du XIVème siècle.