Co-organisée par Feuilles Mortes/Art Vivant et CRIPTRA
feuilles
fêtedes
Art-nature
Expositions
et animations
17 nov./2 déc.
Parc de la Tête d’or
Week-end festif
17/18 nov.
visite
Guide de
Depuis l’an 2000, à l’automne, la » Fête des feuilles «
invite artistes et plasticiens à dialoguer avec la nature.
Artistes et jeunes talents issus des écoles de la région
lyonnaise créent, à partir de feuilles mortes et de
matériaux naturels, des œuvres qui par l’émotion
esthétique, ludique et poétique, interrogent le visiteur
sur ses rapports avec le vivant.
L’exposition propose un parcours-découverte dans
le parc de la Tête d’or - de la Porte des enfants
du Rhône au sous-bois - où se succèdent œuvres
colossales ou intimistes mais toujours oeuvres
poétiques et éphémères.
Tout au long de l’allée, au bord et même sur le lac, se
trouvent les œuvres réalisées par 12 classes culturelles
issues de l’enseignement agricole de Rhône-Alpes.
Ces classes ont été encadrées par des enseignants
d’éducation socio-culturelle et accompagnées par
des artistes et des médiateurs du Musée d’Art Moderne
de Saint- Etienne.
Au bout de l’allée, au cœur du sous-bois, quatre œuvres
pensées et réalisées par les élèves de la classe de
première année de BTS Design de Produits du lycée
de la Martinière-Diderot ont été réalisées au cours
d’ateliers de pratique plastique.
Point d’aboutissement de ce cheminement, les œuvres
monumentales ou intimistes des artistes sélectionnés à
l’issue d’un appel à projet, attendent les visiteurs sous les
branchages du Parc.
Entrez dans la mythologie celte et partez à la rencontre de personnages de forêts :
fées, magiciens, gnomes, elfes et animaux imaginaires du marais …Travail poétique
à partir d’éléments naturels entre sculptures, installations et objets totémiques.
et le lycée agricole de Cibeins (01)
Gilles BAISE
et le lycée agricole Contamine sur Arve (74)
Erik BARRAY
Espace d’assise pour les lutins rêveurs. En charge d’entretien du Parc pendant la
nuit : faire pousser les fleurs au printemps, arroser les plantes l’été, faire tomber
les feuilles à l’automne, déneiger les chemins l’hiver pour les promeneurs... les
lutins rêveurs méritent une aire de repos.
et le lycée horticole de Romans (26)
Erik BARRAY
Automne, moment éphémère de couleur. L’été s’envole, virevolte au vent. Attraper
les feuilles au vol. En faire des tas, des sièges improbables. Un instant seulement
comme un rêve d’enfant…
et le lycée agricole de précieux (42)
Anne MANGEOT
Promenade poétique en réponse aux questions fondamentales du rapport de l’art
et de la nature. Propositions formelles et concepts abstraits de sculptures jouant
avec l’énergie de Dame Nature.
et le lycée de La Motte-Servolex (73)
Marc PEDOUX
Sculptures inspirées des architectures mégalithiques trouvées partout dans le
monde, pierres dressées, alignées, celles que les moines en Chine ou au Japon
allaient chercher dans la montagne pour installer dans leurs jardins ou leurs
temples.
et le lycée horticole de Dardilly (69)
Karine PRORIOL
Bosquet de platanes, marronniers, tapis de lierre… revisités en ces jours
d’automne, alors que la terre va entrer en sommeil. Lieux d’inspiration pour le
mythe de Perséphone, Reine des ombres.
Œuvre mêlant plasticité et sonorité des éléments pour donner à voir et à entendre
un extrait de la nature du Parc en incluant la dimension mythologique à découvrir !
et le lycée horticole de Montravel (01)
Will MENTER
et le lycée agricole Contamine sur Arve (74)
Regine RAPHOZ
L’Or symbolise la lumière du soleil qui, attachée à notre survie et à celle du règne
végétal, se retrouvera sur un « archipel » comme un clin d’œil à la Tête d’or !
réalisées avec le soutien des médiateurs culturels du Musée
d’art moderne de Saint-Etienne Métropole par les élèves
des lycées de Dardilly, Montravel , Roanne Chervé, Vienne
Seyssuel.
Les feuilles mortes : les élèves ont recherché, testé ce matériau éphémère et
aboret perçu ainsi les cycles de la nature. La terre : Les élèves ont expérimenté
des gestes : taper, rouler, étirer, assembler, creuser, malaxer… ; et exploré ses
états. Un site : Les élèves ont sondé, exploré, interrogé un site puis l’ont révélé par
la combinaison des feuilles mortes et de la terre.
» Pourquoi la Tête Dort ? «
Yoann GROUSSON :
Cette œuvre fait référence :
- Au mythe des géants Brobdingnagiens qui
s’emparent de Gulliver dans le roman satirique
« Les Voyages de Gulliver », écrit par Jonathan
Swift en 1721.
Au bord du lac, une tête immense semble vouloir
sortir de terre. Peut-être la Tête d’Or ?
Incapable de briser ces liens qui l’empêchent de se
montrer au grand jour, elle est là, face à nous,
vaincue. Le temps s’est arrêté, la légende semble
dénitivement enterrée ou peut-être tout
simplement endormie...
- À légende de la Tête d’or : une légende raconte que les croisés auraient rapporté
et enfoui un trésor dans le parc où nous nous trouvons. Parmi les pièces qui en
faisaient partie, on citait une tête de Christ en or.
Plus tard, en 1856, d’anciens canuts, dans la misère, ont creusé le lac pour gagner
un peu d’argent, avec l’espoir secret d’y découvrir la fameuse tête.…
Yoann Grousson est enseignant et se passionne pour le théâtre et le land art. Il a
créé plusieurs spectacles (notamment de clowns) et participe à des rendez-vous
de land-art.
4 installations
Marc AVERLY
Marc Averly, artiste invité de cette édition, nous
convie, avec cette grande arche en bambous,
à pénétrer dans le sous-bois primitif du parc.
De nombreux éléments en bois suspendus
attirent notre regard par leur mouvement
circulaire.
Porte symbolique, passage qui marque l’entrée de
l’espace d’exposition.
Transposition poétique d’un vocabulaire urbain.
Dans un environnement de nature, les passages
piétons deviennent incongrus et décalés mais
aussi infranchissables.
Réalisé en un tissage de feuilles, le passage se
démantèle progressivement et devient aérien
en se fondant dans les arbres. Cette envolée
fait appel à l’imaginaire du spectateur et invite
au rêve… vers quelle destination nous
emmène-t-il ?
Aurélie Barbey et Laura Ruccolo sont diplômées de l’École Nationale Supérieure
du Paysage de Versailles et ont l’habitude de travailler ensemble.
Leur formation les a préparées à travailler sur le paysage à toutes les échelles,
à en comprendre l’essence, le génie, afin de pouvoir le transmettre, le communi-
quer.
C’est une manière d’aborder les paysages qui se retrouve également dans leur
désir de voyager et de transmettre leurs impressions, sous forme de carnets de
voyages.
» Hors des sentiers battus « Puteaux (92)
Aurélie BARBEY et Laura RUCCOLO :
Au-delà de l’évocation des arbres arrachés par
milliers pour la seule avidité des hommes, il y a
aussi l’idée de colère, du corps de l’artiste qui est
là, vieillissant, barde prothèses, fourbu.
Inspirée de la légende de Cadmos qui, il y a 4000
ans, en semant les dents du dragon t sortir de terre
les premiers habitants d’une nouvelle cité, cette
sculpture est faite de souches déracinées sur
lesquelles sont greffées des dents faites d’un mélange
de pierre (gypse cuit) et de feuilles.
Dès son plus jeune âge, Jean-Michel Kaartuz-Etienne commence à ramasser des
cailloux. Très vite, il ne vit plus que pour les parois, les gorges, les gouffres et les
cratères des Alpes et montagnes du monde. Il les étudie puis y guide les autres
lors de voyages à pied.
En 1991, il apprend le fonnage de la pierre et installe puis anime un atelier en
Chartreuse.
En 2002, après des années de domestication de la pierre crue et cuite, il s’adonne
à la sculpture des pierres sauvages.
» La colère « St Pierre de Chartreuse (38)
Jean-Michel KAARTUZ-ETIENNE
» Robe bleue, d’un bleu qui résiste à la nuit.
Tel un habit de soirée que l’on a sorti de sa boîte et
qui attend sa princesse. Abandonnée là, à même le
sol, l’illusion s’installe et la perspective arrive.
Sous la forme plate, le jupon se gone, la taille se
marque. Mais où est la princesse? «
Michel Karpowicz est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de
Paris (DNSBA). Il est directeur de l’école d’Art de Saint-Amand-les-Eaux, dans le
Nord. Depuis 1978, il participe à de nombreuses expositions, individuelles et
collectives, en France et à l’étranger.
» Terre-Ciel « Flines lez Mortagne(59)
Michel KARPOWICZ :
» Arkki kaksi « Lyon (69)
L’idée est de montrer l’aspect cyclique de la nature qui va inspirer de nombreux
mythes et laisser place à une vision plus globale du monde.
La cosmogonie est définie comme étant un système de la formation de l’Univers.
Marc Pedoux suit des études académiques aux Beaux Arts de 1966 à 1971, où son
œuvre commence à prendre forme. Progressivement, l’objet sculptural s’éclate et
s’étale dans l’espace, et l’artiste aménage directement des éléments dans le paysage.
Sa sculpture trouve ses sources d’inspiration dans ces architectures mégalithiques
que l’on trouve partout dans le monde : pierres dressées, alignées ou assemblées…
» Cosmogonie, mythe recyclé « Vonnas (01)
Marc PEDOUX
Une installation sonore à découvrir au hasard de la visite de l’exposition dans le
sous-bois du Parc de la Tête d’Or. Elle met en musique la poésie des haïkus
lauréats du concours 2012, organisé par l’Association Francophone de Haïku
et le Kukaï de Lyon.
» Doux de la feuille « Lyon (69)
Pierric PERMEZEL
Cette œuvre s’inspire de la dormance,
mécanisme physiologique qui permet à un
organisme vivant de cesser toute ou une partie de
son activité pendant la « mauvaise » saison sous
l’effet du froid, de la sécheresse ou d’un éclairement
insuffisant.
L’artiste invite le public à pénétrer sous la forme de
cloche, qui souvent fait écho à un abat-jour, à vivre
une relation physique avec la nature (repos ou jeu)
au sein de l’espace créé, né du dépouillement de
l’automne.
Régine Raphoz expose ses œuvres depuis 1987. Elle intervient régulièrement sur
des projets avec l’Education Nationale, avec des établissements en charge
d’insertion et de handicap, et poursuit des collaborations avec le Ministère de
lAgriculture. Elle assure depuis 2010 la direction artistique du Pôle Land Art
Départemental de La Ferme de Chosal, en Haute-Savoie.
» Avec un jour simple « Pers-Jussy (74)
Régine RAPHOZ
De nos yeux de grands primates, la nature est un
miracle, un arbre généalogique qui ne se lasse pas
de prospérer... Mais quand l’homme intervient dans
ses cycles, il les déséquilibre souvent.
Si Prométhée n’avait pas dérobé le feu au char
solaire pour le porter sur Terre, si son foie ne s’était
pas régénéré chaque fois qu’un vautour venait le
déchiqueter et si l’homme n’était pas encore
descendu du singe… aurions-nous toujours peur ?
Des beaux-arts à l’indépendance, de la peinture à la sculpture, Lorédane
Straschnov oriente ses préoccupations vers le mouvement. Un mouvement qui se
veut fixe, nommé mouvement de l’imaginaire par Bachelard.
Voyageuse inconditionnelle, Lorédane Straschnov investit par sa démarche
artistique chaque lieu qu’elle traverse. Elle a notamment travaillé avec le
sculpteur Takis, en Grèce.
» Prométhée : le plan B « Annemasse (74)
Lorédane STRASCHNOV
Au départ, le sous-bois primitif… Au sol, une surface
circulaire est délimitée comme un » rond de
sorcière «. Elle est partagée en deux espaces
complémentaires formant le » Yin et Yang «,
symbole de la dualité matérialisée par deux cônes
inversés. L’ensemble forme un contraste
complémentaire : sombre/clair, plein/vide,
Yin/Yang…
Le mythe de Pandore : Prométhée ayant volé le feu pour le donner aux humains,
Zeus décide de le punir. Mais il décide aussi de punir les humains en créant
Pandore, la première femme.
Il confie une boite mystérieuse à Pandore en lui interdisant formellement de l’ouvrir,
puis il la donne comme épouse à Epiméthée. Prise par la curiosité,
Pandore ouvre la boite… et les neufs maux de l’humanité s’échappent ! Désormais
les hommes connaitront la maladie, la vieillesse, la famine, la passion, la tromperie,
la guerre, la folie, le vice et la misère. Seule l’espérance resta au fond de la boite.
Patrick Bécuwe réadapte ici le mythe de Pandore, symbole de la libération des
forces invisibles. Les feuilles prennent le large, s’envolant vers la cime des arbres. Le
mouvement ascensionnel des feuilles est surtout cyclique. Les feuilles quittent la boîte
qui les contenait, mais retombant sur le sol et s’y décomposant, retournent à la terre
et de là, à l’arbre qu’elles nourrissent de leur humus.
Patrick Bécuwe, après des études en Histoire de lArt, a étudié la Philosophie
puis la sculpture. Il a ensuite travaillé sur les Monuments Historiques. Dans son
travail, on peut ainsi trouver une sorte de mélange de philosophie et de tradition
artistique.
Aujourd’hui, il préfère aborder dans son œuvre les concepts de vide, de lumière,
l’utilisation de matériaux translucides et l’introduction de matières organiques
comme le bois, la soie naturelle, en opposition à la lourdeur et à l’opacité de la
pierre et du marbre.
» La Boîte de Pandore « Ormoy (89)
Patrick BECUWE
Le loup fait partie de ces figures mythiques jamais
croisées sinon dans les livres de notre enfance.
L’artiste nous propose de les retrouver dans le parc :
de vieilles souches de bois mort, de feuilles et
d’écorce assemblées et peintes en noir deviennent
des silhouettes surprenantes, les créatures effrayantes
de notre imaginaire, des sculptures en ombres
chinoises.
Valentine Champetier est graphiste, diplômée des Arts Appliqués à Paris et
passionnée de nature et d’art. Son travaille porte notamment sur la façon
d’aborder la nature avec modernité, sans être mièvre.
Elle est particulièrement attirée par l’encre sur papier et toile, par un travail fluide
et un mélange encre et acrylique. Son travail de sculpture prend forme et
s’enrichit du contact de l’autre à lAtelier Marie Laurencin, atelier de l’hôpital
psychiatrique de Montfavet, près d’Avignon.
» Oh ! Loup « Montfavet (84)
Valentine CHAMPETIER
En biologie, une vacuole est une grosse structure
unique, de forme variable selon les cellules et
délimitée par une membrane lipidique. Chaque
cellule est complète, dans le sens ou une seule
d’entre elles suffit pour recréer une plante
identique au pied mère…
Quatre cellules végétales ottantes se sont
assemblées. En se regroupant, elles forment une
nouvelle plante, créant deux espaces ovoïdes en
son centre, qui vont lui permettrent de recueillir les
feuilles mortes, utiles à sa croissance.
Depuis 1980, début de son travail professionnel, François Fréchet choisit de
réaliser des interventions ou installations éphémères.
« Je n’ai pas la prétention de marquer mon siècle avec des petites crottes à
travers le monde. L’idée de l’éphémère et du vivant est une constante dans mon
travail ».
» Vacuoles « Montbazillac (24)
François FRÉCHET
Une rivière rouge tombe du ciel à la verticale.
Une image symbolique empruntée aux
représentations médiévales.
Le rouge est vif, le feuillage vert ou jaune.
Ciel d’orage. Densité de couleurs.
Sculpture, dessin, scénographie, installation, Awena Cozannet travaille à partir du
corps humain, sur l’homme et sur sa temporalité. Elle utilise la matière comme
un langage et le corps comme un matériau, le temps d’une photographie, d’une
performance publique.
Elle a également développé des collaborations de pratiques artistiques au
Bangladesh, en Birmanie ou au Pakistan qui l’ont profondément marquée.
» La Chute « Lyon (69)
Awena COZANNET
Dans son œuvre, Awena Cozannet aborde le
mythe de la fin du monde et fait notamment
référence à la tenture de lApocalypse d’Angers,
une représentation de lApocalypse de Jean
réalisée à la fin du XIVème siècle.
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