La Vaccination contre la grippe H1N1 Pourquoi se vacciner ? Ce

La Vaccination contre la grippe H1N1
D’après les données internationales et nationales disponibles à ce
jour, les tableaux cliniques des cas de grippe A (H1N1) vont d’une
atteinte bénigne des voies respiratoires à des pneumonies sévères,
voire mortelles. La maladie aecte principalement les sujets âgés de
5 à 50 ans.
Sur la base des données actuellement disponibles, la mortalité de
la grippe A (H1N1)est modérée et proche des grippes saisonnières.
Cependant à la diérence des épidémies saisonnières (où plus de
90% des décès surviennent chez des personnes âgées), la plupart
des formes graves et des décès liés à la grippe A (H1N1) sont observés
chez des sujets de moins de 60 ans.
De plus 1/3 des décès surviennent chez des personnes sans maladie as-
sociée, les femmes enceintes constituant un groupe particulièrement à
risque.
Pourquoi se vacciner ?
D’abord pour ne pas être atteint.
Mais il est aussi recommandé de vacciner les professionnels de santé contre le virus pandémique
A (H1N1) pour des raisons collectives. Si vous contractez le virus, vous risquez de le transmettre,
à vos proches, vos collègues et vos patients qui sont souvent des sujets à risque.
Vous vacciner, c’est aussi permettre d’assurer la continuité des soins.
Ce vaccin est il ecace ?
Le vaccin contre le virus grippal A (H1N1) est ecace pour ne pas développer la maladie.
En l’associant aux mesures de protection (masque, lavage des mains), il est ecace pour limiter
la propagation de l’épidémie. Le taux des anticorps obtenu par la vaccination est susant pour
protéger du virus.
Le vaccin de la grippe saisonnière n’est pas ecace contre le virus A (H1N1).
Quelle
organisation
au CHRU
de Lille ?
Le CHRU de Lille a déni une
stratégie de vaccination de son
personnel priorisant, dans un
premier temps, les personnels
de santé pouvant être exposés
à des patients grippés ou en
contact avec des patients por-
teurs de facteurs de risque.
Cette première phase de vacci-
nation est programmée du 21
Octobre au 26 Octobre 2009
(planning disponible au niveau
de votre encadrement ainsi
que sur l’Intranet CHRU-rubri-
que «Grippe»)
Dans un second temps, et
fonction du nombre de vac-
cins réceptionnés, cette vac-
cination sera proposée aux
autres professionnels de notre
établissement.

Ce vaccin est-il bien toléré ?
Comme tout médicament et comme tout vaccin, douleur, rougeur au
point d’injection, plus rarement èvre avec douleur musculaire dans les
48h environ suivant la vaccination.
La fabrication du vaccin n’a-t-elle pas été trop rapide ?
Les essais sur ce vaccin ont respecté toutes les étapes
habituelles de la fabrication. Comme tous les vaccins
contre la grippe, chaque année, il est préparé entre
mars et octobre.
Le vaccin peut-il provoquer une grippe ?
Non, il ne peut pas provoquer la grippe. Par contre,
il ne protège pas contre les autres virus respiratoires
aussi très fréquents à l’automne. Par ailleurs le vaccin est
ecace dans les 10 à 20 jours après la vaccination. Il est donc possible de dé-
clarer une grippe entre le moment de la vaccination et le moment où le vaccin
devient ecace.
Les adjuvants ne sont-ils pas nocifs ?
La majorité des vaccins pandémiques A (H1N1) qui seront distribués en Europe
contiennent des adjuvants. Ces adjuvants sont présents dans les vaccins grippaux pour
augmenter leur ecacité. Plus de 45 millions de doses de vaccins saisonniers contenant un
adjuvant ont été administrés depuis 10 ans en Europe sans qu’aucun problème important
ne soit identié.
Y-a-t-il un risque de développer un syndrôme de Guillain-Barré avec le vaccin ?
Le syndrome de Guillain Barré est une aection neurologique rare (1 cas / 100 000 / par an)
et potentiellement grave, mais qui le plus souvent régresse sans séquelles. Toutes les grip-
pes sont un facteur de risque susceptible de déclencher un tel syndrome (1 cas / 1000). Dans
la population vaccinée, la proportion de syndrome de Guillain Barré est de 1 cas / 1 million,
sans pour autant qu’une relation de cause à eet ait été spéciquement démontrée.
Pour plus d’information, consultez le site de l’AFSSAPS :
http://www.afssaps.fr/
Les réponses aux questions les plus souvent posées
En conclusion, il n’existe aucun argument scientique rationnel pour penser que le
nouveau vaccin peut produire des eets indésirables inattendus.
Document élaboré par la Médecine du Travail, le Service de Gestion du Risque Infectieux et des Vigilances et la Délégation du management des risques Délégation à la Communication - octobre 2009