NUTRICASUS NUTRICASUS

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NUTRICASUS
Le
Le Journal
Journal de
de la
la Médecine
Médecine Nutritionnelle
Nutritionnelle et
et Fonctionnelle
Fonctionnelle Pratique
Pratique
N7,
N7, septembre
septembre 2006
2006
Editorial
Editorial
L‘alimentation.
L‘alimentation.Une
Unearme
armeefficace
efficacepour
pournos
nosenfants
enfantsface
faceààl'agression
l'agressionmicrobienne
microbiennede
dela
lasphère
sphèreORL
ORL
Les
Les cartables
cartables sentent
sentent bon
bon lele neuf,
neuf, les
les cahiers
cahiers sont
sont fraîchement
fraîchement recouverts.
recouverts. Les
Les arômes
arômes de
de l'automne
l'automne se
se font
font de
de
plus
en
plus
présents.
C’est
le
moment
de
la
résurgence
des
infections
des
voies
respiratoires.
La
période
plus en plus présents. C’est le moment de la résurgence des infections des voies respiratoires. La période du
du
retour
retour des
des atteintes
atteintes ORL
ORL qui,
qui, chez
chez certains
certains enfants,
enfants, deviennent
deviennent trop
trop souvent
souvent récidivantes.
récidivantes. Ces
Ces affections
affections
accroissent
accroissentconsidérablement
considérablementlalafréquence
fréquencedes
desconsultations
consultationsmédicales,
médicales,des
desprescriptions
prescriptionsmédicamenteuses,
médicamenteuses,des
des
jours
d’absentéisme
scolaire
ou
d’arrêt
de
travail,
et
génèrent
d’importants
coûts
induits.
jours d’absentéisme scolaire ou d’arrêt de travail, et génèrent d’importants coûts induits. Les
Les rhinopharyngites
rhinopharyngites
représentent
représententun
un réel
réelproblème
problème de
de santé
santé publique.
publique. Le
Le plus
plus souvent
souvent d'origine
d'origine virale,
virale, elles
elles n’en
n’en sont
sont pas
pas moins
moins une
une
des
toutes
premières
causes
de
prescription
d’antibiotiques
chez
l’enfant.
Dans
près
de
40%
des
des toutes premières causes de prescription d’antibiotiques chez l’enfant. Dans près de 40% des cas
cas de
de
rhinopharyngite,
rhinopharyngite,un
unantibiotique
antibiotiqueest
estadministré
administréalors
alorsqu’aucune
qu’aucuneétude
étuden‘en
n‘enaajamais
jamaisdémontré
démontrél'efficacité
l'efficacitédans
danscette
cette
affection,
affection, nini en
en terme
terme de
de durée
durée de
de lala maladie,
maladie, nini dans
dans lala prévention
prévention de
de ses
ses complications.
complications. La
La médecine
médecine
nutritionnelle
offre
une
réelle
opportunité
d'augmenter
de
manière
saine
la
résistance
de
l'enfant
aux
nutritionnelle offre une réelle opportunité d'augmenter de manière saine la résistance de l'enfant aux agresseurs
agresseurs
microbiens.
microbiens. Elle
Elle crée
crée les
les conditions
conditions optimales
optimales pour
pour exprimer
exprimer une
une réponse
réponse immunitaire
immunitaire adaptée
adaptée et
et efficace
efficace en
en
équilibrant
le
statut
en
zinc,
cuivre,
sélénium
et
fer,
en
optimalisant
le
ratio
des
acides
gras
oméga-3/oméga-6,
équilibrant le statut en zinc, cuivre, sélénium et fer, en optimalisant le ratio des acides gras oméga-3/oméga-6,et
et
en
enrestaurant
restaurantune
uneflore
floreintestinale
intestinaleeubiotique.
eubiotique.L'immunisation
L'immunisationcontre
contredes
desantigènes
antigènes alimentaires
alimentaires (en
(en particulier
particulier les
les
protéines
protéinesdu
dulait
laitet
etde
del'œuf
l'œufmais
maisaussi
aussilelegluten
glutenet
etlelefroment)
froment)peut
peutperturber
perturberleletravail
travaildu
dusystème
systèmeimmunitaire
immunitaireet
et
fragiliser
l'individu
face
aux
agents
microbiens.
Un
bilan
de
base
visualise
le
statut
nutritionnel
de
l'enfant
fragiliser l'individu face aux agents microbiens. Un bilan de base visualise le statut nutritionnel de l'enfant (ou
(ou de
de
l'adulte)
l'adulte) et
et permet
permet de
de personnaliser
personnaliser lala correction
correction des
des carences
carences et
et excès
excès afin
afin de
de garantir
garantir les
les conditions
conditions d’une
d’une
réponse
immune
optimale
et
….d’une
rentrée
sans
soucis.
réponse immune optimale et ….d’une rentrée sans soucis.
Nutritionnellement
Nutritionnellementvôtre,
vôtre,
Ellipsys
EllipsysS.A.
S.A.
Le Cas Clinique du mois : Enfant de six ans, rhinopharyngites récidivantes
Histoire
Histoiredu
duPatient
Patient
Motif
Motifde
dela
laconsultation
consultation::
Enfant
de
six
Enfant de six ans
ans amené
amené àà lala consultation
consultation de
de médecine
médecine nutritionnelle
nutritionnelle pour
pour des
des
rhinopharyngites
à
répétition,
compliquées
de
bronchites
asthmatiformes,
au
rhinopharyngites à répétition, compliquées de bronchites asthmatiformes, au moins
moins
trois
trois àà quatre
quatre fois
fois par
par cycle
cycle automne/hiver
automne/hiver et
et ce,
ce, depuis
depuis l'âge
l'âge de
de trois
trois ans
ans (entrée
(entrée àà
l'école).
L'année
précédente,
l'enfant
a
été
pendant
quatre
mois
sous
antibiotiques.
l'école). L'année précédente, l'enfant a été pendant quatre mois sous antibiotiques.
Anamnèse
Anamnèse::
••Petit
Petitgarçon
garçonde
desix
sixans
anset
etdemi.
demi.
••Deuxième
enfant
d'une
famille
Deuxième enfant d'une famillede
detrois
trois(une
(unesœur
sœurde
de99ans
anset
etun
unfrère
frèrede
de33ans).
ans).
••Parents
en
bonne
santé.
Parents en bonne santé.
••Père
Pèrefumeur
fumeur(aussi
(aussien
enprésence
présencedes
desenfants).
enfants).
••Les
frère
et
sœur
du
jeune
patient
Les frère et sœur du jeune patientsouffrent
souffrentégalement
égalementde
derhinopharyngites
rhinopharyngitesmais
mais
moins
fréquentes
et
surtout
complications
bronchitiques.
moins fréquentes et surtout complications bronchitiques.
Clinique
Clinique
••Poids
Poids::18
18kilos
kilos;;Taille
Taille::115
115cm.
cm.
••Enfant
maigre
et
pâle,
ongles
Enfant maigre et pâle, onglesstriés,
striés,langue
languechargée.
chargée.
••Nez
encombré.
Nez encombré.
Examens
Examensde
deBiologie
BiologieFonctionnelle
Fonctionnelleet
etNutritionnelle
Nutritionnelleprescrits
prescrits::
••Profil
des
acides
gras.
Profil des acides gras.
••Etat
Etatdes
desdéfenses
défensesanti-oxydantes
anti-oxydantes(notamment
(notammentzinc)
zinc)et
etmarqueurs
marqueursde
destress
stressoxydant.
oxydant.
••IgG
alimentaires.
IgG alimentaires.
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Fonctionnelle Pratique
Pratique
Le Cas Clinique du Mois : Résultats et Interprétation
PROFIL DES ACIDES GRAS
••Carence
Carenceen
enacides
acidesgras
grasoméga-3:
oméga-3:elle
elletouche
touche
leleprécurseur
précurseuracide
acidealpha-linolénique
alpha-linolénique(LNA),
(LNA),
etetses
sesdérivés
dérivésallongés
allongésacide
acideeïcosapentaénoïque
eïcosapentaénoïque
(EPA),
(EPA),etetacide
acidedocosahexanénoïque
docosahexanénoïque(DHA).
(DHA).
••La
Ladelta-6-désaturase
delta-6-désaturasefonctionne
fonctionnerelativement
relativementbien
bien
••Rapport
RapportAA/EPA
AA/EPAlargement
largementen
enfaveur
faveurde
del'acide
l'acide
arachidonique,
arachidonique,situation
situationqui
quifavorise
favorisegrandement
grandement
les
lesréactions
réactionsinflammatoires
inflammatoiresexagérées
exagéréesetetlala
production
productiond'IgE
d'IgE(stimulation
(stimulationde
delalaréponse
réponseTh2).
Th2).
PROFIL DEFENSES ANTI-OXYDANTES ET STRESS OXYDATIF
••Stress
Stressoxydant
oxydantavec
avectaux
tauxanormalement
anormalementélevé
élevéde
delala
8-hydroxyguanosine.
8-hydroxyguanosine.
••Subcarence
Subcarenceen
envitamine
vitamineA.
A.
••Carence
Carenceimportante
importanteen
enzinc.
zinc.
••Taux
Tauxde
desélénium
séléniumtrop
tropélevé.
élevé.
••Taux
Tauxde
decuivre
cuivremodérément
modérémentaugmenté.
augmenté.
IgG ALIMENTAIRES
Taux
Taux d'IgG
d'IgG anormalement
anormalement élevé
élevé pour
pour les
les protéines
protéines
du
lait
et
de
l’œuf.
Pas
de
taux
anormaux
du lait et de l’œuf. Pas de taux anormaux d’IgG
d’IgG
contre
contrelelegluten,
gluten,lelefroment
fromentetetautres
autrescéréales.
céréales.
Le
Le bilan
bilan nutritionnel
nutritionnel de
de cet
cet enfant
enfant de
de 66 ans
ans est
est perturbé
perturbé etet explique
explique en
en grande
grande partie
partie sa
sa vulnérabilité
vulnérabilité immunitaire,
immunitaire,
responsable
de
ses
rhinopharyngites
récidivantes
avec
complications.
Le
taux
en
zinc
est
largement
responsable de ses rhinopharyngites récidivantes avec complications. Le taux en zinc est largementinsuffisant.
insuffisant.Cofacteur
Cofacteur
indispensable
indispensableau
aufonctionnement
fonctionnementefficace
efficacedes
desbarrières
barrièresrespiratoires,
respiratoires,lele zinc
zincintervient
intervientdans
danslelefonctionnement
fonctionnementdu
duthymus
thymus
etet conditionne
conditionne l’efficacité
l’efficacité de
de lala réponse
réponse immunitaire
immunitaire adaptative.
adaptative. Cette
Cette carence
carence en
en zinc
zinc etet lala déficience
déficience en
en vitamine
vitamine AA yy
associée
associée expliquent
expliquent l’état
l’état de
de stress
stress oxydant
oxydant dont
dont souffre
souffre lele patient.
patient. Une
Une alimentation
alimentation très
très pauvre
pauvre en
en fruits
fruits etet légumes
légumes
contribue
à
la
fragilité
de
ses
cellules
face
aux
radicaux
libres.
L'enfant
est
carencé
en
acides
gras
oméga-3,
contribue à la fragilité de ses cellules face aux radicaux libres. L'enfant est carencé en acides gras oméga-3, tant
tant au
au
niveau
niveau du
du précurseur
précurseur (LNA)
(LNA) que
que de
de ses
ses dérivés
dérivés allongés
allongés (EPA,
(EPA, DHA).
DHA). Face
Face àà une
une agression
agression microbienne,
microbienne, lala réaction
réaction
inflammatoire
inflammatoiresera
seradémesurée
démesuréeetetles
lesmanifestations
manifestationscliniques
cliniquesimportantes.
importantes.Les
Leslymphocytes
lymphocytesTh2
Th2stimuleront
stimulerontlalaproduction
production
d'IgE.
Enfin,
la
présence
d'IgG
dirigées
contre
les
protéines
du
lait
et
de
l’œuf
signent
une
digestion
d'IgE. Enfin, la présence d'IgG dirigées contre les protéines du lait et de l’œuf signent une digestion incomplète
incomplète de
de ces
ces
protéines
protéinesetetune
unealtération
altérationde
delalafonction
fonction«barrière»
«barrière»qu’assume
qu’assumelalamuqueuse
muqueuseintestinale.
intestinale.Ces
CesIgG
IgGpeuvent
peuvententretenir
entretenirune
une
réaction
réactioninflammatoire
inflammatoireau
auniveau
niveaude
del'intestin,
l'intestin,altérant
altérantainsi
ainsil’efficacité
l’efficacitéde
del’important
l’importantsystème
systèmeimmunitaire
immunitairequ’il
qu’ilabrite.
abrite.Sont
Sont
hautement
recommandées,
une
supplémentation
en
zinc
et
huile
de
poisson,
une
correction
alimentaire
et
la
suppression
hautement recommandées, une supplémentation en zinc et huile de poisson, une correction alimentaire et la suppression
de
delalaconsommation
consommationde
delait
laitetetd'œuf,
d'œuf,ou
ouààtout
toutlelemoins,
moins,une
unediminution
diminutionde
delalafréquence
fréquenceetetde
delalaquantité
quantitéd’ingestion
d’ingestiondes
des
lait
laitetetœufs,
œufs,sans
sansoublier
oublierles
lesaliments
alimentsqui
quien
encontiennent.
contiennent.
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Nutrition et Immunités : Références Scientifiques Choisies
Plusieurs milliers de publications démontrent que
les défenses innées et adaptatives voient l’efficacité
et la mesure de leurs réponses optimalisées par un
bon équilibre alimentaire. L’importance du zinc et des
acides gras oméga-3 appartient désormais à la
médecine basée sur l'évidence (EBM). L'intégrité
fonctionnelle du tube digestif est également une
condition déterminante pour que notre système
immunitaire fonctionne correctement.
An open-label, single-center, phase IV clinical study of the effectiveness of
zinc gluconate glycine lozenges (Cold-Eeze) in reducing the duration and
symptoms of the common cold in school-aged subjects.
McElroy
BH, Miller SP. Am J Ther. 2003 Sep-Oct;10(5):324-9.
Each year, more than 62 million cases of the common cold in the United States
require medical attention and more than 80% affect school-aged children. The
objective of this prospective, intent-to-treat, phase IV study was to determine
the therapeutic and prophylactic effectiveness of zinc gluconate glycine
lozenges (Cold-Eeze) for the common cold. Zinc lozenges were administered
once daily during the cold season for prophylaxis. For therapeutic purposes,
lozenges were given 4 times per day. The primary objective of the study was
the treatment effect on cold duration, and the secondary objective was the effect
on the number of common colds. A putative control from our previous study
was used for comparison. A total of 178 children, ages 12 to 18 years, was
enrolled, of which 134 met criteria for efficacy analysis. The average cold
duration with therapeutic lozenge use was 6.9 +/- 3.1 days, significantly shorter
than the 9.0 +/- 3.5 days found in the control group (P < 0.001). The mean
number of colds was 1.28 +/- 1.03 with zinc lozenge prophylaxis versus 1.7 +/1.91 without prophylaxis (P < 0.05), a 25% reduction. With prophylaxis, 25%
of the subjects did not experience a cold and two-thirds never had a cold or only
had 1 cold. There was no antibiotic use for any cold, and there were no adverse
events reported. Results of this study are consistent with those from our
previous retrospective study showing significantly shorter cold duration and
fewer colds with the use of zinc gluconate glycine lozenges. The zinc gluconate
glycine lozenges are well tolerated and are an easy-to-administer therapy that
has the potential to substantially reduce cold-related school absences and
antibiotic use and misuse as well as to provide a cost saving.
Zinc supplementation reduces the incidence of acute lower respiratory
infections in infants and preschool children: a double-blind, controlled
trial.
Sazawal
S, Black RE, Jalla S, Mazumdar S, Sinha A, Bhan MK.
Pediatrics. 1998
Jul;102(1 Pt 1):1-5.
BACKGROUND: Increased acute lower respiratory infection incidence,
severity, and mortality are associated with malnutrition, and reduced
immunological competence may be a mechanism for this association. Because
zinc deficiency results in impaired immunocompetence and zinc
supplementation improves immune status, we hypothesized that zinc deficiency
is associated with increased incidence and severity of acute lower respiratory
infection. METHODS: We evaluated the effect of daily supplementation with
10 mg of elemental zinc on the incidence and prevalence of acute lower
respiratory infection in a double-blind, randomized, controlled trial in 609
children (zinc, n = 298; control, n = 311) 6 to 35 months of age.
Supplementation and morbidity surveillance were done for 6 months.
RESULTS: After 120 days of supplementation, the percentage of children with
plasma zinc concentrations <60 microg/dL decreased from 35.6% to 11.6% in
the zinc group, whereas in the control group it increased from 36.8% to 43.6%.
Zinc-supplemented children had 0.19 acute lower respiratory infection
episodes/child/year compared with 0.35 episodes/child/year in the control
children. After correction for correlation of data using generalized estimating
equation regression methods, there was a reduction of 45% (95% confidence
interval, 10% to 67%) in the incidence of acute lower respiratory infections in
zinc-supplemented children. CONCLUSIONS: A dietary zinc supplement
resulted in a significant reduction in respiratory morbidity in preschool children.
These findings suggest that interventions to improve zinc intake will improve
the health and survival of children in developing countries.
Nutrition and the immune system from birth to old age.
Chandra RK.
Eur J Clin Nutr 2002 Aug;56 Suppl 3:S73-6
For millennia, food has been at the center of social events, in times of joy and in
times of sorrow. Protein-energy malnutrition is associated with a significant
impairment of cell-mediated immunity, phagocyte function, complement system,
secretory immunoglobulin A antibody concentrations, and cytokine production.
Deficiency of single nutrients also results in altered immune response: this is
observed even when the deficiency state is relatively mild. Of the micronutrients,
zinc, selenium, iron, copper, vitamins A, C, E and B(6), and folic acid have
important influences on immune responses. Overnutrition and obesity also reduce
immunity. Low-birth-weight infants have a prolonged impairment of cell-mediated
immunity that can be partly restored by providing extra amounts of dietary zinc. In
the elderly, impaired immunity can be enhanced by modest amounts of a
combination of micronutrients. These findings have considerable practical and
public health significance.
Essential fatty acids: the effects of dietary supplementation among children
with recurrent respiratory infections.
Venuta
A, Spano C, Laudizi L, Bettelli F, Beverelli A, Turchetto E.
J Int
Med Res. 1996 Jul-Aug;24(4):325-30. The impact of dietary supplementation with
essential fatty acids (EFA) on recurrent respiratory infections (RRI) in children was
evaluated by means of a randomized cross-over double-blind study. Linoleic acid
(596 mg/day) and alpha-linolenic acid [855 mg/day] as a commercial preparation or
placebo (olive oil) were administered for two consecutive winter seasons
(November to February, T0-T120) to 20 children affected by RRI, aged between 36
and 49 months. Plasma levels of n-3 and n-6 metabolites increased after the
administration of EFA. The number of infective episodes, days' fever and days'
absence from school were reduced significantly during the observation period
(extended from T120 to T180) in children receiving EFA supplementation. Our
results suggest that n-3 and n-6 polyunsaturated fatty acids may play a favourable
role in the defence mechanism of these subjects.
Tight junctions, leaky intestines, and pediatric diseases.
Liu Z, Li N, Neu J.
Acta Paediatr. 2005 Apr;94(4):386-93.
BACKGROUND: Tight junctions (TJs) represent the major barrier within the
paracellular pathway between intestinal epithelial cells. Disruption of TJs leads to
intestinal hyperpermeability (the so-called "leaky gut") and is implicated in the
pathogenesis of several acute and chronic pediatric disease entities that are likely to
have their origin during infancy. AIM: This review provides an overview of
evidence for the role of TJ breakdown in diseases such as systemic inflammatory
response syndrome (SIRS), inflammatory bowel disease, type 1 diabetes, allergies,
asthma, and autism. CONCLUSION: A better basic understanding of this structure
might lead to prevention or treatment of these diseases using nutritional or other
means.
Ingested probiotics reduce nasal colonization with pathogenic bacteria
(Staphylococcus aureus, Streptococcus pneumoniae, and beta-hemolytic
streptococci).
Gluck U, Gebbers JO.
Am J Clin Nutr 2003 Feb;77(2):517-20
BACKGROUND: As a bacterial reservoir, the nose may harbor potentially
pathogenic bacteria (PPB: Staphylococcus aureus, Streptococcus pneumoniae, betahemolytic streptococci, and Haemophilus influenzae). In patients carrying PPB,
antiseptic regimens could be crucial for infection control after major operations on or
injuries of the head, nasal sinuses, or lungs. Such regimens may also be important
for diabetic patients and persons receiving hemodialysis, in intensive care units, or
with impaired immunity due to various other causes. OBJECTIVE: We tested a
possible effect of the ingestion of probiotics on the bacterial flora of the nose.
DESIGN: In an open, prospective trial, 209 volunteers were randomly assigned to
consume either a probiotic, fermented milk drink [65 mL with Lactobacillus GG
(ATCC 53103), Bifidobacterium sp B420, Lactobacillus acidophilus 145, and
Streptococcus thermophilus; n = 108] or standard yogurt (180 g; n = 101) daily for 3
wk. Nasal microbial flora were analyzed on days 1, 21, and 28. The microbial
examination was blinded to the source of the samples. RESULTS: We found a
significant reduction (19%; P < 0.001) in the occurrence of nasal PPB in the group
who consumed the probiotic drink but not in the group who consumed yogurt. The
effect was mainly on gram-positive bacteria, which decreased significantly (P <
0.05). CONCLUSIONS: The results indicate that regular intake of probiotics can
reduce PPB in the upper respiratory tract. The results also indicate a linkage of the
lymphoid tissue between the gut and the upper respiratory tract.
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Nutritionnelle et
et Fonctionnelle
Fonctionnelle Pratique
Pratique
CLINIQUE
CLINIQUE ET
ET LABORATOIRE,
LABORATOIRE, UNE
UNE SYNERGIE
SYNERGIE INDISPENSABLE.
INDISPENSABLE.
Arthrite rhumatoïde et alimentation : Réalité ou fantaisie ?
Août 2006. Oslo. Des patients, souffrant d’arthrite rhumatoïde, signalent régulièrement que les crises
douloureuses sont plus intenses après l’absorption de certains aliments. « Psychosomatique » ??
Le Dr Per Brandtzaeg et son équipe vont tenter de savoir si des aliments peuvent intensifier des réactions
inflammatoires. Ils interrogent les patients pour identifier les éventuels aliments à l’origine de ces
phénomènes inflammatoires. Mais surtout, ils prélèvent du sang et du liquide du système lymphatique
intestinal chez les volontaires. Et là, le doute n’est plus permis. Les taux d’anticorps sont élevés, et
particulièrement contre des composants du lait, des œufs, du porc et des poissons.
L’étude est certes plus complexe que cette brève évocation. Mais elle prouve, si
tant est besoin, qu’une anamnèse bien conduite est essentielle. Si votre patient
(polyarthritique, ou autre) vous dit souffrir plus quand il consomme certains
aliments, écoutez-le et questionnez-le. Dites-lui qu’il existe bel et bien une
explication et pensez à notre petit patient. Tentez d’objectiver ses plaintes par les
IgG et conseillez-lui d’éviter au maximum les produits contenant le (ou les)
aliment(s) qui lui rend(ent) la vie très inconfortable. (Gut, 2006;55:1240)
L’apport du dosage sérique des IgG « alimentaires ».
Les dosages des IgG et IgE sanguines sont réalisés par un test récent, portant le label de «troisième
génération» et reconnu par la FDA (USA). Facilement automatisable, la méthode est quantitative et les
dosages sont effectués dans des conditions de reproductibilité permettant une bonne fiabilité.
L’allergie, au sens où nous l’entendons habituellement, est une réaction de type 1 généralement aiguë et
médiée par les IgE. Le patient identifie rapidement l’élément déclenchant et le diagnostic peut
généralement être confirmé par des taux perturbés d’IgE spécifiques.
Notre petit patient présente des taux élevés d’IgG. Il s’agit donc d’un autre type de réaction immune.
Dans le syndrome du colon irritable, Atkinson (Gut, 2004;53:1459) a démontré que la diminution des
manifestations cliniques était nettement plus marquée chez les patients suivant un régime d’éviction
spécifique basé sur les valeurs des IgG sériques plutôt qu’un régime d’exclusion standard.
SUR
SUR LE
LE PLAN
PLAN PRATIQUE.
PRATIQUE.
Le dosage des IgG et IgE spécifiques se pratique sur sérum (tube rouge).
Ces analyses consomment relativement peu de sérum et un tube de sang
en plus des quantités habituelles suffit amplement.
Les IgG et IgE sont stables et supportent bien le transport. Il est néanmoins
recommandé d’acheminer les prélèvements rapidement afin d’éviter
l’hémolyse.
Editeur
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EllipsysS.A.
S.A.
Green
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