NUTRICASUS Le Le Journal Journal de de la la Médecine Médecine Nutritionnelle Nutritionnelle et et Fonctionnelle Fonctionnelle Pratique Pratique N7, N7, septembre septembre 2006 2006 Editorial Editorial L‘alimentation. L‘alimentation.Une Unearme armeefficace efficacepour pournos nosenfants enfantsface faceààl'agression l'agressionmicrobienne microbiennede dela lasphère sphèreORL ORL Les Les cartables cartables sentent sentent bon bon lele neuf, neuf, les les cahiers cahiers sont sont fraîchement fraîchement recouverts. recouverts. Les Les arômes arômes de de l'automne l'automne se se font font de de plus en plus présents. C’est le moment de la résurgence des infections des voies respiratoires. La période plus en plus présents. C’est le moment de la résurgence des infections des voies respiratoires. La période du du retour retour des des atteintes atteintes ORL ORL qui, qui, chez chez certains certains enfants, enfants, deviennent deviennent trop trop souvent souvent récidivantes. récidivantes. Ces Ces affections affections accroissent accroissentconsidérablement considérablementlalafréquence fréquencedes desconsultations consultationsmédicales, médicales,des desprescriptions prescriptionsmédicamenteuses, médicamenteuses,des des jours d’absentéisme scolaire ou d’arrêt de travail, et génèrent d’importants coûts induits. jours d’absentéisme scolaire ou d’arrêt de travail, et génèrent d’importants coûts induits. Les Les rhinopharyngites rhinopharyngites représentent représententun un réel réelproblème problème de de santé santé publique. publique. Le Le plus plus souvent souvent d'origine d'origine virale, virale, elles elles n’en n’en sont sont pas pas moins moins une une des toutes premières causes de prescription d’antibiotiques chez l’enfant. Dans près de 40% des des toutes premières causes de prescription d’antibiotiques chez l’enfant. Dans près de 40% des cas cas de de rhinopharyngite, rhinopharyngite,un unantibiotique antibiotiqueest estadministré administréalors alorsqu’aucune qu’aucuneétude étuden‘en n‘enaajamais jamaisdémontré démontrél'efficacité l'efficacitédans danscette cette affection, affection, nini en en terme terme de de durée durée de de lala maladie, maladie, nini dans dans lala prévention prévention de de ses ses complications. complications. La La médecine médecine nutritionnelle offre une réelle opportunité d'augmenter de manière saine la résistance de l'enfant aux nutritionnelle offre une réelle opportunité d'augmenter de manière saine la résistance de l'enfant aux agresseurs agresseurs microbiens. microbiens. Elle Elle crée crée les les conditions conditions optimales optimales pour pour exprimer exprimer une une réponse réponse immunitaire immunitaire adaptée adaptée et et efficace efficace en en équilibrant le statut en zinc, cuivre, sélénium et fer, en optimalisant le ratio des acides gras oméga-3/oméga-6, équilibrant le statut en zinc, cuivre, sélénium et fer, en optimalisant le ratio des acides gras oméga-3/oméga-6,et et en enrestaurant restaurantune uneflore floreintestinale intestinaleeubiotique. eubiotique.L'immunisation L'immunisationcontre contredes desantigènes antigènes alimentaires alimentaires (en (en particulier particulier les les protéines protéinesdu dulait laitet etde del'œuf l'œufmais maisaussi aussilelegluten glutenet etlelefroment) froment)peut peutperturber perturberleletravail travaildu dusystème systèmeimmunitaire immunitaireet et fragiliser l'individu face aux agents microbiens. Un bilan de base visualise le statut nutritionnel de l'enfant fragiliser l'individu face aux agents microbiens. Un bilan de base visualise le statut nutritionnel de l'enfant (ou (ou de de l'adulte) l'adulte) et et permet permet de de personnaliser personnaliser lala correction correction des des carences carences et et excès excès afin afin de de garantir garantir les les conditions conditions d’une d’une réponse immune optimale et ….d’une rentrée sans soucis. réponse immune optimale et ….d’une rentrée sans soucis. Nutritionnellement Nutritionnellementvôtre, vôtre, Ellipsys EllipsysS.A. S.A. Le Cas Clinique du mois : Enfant de six ans, rhinopharyngites récidivantes Histoire Histoiredu duPatient Patient Motif Motifde dela laconsultation consultation:: Enfant de six Enfant de six ans ans amené amené àà lala consultation consultation de de médecine médecine nutritionnelle nutritionnelle pour pour des des rhinopharyngites à répétition, compliquées de bronchites asthmatiformes, au rhinopharyngites à répétition, compliquées de bronchites asthmatiformes, au moins moins trois trois àà quatre quatre fois fois par par cycle cycle automne/hiver automne/hiver et et ce, ce, depuis depuis l'âge l'âge de de trois trois ans ans (entrée (entrée àà l'école). L'année précédente, l'enfant a été pendant quatre mois sous antibiotiques. l'école). L'année précédente, l'enfant a été pendant quatre mois sous antibiotiques. Anamnèse Anamnèse:: ••Petit Petitgarçon garçonde desix sixans anset etdemi. demi. ••Deuxième enfant d'une famille Deuxième enfant d'une famillede detrois trois(une (unesœur sœurde de99ans anset etun unfrère frèrede de33ans). ans). ••Parents en bonne santé. Parents en bonne santé. ••Père Pèrefumeur fumeur(aussi (aussien enprésence présencedes desenfants). enfants). ••Les frère et sœur du jeune patient Les frère et sœur du jeune patientsouffrent souffrentégalement égalementde derhinopharyngites rhinopharyngitesmais mais moins fréquentes et surtout complications bronchitiques. moins fréquentes et surtout complications bronchitiques. Clinique Clinique ••Poids Poids::18 18kilos kilos;;Taille Taille::115 115cm. cm. ••Enfant maigre et pâle, ongles Enfant maigre et pâle, onglesstriés, striés,langue languechargée. chargée. ••Nez encombré. Nez encombré. Examens Examensde deBiologie BiologieFonctionnelle Fonctionnelleet etNutritionnelle Nutritionnelleprescrits prescrits:: ••Profil des acides gras. Profil des acides gras. ••Etat Etatdes desdéfenses défensesanti-oxydantes anti-oxydantes(notamment (notammentzinc) zinc)et etmarqueurs marqueursde destress stressoxydant. oxydant. ••IgG alimentaires. IgG alimentaires. NUTRICASUS NUTRICASUS Le Le Journal Journal de de la la Médecine Médecine Nutritionnelle Nutritionnelle et et Fonctionnelle Fonctionnelle Pratique Pratique Le Cas Clinique du Mois : Résultats et Interprétation PROFIL DES ACIDES GRAS ••Carence Carenceen enacides acidesgras grasoméga-3: oméga-3:elle elletouche touche leleprécurseur précurseuracide acidealpha-linolénique alpha-linolénique(LNA), (LNA), etetses sesdérivés dérivésallongés allongésacide acideeïcosapentaénoïque eïcosapentaénoïque (EPA), (EPA),etetacide acidedocosahexanénoïque docosahexanénoïque(DHA). (DHA). ••La Ladelta-6-désaturase delta-6-désaturasefonctionne fonctionnerelativement relativementbien bien ••Rapport RapportAA/EPA AA/EPAlargement largementen enfaveur faveurde del'acide l'acide arachidonique, arachidonique,situation situationqui quifavorise favorisegrandement grandement les lesréactions réactionsinflammatoires inflammatoiresexagérées exagéréesetetlala production productiond'IgE d'IgE(stimulation (stimulationde delalaréponse réponseTh2). Th2). PROFIL DEFENSES ANTI-OXYDANTES ET STRESS OXYDATIF ••Stress Stressoxydant oxydantavec avectaux tauxanormalement anormalementélevé élevéde delala 8-hydroxyguanosine. 8-hydroxyguanosine. ••Subcarence Subcarenceen envitamine vitamineA. A. ••Carence Carenceimportante importanteen enzinc. zinc. ••Taux Tauxde desélénium séléniumtrop tropélevé. élevé. ••Taux Tauxde decuivre cuivremodérément modérémentaugmenté. augmenté. IgG ALIMENTAIRES Taux Taux d'IgG d'IgG anormalement anormalement élevé élevé pour pour les les protéines protéines du lait et de l’œuf. Pas de taux anormaux du lait et de l’œuf. Pas de taux anormaux d’IgG d’IgG contre contrelelegluten, gluten,lelefroment fromentetetautres autrescéréales. céréales. Le Le bilan bilan nutritionnel nutritionnel de de cet cet enfant enfant de de 66 ans ans est est perturbé perturbé etet explique explique en en grande grande partie partie sa sa vulnérabilité vulnérabilité immunitaire, immunitaire, responsable de ses rhinopharyngites récidivantes avec complications. Le taux en zinc est largement responsable de ses rhinopharyngites récidivantes avec complications. Le taux en zinc est largementinsuffisant. insuffisant.Cofacteur Cofacteur indispensable indispensableau aufonctionnement fonctionnementefficace efficacedes desbarrières barrièresrespiratoires, respiratoires,lele zinc zincintervient intervientdans danslelefonctionnement fonctionnementdu duthymus thymus etet conditionne conditionne l’efficacité l’efficacité de de lala réponse réponse immunitaire immunitaire adaptative. adaptative. Cette Cette carence carence en en zinc zinc etet lala déficience déficience en en vitamine vitamine AA yy associée associée expliquent expliquent l’état l’état de de stress stress oxydant oxydant dont dont souffre souffre lele patient. patient. Une Une alimentation alimentation très très pauvre pauvre en en fruits fruits etet légumes légumes contribue à la fragilité de ses cellules face aux radicaux libres. L'enfant est carencé en acides gras oméga-3, contribue à la fragilité de ses cellules face aux radicaux libres. L'enfant est carencé en acides gras oméga-3, tant tant au au niveau niveau du du précurseur précurseur (LNA) (LNA) que que de de ses ses dérivés dérivés allongés allongés (EPA, (EPA, DHA). DHA). Face Face àà une une agression agression microbienne, microbienne, lala réaction réaction inflammatoire inflammatoiresera seradémesurée démesuréeetetles lesmanifestations manifestationscliniques cliniquesimportantes. importantes.Les Leslymphocytes lymphocytesTh2 Th2stimuleront stimulerontlalaproduction production d'IgE. Enfin, la présence d'IgG dirigées contre les protéines du lait et de l’œuf signent une digestion d'IgE. Enfin, la présence d'IgG dirigées contre les protéines du lait et de l’œuf signent une digestion incomplète incomplète de de ces ces protéines protéinesetetune unealtération altérationde delalafonction fonction«barrière» «barrière»qu’assume qu’assumelalamuqueuse muqueuseintestinale. intestinale.Ces CesIgG IgGpeuvent peuvententretenir entretenirune une réaction réactioninflammatoire inflammatoireau auniveau niveaude del'intestin, l'intestin,altérant altérantainsi ainsil’efficacité l’efficacitéde del’important l’importantsystème systèmeimmunitaire immunitairequ’il qu’ilabrite. abrite.Sont Sont hautement recommandées, une supplémentation en zinc et huile de poisson, une correction alimentaire et la suppression hautement recommandées, une supplémentation en zinc et huile de poisson, une correction alimentaire et la suppression de delalaconsommation consommationde delait laitetetd'œuf, d'œuf,ou ouààtout toutlelemoins, moins,une unediminution diminutionde delalafréquence fréquenceetetde delalaquantité quantitéd’ingestion d’ingestiondes des lait laitetetœufs, œufs,sans sansoublier oublierles lesaliments alimentsqui quien encontiennent. contiennent. NUTRICASUS NUTRICASUS Le Le Journal Journal de de la la Médecine Médecine Nutritionnelle Nutritionnelle et et Fonctionnelle Fonctionnelle Pratique Pratique Nutrition et Immunités : Références Scientifiques Choisies Plusieurs milliers de publications démontrent que les défenses innées et adaptatives voient l’efficacité et la mesure de leurs réponses optimalisées par un bon équilibre alimentaire. L’importance du zinc et des acides gras oméga-3 appartient désormais à la médecine basée sur l'évidence (EBM). L'intégrité fonctionnelle du tube digestif est également une condition déterminante pour que notre système immunitaire fonctionne correctement. An open-label, single-center, phase IV clinical study of the effectiveness of zinc gluconate glycine lozenges (Cold-Eeze) in reducing the duration and symptoms of the common cold in school-aged subjects. McElroy BH, Miller SP. Am J Ther. 2003 Sep-Oct;10(5):324-9. Each year, more than 62 million cases of the common cold in the United States require medical attention and more than 80% affect school-aged children. The objective of this prospective, intent-to-treat, phase IV study was to determine the therapeutic and prophylactic effectiveness of zinc gluconate glycine lozenges (Cold-Eeze) for the common cold. Zinc lozenges were administered once daily during the cold season for prophylaxis. For therapeutic purposes, lozenges were given 4 times per day. The primary objective of the study was the treatment effect on cold duration, and the secondary objective was the effect on the number of common colds. A putative control from our previous study was used for comparison. A total of 178 children, ages 12 to 18 years, was enrolled, of which 134 met criteria for efficacy analysis. The average cold duration with therapeutic lozenge use was 6.9 +/- 3.1 days, significantly shorter than the 9.0 +/- 3.5 days found in the control group (P < 0.001). The mean number of colds was 1.28 +/- 1.03 with zinc lozenge prophylaxis versus 1.7 +/1.91 without prophylaxis (P < 0.05), a 25% reduction. With prophylaxis, 25% of the subjects did not experience a cold and two-thirds never had a cold or only had 1 cold. There was no antibiotic use for any cold, and there were no adverse events reported. Results of this study are consistent with those from our previous retrospective study showing significantly shorter cold duration and fewer colds with the use of zinc gluconate glycine lozenges. The zinc gluconate glycine lozenges are well tolerated and are an easy-to-administer therapy that has the potential to substantially reduce cold-related school absences and antibiotic use and misuse as well as to provide a cost saving. Zinc supplementation reduces the incidence of acute lower respiratory infections in infants and preschool children: a double-blind, controlled trial. Sazawal S, Black RE, Jalla S, Mazumdar S, Sinha A, Bhan MK. Pediatrics. 1998 Jul;102(1 Pt 1):1-5. BACKGROUND: Increased acute lower respiratory infection incidence, severity, and mortality are associated with malnutrition, and reduced immunological competence may be a mechanism for this association. Because zinc deficiency results in impaired immunocompetence and zinc supplementation improves immune status, we hypothesized that zinc deficiency is associated with increased incidence and severity of acute lower respiratory infection. METHODS: We evaluated the effect of daily supplementation with 10 mg of elemental zinc on the incidence and prevalence of acute lower respiratory infection in a double-blind, randomized, controlled trial in 609 children (zinc, n = 298; control, n = 311) 6 to 35 months of age. Supplementation and morbidity surveillance were done for 6 months. RESULTS: After 120 days of supplementation, the percentage of children with plasma zinc concentrations <60 microg/dL decreased from 35.6% to 11.6% in the zinc group, whereas in the control group it increased from 36.8% to 43.6%. Zinc-supplemented children had 0.19 acute lower respiratory infection episodes/child/year compared with 0.35 episodes/child/year in the control children. After correction for correlation of data using generalized estimating equation regression methods, there was a reduction of 45% (95% confidence interval, 10% to 67%) in the incidence of acute lower respiratory infections in zinc-supplemented children. CONCLUSIONS: A dietary zinc supplement resulted in a significant reduction in respiratory morbidity in preschool children. These findings suggest that interventions to improve zinc intake will improve the health and survival of children in developing countries. Nutrition and the immune system from birth to old age. Chandra RK. Eur J Clin Nutr 2002 Aug;56 Suppl 3:S73-6 For millennia, food has been at the center of social events, in times of joy and in times of sorrow. Protein-energy malnutrition is associated with a significant impairment of cell-mediated immunity, phagocyte function, complement system, secretory immunoglobulin A antibody concentrations, and cytokine production. Deficiency of single nutrients also results in altered immune response: this is observed even when the deficiency state is relatively mild. Of the micronutrients, zinc, selenium, iron, copper, vitamins A, C, E and B(6), and folic acid have important influences on immune responses. Overnutrition and obesity also reduce immunity. Low-birth-weight infants have a prolonged impairment of cell-mediated immunity that can be partly restored by providing extra amounts of dietary zinc. In the elderly, impaired immunity can be enhanced by modest amounts of a combination of micronutrients. These findings have considerable practical and public health significance. Essential fatty acids: the effects of dietary supplementation among children with recurrent respiratory infections. Venuta A, Spano C, Laudizi L, Bettelli F, Beverelli A, Turchetto E. J Int Med Res. 1996 Jul-Aug;24(4):325-30. The impact of dietary supplementation with essential fatty acids (EFA) on recurrent respiratory infections (RRI) in children was evaluated by means of a randomized cross-over double-blind study. Linoleic acid (596 mg/day) and alpha-linolenic acid [855 mg/day] as a commercial preparation or placebo (olive oil) were administered for two consecutive winter seasons (November to February, T0-T120) to 20 children affected by RRI, aged between 36 and 49 months. Plasma levels of n-3 and n-6 metabolites increased after the administration of EFA. The number of infective episodes, days' fever and days' absence from school were reduced significantly during the observation period (extended from T120 to T180) in children receiving EFA supplementation. Our results suggest that n-3 and n-6 polyunsaturated fatty acids may play a favourable role in the defence mechanism of these subjects. Tight junctions, leaky intestines, and pediatric diseases. Liu Z, Li N, Neu J. Acta Paediatr. 2005 Apr;94(4):386-93. BACKGROUND: Tight junctions (TJs) represent the major barrier within the paracellular pathway between intestinal epithelial cells. Disruption of TJs leads to intestinal hyperpermeability (the so-called "leaky gut") and is implicated in the pathogenesis of several acute and chronic pediatric disease entities that are likely to have their origin during infancy. AIM: This review provides an overview of evidence for the role of TJ breakdown in diseases such as systemic inflammatory response syndrome (SIRS), inflammatory bowel disease, type 1 diabetes, allergies, asthma, and autism. CONCLUSION: A better basic understanding of this structure might lead to prevention or treatment of these diseases using nutritional or other means. Ingested probiotics reduce nasal colonization with pathogenic bacteria (Staphylococcus aureus, Streptococcus pneumoniae, and beta-hemolytic streptococci). Gluck U, Gebbers JO. Am J Clin Nutr 2003 Feb;77(2):517-20 BACKGROUND: As a bacterial reservoir, the nose may harbor potentially pathogenic bacteria (PPB: Staphylococcus aureus, Streptococcus pneumoniae, betahemolytic streptococci, and Haemophilus influenzae). In patients carrying PPB, antiseptic regimens could be crucial for infection control after major operations on or injuries of the head, nasal sinuses, or lungs. Such regimens may also be important for diabetic patients and persons receiving hemodialysis, in intensive care units, or with impaired immunity due to various other causes. OBJECTIVE: We tested a possible effect of the ingestion of probiotics on the bacterial flora of the nose. DESIGN: In an open, prospective trial, 209 volunteers were randomly assigned to consume either a probiotic, fermented milk drink [65 mL with Lactobacillus GG (ATCC 53103), Bifidobacterium sp B420, Lactobacillus acidophilus 145, and Streptococcus thermophilus; n = 108] or standard yogurt (180 g; n = 101) daily for 3 wk. Nasal microbial flora were analyzed on days 1, 21, and 28. The microbial examination was blinded to the source of the samples. RESULTS: We found a significant reduction (19%; P < 0.001) in the occurrence of nasal PPB in the group who consumed the probiotic drink but not in the group who consumed yogurt. The effect was mainly on gram-positive bacteria, which decreased significantly (P < 0.05). CONCLUSIONS: The results indicate that regular intake of probiotics can reduce PPB in the upper respiratory tract. The results also indicate a linkage of the lymphoid tissue between the gut and the upper respiratory tract. NUTRICASUS Le Le Journal Journal de de la la Médecine Médecine Nutritionnelle Nutritionnelle et et Fonctionnelle Fonctionnelle Pratique Pratique CLINIQUE CLINIQUE ET ET LABORATOIRE, LABORATOIRE, UNE UNE SYNERGIE SYNERGIE INDISPENSABLE. INDISPENSABLE. Arthrite rhumatoïde et alimentation : Réalité ou fantaisie ? Août 2006. Oslo. Des patients, souffrant d’arthrite rhumatoïde, signalent régulièrement que les crises douloureuses sont plus intenses après l’absorption de certains aliments. « Psychosomatique » ?? Le Dr Per Brandtzaeg et son équipe vont tenter de savoir si des aliments peuvent intensifier des réactions inflammatoires. Ils interrogent les patients pour identifier les éventuels aliments à l’origine de ces phénomènes inflammatoires. Mais surtout, ils prélèvent du sang et du liquide du système lymphatique intestinal chez les volontaires. Et là, le doute n’est plus permis. Les taux d’anticorps sont élevés, et particulièrement contre des composants du lait, des œufs, du porc et des poissons. L’étude est certes plus complexe que cette brève évocation. Mais elle prouve, si tant est besoin, qu’une anamnèse bien conduite est essentielle. Si votre patient (polyarthritique, ou autre) vous dit souffrir plus quand il consomme certains aliments, écoutez-le et questionnez-le. Dites-lui qu’il existe bel et bien une explication et pensez à notre petit patient. Tentez d’objectiver ses plaintes par les IgG et conseillez-lui d’éviter au maximum les produits contenant le (ou les) aliment(s) qui lui rend(ent) la vie très inconfortable. (Gut, 2006;55:1240) L’apport du dosage sérique des IgG « alimentaires ». Les dosages des IgG et IgE sanguines sont réalisés par un test récent, portant le label de «troisième génération» et reconnu par la FDA (USA). Facilement automatisable, la méthode est quantitative et les dosages sont effectués dans des conditions de reproductibilité permettant une bonne fiabilité. L’allergie, au sens où nous l’entendons habituellement, est une réaction de type 1 généralement aiguë et médiée par les IgE. Le patient identifie rapidement l’élément déclenchant et le diagnostic peut généralement être confirmé par des taux perturbés d’IgE spécifiques. Notre petit patient présente des taux élevés d’IgG. Il s’agit donc d’un autre type de réaction immune. Dans le syndrome du colon irritable, Atkinson (Gut, 2004;53:1459) a démontré que la diminution des manifestations cliniques était nettement plus marquée chez les patients suivant un régime d’éviction spécifique basé sur les valeurs des IgG sériques plutôt qu’un régime d’exclusion standard. SUR SUR LE LE PLAN PLAN PRATIQUE. PRATIQUE. Le dosage des IgG et IgE spécifiques se pratique sur sérum (tube rouge). Ces analyses consomment relativement peu de sérum et un tube de sang en plus des quantités habituelles suffit amplement. Les IgG et IgE sont stables et supportent bien le transport. Il est néanmoins recommandé d’acheminer les prélèvements rapidement afin d’éviter l’hémolyse. Editeur Editeurresponsable responsable Ellipsys EllipsysS.A. S.A. Green GreenAlley AlleyOffice OfficePark Park 70 70Rue Ruedu duPanier PanierVert Vert B-1400 B-1400Nivelles Nivelles Belgique Belgique [email protected] [email protected] Nutricasus Nutricasusest estrédigé rédigépar pardes desexperts expertsdans dansleledomaine domainede delalanutrition nutrition sous souslalasupervision supervisiondu ducomité comitéscientifique scientifiquedu dulaboratoire laboratoireRoman RomanPaïs. Païs.