ATTENTION
La prochaine réunion
du club
aura lieu
le mercredi
03 octobre 2012
à 19:00 hr
À la Polyvalente
Thérèse-Martin
(voir l’emplacement sur le site)
Bienvenue à tous et merci de vo-
tre participation.
Nous voici déjà arrivés en automne. Si
vous pensiez que les Vagabonds
étaient pour tomber en hibernation,
c'est très mal nous connaître!! L'au-
tomne, contrairement aux dires de
certains, offre ses avantages autant
pour les astronomes friands d'observa-
tion que ceux, plus douillets, qui ap-
précient les activités intérieures.
Pour l'observation, l'automne nous
offre son lot de beaux objets célestes.
La galaxie d'Andromède, la galaxie du
Triangle, l'amas double de Persée, les
Pléiades, le retour graduel de la nébu-
leuse d'Orion et plusieurs autres et en
prime, la planète géante Jupiter sont
tous de beaux objets à découvrir ou à
redécouvrir. Autour de la période de la
nouvelle Lune (15 octobre), ce sera
probablement les dernières occasions
de profiter du formidable site d'obser-
vation que les propriétaires de la
pourvoirie Saint-Zénon nous ont géné-
reusement permis d'avoir accès.
Pour les activités intérieures, nous
avons déjà le cours d'astronomie débu-
tant animé par David Trudelle qui est
commencé et qui a connu une excel-
lente participation des membres du
club. Au mois d'octobre, le professeur
David Trudelle sera au Cosmodôme le
......octobre pour parler des mystérieux
trous noirs. Il y a aussi le CAFTA qui
à lieu à Dorval le ....octobre prochain.
L'année scolaire est déjà bien débutée
et nos conférences ont déjà elles aussi
commencé. Marcel et moi avons été à
l'école Dominique-Savio faire une
conférence sur le système solaire pour
environ 65 élèves de 2e, 3e et 4e an-
née. Si vous aimeriez faire une anima-
tion d'une heure ou simplement aider
un ani-
mateur
cette
année
c'est tout à
fait possible.
Simplement me
contacter et je vous
indiquerai la marche à suivre pour que
vous viviez cette belle expérience.
Nous avons plusieurs dates de pré-
vues. Début novembre, un des plus
chevron astronome amateur du
Québec et auteur du livre Projet d'ob-
servation: Parcourir le ciel, Claude
Duplessis, sera parmi nous pour nous
parler d'observation du ciel. À ne pas
manquer!
Activités du mois:
3 octobre 19h30, réunion mensuelle
du club au miniauditorium de l'école
Thérèse-Martin. Francis Lajoie nous
parlera de la mission APOLLO.
4 octobre, école Saint-Roch-de-l'A-
chigan.
17 octobre, école Amis-Soleil à Laval-
trie.
26 octobre 19h, conférence à la biblio-
thèque de Rawdon suivi d'observation
aux télescopes au parc des chutes
Dorwin si le ciel est dégagé.
6 novembre 19h30, conférence de
Claude Duplessis sur l'observation du
ciel au centre Alain-Pagé à Saint-
Charles-Borromée.
Bon ciel!
Dominic Marier
Mot du Président
SITE INTERNET: www.vagabondsduciel.ca
MESSAGER Céleste
ÉDITION OCTOBRE 2012
Le
436, rue Saint-Viateur
Joliette (Québec) J6E 3B2
Tél. : (450) 752-1940
Télec. : (450) 752-1719
Francine Raynault
Députée de Joliette
Chambre
des Communes
Pièce 325
Éd. de la Confédération
Ottawa (Ontario) K1A 0A6
Tél. : (613) 996-6910
Télec. : (613) 995-2818
Canada
Hypernova &
Trous noirs
Un phénomène très similaire
se produit lors de la formation
d’un trou noir, on l’appelle
hypernova, cependant celui-ci
est bien plus énergétique
qu’une supernova. Une hy-
pernova est environ 100 fois
plus puissante qu’une super-
nova, l’étoile originelle ayant
une masse d’environ 40 mas-
ses solaires (moins d’une
étoile sur 10 000). Aussi, les
hypernovas seraient, à l’ori-
gine, des sursauts gamma li-
bérant une énergie équivalente
à 100 milliards d'étoiles en
une seule seconde! Ce sursaut
gamma prend origine juste
après que le cœur de l’étoile
se soit effondré en trou noir.
Le trou noir commence im-
médiatement à absorber la
matière autour de lui, il se
vampirise lui-même. Lorsque
le trou noir absorbe environ
un million de fois la masse de
la terre en une seconde, cela
en est trop pour lui, il éjecte
son trop-plein sous la forme
d’une bouffée de rayons
gamma. Il s'agit du phéno-
mène cosmique le plus violent
connu, mais il est si rare qu'on
ne l'observe généralement que
dans des galaxies extrême-
ment lointaines. Le cœur de
l’étoile mourante est si mas-
sif, environ 3,3 fois la masse
du Soleil, et a un champ gra-
vitationnel si puissant, que le
noyau atteint un volume vir-
tuellement nul devenant ainsi
un trou noir, car même les
forces de répulsion entre les
électrons, les protons et les
neutrons ne peuvent compen-
ser l’immense champ gravita-
tionnel généré par le noyau.
Un trou noir ne doit pas être
vu comme un aspirateur
géant, mais plutôt comme une
déformation extrême de l’es-
pace-temps. Plus un corps est
massif, plus le « creux » dans
le tissu de l’espace-temps est
important; un trou noir forme
un trou si profond que rien ne
peut en sortir, pas même la
lumière. Pour échapper à un
trou noir, l’objet devrait avoir
une vitesse supérieure à la vi-
tesse de la lumière, ce qui est
totalement impossible selon la
relativité générale. La démar-
cation d’un trou noir est l’ho-
rizon des événements, un vé-
ritable point de non-retour,
rien ne peut s’en échapper,
c’est pourquoi c’est aussi la
limite de ce que l’on peut ob-
server. Afin d’être un trou
noir, un corps céleste doit res-
pecter le rayon de
Schwarzschild, celui-ci est le
rayon minimal dans laquelle
toute la masse d’un corps cé-
leste doit être comprise, cela
étant, il devient un trou noir.
Ce rayon est très petit, par
exemple, le Soleil devrait en-
trer ses 1 392 000 km de dia-
mètre en un diamètre de
moins de trois kilomètres et la
Terre devrait être réduite à
une simple bille de quelques
millimètres de diamètre!
Près d’un trou noir stellaire,
l’espace est tellement défor-
mée que toute la matière qui
s’en approche est étirée par un
phénomène appelé spaghetti-
fication : un astronaute s’ap-
prochant d’un trou noir aurait
les pieds attirés plus fortement
que sa tête, ceux-ci étant plus
près du trou noir que sa tête, il
en résulterait un étirement de
son corps, on appelle cette
différence gravitationnelle
« force de marée ». Toutefois,
les trous noirs galactiques ne
possèdent pas ce genre d’ef-
fet, il n’y a pas de force de
marée pour un trou noir si
massif.
2
Les Étoiles
En raison de sa force gravita-
tionnelle immense, le temps
dans les environs du trou noir
est fortement dilaté. Afin d’il-
lustrer, prenons l’exemple de
deux astronautes, l’un s’ap-
proche du trou noir (A1) et
l’autre est plus loin du trou
noir (A2), regardant son com-
pagnon à l’aide de jumelles,
afin de simplifier, nous ne
prendrons pas en compte l’ef-
fet des forces de marées. A1
est attiré par le trou noir et
tombe vers l’horizon des évé-
nements. Donc A1 accélère
selon son référentiel. Un réfé-
rentiel est un système de repé-
rage grâce auquel il est possi-
ble de situer un évènement
dans l’espace et le temps, A1
et A2 possèdent le leur. Mal-
gré que A1 accélère selon son
référentiel, A2 voit son com-
pagnon ralentir, en fait, mal-
gré que, selon son référentiel,
A1 a traversé l’horizon des
événements, A2 ne le verra
jamais entrer dans l’horizon
des événements, la déforma-
tion de l’espace-temps causée
par le trou noir est si grande
que les secondes, pour A1,
selon le référentiel de A2, de-
viendraient progressivement
10 minutes, 1 an, 100 ans
puis, l’infini. Ce qu’il y a
d’extraordinaire avec un trou
noir, c’est que même si A2
voit les secondes s’écouler
bien plus lentement pour A1,
A1 ne ressent rien du tout, il
n’a pas l’impression que les
secondes s’écoulent plus len-
tement, le temps s’écoule aus-
si normalement pour lui que
pour nous! A1, en raison de
l’accélération gravitationnelle
qu’il subit, sa vitesse avoisi-
nerait la vitesse de la lumière,
donc en vertu des lois de la
relativité, chaque image de A1
mettrait un temps de plus en
plus long à atteindre A2,
même lorsquil atteindrait
l’horizon des événements, sa
vitesse atteindrait celle de la
lumière, et l’image de A1
mettrait un temps infini à at-
teindre A2. A1 semblerait ain-
si gelé pour toujours dans son
mouvement au moment il
serait juste à l’extérieur de
l’horizon des événements.
La lumière s’approchant de
l‘horizon des événements peut
arriver à s’échapper au trou
noir, si celle-ci est suffisam-
ment loin du trou noir. Ce-
pendant, en raison de l’intense
attraction gravitationnelle du
trou noir, celle-ci elle subit un
décalage vers le rouge. Elle
subit ce décalage en raison de
l’énergie qu’elle doit fournir
pour échapper au trou noir, le
rouge étant la longueur
d’onde visible qui transporte
le moins d’énergie, la couleur
de la lumière parvenant à
s’échapper du trou noir tend
vers le rouge.
Comme vous le savez, il ar-
rive qu’un trou noir absorbe
une étoile, mais que ce passe-
t-il au juste? L’étoile est pro-
gressivement absorbée par le
trou noir par un côté. Puis,
l’étoile gravite de plus en plus
près du trou noir, l’étoile finit
par s’aplatir et, en raison de la
force exercée sur celle-ci, elle
explose.
Mais, qu’est-ce qui se trouve
au fond du trou noir? Malheu-
reusement, il n’y a que des
hypothèses. La relativité gé-
nérale prédit que le trou noir
« étrangle » l’espace-temps,
donc la matière s’accumule-
rait indéfiniment dans ce
nœud. Mais, comme on le
sait, une étoile à neutrons
tourne très vite sur elle-même
alors, pourquoi pas un trou
noir? C’est ici que les théories
les plus excentriques peuvent
être posées. La porte des étoi-
les, ça vous dit quelque
chose? Eh oui, un trou de
vers! Un trou noir en rotation
ne serait pas bouché, mais il
serait en forme d’anneau cou-
ché sur le plan équatorial.
Donc, soit en passant direc-
tement au milieu, en évitant
3
soigneusement de toucher le
bord, ou encore en survolant
l’anneau singulier, il serait
théoriquement possible d’évi-
ter l’écrasement. Celui-ci
n’étant pas bouché, on pourrait
peut-être voyager à travers
l’espace-temps et qui sait, se
retrouver quelque part dans
notre Univers ou même, selon
d’autres théories, dans un autre
univers!
Selon certaines théories, prati-
quement tous les trous noirs
existants, même les trous noirs
galactiques seraient, à l’ori-
gine, de simples trous noirs
stellaires. Les trous noirs dits
intermédiaires, que l’on re-
trouve dans les amas globulai-
res, subissent l’effondrement
des régions centrales et la fu-
sion de nombreuses étoiles.
Leur masse est comprise entre
quelques centaines à quelques
milliers de masses solaires.
Pour les trous noirs galacti-
ques, il y aurait deux méca-
nismes possibles, soit qu’ils se
formeraient d'un coup, par ef-
fondrement d'un très gros amas
d'étoiles ou progressivement à
partir d'un trou noir stellaire.
Pour une galaxie dont le cœur
est riche en nourriture poten-
tielle (étoiles et gaz), les cal-
culs théoriques faits en suppo-
sant un taux d'alimentation rai-
sonnable du trou noir montrent
que, sur une période de 10 mil-
liards d'années (ce qui corres-
pond à peu près à l'âge des ga-
laxies), un trou noir initiale-
ment stellaire peut atteindre
un milliard de masses solaires
et devenir aussi volumineux
que notre système planétaire.
Pour ce qui est de la masse des
trous noirs galactiques, leur
masse serait équivalente à des
millions de masses solaires
pour ceux dits massifs et à des
milliards de masses solaires
pour ceux dits supermassifs.
Certaines galaxies contiennent
un trou noir particulièrement
actif, c’est pourquoi on les ap-
pelle des quasars. Mais pour-
quoi toutes les galaxies ne
sont-elles pas des quasars ?
Tout simplement parce que
pour être actif, un trou noir
doit absorber de la matière.
C’est pourquoi les quasars sont
généralement de jeunes ga-
laxies, le trou noir central de
celles-ci est entouré de beau-
coup de matière qu’il absorbe.
Les vieilles galaxies, quant à
elles, ont englouti toute la ma-
tière autour d’eux, c’est pour-
quoi ils ne démontrent prati-
quement aucun signe d’activi-
té. Les quasars sont dans les
objets les plus lumineux de
l’univers, car, en absorbant la
matière autour de lui, le trou
noir central chauffe la matière
à des températures extrêmes, la
faisant rayonner dans des lon-
gueurs d’onde, dont le visible,
très énergétique.
Audrey-Ann Miron
Sources
AUDOUZE, Jean. « Novae et
Supernovae », Universa-
l i s . [ e n l i g n e ] .
h"p://www.universalis1e
du.com.proxy.collanaud.
qc.ca/encyclopedie/nova
e1et1supernovae/.
LUMINE T, Jean- P i erre.
« Trous Noirs », Univer-
s a l i s . [ e n l i g n e ] .
h"p://www.universalis1e
du.com.proxy.collanaud.
qc.ca/encyclopedie/trou
s1noirs/.
HOPKINS, Will et SOLURI,
Michael et LORALEE,
Nolletti. « L’Univers des
Étoiles ». Gründ, 2005,
184 pages.
COLLECTIF. Encyclopedia of
Astronomy. The Firefly.
Firefly Books, 2004, 472
pages.
4
Le soleil d'automne se fait déjà
sentir. Ses rayons disparaissent à
l'horizon un peu plus tôt..Nous
pouvons continuer à l'observer
avec des télescopes
conçus à cet effet.
Ou nous pouvons
aussi admirer ses
spectaculaires éjec-
tions en regardant
des photos réali-
sées par la Nasa.
Le soleil est com-
posé d'hydrogène
et d'hélium, 8 pla-
nète lui tournent
autour ainsi que 5
planètes naines et
des astéroïdes, des cotes,
surement beaucoup de pous-
sière. Ajoutez des E.T. si vous le
désirez, il n'en fera pas moins
99.86% de la masse de notre
système solaire.
N'ignorons pas cet astre, dont
son énergie nous réchauffe,
nous éclaire, nous permet d'être
en vie. Même si c'est une étoile
dite banale, puisqu'il en existe
des millions dans notre galaxie
ayant un type spectral identique,
cette étoile demeure extraordi-
naire lorsqu'on l'observe.
C'est d'ailleurs ce que font des
chercheurs de l'Observatoire de
l'astrophysique du Teide, sur
l'île espagnole de Ténérife. Ces
scientifiques cherchent à com-
prendre le fonctionnement in-
terne du soleil, en mesurant les
ondes générées à sa surface. La
sonde Soho lancé en 1995, en
seconde prolongation jusqu'a la
fin de 2012, analyse sa struc-
ture interne et externe. Récem-
ment, des experts de l'université
de Sheffield, au Royaume -Uni
ont enregistré et étudié avec
précision des vibrations longitu-
dinales dans l'atmosphère so-
laire et on révélé que le soleil
possède une atmosphère magné-
tique. Ils ont remarqué que ces
arches coronales gigantesques
subissaient des mouvements pé-
riodiques comparables à ceux
d'une personnes pinçant les cor-
des d'une guitare. La mission
STEREO (Solar Terrestrial Re-
lations Observato-
ry), donne des in-
formations sur les
éruptions solaires et
les conséquences
sur la terre. La mis-
sion PICARD (Eu-
rope) a pour objec-
tif de détecter les
modes de gravité
du soleil. La mis-
sion SDO (USA)
elle aussi toujours
en cours étudie le
comportement et la
dynamique du so-
leil. Il y a d'autres
missions qui sont ac-
tivent et d'autres en prépara-
tion(Solar Probe Plus par les
USA), (Solar Orbital par l'Eu-
rope).
Le Soleil mérite bien
toute notre attention. Beaucoup
de ses mystères demeurent ca-
chés. Notre ignorance diminue à
peine. Continuons alors de l'ob-
server et de l'écouter, puisqu'il a
sa mélodie bien à lui.(vidéo de
la musique
solaire..http://tinyurl.com/26od6
mb.)
Ginette Beausoleil
6
Le Soleil
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