MON JOURNAL IVCC: ARTICLE-87 SÉROLOGIE
par Sylvie Tuslanes, mercredi 19 décembre 2012, 00:43 ·
Qu'appelle-t-on sérologie?. Quand on cherche la définition, voilà ce qui est dit.
La sérologie est l'étude des sérums et des variations ou modifications de leurs propriétés au cours
des maladies.
Depuis les progrès de la biologie, elle consiste surtout, via ce qu'on appelle communément une
analyse de sang, à mettre en évidence des indices de présence de pathogènes dans l'organisme, au
moyen de différents tests. Elle permet une approche quantitative et qualitative, avec par exemple le
dosage d'anticorps spécifiques. Elle est donc liée à l'étude des immunoglobulines du sérum sanguin
ou d'autres liquides organiques. Elle est utilisée comme outil diagnostic, comme outil de dépistage
(SIDA, Hépatite, etc.), comme outil épidémiologique et de plus en plus écoépimiologique.
En raison de réactions croisées, du développement à bas bruit de certains pathogènes, ou du délai
cessaire à l'apparition détectable d'anticorps, ce n'est pas un outil de diagnostic fiable à 100%.
Important: Une « sérologie positive » pour un micro-organisme X (ou séropositivité) signifie
simplement que l'organisme a, dans un passé plus ou moins récent, combattu le micro-organisme X.
Ce micro-organisme peut ne plus être présent, mais si plusieurs sérologies successives montrent une
augmentation du taux d'anticorps, c'est qu'il y a infection (ou réinfection) en cours.
Procédure
La sérologie s’effectue sur un prélèvement sanguin veineux (en général au pli du coude). Il n'est pas
indispensable dtre à jeun. Pour établir un diagnostic, deux prélèvements espacés de deux à quatre
semaines sont souvent utiles pour montrer une ascension marquant une infection récente. Les
dépistages nécessitent en général un seul prélèvement.
Principes
Généralement, la sérologie consiste à évaluer l'immunité à une maladie en mesurant la quantité
d'anticorps spécifiques de celle-ci.
Le taux d'anticorps augmente après un contact avec un microbe, si celui-ci est tecté par le
système immunitaire.
Les premiers anticorps produits, après un temps de latence, appartiennent à la classe des IgM
(immunoglobuline M). Celle-ci laisse progressivement place à une autre classe, les IgG
(immunoglobuline G), qui seront plus durablement produites par l'organisme.
En cas de réinfection par un même agent pathogène, le taux d'IgG réaugmente brutalement par un
phénomène mémoire du système immunitaire vis-à-vis du pathogène.
Conclusion:
Prenons l'exemple de Chlamydia P, puisque les questions posées la concernent. Lorsque que l'on
vous prescrit une sérologie, on ne cherche pas la bactérie dans votre sang mais seulement les
anticorps que vous avez fabriqué pour lutter contre cette bactérie, c'est un marqueur de sa présence.
De plus selon que l'infection est récente ou non, nous ne trouverons pas les mêmes marqueurs. Si
vous avez une pneumonie ou une sinusite à Chlamydia P par exemple, vous aurez un taux
d'IgM(immunoglobuline M) positif .Ces IgM laisseront progressivement place à une autre classe,
les IgG (immunoglobuline G), qui seront plus durablement produites par l'organisme. En cas de
infection par Chlamydia P, le taux d'IgG réaugmente brutalement par un phénomène mémoire du
système immunitaire vis-à-vis de la bactérie.
Donc IgM positif: infection récente
IgG positif: infection plus ancienne ou réinfection
Les IgA pourraient nous éclairer sur l'infection également mais il n'est pas d'usage de les rechercher,
tout du moins en France. Les immunoglobulines A (IgA) sont un isotype d'anticorps
majoritairement produit au niveau des muqueuses, où elles constituent une première ligne de
défense immunitaire contre les toxines et les agents infectieux présents dans l'environnement.
Mais IgM et IgG positifs ne signifient pas que la bactérie est toujours dans votre organisme ni si elle
s'est mise sous une forme aberrante, ou, combien et comment, on sait qu'elles sont les marqueurs
d'une infection aiguë mais pour ce qui est de la forme chronique?. Et j'avoue que je doute d'un
résultat fiable si la personne est déjà sous traitement immunomodulateur ou
immunosuppresseur(Interférons et compagnie pour la SEP), ils sont sensés lutter contre notre
immunité donc ici ils pourraient bien effacer les preuves (anticorps: IgM, IgG), non?. Je ne sais pas
mais il me semble que l'on peut se poser la question. Sans compter que ces mêmes traitements sont
susceptibles d'affaiblir les défenses du corps si ce n'est de l'en priver pour lutter contre les bactéries
impertinentes.Il se pourrait aussi que les patients atteints de SEP depuis de nombreuses années aient
une positivité plus marquée que ceux pour qui cela est plus récent, remarque personnelle d'après
témoignages mais à discuter. Pour affiner tout cela, partager reste un atout majeur.
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