Communiqué de presse
Santé / Hôpitaux / Maladies nosocomiales / Matériaux / Journée Mondiale de la Santé
A l’occasion de la Journée Mondiale de la Santé de l’OMS sur la résistance microbienne (7 avril), l’Institut
Européen du Cuivre (ECI) et l’Université de Southampton s’associent autour d’un événement web en direct
sur www.antimicrobialtouchsurface.com
Des surfaces en cuivre contre les infections :
une expérience "live" montre leur efficacité contre les bactéries
Paris, le 4 avril 2011 – L’Institut Européen du Cuivre (ECI) et l’Université de Southampton réalisent aujourd’hui une
expérience en direct sur internet, montrant l’efficacité naturelle du cuivre contre des germes tels que le staphylocoque
doré résistant à la méticilline (SARM). Alors que l’OMS consacre sa Journée Mondiale de la Santé à la résistance
croissante des microbes aux médicaments(1), l’utilisation de surfaces en cuivre constitue un nouveau moyen de
prévention contre les infections par contact (80% des infections), en particulier dans les hôpitaux. Equiper les
bâtiments avec des éléments en cuivre comme des poignées de portes, rampes d’accès, interrupteurs… et tous les
objets les plus fréquemment touchés, permet de réduire la présence de germes dans l’environnement et de limiter les
risques de contaminations. Sur la base de ces résultats prometteurs, des établissements de soins ont déjà fait le choix
du cuivre contre les maladies nosocomiales, fléau qui tue chaque année en France plus de 3 500 personnes(2).
L’atout cuivre pour prévenir les maladies infectieuses
L’Institut Européen du Cuivre (ECI) et l’Université de Southampton réalisent aujourd’hui une expérience en direct sur
internet, montrant qu’une surface en cuivre éradique en moins de 10 minutes des germes tels que le staphylocoque doré
résistant à la méticilline (SARM). Alors que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) consacre cette année sa Journée
Mondiale à la problématique de la résistance microbienne (le 7 avril), l’objectif de cette expérience est de mettre en
lumière cette nouvelle piste de prévention des infections que constitue l’utilisation de surfaces en cuivre.
Face à des germes de plus en plus résistants aux traitements (antibiotiques, médicaments…) (1), mettre l’accent sur la
prévention des maladies est désormais une priorité. Dans les hôpitaux et les maisons de retraites, mais aussi dans les écoles
ou les transports en commun, l’utilisation d’éléments en cuivre naturellement antibactériens (poignées de portes, rampes
d’accès, interrupteurs, robinetterie…) permet de limiter les risques de contamination par contact. Des bactéries résistantes
se développent en effet sur les objets et surfaces que nous touchons au quotidien et sont à l’origine de 80 % des cas
d’infection. En réduisant significativement et durablement la présence de ces bactéries dans notre environnement, le cuivre
constitue une nouvelle arme pour prévenir les infections et vient renforcer les mesures d’hygiène indispensables comme le
lavage systématique des mains.
Le cuivre réduit la durée de vie des bactéries : la preuve en image
L’expérience réalisée ce lundi 4 avril à 15h sur www.antimicrobialtouchsurface.com montre en direct par microscope, grâce
à une solution fluorescente, l’action du cuivre sur les bactéries en comparaison avec l’inox. Le résultat observé est sans
appel : après 10 minutes, plus aucune activité bactérienne n’est détectée sur le cuivre. Le Pr William Keevil, chercheur en
microbiologie et Directeur de l’Unité de Santé Environnementale à l’Université anglaise de Southampton, qui conduit
l’expérience, a le premier démontré en 2007 l’efficacité du cuivre contre le SARM (3), mais aussi contre le virus H1N1
responsable de la grippe A (4). Depuis, des expérimentations menées dans plusieurs hôpitaux à travers le monde ont prouvé
qu’une surface en cuivre réduit de 90 à 100 % le nombre de germes pathogènes par rapport à une même surface constituée
de matériaux standards (5). « Dans des espaces intérieurs et à une température ambiante de 22°C, une surface en cuivre
détruit 99,9 % des SARM qui se trouvent à son contact, tandis que l’inox n’a aucune incidence » explique le Pr Keevil.