terre », la séance était présidée par Djibril sène (Sénégal) ancien ministre et ancien président de
l’assemblée nationale du Sénégal, animée par les conférenciers suivants : Ahmed Boucenna
(Algérie), professeur et directeur de laboratoire de recherche en physique, université Ferhate Abbès
de Sétif, sur : « les changements climatiques : une réalité », le suit Noêlle Poncelet (USA) docteur en
psychologie, sur : « les défis environnementaux », puis Eric Julien (France), fondateur de l’école de
la nature et des savoirs, géographe consultant en entreprise, sur : « De l’intelligence du monde à
l’intelligence collective : de l’art de tisser la vie », enfin Mohamed Bouchentouf (France) ingénieur,
docteur en agronomie, directeur de projets à l’ONG Pro-natura internatioal sur : « Agriculture
familiale et culture vivrière : pour la souveraineté alimentaire ». En gros les questions débattues dans
ce thème tournaient autour des menaces qui pèsent sur la terre en matière d’environnement et
d’insuffisance alimentaire, comment sauver son écologie avec le nécessaire retour à l’agriculture bio
par l’assistance de la petite paysannerie à travers des expériences vécues. Les ateliers organisés
autour de ce thème réfléchissaient sur : « De l’art de tisser la vie », « projet reboisement »,
« traitement de déchets », « Kit culture vivrière et biologique », « le langage des oiseaux »,
« symposium sur l’environnement », « échanges et débats avec les jeunes : le Coran et la terre ».
Pour le thème sur « l’éducation d’éveil », ont été exposés : « l’éducation dans le
tasawwuf » par Larbi Djeradi, maître de conférence, université de Mostaganem, « les fondements
scientifiques du soufisme : une lecture dans les outils et les méthodes » par Mohamed Benbrika,
professeur de l’université d’Alger, « le rôle de l’éducation pour une gestion responsable de la
planète » par Mr. Jacques Bregeon (France), directeur du collège des hautes études de
l’environnement et du développement durable, « le rôle de la place de l’éducation interculturelle dans
le développement durable des îles de l’Océan indien » par Thierry Malbert, maître de conférence en
sciences de l’éducation, université de la Réunion, « Méthode de l’éducation d’éveil dans la voie
Alawyya-Darqâwyya » par Abdelbaki Meftah, écrivain chercheur, Oued Souf, « Ibn Arabi et
l’éducation d’éveil » par Saâd Khémici de l’université de Constantine, « La noblesse Chérifienne,
histoire et rôle dans la transmission » par Mohmoud Ahmed Houseïn Acharif (Egypte) et enfin
« mondialisation religion et production du sens « par Mohamed Brahim Salhy, professeur de
sociologie et d’anthropologie, université de Tizi-Ouzou.
Quant au thème sur « la communication et les médias », la conférence de Moussa
Benhamadi, DG d’Algérie télécom, sur : « les nouvelles technologies de l’information et de la
communication (NTIC) et l’éthique » posait les différents aspects de perversité de l’internet
(pédophilie, malversations commerciales, courrier indésirable, xénophobie raciale, terrorisme,
diffamation), la législation préventive en la matière, mettant l’accent sur ses aspects positifs, aussi
citant un cheikh soufi malien : « le nouveau analphabète, c’est celui ne sait pas exploiter l’internet
quelque soit son diplôme ». Ayant pour titre : « vers l’alliance de la société civile et les médias »,
Patrick Brusquet (France), directeur de l’agence Futuring Press, analyse la crise actuelle des médias,