Profil Climatique Toulouse Métropole Version 1.0
Date : 02/10/2015 Page 3 sur 22
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1 Introduction
Ce rapport vise à faire un état des lieux du climat passé, présent et futur sur le territoire de la communauté
urbaine de Toulouse.
La 1
ère
partie rassemble les statistiques climatologiques de l’agglomération. Elle est suivie dans un second
temps d’un recensement des événements climatiques passés notables. Puis les tendances climatiques sur le 20
e
siècle sont présentées. Cette analyse du climat passé permet de constituer un référentiel climatologique
indispensable pour mieux appréhender les évolutions possibles du climat de la région toulousaine sur le 21
e
siècle qui feront l’objet de la dernière partie de ce rapport.
2 Le climat de la métropole toulousaine
La Métropole toulousaine se situe dans un espace géographique qualifié de « climat océanique dégradé » , en
raison de la dominante de vents d’ouest qui nous parviennent de l’océan de manière atténuée.
Les saisons sont assez marquées, avec un printemps souvent pluvieux et relativement frais, un été sec et chaud,
un automne doux et bien ensoleillé, puis un hiver assez froid et modérément arrosé.
3 Les stations météorologiques de référence pour Toulouse Métropole
Numéro Nom de station
Date
d’ouvertur
e de la
station
Altitude
Latitude Longitude
31069001 TOULOUSE-BLAGNAC 01/01/1947
0151 m 43.621 1.378
31157001 TOULOUSE-FRANCAZAL 19/06/1922
0164 m 43.540 1.372
4 Statistiques climatiques
Les statistiques sont basées sur une moyenne sur 30 ans (1981-2010), qui correspond à la normale de référence
actuelle. Pour Toulouse-Blagnac, la normale de la température moyenne de l’année (qui prend en compte les
valeurs nocturnes et diurnes de chaque jour), est de 13,8°C. Si on compare avec la normale 1951-1980, on
constate que la température moyenne annuelle a augmenté de 1,2°C.
Les écarts à la normale font clairement apparaître une hausse significative des températures moyennes
annuelles de Blagnac et de Cugnaux (station de Francazal) à partir du milieu des années 1990, avec 3
années particulièrement chaudes en 2003, 2011 et 2014. Ce constat, qui ne peut pas être corrélé à un
phénomène de type « îlot de chaleur urbain », se confirme à l’analyse des données éloignées de l’agglomération
toulousaine, comme celles de la commune de Ségreville, dans le Lauragais, où la station météo est en place
depuis 1962 dans un environnement rural inchangé au fil des années.
Les 5 années les plus chaudes dans l’agglomération toulousaine se situent toutes au cours des 20
dernières années (ordre décroissant : 2003, 2011, 1997, 2014 et 2006). En revanche, les cinq années les plus
froides se situent toutes entre 1950 et 1980 (1956, 1954, 1963, 1980, 1962).
Si l’on regarde l’évolution des températures saisonnières (histogrammes des écarts à la moyenne saisonnière
pour Blagnac en annexe), ce réchauffement est très net pour le printemps, l’été et l’automne, alors que pour
l’hiver l’évolution est différente, avec même une légère tendance à des hivers en moyenne un peu plus froids à
partir du début des années 2000.