3B page 1 - COLLEGE VOLTAIRE

publicité
MON
E
“Le préjugé est une opinion sans jugement”
Voltaire
journal d’opinion des 3èB
n France et en Allemagne, l'islam est considéré
comme
une
menace par 40% des citoyens à cause du «racisme
et
du
manque
d'ouverture». Une situation similaire malgré une immigration et
des modes d'intégration différents. L'islam
a du mal à
se faire accepter par
les Français.
L'installation
durable de
l'islam
en
Europe et
sa visibilité
a c c r u e
vont clairement
de
pair avec
une crispation des opinions publiques, même si des
clivages apparaissent entre
jeunes, personnes âgées et électeurs de droite et de gauche. En
2010, 31% des Français associaient l'islam au «rejet des valeurs occidentales». «Fanatisme»
et «soumission» étaient les mots
massivement associés à l'islam.
La question du voile islamique
montre l'importance par la visibilité de l'islam dans le débat public. Aujourd'hui 59% des Français
sont opposés au port du foulard
par les musulmanes dans les rues
françaises, et seuls
32% se disent «indifférents». Un chiffre qui
est en forte baisse
par rapport aux vingt
dernières années.
Les positions face à
l'édification de mosquées connaissent
depuis une dizaine
d'années une évolution similaire à celle
du port du voile : 39% des Français s'y disent opposés en 2010.
En ce qui nous concerne, nous
ne sommes pas contre l'islam en
COMMENT
S’INTÈGRE L’ISLAM
EN FRANCE
collège voltaire - capdenac - janvier 2011
France, à condition qu'il reconnaisse et respecte les valeurs de
la République. Nous ne sommes
pas non plus contre le voile mais
sommes contre la construction
de mosquées en France si elle est
financée par les pouvoirs publics.
Louis Carles et Killian Emery
O
LES ENFANTS DE
SANS-PAPIERS
n enregistre aujourd'hui
de plus en plus d'expulsions
d'enfants
des
écoles ou des cantines
d’enfants de sanspapiers.
A
Digoin
par
exemple,
deux enfants
ont été arrêtés, les gendarmes sont
venus
les
chercher devant la cantine. Il y a aussi
eu
d’autres
cas où les
gendarmes
attendaient
les enfants de-
vant la maternelle, d'autres qui
ont été privés de cantine et
aussi, comme en Haute-Loire,
trois gendarmes qui sont venus
chercher un enfant de 6 ans
dans son école. L'enfant y était
scolarisé depuis 2007. Il y a des
cas qui ont été réglés, mais d'autres enfants ont été reconduits
dans leur pays. Tous ces enfants
arrêtés n'avaient pas de papiers,
mais avons-nous pour autant le
droit d'empêcher des écoliers
sans papiers de ne pas étudier,
comme tous les autres enfants ?
Nous pensons que cela est injuste, car ce n'est pas la faute de
ces enfants s’ils n'ont pas de papiers, mais bien plutôt celle des
parents. Les enfants de sans-papiers sont comme tous les autres.
Ils ne doivent pas être rejetés à
cause de cela. Il faut les intégrer
car tous ont le droit d'être scolarisés.
Selon certaines personnes, il faudrait expulser tous ces enfants,
mais heureusement qu'il y a des
manifestations et des actions
pour empêcher tout cela.
Iris Berthin, Laura Echegut
et Pauline Fontalbat
Téléchargement