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Dossier 5
La transformation de la société
coloniale de 1760 à 1791
La population et la société
Durant les 30 années qui suivent la Conquête, la population
coloniale se compose principalement de Canadiens, francophones
et catholiques. D’autres groupes sont cependant présents sur le
territoire.
À l’époque, la population canadienne vit surtout en milieu rural
La population et la société
La composition de la population après la Conquête
 En 1763, la population de la province de Québec compte un
peu plus de 65 000 habitants, en très grande majorité des
Canadiens.
 Des colons d’origine britannique commencent à s’établir dans
la colonie à la suite de la Conquête, mais ils sont peu
nombreux.
 Quelques milliers d’Amérindiens sont présents sur le territoire
restreint de la nouvelle Province de Québec.
 La colonie compte aussi un peu plus d’un millier de Noirs,
esclaves pour la plupart.
La population et la société
La composition de la population après la Conquête
De 1763 à 1791, la population de la colonie augmente. La
composition de la population change légèrement, mais les
Canadiens, francophones et catholique, demeurent majoritaires
dans la province de Québec.
La population et la société
L’évolution de la population canadienne
L’accroissement naturel (les naissances) de la population
canadienne demeure élevé après le changement d’empire, car il
constitue le principal facteur de croissance de la population.
La population et la société
L’évolution de la population canadienne
À la fin du 18e siècle, une nouvelle classe sociale voir le jour chez
les Canadiens : la bourgeoisie professionnelle.
- Une partie de cette bourgeoisie, d’origine rurale, est constituée
d’hommes qui ont étudié dans les collèges de Québec ou de
Montréal dans le but d’exercer une profession libérale :
médecin, avocat, notaire.
-
L’autre partie de cette bourgeoisie est constituée de petits
entrepreneurs et de marchands généraux.
La population et la société
Médecin canadien
La population et la société
L’évolution de la population canadienne
Certains membres de cette bourgeoisie commencent à apprendre
l’anglais. Ils veulent ainsi assurer leur position économique et
sociale, puisque l’anglais est devenu la langue du commerce.
Les bourgeois canadiens jouent un rôle politique de plus en plus
grand. Ils en viennent à réclamer la création d’une chambre
d’assemblée, comme les marchands britanniques et loyalistes.
La population et la société
L’immigration britannique
L’immigration contribue dans une certaine mesure à la croissance de
la population. Dès 1760, des Britanniques s’installent dans la
colonie, principalement dans les villes de la vallée du SaintLaurent.
Cependant, malgré les souhaits de Londres, peu de Britanniques
immigrent dans la colonie à cette époque. Puisque l’immigration
britannique est encore assez faible dans les années 1770, la
Province de Québec maintient son visage français.
À partir de 1775, et surtout après la révolution américaine, des
vagues d’immigration plus grandes font augmenter le nombre de
Britanniques dans la colonie.
La population et la société
James McGill, marchand, fonctionnaire,
homme politique, propriétaire foncier,
officier de milice et philanthrope
Arrivée des loyalistes
à Québec en 1783
La population et la société
Les Acadiens
Entre 1755 et 1762, de nombreux Acadiens échappent aux
déportations en migrant vers la vallée du Saint-Laurent. Puis, à
partir de 1766 et jusqu’en 1775, des Acadiens qui avaient été
déportés dans les autres colonies britanniques américaines
s’installent dans la Province de Québec. À la fin du 18e siècle, la
population d’origine acadienne atteint environ 8000 individus.
Arrivée des Acadiens
dans la vallée
du Saint-Laurent
La population et la société
La composition de la population coloniale en 1791
La composition de la population dans la Province de Québec n’a pas
énormément changé à la fin du 18e siècle. Il y a toujours une
majorité de Canadiens, une minorité de Britanniques et quelques
milliers d’Amérindiens et d’esclaves noirs.
Mais il y a un changement : L’immigration des loyalistes qui fait
augmenter le nombre de colon d’origine britannique, même s’ils
demeurent minoritaires. Ils représentent maintenant un pourcentage
plus important de la population total dans la colonie.
L’économie
L’économie de la colonie ne connait pas de changement majeur
après la Conquête. Elle repose encore essentiellement sur le
commerce des fourrures, l’agriculture et la pêche.
Lieu historique national du Canada du Commerce-de-la-Fourrure-à-Lachine
L’économie
La politique économique britannique
Comme la France, la Grande-Bretagne est favorable à une politique
mercantiliste : la métropole utilise les matières premières de sa
colonie pour soutenir la croissance de son économie. En retour, la
colonie reçoit de la métropole les biens manufacturés.
L’économie
Le contrôle des marchands britanniques
Dès la Conquête en 1760, les ressources de la colonie attirent des
marchands britanniques. Dès 1764, ils sont environs 200 à
s’installer dans les villes de Québec et Montréal. A la fin de cette
décennie, les marchands britanniques surpassent en nombre les
marchands canadiens. Puisqu’il est plus facile pour eux d’établir des
contacts avec la nouvelle métropole, les marchands britanniques
exportent des matières premières (surtout les fourrures et le blé)
ou importent de la Grande-Bretagne des produits manufacturés
qu’ils vendent aux colons. En 1787, les britanniques contrôlent 90%
du commerce et de l’économie.
L’économie
Le commerce des fourrures
Avec le changement d’empire, les marchands britanniques prennent
le contrôle du commerce des fourrures dans la Province de
Québec. Désormais, les fourrures qui passent par Montréal sont
expédiées en Grande-Bretagne. Plusieurs Canadiens travaillent
comme voyageurs et comme intermédiaires pour les marchands
britanniques.
L’économie
Le commerce des fourrures
Fondée en 1670, la Compagnie de la Baie d’Hudson domine le
commerce des fourrures dans la région de la baie d’Hudson.
Cependant, à partir de 1760, elle doit affronter une concurrence
intense car un groupe de commerçants anglais, écossais et
canadiens de Montréal désire étendre son territoire de traite vers le
nord-ouest. C’est en 1779 que ce groupe forme une association qui
deviendra en 1783 la Compagnie du Nord-Ouest.
L’économie
Le commerce des fourrures
L’économie
Le commerce des fourrures
L’économie
Le commerce des fourrures
L’économie
Le commerce des fourrures
L’économie
Le commerce des fourrures
L’économie
Le commerce des fourrures
La Compagnie de la Baie d’Hudson
L’économie
Le commerce des fourrures
La Compagnie de la Baie d’Hudson
L’économie
La production agricole
Même après le changement d’empire à partir de 1760, l’agriculture
demeure l’activité économique qui fournit du travail à la majorité
des habitants de la Province de Québec. Le blé est la principale
production agricole.
Les Canadiens profitent de l’ouverture des marchés en GrandeBretagne pour y écouler leurs surplus de blé. L’exportation des
produits agricoles permet à de nombreuses familles de colons
d’accroître leurs revenus. La plupart des produits agricoles sont
néanmoins destinés au marché local.
L’économie
La pêche
La pêche demeure une des principales activités économiques de
la colonie. L’exploitation a lieu essentiellement dans le golfe du
Saint-Laurent. Après la Conquête, des entreprises aux mains des
Britanniques reprennent la pêche et exportent de la morue séchée
en Europe, dans les Antilles et en Amérique du Sud.
Grâce au traité de Paris de 1763, la France conserve des droits de
pêche dans le golfe du Saint-Laurent, aux îles Saint-Pierre et
Miquelon. Ce sont toutefois les Britanniques qui contrôlent ce
fructueux commerce. Quant aux pêcheurs canadiens, plusieurs
travaillent pour de riches marchands britanniques.
La religion
À la suite du changement d’empire, les Britanniques implantent leur
Église, l’Église anglicane. L’Église catholique et l’Église anglicane
doivent dorénavant cohabiter dans la Province de Québec.
Après la Conquête, le sort de l’Église catholique dans la colonie est
incertain. Néanmoins, l’Église catholique s’allie au pouvoir
britannique pour survivre. Selon elle, seule la loyauté envers les
autorités peut assurer l’avenir de la religion catholique et permettre
le maintien du rôle social de l’Église.
La religion
La religion
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