We pray every week for the leaders of the Jewish Ministry • Site internet : https://jewishadventist-org.gcnetadventist.org À consulter absolument. Pour s’abonner à notre newsletter, pour télécharger des ressources (École du shabbat hébraïque et autres liens), pour commander, entre autres, le livre “Consolez, Consolez mon peuple…” etc. • Shabbat - Bo Shabbat Shalom Newsletter Ressources : Le magazine en ligne Shalom Adventure : www.shalomadventure.com 665 aø;b 16 janvier / 6 Shvat 2016 / 5776 Si vous voulez consulter des articles, regarder des liens vidéos et tout savoir sur YYisrael et le Judaïsme, ce site est fait pour vous. • Facebook : https://www.facebook.com/WJAFC?fref=ts Si vous voulez échanger avec d’autres personnes, ce forum sur facebook est conçu pour cela. Développement professionnel urbain : Le CCAJAF (Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France) c’est : - Une formation professionnelle Urbaine pour le Ministère en faveur des Juifs • Galerie Photos sur Google+ : http://picasaweb.google.com/jewishadventist Nous avons posté plusieurs photos sur Internet ces dernières années. N’hésitez pas à jeter un œil. Pour les activités en France : https://www.flickr.com/photos/beth-bnei-tsion_paris/ Sommaire • Radio en ligne : www.shema-israel-radio.com Si vous voulez écouter des chants Juifs ou Messianiques. 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Selon Journal d’information et de formation — Numéro 665 — 16 janvier 2 0 1 6 / 6 S h v a t 5 7 7 6 la liste de prière pour 2016, je suggère que nos collaborateurs prient durant la période du 17 au 23 janvier 2016 pour Ralph Ringer qui Jael Wells Cuellar Richard Amram Elofer Hubert Paulleta 8 Nouvelles p. 1 Commentaires de la Parasha p. 2-4 Haftara p. 4-5 Écrits apostoliques p. 5 Histoires p. 6 Le coin de l’Inspiration p. 6-7 Coloriage pour enfants p. 7 Journal d’information hebdomadaire Judéo-adventiste Publication anglaise : Richard-AM.am Elofer Publication russe : Alexandra Obrevko Publication hollandaise : Hubert Paulleta Publication française : Sabine Baris Publication espagnole : Jael Wells Cuellar Publication portugaise : Carlos Muniz travaille dans la Division Carlos Muniz Nord-Américaine comme responsable du Ministère Emails : Alexandra Obrevko les États-Unis et le Anglais : [email protected] Russe : [email protected] Français : [email protected] Espagnol : [email protected] Portugais: [email protected] Hollandais : [email protected] Crédit photos : Richard Elofer, Alexandra Obrevko, Hubert Paulleta, Sabine Baris, Jael Wells Cuellar, Carlos Muniz et Advent Digital Media Pour plus d’informations, nous contacter sur www.jewishadventist.org Judéo-adventiste pour Canada. Prions pour son ministère. Sabine Baris Nouvelles Nouveau programme de Master v Notre ministère se développe chaque année et nous essayons d’offrir la meilleure formation possible. Après des discussions entre Dr. Alexander Bolotnikov et quelques Universités adventistes, un nouveau programme académique débute cette année aux USA. C’est un M.A. en Missiologie, en 4 ans, avec une insistance sur le Ministère en faveur des Juifs. C’est un cours intensif sur place et sur Internet, en ligne (Shalom Learning Center). Nous débutons ce mois-ci cette formation académique avec ses premiers cours, à Portland (OR). Les cours suivis actuellement par les étudiants sont l’Herméneutique et l’Exégèse biblique du livre du Deutéronome, donnés par le Dr Bolotnikov, et les Fondements bibliques de la Missiologie, donné par le Dr. Elofer. Si quelqu’un désire se joindre à ces cours, maintenant ou pour le futur, merci de contacter le Dr. Bolotnikov ([email protected]). Centre de santé en Yisrael v Plusieurs parmi vous se souviennent que lorsque Richard Elofer se trouvait en Yisrael, il désirait ouvrir un Centre sur le style de vie en vue d’un ministère sur la santé, il avait visité une propriété, mais qui était trop chère pour l’œuvre en Yisrael. Il avait compris que ce projet devait se trouver sous la responsabilité d’une organisation adventiste self-supporting (autofinancée) plutôt que sous celle de l’Œuvre en Yisrael. C’est pour cette raison qu’il y a quelques années, alors qu’il se trouvait à une convention ASI, il a parlé avec quelques-unes de ces organisations, et spécialement avec Steven Grabiner, le Président d’OCI. Bien que Richard Elofer ait quitté Yisrael pour la Conférence Générale, OCI a continué ses recherches sur la faisabilité de ce projet, a recueilli des fonds et peut maintenant aller de l’avant. En Juillet 2014, Richard a parlé avec Steven, il était très confiant concernant le projet et il vient de recevoir l’accord pour un premier paiement, le second devant survenir l’année prochaine. Dans son dernier email, Steven dit au sujet de cette propriété : “Il y a 5 chambres d’hôtes en service. La propriété se trouve au centre d’un petit verger de mangues”. Il est très proche du site de Magdala, sur la côte de la Mer de Galilée, la ville de Marie de Magdala, un endroit très connu de Yeshoua. Nous souhaitons un grand succès à ce projet. Merci de prier pour cela, et tous ceux qui veulent contribuer financièrement à ce projet sont bienvenus, merci de contacter Steven ([email protected]). Résumé de la Parashat D Bo . dit à Moshe qu’il endurcit le cœur de Pharaon afin qu’au travers des plaies miraculeuses, le monde sache pour toujours qu’il est le vrai D. Pharaon est averti au sujet de la plaie des criquets et sur sa sévérité. Pharaon est d’accord de laisser partir les hommes seulement, mais Moshe insiste sur le fait que tout le monde doit partir. Durant la plaie, Pharaon demande à Moshe et Aharon de faire disparaître les criquets, et il admet qu’il a péché. D. met fin à la plaie mais endurcit le cœur de Pharaon, et celui-ci ne libère pas le peuple d’Yisrael. Le pays est maintenant enveloppé d’épaisses ténèbres, sauf les Israélites. Pharaon appelle Moshe et lui dit d’emmener toutes les personnes hors d’Égypte, mais de laisser les troupeaux. Moshé répond que non seulement ils prendront tous leurs troupeaux, mais que Pharaon y ajoutera les siens également. Moshe dit à Pharaon que D. va envoyer une plaie supplémentaire, la mort des premiers-nés, et qu’enfin les Juifs quitteront l’Égypte. D. endurcit encore le cœur de Pharaon qui avertit Moshe que s’il devait le “Nos troupeaux iront avec nous, et il n’en restera pas un sabot ; car nous en prendrons pour servir l’Éternel, notre Dieu ; et jusqu’à ce que nous soyons arrivés là-bas, nous ne savons pas ce que nous offrirons pour le culte de l’Éternel.” (Exode 10.26) Parasha de la semaine Bo aø;b Exode 10.1 - 13.16 Viens à ... (Bo) L a parasha débute par une révélation continue de la part de D. : “L’Éternel dit à Moshe : Va vers Pharaon” (Exode 10.1) Le nom de cette parasha bo est issu du verbe lavo qui signifie “venir”. “Viens à Pharaon” qui a été traduit par la suite par “Va vers pharaon” Cette expression peut être comprise “rends-toi auprès de pharaon dans son palais, au cœur de sa splendeur royale” “car j’ai endurci son cœur et le cœur de ses serviteurs, pour faire éclater mes signes au milieu d’eux.” (Exode 10.1). En d’autres termes : Que ces plaies démontrent à pharaon que même si le fleuve et le sol, le pays et toutes ses richesses naturelles luxuriantes, demeurent inchangés, personne ne peut posséder et jouir de cette abondance sans que cela ne soit la volonté de D. L’œil humain A u sujet de la plaie des sauterelles la Torah déclare : “Elles couvriront la surface de la terre,et l’on ne pourra plus voir la terre”(Exode 10.5a). L’expression hébraïque pour “la surface de la terre” עין הארץest “Ein Haaretz”, le même mot que עיןqui signifie “œil” et “source” comme dans Ein Gedi, une oasis et ancienne ville proche de la Mer Morte. L’œil humain est appelé עין, une source, non pas que l’esprit de 2 l’homme en jaillit, mais plutôt que c’est à travers l’œil que le monde se déverse en l’homme. L’œil de l’homme devient littéralement הארץ עין, la source du monde. L’esprit ne se révèle pas par l’œil, mais, au contraire, le monde extérieur est révélé à travers cet œil. Celui-ci est une source par laquelle le monde coule en l’esprit humain. Comme si l’univers se déversait et était contenu dans l’œil, au moyen duquel il pénétrait l’esprit. Ainsi Exode 10.5 pourrait être traduit de la manière suivante : “Elles couvriront la terre, l’obstruant de sa source ; la terre ne trouvera pas son chemin vers sa source, et donc sera cachée à la vue de l’homme.” Les sauterelles obstrueront la terre de telle sorte qu’elle ne paraîtra pas à l’œil humain.Il ne sera pas capable de la percevoir. Le même verset se poursuit disant : “elles dévoreront le reste de ce qui est échappé, ce que vous a laissé la grêle,elles dévoreront tous les arbres qui croissent dans vos champs” (Exode 10.5b). Leur richesse était leur fierté, à tel point qu’ils ont cru pouvoir narguer “le D. de Moshe” puisqu’ils détenaient encore leurs biens les plus précieux. Célébrer une fête M oshe dit à pharaon : “Nous partirons tous, jeunes gens et vieillards, hommes et femmes, avec nos moutons, nos chèvres et nos bœufs, car nous devons célébrer une fête en l’honneur du Seigneur. ” (Exode 10.9) Ces paroles de Moshe sont la réponse à la question de pharaon “Vous pouvez aller rendre un culte au Seigneur votre Dieu. Mais quels sont ceux qui partiront ?” (Exode10.8). Tous iront, jeunes, adultes et anciens, ce qui signifie : nous ne faisons pas appel à des intermédiaires, des prêtres, ni à aucun représentants que ce soit devant D. S’il nous faut partir, alors nous partons tous. La communauté réside en chacun d’entre nous. Rien ni personne ne doit rester en arrière, car nous avons une חג־יהוה une fête à célébrer en l’honneur d’Hashem. Rabbi Hirsch traduit ceci par “Nous devons former un cercle autour de D.” Il est intéressant de noter que le mot hébreu חגChag a un lien avec le mot arabe Chaj en rapport avec leur pèlerinage à la Mecque. Rabbi Hirsch nous rappelle que ce mot vient de la racine (CHGG) qui a pour signification “former un cercle” ou “ se déplacer en cercle” que nous retrouvons au Psaume 107.27יחוגו וינועו. “Saisis de vertige, ils chancelaient comme un homme ivre, Et toute leur habileté était anéantie.” Le mot est la traduction de YaChoGu, le verbe CHaG. Ce sens de Chag “faire le tour” a sans doute la même origine que le mot arabe Chaj, qui consiste à faire le tour de la Ka’aba à la voir une nouvelle Moshe mourrait. Mecque. Une célébration consiste donc à s’assembler autour de D. et à le célébrer pour tout ce qu’il a accomplit en faveur de son peuple. Les valeurs morales d’Yisrael L a Torah déclare : “Parle au peuple, pour que chacun demande à son voisin et chacune à sa voisine des vases d’argent et des vases d’or. L’Éternel fit trouver grâce au peuple aux yeux des Égyptiens ; Moshe lui-même était très considéré dans le pays d’Égypte, aux yeux des serviteurs de Pharaon et aux yeux du peuple.”(Exode 11.2-3). La déclaration faite dans ce verset nous informe que le peuple d’Yisrael a demandé aux égyptiens des présents et non des prêts. Le premier mot דבר־נאest un verbe à l’impératif, à la forme piel (intensive) et le second mot “s’il vous plaît”. Cette expression implique toujours une réticence de la part de l’interlocuteur. Pourquoi une telle réticence ? En raison de leur éthique. Moshe et le peuple étaient réticents à compromettre cette victoire morale par de telles demandes aux égyptiens selon ce que D. leur ordonnait de faire en cet instant. Le peuple venait juste de prouver sa valeur morale de la plus brillante des façons. Durant trois jours, leurs oppresseurs, aveuglés et assaillis par l’obscurité, étaient totalement à leur merci. Durant trois jours tous leurs biens étaient restés sans protection au sein de leurs foyers. Mais aucun juif n’a pris avantage de cette opportunité pour se venger ; aucun juif n’a porté la main sur un égyptien ou sur la moindre de ses possessions. C’est à ce moment précis où la vue leur est revenue et qu’ils ont retrouvé intact et en lieu et place tout ce qui leur appartenaient, que D. a permis aux égyptiens de réaliser la grandeur morale de ce peuple. Cette prise de conscience a fini au bout du compte par avoir raison de l’antipathie qu’éprouvaient les égyptiens envers les hébreux. Et plus que tous les miracles qu’il a opérés, la grande valeur morale de son peuple a fait de l’homme Moshe un personnage dont les égyptiens avaient la plus grande estime. C’était la volonté de D. que son peuple ne parte pas les mains vides. Les générations précédentes, ayant passé leurs vies dans l’esclavage, n’ont pas été capable d’acquérir les biens les plus modestes. C’était la volonté de D. que la première pierre de la prospérité de son peuple soit acquise et consacrée par la reconnaissance de leur valeur morale par ceux qui les avaient méprisés. Vers minuit L aTorah déclare :“Moshe dit : Ainsi parle l’Éternel : Vers le milieu de la nuit, je passerai au travers de l’Égypte”(Exode 11.4). Pourquoi Moshe a-t-il changé les paroles de D. par “vers le milieu de la nuit” lorsqu’il a répété les paroles du Tout-Puissant aux égyptiens ? Étonnant ! Neuf plaies ont déjà atteint les égyptiens. Moshe les avait prévenus et a été loyal à chaque fois. Maintenant c’est au tour du premier- né de chaque famille dans tout le pays d’Égypte de trouver la mort. Quelle différence que cela se produise quelques minutes avant ou après minuit ? Rabbi Pachouz affirme que : “Cela illustre le pouvoir d’une personne à trouver une faute. À partir de ce qui pourrait être considéré comme un petit écart — et peut-être un écart dû à leurs propres calculs — ils auraient cherché à traiter Moshe de menteur et à le discréditer totalement. Lorsque quelqu’un désire trouver une faute, il trouvera toujours de quoi incriminer. Notre leçon : 1) Soyons attentifs lorsque nous tombons dans le piège de la recherche de fautes alors que nous devrions nous focaliser sur les aspects positifs d’autrui et sur la vue d’ensemble. 2) Soyons vigilants lorsque certains s’avèrent être des chercheurs de fautes… et à les traiter avec douceur car ces personnes s’irritent aisément et qu’il est difficile de traiter avec elles.” La Mort des premier-nés L es enfants d’Yisrael ont reçu pour ordre de répandre le sang de l’agneau pascal sur les poteaux de leurs portes et sur leurs linteaux. Les mérites du sang et l’accomplissement de ce commandement devrait les protéger du danger durant la mort des premiers-nés. De plus, au moment de la plaie le verset déclare que D. pasach — “est passé par-dessus” les foyers juifs. Toutes les plaies précédentes n’ont touché que les égyptiens et aucune 3 fois, D. dit à Moshe que le mois de Nissan sera le premier mois de l’année. Il est demandé aux Israélites de prendre un agneau, le 10 du mois, et de le garder jusqu’au 14. L’agneau doit être sacrifié comme une offrande de Pesach, son sang doit être mis sur les poteaux des portes, sa chair doit être rôtie et mangée. Le sang sur les poteaux des portes sera un signe pour D. qui passera par-dessus leur maison lorsqu’il frappera les premiers-nés d’Égypte. Le peuple de D. doit se rappeler ce jour de leur sortie d’Égypte en ne mangeant jamais de levain à Pesach. Moshe rapporte les commandements de D. et Yisrael s’y conforme fidèlement. D. envoie la dernière plaie, tuant les premiers-nés et Pharaon envoie les Israélites hors d’Égypte. D. donne à Moshe et Aharon les lois concernant le sacrifice de Pesach, le pidyon haben (la rédemption du premier-né) et les tef illin. Haftara Jérémie 46.13-28 “On prendra de son sang et l’on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera.” (Exode 12.7) D ans notre parasha, le pharaon ne veut pas se repentir et libérer le peuple de D., il dit à Moshe “Sors de chez moi !” (Exode 10.28). Dans la Haftarah, Jérémie annonce la venue de Néboukadnetsar, roi de Babylone, sur l’Égypte “Parole que l’Éternel adressa au prophète Jérémie sur l’arrivée de Neboukadnetsar, roi de Babylone, qui venait frapper le pays d’Égypte” (Jérémie 46.13). La punition de l’Égypte pour ce qu’elle a fait aux enfants d’Yisrael c’est la déportation à vie (19). C’est exactement ce qui s’est passé dans l’Histoire ; les Égyptiens d’aujourd’hui sont, en fait, les arabes venus d’Arabie Saoudite au 7ème siècle. Bien que l’Égypte était une grande civilisation avec une imposante armée, elle ne résista pas à l’invasion babylonienne car le Seigneur avait décidé de livrer l’Égypte aux Babyloniens : “Pourquoi tes vaillants hommes sont-ils emportés ? Ils ne tiennent pas, car l’Éternel les renverse. Il en fait trébucher un grand nombre” (Jérémie 46.15-16). Les Égyptiens seront déportés et ne reviendront plus jamais dans leur pays, même la ville de protection particulière n’a été nécessaire. Pourquoi la mort des premiers-nés requérait-elle un nouveau mérite et une mesure supplémentaire de miséricorde ? Tandis que les plaies avaient pour but de conduire pharaon à la soumission à D., les enfants d’Yisrael se trouvaient sous la protection divine. Mais lorsque les plaies se sont avérées être purement punitives par nature et que l’attribut de justice s’est déchaîné, ils se sont retrouvés soumis à un examen de leurs cœurs et avaient besoin de plus de protection pour contrer la punition. La Torah déclare : “Cette nuit-là, je passerai dans le pays d’Égypte, et je frapperai tous les premiers-nés du pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’aux animaux, et j’exercerai des jugements contre tous les dieux de l’Égypte. Je suis l’Éternel. Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d’Égypte.” (Exode 12.12-13). Lesangétaitlesignedefoid’Yisrael ; le message que nous transmettons à nos enfants est qu’en dépit des miracles opérés contre les égyptiens qui ont résisté à D., Hashem attend de nous que nous soyons fidèles à ses commandements, à sa parole et que nous nous en remettions au sang des sacrifices pour notre salut 4 (voir le commentaire dans la partie de la Brit HaChadasha). Une grande multitude L a Torah déclare : “Les enfants d’Yisrael partirent de Ramsès pour Souccoth au nombre d’environ six cent mille hommes de pied, sans les enfants. Une multitude de gens de toute espèce montèrent avec eux ; ils avaient aussi des troupeaux considérables de brebis et de bœufs.” (Exode 12.38). Le texte hébreu fait mention, à propos des égyptiens qui ont quitté l’Égypte eirev rav, alah itam, d’une multitude de gens de toute espèce [qui] montèrent avec eux”. Depuis que D. est avec eux, et qu’il les a protégés des plaies, le peuple d’Yisrael est devenu très populaire en Égypte. Tous sont persuadés que leur entreprise sera une réussite ; c’est la raison pour laquelle “une multitude de gens” s’est jointe à eux. Cette expérience nous rappelle ce qui s’est produit en 1947-1948 lorsque les Nations-Unies ont voté pour la création de l’État d’Yisrael. Beaucoup de personnes, “une multitude de gens” se sont réjouis avec Yisrael, ont voté pour lui et l’ont soutenu. Les égyptiens ont réalisé à quel point les juifs avaient souffert de l’esclavage ; le monde combien les juifs avaient souffert de la Shoah. Cependant, moins d’une génération plus tard, “la multitude de gens” a fini par regretter d’avoir été aux côtés d’Yisrael. Ils ont commencé à convaincre Yisrael que l’esclavage et la nourriture égyptienne n’étaient pas si mal. Ils ont tenté de le convaincre que Moshe était mort sur le Sinaï, et qu’il serait préférable de fabriquer une idole (un veau d’or) qui ramènerait Yisrael en Égypte. De nos jours, il semble que cela ne soit pas si bien que cela d’être “pour” Yisrael. Les terroristes sont partout cherchant à s’occuper de ceux qui le soutiennent. Lorsque tout est au vert pour Yisrael, lorsqu’il réussit, “une multitude de gens” le plébiscite, mais aussitôt que les difficultés et le danger paraissent, la grande multitude prend la poudre d’escampette. Au cours de l’histoire, et plus récemment dans les relations entre le monde et l’État d’Yisrael, lorsque les Juifs sont sur la pente ascendante, tout le monde répond présent. Mais dès que le vent de l’opinion public change de direction, ils fuient. Ils boycottent. Ils condamnent. Il semble que ceux qui s’attachent à Yisrael à la manière de la “multitude de gens” ne le font que de manière périphérique et uniquement quand ils sont en situation favorable. D Écrits apostoliques — MARC 14.32-44 ans la parashat Bo, Moshe annonce le dernier fléau, la mort des premiers-nés d’Égypte. “Moshe dit : Voici ce qu’a dit L’Éternel : Vers le milieu de la nuit, je m’avancerai dans l’intérieur de l’Égypte ; et tous les premiersnés vont mourir dans le pays d’Égypte, depuis le premier-né du Pharaon assis sur son trône jusqu’au premier-né de la servante qui travaille aux meules, et tous les premiers-nés du bétail. Il y aura de grands cris dans tout le pays d’Égypte, tels qu’il n’y en a jamais eu et qu’il n’y en aura jamais. Mais chez les Israélites, pas même un chien n’aboiera, ni contre un homme, ni contre une bête, afin que vous reconnaissiez la différence que Dieu fait entre l’Égypte et Yisrael.” (Exode 11.4‑7). Bien que Moshe ait annoncé qu’aucun Israélites ne mourait, leur agoisse fut palpable cette nuit-là. En parallèle à ce texte, Yeshoua est présenté dans la Bible comme le premier-né. Ainsi lisons-nous dans la Besora de Luc, “Elle (Myriam ou Marie) enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie.” (Luc 2.7). De même, le livre de l’Apocalypse présente Yeshoua comme le premier-né d’entre les morts : “Yeshoua HaMasciach, le témoin fidèle, le premierné d’entre les morts et le souverain des rois de la terre !” (Apocalypse 1.5) affirmant ainsi que Yeshoua est réssuscité des morts. Nous savons que Yeshoua ne fut pas le premier à ressusciter car la Besora de Luc nous rapporte que Yeshoua a ressuscité Lazare et qu’en tant que Mashiach il devait être le premier en toutes choses. Rabbi Shaul vient aussi confirmer cela quand il dit : “Il est la tête du corps, de la Kehila (l’Église). Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier.” (Colossiens 1.18). Pour en revenir au lien entre la parasha Bo et la Besora de Marc, Yeshoua savait que cette nuit de Pessach, les premiersnés d’Yisrael craignaient en particulier le jugement de D., et ils ne pouvaient dormir alors qu’ils attendaient que l’ange de la mort passe et qu’on donne le signal de l’Exode. Yeshoua aussi fut dans l’angoisse juste après avoir célébrer le seder avec ses disciples, il partit avec eux à Géthsémané, un jardin situé au pied du mont des oliviers, pour une nuit spéciale de prière et d’angoisse : “...Ils allèrent ensuite dans un lieu nommé Gethsémané, et Jésus dit à ses disciples : Asseyezvous ici pendant que je prierai. (Marc 14.32). Tous les disciples n’étaient pas auprès de Yeshoua lorsqu’il priait dans ce jardin, mais seulement trois d’entre eux : Shim’on (Pierre), Yaakov (Jacques) et Yochanan (Jean) (Marc 14.33). Dans la parasha, Moshe prit avec lui ses plus proches disciples, Aharon et Josué, pour accomplir son ministère et les miracles devant Pharaon. La dernière nuit que les Israélites passèrent en Égypte fut une nuit de prière, la nuit du sacrifice de l’agneau de Pâque. Yeshoua savait qu’il représentait lui-même le sacrifice. Durant ce Seder de Pâque, on servait une cinquième coupe qu’on ne buvait pas, c’était la coupe de la colère de D. Yeshoua savait également que seul le Mashiach pouvait la boire, “Yeshoua leur dit : Mon âme est triste jusqu’à la mort ; restez ici et veillez. Puis il s’avança un peu, se jeta contre terre et pria que, s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui. Il disait : Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe. Toutefois non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.” (Marc 14.34-36). Finalement Yeshoua accepta de boire cette coupe de souffrance et de sacrifice même si ses disciples ne mesuraient pas vraiment ce qu’il se passait d’important et de spécial cette nuit-là. Cette même nuit fut très douloureuse pour Yeshoua car il savait qu’il devait subir la trahison de l’un de ses disciples : “ C’en est fait. L’heure est venue ; voici que le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous, allons ; celui qui me livre s’approche.” Marc 14.41‑42). C’est ce qui se passa effectivement, “Aussitôt, comme il parlait encore, survint Judas, l’un des douze, et avec lui une foule armée d’épées et de bâtons, envoyée par les principaux sacrificateurs, les scribes et les anciens. Celui qui le livrait leur avait donné un signal : Celui à qui je donnerai un baiser, c’est lui ; saisissez-le et emmenez-le sous bonne garde” (Marc 14.43‑44). J’ai personnellement accepté Yeshoua comme mon Sauveur il y a de cela 40 ans et depuis j’ai rencontré plusieurs croyants en Yeshoua qui l’ont trahi et sont retournés à leur ancienne vie. Chacun de nous sera mis à l’épreuve un jour. Sommes-nous prêts à nous tenir ferme pour Yeshoua ou le trahirons-nous ? C’est la question à laquelle nous devons répondre aujourd’hui. 5 Memphis sera dépourvue de ses habitants d’origine. “Fais ton bagage pour la déportation, habitante, fille de l’Égypte ! Car Noph deviendra une désolation, elle sera brûlée, elle n’aura plus d’habitants. L’Égypte est une très belle génisse... Le taon vient du nord, il vient.” (Jérémie 46.19-20). Les Égyptiens vivant en Égypte actuellement ne sont pas des descendants des Égyptiens de l’époque. Ce qui s’est passé en Égypte est présenté comme une punition de D. : “L’Éternel des armées, le D. d’Yisrael, dit : Voici : je vais intervenir contre Amôn de No, contre le Pharaon, l’Égypte, ses dieux et ses rois, contre le Pharaon et ceux qui se confient en lui.” (Jérémie 46.25). D. punira également Yisrael pour son péché mais ne l’anéantira pas totalement : “Toi, Yisrael mon serviteur, n’aie donc pas peur ; ne perds pas courage, toi qui descends de Jacob, car je viens te sauver de ces régions lointaines. Je viens sauver tes enfants du pays où ils sont exilés. Yisrael, tu retrouveras tranquillité et sécurité, on ne vous inquiétera plus... J’exterminerai toutes les nations parmi lesquelles je t’ai banni, mais toi, je ne t’exterminerai pas ; je te punirai selon le droit, je ne puis pas t’innocenter.” (Jérémie 46.27-28) Histoires et Traditions Le coin de l’Inspiration v Le Seigneur démontra aux égyptiens que la terre toute entière obéit au D. des Hébreux – que le tonnerre, la grêle et les tempêtes obéissent à sa voix. Pharaon, le roi arrogant qui un jour demanda, “Qui est le Seigneur, pour que je lui obéisse ?” s’humilia et dit “J’ai péché… : Le Seigneur est juste et moi et mon peuple nous sommes mauvais.” Il supplia Moshe d’être son intercesseur auprès de D., afin de voir cesser le tonnerre et les éclairs terrifiants. (SR 117) Notre frère U n homme émigra aux ÉtatsUnis d’une petite ville de Pologne et devint très riche. Au départ il envoyait encore de l’argent à sa famille en Pologne, mais avec le temps, ses affaires l’occupèrent tant qu’il en oublia complètement sa pauvre famille en Pologne. Des années plus tard, son frère émigra lui aussi aux États-Unis. Il alla trouver son frère pour lui demander de l’aide, mais l’homme riche nia avoir un frère. “Vous devez faire erreur… je n’ai pas de frère.” Mais le nouvel arrivant était certain qu’il s’agissait de son frère. Pourtant, malgré toutes ses tentatives l’homme riche refusa, insistant qu’il n’avait pas de frère. Finalement il décida d’essayer une fois encore. Lorsque l’homme riche ouvrit la porte, son frère lui dit, “Je suis venu te dire que tu ferais mieux de rédiger un testament dans les meilleurs délais car bientôt tu mourras !” “Comment osez-vous… Je viens de faire mon examen médical annuel et le médecin m’a affirmé que j’étais en bonne santé !” “Laisse-moi te dire comment je le sais. Tu vois, je ne suis peut-être pas médecin, mais chez nous, dans notre petit village, lorsque quelqu’un ne pouvait reconnaître son propre frère, nous savions qu’il était terriblement malade et que ses jours étaient comptés…” La Torah dit, “Pour tous les enfants d’Yisrael il y avait de la lumière dans leurs demeures.” De fait, il nous faut nous assurer qu’il y ait de la lumière parmi nous afin que nous voyions et sentions les besoins des autres et que nous fassions tout notre possible pour aider. 6 R Rabbi Zusia abbi Zusia était disciple de Rabbi Dov Ber de Mezritch qui fut leader du mouvement hassidique à la mort de Rabbi Israel – Baal Shem Tov. Rabbi Zusia, qui mourut en l’an 5561 (1800) était une personne d’une grande humilité. Son amour pour ses semblables Juifs ne connaissait pas de limite. Rabbi Zusia était lui extrêmement pauvre. Pourtant, non seulement il acceptait avec joie sa condition, mais il ne la percevait même pas comme négative. Cette histoire l’illustre. Un jour, quelqu’un vint trouver Rabbi Dov Ber de Mezritch et lui demanda, “Le Talmud enseigne que l’on devrait louer D. pour le mauvais tout autant que pour le bon. Comment est-ce possible ?” Rabbi Dov Ber lui demanda de poser sa question à Rabbi Zusia qui se trouvait à l’étude à cet instant. L’homme s’y rendit et rencontra Rabbi Zusia vêtu d’habits râpés et raccommodés qui seuls racontaient son histoire de pauvreté et de difficultés. L’homme s’approcha de Rabbi Zusia pour recevoir l’explication du Talmud qui disait que l’on doit bénir D. pour le mauvais comme pour le bon. Rabbi Zusia réfléchit un instant et dit, “Je ne comprends pas pourquoi mon enseignant vous a envoyé à moi. Comment répondre puisque jamais rien de mauvais ne m’est arrivé ?” Le frère de Rabbi Zusia était Rabbi Elimelech. Pour purifier leurs âmes, ils erraient parfois de ville en ville apportant de l’aide aux autres Juifs. Ne révélant pas leur identité, on les traitait comme de simples personnes. Lors d’une nuit froide, ils firent halte dans une auberge et se reposèrent auprès de la cheminée. Cette même nuit, des paysans du coin firent la fête dans l’auberge. De temps en temps les paysans ivres se mettaient en cercle et dansaient. L’un deux donnait un coup de pied à Rabbi Zusia à chaque passage à côté de lui. Après un certain temps, Rabbi Elimelech ne supporta plus de voir son frère dans la douleur. “Zusia, il n’est pas juste que tu reçoives tous ces coups. Échangeons nos place,” suggéra-t-il. C’est ce qu’ils firent. Cependant, au prochain tour, le paysan ivre dit “Ce n’est pas équitable que je frappe chaque fois le même. Je vais frapper l’autre aussi !” Encore une fois Rabbi Zusia reçut les coups ! “Tu vois,” dit Rabbi Zusia à son frère, “On ne peut doubler D. ! Ce qui est Bashert (destiné) à Zusia viendra à Zusia !” Parasha des enfants Bo aø;b Le coin de l’Inspiration v Une plaie redoutable s’abattit encore sur l’Égypte, plus sévère qu’aucune avant elle. Ce furent le roi et les prêtres idolâtres qui s’opposèrent jusqu’au bout à la requête de Moshe. Le peuple lui, désirait que l’on permette aux Hébreux de quitter l’Égypte. (SR 118) La véritable liberté N os sages disent, ”La véritable liberté est atteinte seulement par l’étude de la Torah.” Sans la connaissance de la différence entre le bien et le mal, on ne peut être considéré comme libre, dans le sens réel de la liberté. On raconte la vieille histoire d’un homme riche qui, en plus de nombreux champs et de vergers, possédait des serviteurs et des esclaves. Il était méchant, difficile et d’un caractère emporté. Si un esclave ne répondait pleinement pas à ses volontés, il était battu sans pitié. Un jour, alors qu’il battait un de ses esclaves, un homme sage passait par là. Il s’arrêta et dit, “Ce n’est ni approprié ni éthique pour un esclave de battre un autre esclave !” “Que voulez-vous dire par un esclave battant un autre esclave ?” demanda furieusement l’homme riche. “Je suis le propriétaire et c’est mon esclave !” “Vous avez tort ! À mon sens, vous êtes plus esclave qu’il ne l’est ! Lui, n’a malheureusement pas d’autre choix que d’être esclave, mais vous, qui ne pouvez contrôler votre colère, êtes de fait esclave de votre mauvais caractère et de vos tentations. Votre colère est votre maître qui vous dirige et vous en êtes l’esclave !” Exode 10.1-13.16 “L’Éternel dit à Moshe : Étends ta main sur le pays d’Égypte pour faire venir les sauterelles et qu’elles montent sur le pays d’Égypte ; qu’elles dévorent toute l’herbe de la terre, tout ce que la grêle a laissé. Moshe étendit son bâton sur le pays d’Égypte ; et l’Éternel fit souffler un vent d’est sur le pays toute cette journée et toute la nuit. Au matin, le vent d’est avait amené les sauterelles. Les sauterelles montèrent sur tout le pays d’Égypte et se posèrent dans tout le territoire de l’Égypte ; c’était si grave qu’auparavant il n’y avait jamais eu tant de sauterelles et qu’il n’y en aura jamais plus autant par la suite. Elles couvrirent la surface de toute la terre, et la terre fut obscurcie ; elles dévorèrent toute l’herbe de la terre et tout le fruit des arbres, tout ce qui était resté après la grêle ; et il ne resta aucune verdure aux arbres ni à l’herbe des champs, dans tout le pays d’Égypte.” (Exode 10.12–15) http://www.bnai-tikkun.org.nz 7