III Les hiéroglyphes et la naissance de l’Histoire
Les premières écritures sont nées dans l’Orient ancien, en Mésopotamie et en Égypte.
Vers 3100 av. J.-C., les Égyptiens inventent un système d’écriture à base de petits
dessins : les hiéroglyphes. Cette écriture se retrouve essentiellement sur les murs des
temples et des tombeaux. C’est une écriture sacrée destinée à favoriser le passage des
morts vers l’au-delà.
Les Égyptiens utilisaient également une écriture simplifiée des hiéroglyphes : le
démotique. Cette écriture servait dans la vie quotidienne (lettres, comptes, actes de
vente…) et permettait au pharaon d’administrer plus efficacement son royaume (lois,
décrets). Seuls les scribes étaient capables de lire et écrire sur du papyrus*ces
premières écritures égyptiennes.
Palette de Narmer, vers 3100 av. J.-C., Musée du Caire. La palette fut découverte en 1898 par
l’archéologue anglais James Quibell lors d’une fouille de la ville d’Hiérakonpolis. Le verso de la palette
représente le roi, menaçant d’une massue un homme à genoux. La scène évoque la victoire du Sud
contre le Nord. Narmer est considéré comme le premier pharaon à avoir unifié l’Égypte. Le nom du roi «
Narmer » est inscrit en hiéroglyphes dans un rectangle (serekh) au sommet de la palette. Narr-mer
Silure-ciseau Ce sont les plus anciens hiéroglyphes connus à ce jour.
Grâce à ces écritures nous connaissons mieux les peuples et les premiers États de l’Orient ancien.
L’invention de l’écriture marque le début de l’Histoire*.