Cette "connaissance occulte" s' est peu à peu perdu. De nombreuses preuves montrent que cette
connaissance était encore présente au XIXè s, jusqu' au début du XXè siècle. Depuis cette époque, je
n' en ai plus observé la moindre trace...
La Chapelle Sixtine, aurait été construite dans la deuxième moitié du XV è s. sur l' ordre du pape Six-
te IV. Tout indique qu'il s' agissait de construire un sanctuaire renfermant les secrets de la foi: l' im-
portance des représentations picturales et le sens du mot "sixtine".
L' anthroponyme Sixte comme l' appellation de la chapelle comportent l' étymon sanskrit: çikshita
DSF-727 = adjectif: instruit, exercé; NN: enseignement, instruction. La finale de sixtine en –ine est
l' instrumental sanskrit (donc l' instrumental gaulois) en –ena >> la chapelle qui est le moyen d’ en-
seignement et de savoir.
L' étymologie du sanskrit çikshita, si l' on veut aller plus profondément que Theodore BENFEY (<
désidératif du verbe çAK) ou les auteurs du DSF (du verbe çIKSH), est une forme du désidératif de
SI = relier >> çikshita = qui a voulu être relié >> qui a appris, qui a perfectionné sa connaissance >>
instruit.
Il est d' ailleurs très significatif que le premier plafond de la chapelle représentait le ciel avec ses as-
tres. Le christianisme de cette époque était beaucoup plus proche des religions antiques (romaine ou
gauloise par exemple) que ce que l' on croit de nos jours. (voir illustration p 51)
Puisque je suis sur ce sujet, interrogez vous sur le sens à donner aux cornes que porte le Moïse de
MICHEL-ANGE, exactement comparables aux cornes du Cernunnos gaulois (voir par exemple le
Cernunnos de Reims). Détail non négligeable: la statue était destinée au tombeau du pape JULES II.
Charles SALA (p 168): ces cornes sont: "le symbole de la sagesse et de la force divine qui l' habi-
te." (?)
L' origine supposée de ces cornes, serait l' interprétation de la Vulgate: "Lorsque Moïse redescendit
de la montagne du Sinaï...la peau de son visage rayonnait..."(Exode 34, 29) Le rayonnement, reflet de
la gloire divine est appelé par la Vulgate "des cornes" (Charles SALA note de la page 168). Je veux
bien...mais je croyais que les cornes étaient l' attribut de Satan (?). La vérité évidente est plutôt dans
une identité entre Moïse, Cernunnos et Dionysos, dans chacune des religions concernées.
Par ailleurs, en observant le fameux et magnifique David de MICHEL-ANGE comment ne pas pen-
ser à l' Apollon gréco-romain et gallo-romain ! La fronde joue-elle le même rôle que le pallium d'
Apollon ou le pallium du Pape ou de l' épithète d' Athéna (Pallas) ? L' étymon sanskrit PALL signifie
"protection": toutes ces divinités doivent accorder une protection aux hommes...
J' aborde maintenant le véritable objet de ma communication: les représentations des Sibylles.
Les Sibylles sont, dans l' Antiquité tardive, des prêtresses qui délivraient des messages divinatoires.
Dans la Haute Antiquité, leur réalité de prêtresse d' Apollon se mélange avec des mythes, parfois
malheureusement pris tel quel par les historiens pour reconstituer l' Histoire.
Combien de fois faudra-t-il le dire aux historiens: la majorité des récits qui servent à reconstituer l'
Histoire, surtout celle de l' Antiquité, sont des mythes. Il est hors de question d' utiliser ces mythes
comme documents historiques avant de les avoir décryptés.
La colère me gagne lorsque j' aperçois dans des revues censées être "historiques" des "cartes du
voyage d' Abraham", des enquête "historiques" sur qui était Jésus-Christ, etc... Tout cela avec des
chronologies détaillées...
A quand la localisation du château de la Belle au Bois Dormant ? (note)
Tous ces textes sont des mythes, souvent maintes fois retouchés, et cela à des époques tardives. Les
mythes, comme l' a très bien écrit PLATON, sont des contes qui parlent, sous une forme déguisée
par des symboles et des homophonies, de choses réelles, souvent anciennes.
A la décharge des historiens, les documents qui n' ont pas été écrits sous la forme de mythes sont ra-
res, ce qui réduit fortement les sources historiques sur ces périodes. Mais il faut faire avec, et ne sur-
tout pas tomber dans le travers de l' historien par les textes, qui est de se reposer entièrement sur sa
source de prédilection: l' écrit.
Philippe LAVASTINE l' a justement dit: vers le XIVè s...Par contamination romaine et matérialiste,
mythe devint synonyme de mensonge et l' Eglise voulut que Jésus soit historique pour qu' il soit réel...
(p 23)