Qu`est-ce que l`esprit « Charlie » si ce n`est une raillerie voltairienne

Qu’est-ce que l’esprit « Charlie » si ce n’est une raillerie voltairienne qui souhaite survivre
à une mort atroce (source : Catéchisme de persévérance par l’abbé J. Gaume, 1845, p. 444 à 445) :
« Le philosophe [Voltaire] se trouve saisi d’horribles frayeurs. D’une voix
épouvantable, il s’écrie :
« Je suis abandonné de Dieu et des hommes ! »
Il invoque le Seigneur qu’il avait blasphémé. Mais un demi-siècle de sarcasmes
vomis contre la Religion, semble avoir lassé la patience de l’Éternel. Le Prêtre
n’arrive pas, le malade entre dans les convulsions et les fureurs du désespoir. Les
yeux égarés, blême et tremblant d’effroi, il s’agite et se tourne en tous sens, il se
déchire, il dévore… ses excréments. Cet enfer, dont il s’est tant raillé, il le voit
s’ouvrir devant lui, il frémit d’horreur, et son dernier soupir est celui d’un
réprouvé.
…/…
« Rappelez-vous toute la rage et toute la fureur d’Oreste, dit ce médecin protestant
[Tronchin] témoin de cette horrible mort, vous n’aurez qu’une faible image de la
rage et de la fureur de Voltaire dans sa dernière maladie. Il serait à souhaiter,
répétait-il souvent, que nos philosophes eussent été témoins des remords et des
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fureurs de Voltaire ; c’est la leçon la plus salutaire qu’eussent pu recevoir ceux qu’il
avait corrompu par ses écrits. »
Le maréchal de Richelieu avait eu sous les yeux ce spectacle épouvantable, et il
n’avait pu s’empêcher de s’écrier :
« En vérité, cela est trop fort, on ne saurait y tenir. »
Ainsi mourut le patriarche de l’incrédulité, le 30 mai 1778. »
Pour mettre un terme à cet impur esprit voltairien qui se rebelle contre la véritable Église
du Christ, le catholicisme fondé par Notre Seigneur Jésus-Christ, nous citerons un extrait
de l’indispensable ouvrage de l’abbé de Broglié, « Dieu la conscience et la morale », page 70 à 71,
les passages les plus importants étant placés en italiques :
« Si j'ai fait le bien, non seulement j'ai droit à une récompense, mais j'aurai cette
récompense. Je l'attends, elle ne me manquera pas.
Tel est le témoignage de la conscience. Mais dire cela, c'est dire que la justice
existe réellement, ou en d'autres termes qu'il y a un être suprême juste. D'où
viendrait, en effet, cette récompense, sinon d'une justice vivante existant quelque
part ?
Non seulement, si je fais mal je mérite d'être puni, mais je serai puni ; la justice
pourra être lente, mais elle m'atteindra.
Tel est le cri de la conscience de l'assassin, du voleur ; telle est la voix que l'on
cherche vainement à étouffer, qui poursuit au milieu même des honneurs, de la
richesse et de l'estime mal acquise des hommes, celui qui a violé la loi morale.
Or, cette grande voix de la conscience, cette voix de l'humanité, cette force
indestructible du remords, que signifient-elles ? Elles ne signifient qu'une chose,
c'est que le juge existe, c'est qu'il y a un œil qui a vu les crimes les plus cachés, et
une main qui saura les atteindre. Cette crainte dernière et suprême, sans laquelle
toute société humaine s'écroulerait, qu'est-elle, sinon une croyance au Dieu
vengeur du crime ?
Et, chose singulière, lorsqu'on cherche à détruire dans les cœurs cette crainte salutaire, la
nature humaine proteste et témoigne d'une autre manière de sa dépendance envers l'Être juste
qui parle dans son cœur. Au témoignage de la crainte succède celui de la haine et de la révolte.
Elle a beau essayer de se moquer de Dieu et de sa justice ; elle n'en parle pas de sang-froid. Elle
ne se rassure contre Dieu qu'en blasphémant contre lui.
Il peut y avoir, nous le verrons plus loin, des hommes vertueux, chez qui la
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croyance en Dieu est ébranlée. Mais l'athée coupable, l'athée blasphémateur n'est qu'un
esclave révolté. Il voudrait détruire le nom et le culte de Dieu, parce que ce nom et ce culte
l'importunent.
Ainsi, la vertu par son espérance et sa confiance en la récompense, le crime par
ses terreurs, le crime endurci par sa révolte et ses blasphèmes, tout en un mot dans la nature
morale de l'homme rend témoignage à ce principe suprême du bien, d'où découlent à la fois le
droit et le devoir, la récompense et le châtiment. »
Pour conclure, nous dirons aux innombrables ennemis du vrai Dieu :
« Politiciens contemporains, sectaires de confréries civiles, hommes d’affaires
égoïstes, philosophes sophistes de tout horizon, rebelles inconnus, citoyens
railleurs ou encore individus iniques : vos blasphèmes et vos corruptions de tout
ordre vont engendrer la discorde et la guerre afin de rendre Justice selon les
commandements de Dieu. Jésus-Christ est clément avec les doux et les pauvres de
cœur. Le magnifique sermon sur la montagne a donné naissance aux Béatitudes et
nous rappelle l’œuvre de Sa vie avant Sa crucifixion. Cependant, le Fils de Dieu est
dur avec les iniques et les injustes sans toutefois les condamner puisqu’ils le font
eux-mêmes par leur attitude purement voltairienne, c’est-à-dire blasphématoire,
orgueilleuse, déicide, cruelle et mensongère. L’heure des railleries touche à sa fin,
soyez-en certains puisque la Justice consiste à rendre à chacun son dû : béatitude
éternelle pour les justes, châtiment perpétuel pour les iniques. L’année 2017 sera celle des
révélations. Qu’il en soit ainsi. »
Étienne de Calade
8 août 2016
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