Marsannay-
la-Côte
Le nécessaire développement économique
de l’agglomération
Une grande partie de l’action de l’agglomération dijonnaise, qu’elle soit directement
à vocation économique ou qu’elle vise à rendre plus attractif le cadre de vie, est
tournée vers le développement des activités, de la richesse et de l’emploi durable.
Collectivité compétente en matière de développement économique, le Grand Dijon a
pour mission de :
• Rendre le territoire attractif et favoriser le développement harmonieux de son tissu
économique afin d’encourager la création d’emplois,
• Organiser un développement cohérent de l’activité économique dans le cadre
d’une démarche de développement durable,
• Renforcer les capacités d’innovation des entreprises, accompagner leur
développement et accueillir les implantations nouvelles,
• Développer une stratégie de compétitivité et de transfert de technologies ainsi que
le soutien aux pôles de compétence en encourageant la mise en réseau.
Cette politique s’appuie sur :
• les grandes infrastructures (terminal rail route, TGV Rhin Rhône, le réseau
autoroutier),
• les atouts touristiques de Dijon (Dijon ville d’Art et d’Histoire, Projet UNESCO)
• l’enseignement supérieur,
• les zones d’activités nouvelles.
Un développement territorial maîtrisé et
complémentaire
La situation que connaît l’agglomération dijonnaise en matière de développement
économique est plutôt satisfaisante. Toutefois, avec la fin de la commercialisation
du Parc «Extension Capnord» et du Parc d’activités Capnord, les capacités d’accueil
des parcs d’activités industrielles et artisanales sont actuellement quasi nulles.
La création de nouveaux espaces d’accueil pour les entreprises est donc une clé
essentielle pour poursuivre ce développement économique.
Pour reconstituer une offre, le Grand Dijon a lancé d’importants parcs d’activités
dont la vocation diffère, ce qui leur permettra de se complémenter les uns les autres :
• L’extension du parc Valmy : « Ecopôle Valmy »
À vocation tertiaire haut de gamme dense, profitant de la desserte de la ligne T2 du
tramway dijonnais, cette extension d’une dizaine d’hectares vient en prolongement
et en aboutissement de l’urbanisation actuelle du Parc Valmy.
• L’écoparc Dijon Bourgogne
Situé à cheval sur les communes de Quetigny et Saint Apollinaire, il ambitionne
l’accueil d’activités à moyenne et haute valeur ajoutée (entreprises de « l’économie
verte » par exemple) et présentant des activités compatibles avec un fort souci
environnementale et paysagé. Ce parc de 180 ha se veut un projet d’envergure
régionale voire plus.
• Le parc d’activités de Beauregard
Ce parc, qui accueillera des activités industrielles et artisanales (entreprises de
BTP ou satellites, location de matériels, entrepôts, fournisseurs de matériaux,
services commerciaux spécifiques, ateliers mécaniques, ...), viendra compléter la
zone d’activités Dijon-Longvic et profitera, de ce fait, d’un contexte économique
favorable. Il profitera des facilités d’accès dues aux infrastructures routières
(RD122, RD 974), autoroutières (A31, A311), que le « barreau routier », reliant la
Rocade Sud avec la route de Seurre et traversant le parc, viendra renforcer.
Il est important de rappeler que l’aménagement des zones d’activités s’inscrit dans
une stratégie économique de long terme pensée à l’échelle de l’ensemble du terri-
toire de l’agglomération. Les documents d’urbanisme réglementaires - le Schéma
de Cohérence Territoriale (SCoT) et les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU ou POS)
promulgués par les communes - constituent les principaux outils pour inscrire cette
stratégie dans l’action d’aménagement.
Les parcs d’activités de l’agglomération dijonnaise (existants et projetés)
Développement économique inscrit dans le cadre d’une démarche de développement durable
(aménagement de noues paysagères, valorisation des modes de déplacement doux...) Accompagner le développement des entreprises et accueillir de nouvelles implantations