
 
Investir en Finistère – 46 Quai de la Douane - CS 63825 – 29238 Brest Cedex 2 
Siret : 439 299 447 00011 
 
 
- une vision prospective : cartographier les espaces qui pourraient disposer d’un pompage eau de 
mer  en  tenant  compte  des  contraintes  liées  à  la  fois  aux  aspects  légaux  (loi  littoral,...), 
règlementaires  (urbanisme,…),  environnementaux  (qualité  des  eaux,  zonage,  débit..)  et  des 
conflits d’usage (résidentiel, tourisme, agriculture,..) ainsi que les espaces en mer qui pourraient 
accueillir des activités de culture. 
L’objectif final de cette étude est d’aboutir à une hiérarchisation destinée à identifier les zones  où les 
investissements  des  acteurs publics  et/ou  privés  devront  se  concentrer prioritairement  pour  offrir  au 
plus  tôt  des  capacités  de  création  et  de  développement  d’activités  économiques  (industrielles, 
artisanales et agricoles) liées ou utilisant un accès à l’eau de mer. 
Ce travail sera finalisé pour le 1er semestre 2017 et pourra servir de travail pilote transposable au reste 
de la Bretagne. 
Par ailleurs, pour conforter les investissements de nos entreprises, et au-delà de  la  problématique de 
l’accès à la mer, il est indispensable aussi de  sécuriser les processus. Les démarches et interlocuteurs 
restent  en  effet  nombreux  et  complexes  pour  un  chef  d’entreprise.  Les  communes  peuvent  parfois 
surinterpréter  la  Loi  Littoral  et  par  précaution  exclure  dans  leurs  documents  d’urbanisme  certaines 
zones qui pourraient être ouvertes à la production rendant tout retour en arrière difficile. La loi et ses 
conséquences  peuvent  parfois  aboutir  à  des  situations  ubuesques  (cf.  l’exemple  emblématique  de  la 
SILL en Finistère). Les recours de particuliers voulant préserver leur environnement (« NIMBY »), parfois 
abusifs, ne sont pas suffisamment sanctionnés, et le temps des procédures judiciaires et la multiplicité 
des recours possibles mettent souvent à mal des projets pourtant valables.  
Un  travail est donc  à  faire au  niveau  national  pour simplifier  les  processus,  amender  la  Loi  Littoral 
pour conserver son rôle de protection de la bande littorale mais sans bloquer tout projet économique 
situé en commune littorale. 
 
En  conclusion,  la  dimension  économique  doit  être  renforcée  dans  la  Stratégie 
nationale  pour  la  mer  et  le  littoral  face  aux  sphères  environnementales  et 
culturelles 
Si « l’attrait des zones côtières pour des résidents permanents et pour l’accueil de zones touristiques » 
est réel, la « dimension culturelle et sociale du littoral et de la mer » présente, il faut rester vigilant à ne 
pas « mettre sous cloche » notre littoral, qui a aussi une vocation productive et économique.  
« Préservation de la nature » n’est pas forcément synonyme d’arrêt de toute activité sur le littoral, les 
parcs marins sont d’ailleurs des exemples de conciliation et de bonne gestion des espaces maritimes et 
littoraux ; des zones d’expérimentation. Il nous paraît essentiel qu’à côté des 2 enjeux  majeurs cités : 
« Un  bon  état  écologique  des  milieux  marins »  « Le  bien  être  dans  les  territoires  littoraux »  figure 
également  l’enjeu  du  développement  économique  d’activités  de  production.  Ces  activités,  par  leurs 
excellences économiques et  environnementales, contribueront au rayonnement économique de nos 
territoires  littoraux  et  plus  globalement  de  la  France  répondant  ainsi  à  l’un  des  objectifs  de  la 
Stratégie nationale pour la mer et le littoral.