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Le radon : 2e cause du cancer du poumon après le tabagisme
Rouyn-Noranda, le 5 novembre 2015 – Novembre est le mois de la sensibilisation au radon. La direction de
santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue tient à rappeler
aux propriétaires de maisons que le radon est un gaz radioactif cancérigène de source naturelle, que l'on ne
peut ni voir, ni sentir, ni goûter. Les mois d’hiver constituent une période idéale pour effectuer un test de mesure
permettant de détecter la présence de radon dans sa maison, et ce, afin de prendre les mesures correctives
nécessaires par la suite si le niveau est trop élevé.
Pourquoi se préoccuper du radon? Après le tabagisme, le radon est la principale cause du cancer du poumon,
le cancer le plus meurtrier au pays. Au Canada, on estime que 16 % des décès par cancer du poumon (un sur
six) sont associés au radon, soit plus de 600 décès de Québécois chaque année (2000 décès au pays). Pour
présenter un risque important de développer un cancer du poumon, il faut être exposé à des concentrations
élevées de radon durant de nombreuses années. De plus, le tabagisme augmente considérablement l’effet du
radon sur les poumons, d’où l’importance de réduire ou de mettre fin à sa consommation de tabac et de réduire
l’exposition au radon.
« Si vous êtes propriétaire d'une maison, il y a des choses que vous devriez savoir au sujet du radon. Ce gaz,
qui est présent dans le sol, s'infiltre habituellement dans le sous-sol. C'est à cet endroit que vous trouverez la
plus forte concentration. La seule façon de déterminer la quantité de radon présente est d'effectuer un test de
mesure. La Société canadienne du cancer recommande de le faire à long terme pendant un minimum de trois
mois parce que les niveaux de radon varient grandement d'une journée à l'autre. Les mois plus froids de l'année
constituent le meilleur moment pour effectuer le test de mesure », mentionne Dre Lise Landry, directeur de
santé publique.
Pour sa part, le Dr Éric Lampron-Goulet, médecin-conseil à la direction de santé publique précise : « Il y a trois
éléments principaux à retenir. D’abord, le radon est un gaz naturel cancérigène. Ensuite, il est possible de
mieux protéger sa famille en mesurant le radon dans la maison, ce qui est simple et peu coûteux. Finalement, si
le taux dépasse le seuil recommandé, il est possible de corriger la situation. Rappelons que Santé Canada
recommande d’effectuer ces travaux de correction si la concentration retrouvée dépasse la ligne directrice de
200 Bq/m³ (Becquerels par mètre cube). »
Les personnes souhaitant en savoir plus sur le radon peuvent consulter le Portail santé mieux-être du
gouvernement du Québec.
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Source : Krystina Sawyer
Adjointe au PDG relations médias
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Informations : Renée Labonne
Direction des ressources humaines, des communications et des affaires juridiques
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