Le livre de la méditation et de la vie / Jiddu Krishnamurti. - Paris :LGF,
2004. - 411 p ;
Cote 181.4 KRI
Quinze ans après sa mort, la pensée de Krishnamurti
demeure une référence dès lors qu'on parle de spiritualité
et de méditation. Loin de prétendre à fonder une église
ou une secte, ce philosophe inclassable invite chacun de
nous à prendre conscience des multiples
conditionnements qui l'environnent - idéologies,
croyances, modèles sociaux... - afin de s'en dégager et
de trouver en lui-même la source de sa liberté. Le
présent livre offre un ample panorama des thèmes les
plus souvent abordés dans son enseignement : la
souffrance, le désir, l'amour, la mort. Les chapitres de l'ouvrage correspondent
aux mois de l'année et comportent chacun quatre thèmes de réflexion. C'est la
manière idéale de découvrir la pensée de Krishnamurti.
La béatitude de l'âme / Averroès ; Traducteur Marc Geoffroy ;
Traducteur Carlos Steel. - Paris : Vrin, 2001. - 338 p.. - (Sic et Non).
Cote 181.9 AVE
Né à Cordoue en 1126, mort en 1198, Ibn Rusd (Averroès),
juge, médecin et philosophe andalou, a laissé une œuvre
considérable : outre des traités polémiques (contre Galien,
contre al-Gazali) et de nombreux essais, il a consacré à
Platon, et surtout à Aristote, des commentaires appelés à
exercer une influence particulièrement grande dans les
domaines de la logique, de la métaphysique, de la
noétique. Ce que la religion révélée nous promet de "
béatitude " dans une vie future, les philosophes arabes
l'ont compris comme " l'union " avec l'intellect agent. Les
épîtres d'Averroès sur la " béatitude " philosophique ont été
traduites par des philosophes juifs au XVIe siècle et utilisées pour expliquer la
Bible. Puis elles ont été recousues en un seul texte, à son tour traduit en latin
après avoir été frelaté et réécrit, puis imprimé, pour se retrouver au programme
de l'Université chez les " averroïstes padouans " dans le début du XVIe siècle.
L'enquête proposée ici retrace la transmission de ce(s) texte(s) et la réception
dans la pensée médiévale de cette problématique dominée par la théorie de
l'intellect d'Averroès. Elle s'appuie sur l'édition et la traduction annotée des
différentes versions du texte au cours de son histoire.
Plotin ou la simplicité du regard / Pierre Hadot. - Paris : Gallimard,
1998. - 227 p.. - (Folio essais ; 302).
L'invention du plaisir : fragments cyrénaiques / Michel Onfray. - Paris :
Le Livre de poche, 2006. - 284 p.. - (Biblio essais ; 4323).
Cote 183 ONF
Dans le domaine des idées, les Grecs ont tout inventé.
Parmi leurs inventions oubliées, il existe un courant
hédoniste (il pose la réalisation du plaisir comme objectif
essentiel à la sagesse) qu'on appelle cyrénaïque pour la
raison qu'il se développe à Cyrène, en Cyrénaïque, dans
une colonie grecque d'Afrique du Nord (aujourd'hui la
Libye). Les philosophes cyrénaïques se rassemblent
autour d'Aristippe de Cyrène (un contemporain très
critique de Platon, Ve-IVe siècle av. J.-C.), un homme
fantasque qui n'hésite pas à s'habiller en femme et à
recourir aux plaisanteries pour mieux amener son public à penser et à
philosopher. On l'a beaucoup critiqué, mais il a permis à certains philosophes
d'élaborer leur propre doctrine, puis il a été discrédité par l'ensemble des
philosophes officiels des origines à nos jours... L'Invention du plaisir propose la
première édition en langue française (avec traductions inédites) des textes et
fragments qui subsistent et nous font découvrir les théories de ces philosophes
sur l'argent, l'amour, le pouvoir, le rapport à autrui, à soi, aux dieux, aux
femmes, etc. Une longue préface de Michel Onfray permet de situer ces penseurs
et leurs thèses dans le contexte philosophique, historique et idéologique de
l'époque. L'ouvrage ressuscite véritablement un continent englouti de la
philosophie grecque
Le sophiste / Platon ; Préfacier Traducteur Nestor-Luis Cordero. -
Paris : Flammarion, 1993. - 324 p.. - (GF ; 687).
Cote 184 PLA Le philosophe et le sophiste revendiquent la sagesse
(sophia). Ils se ressemblent donc, de la même manière
- dit Platon - que le chien ressemble au loup. La
philosophie n'a rien à gagner avec cette assimilation.
Voilà pourquoi, après avoir écrit plusieurs dialogues
polémiques à l'égard de la sophistique, Platon décide
d'être et du non-être permettra de tracer la frontière qui
sépare de manière définitive le philosophe, "l'homme
libre" qui évolue dans la lumière de la vérité, du
sophiste, le faussaire qui "s'enfuit dans l'obscurité du
non-être". L'analyse platonicienne aura cependant des
conséquences inattendues : l'opposition classique entre l'être et le non-être,
systématisée par Parménide, sera réfutée, et le jugement faux trouvera une
explication en dehors de l'impossible revendication du non-être. Aristote, fidèle
lecteur du Sophiste, trouvera ainsi ouverte la voie qui le conduira vers sa
théorie de la prédication multiple de l'être.