Corrigé du Parcours élèves - Musée national de l`histoire de l

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Corrigé du Parcours élèves
L’exposition en 25 questions
Niveau scolaire:
De la 3eà la Terminale.
Disciplines conceres :
Histoire- Allemand- Education civique, juridique et sociale
Eléments à donner aux élèves en préalable de la visite
Ce que l’exposition n’est pas
-une exposition sur les Allemands en France et les Français en Allemagne
-une exposition sur l’histoire de l’immigration au sens strict, ni sur les «étrangers » au sens factuel du terme.
Ce que l’exposition est
-une réflexion sur la manière dont, en France et en Allemagne, les opinions publiques ont considéré, et parfois
rejeté, certaines parties de la population comme « étrangères », alors même qu’il pouvait s’agir de personnes de
nationalité française ou allemande.
-Il s’agit d’une exposition sur les représentations des « étrangers » en France et en Allemagne, et non d’une
exposition sur l’immigration en France et en Allemagne.
Scénographie de l’exposition :
-La scénographie laisse apparente les procés de construction (vis, échaffaudage, matériaux « bruts »). Il s’agit
de montrer que les représentations des étrangers, comme les représentations de la nation, sont des
constructions, et non des données intangibles et immuables.
-En BLEU, les explications et cartels concernant l’histoire de l’Allemagne. En VERT, ce qui concerne la France.
Organisation générale de l’exposition et du « Parcours éves »
-Au centre, un ensemble de vitrines et de cimaises. Les éments sont classés de manière chronologique, en
croisant systématiquement France et Allemagne.
-6 grandes périodes : 1871/1914 ; 1914/1918 ; 1918/1933 pour l’Allemagne et 1918/1940 pour la France ; 1933/45 pour
l’Allemagne et 1940/45 pour la France ; 1945/1970 ; 1970/1989 pour l’Allemagne et 1970/83 pour la France ; 1989
ou 83 à aujourd’hui. Il est conseil d’avoir revu cette scansion chronologique avec les élèves avant la visite .
-Le « parcours élèves » suit l’ordre de l’exposition. Les élèves peuvent se repérer grâce au plan en dernière page du
parcours, qui indique l’emplacement de chaque question. Le parcours élèves n’intègre pas les œuvres d’art
contemporain.
-L’enseignant peut, selon son choix, répartir les questions entre les élèves ou selon les périodes qu’il souhaite
privilégier.
Compléments
Vous pouvez técharger le « dossier enseignants », qui reproduit l’intégralité des textes d’explication figurant dans l’exposition
ainsi que des articles permettant de mieux la contextualiser.
Un ensemble de « fiches d’activités » complémentaires de ce parcours permet d’approfondir certains points, dans l’exposition ou en
classe.
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Corri
Le corrigé reprend l’ensemble des questions et des indications complémentaires données dans le parcours élèves.
Vous y trouverez en plus des éléments d’approfondissements et le texte intégral des cartels des documents
concernés.
1871-1914
En 1871, pour la première fois, les différents Etats dont l’allemand est la langue sont politiquement unis
dans un même état : l’Empire allemand. Un an plus tôt, la France a perdu une guerre contre la Prusse –le
plus puissant des états allemands avant leur unification dans l’Empire allemand.
1914 marque le début de la première Guerre mondiale, qui opposera notamment la France à
l’Allemagne.
Pour en savoir plus, lisez le texte de l’exposition.
1- Que représentent les 2 statues qui ouvrent l’exposition ? Quelle œuvre d’art contemporain exposée à proximité
aborde le même thème ?
-Les deux statues représentent les allégories des nations française et allemande : Marianne et
Germania.
On a choisi d’ouvrir l’exposition sur ces symboles de la nation pour montrer que les perceptions de l’étranger sont liées à
la conception de la nation. C’est ce que va montrer toute l’exposition.
Cartels explicatifs
Marianne : Dix ans après sa proclamation en 1870, et après bien des crises, la IIIe publique s’impose enfin. Elle
rassemble la nationconciliée autour des symboles comme la figure de Marianne ou la fête du 14 juillet. Elle encourage
le patriotisme, que diffuse notamment l’école. La colonisation fait oublier la perte de l’Alsace-Lorraine et restaurer la
« grandeur » et la prospérité de la France.
Germania : Au XIXe siècle, Germania, l’allégorie de la nation allemande représentée sous les traits d’une femme
guerrière, inspire les peintres et les sculpteurs. Pour les nationalistes, les mythes et légendes allemands racontent les
premiers temps de la nation. Ainsi, Guillaume 1er serait l’incarnation contemporaine de l’empereur Frédéric Barberousse,
endormi sur le Mont Kyffhäuser. Cette nouvelle mythologie impériale laissesormais une place aux colonies
allemandes.
- En face est exposée l’œuvre de Saâdane Afif intitulée
National
(2004), qui présente une
interprétation du symbole national français par excellence : le drapeau bleu-blanc-rouge.
Cartel explicatif :
Cette version de
National
nous montre un drapeau français fabriq avec des vêtements masculins et féminins de tous
les jours. Au lieu de présenter la nation comme une construction d'identi abstraite qui influence et catégorise les
individus selon leur communau ou leur système de valeurs supposé, l'artiste suggère que ce sont, au contraire, les
individus eux-mêmes qui décident des critères de leur propre catégorisation.
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2- Repérez au moins 1 document pour la France et un document pour l’Allemagne qui montre la présence de
travailleurs immigrés dans chacun de ces pays à la fin du XIXe :
- Pour la France :
Plusieurs documents de la vitrine pouvaient être cités (1, 2, 3, 4, 6 ou 8) :
1. Le Grelot avec une caricature sur les travailleurs belges, 04 septembre 1892/Pepin
2. Le Petit Parisien consacré aux troubles contre les Italiens à Aigues-Mortes , 03 septembre 1893/Musée national de
l’histoire et des cultures de l’immigration, CNHI, Paris
3. Tract dénonçant le recrutement de travailleurs allemands à Lille, 1896/Archives partementales du Nord, Lille
4. Courrier du Congrès départemental des ouvriers français contre la main-d’oeuvre étrangère à Marseille, 4 mai 1889,
Archivespartementales des Bouches-du-Rhône, Marseille
6. L’Assiette au Beurre avec la caricature d’un Anglais, 03 janvier 1903/Musée national de l’histoire et des cultures de
l’immigration, CNHI, Paris
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8. Le Petit Journal, supplément illustré consacré aux émigrants juifs à la Gare de Lyon, Paris, 10 septembre 1892/Musée de
l’Histoire vivante, Montreuil
Compléments : La France est, dans la 2e moitié du XIXe siècle, un pays de forte immigration. Les nationalités étrangères les
plus nombreuses sont alors les Belges, les Italiens, les Suisses, les Allemands et les Espagnols. Un certain nombre de Juifs
d’Europe de l’Est (Russie, notamment) sinstallent aussi en France à partir des années 1890.
Les Tsiganes, qui ne sont ni des immigrés ni des étrangers, sont consirés comme une catégorie à part par les pouvoirs
publics, qui rendent obligatoire le recensement des « nomades » à partir de 1912.
- Pour l’Allemagne :
Plusieurs documents pouvaient être cités (5, 12, 13, 17, 18, 19, 20, 21, 22)
5. Caricature d’Italiens en Allemagne, supplément de Simplicissimus, 22 novembre 1904, Heine, Thomas Theodor (1867-
1948)/Deutsches Historisches Museum, Berlin
12. Illustration de journal : commeants italiens de figurines en plâtre à Berlin, 1897/Plinzner, M./Deutsches Historisches
Museum, Berlin
13. Carte postale se moquant des Polonais de la Ruhr, 1910/LWL - Industriemuseum, Dortmund
17. Ouvrier agricole originaire de l’Est de l’Empire allemand en route pour Berlin (retirage), 1907/Haeckel, Otto (1872-
1945)/Deutsches Historisches Museum, Berlin
18. L’association polonaise Saint Casimir à Herne-Baukau lors de la cébration de son 25e anniversaire, 1914/Katholische
Kirchengemeinde St. Marien, Herne-Baukau
19. Carte de travail pour Polonais, Arbeiter-Legitimationskarte für Polen
1910/Deutsche Feldarbeiter-Zentralstelle/Hauptstaatsarchiv Stuttgart
20. Carte de travail pour Ruthènes, Arbeiter-Legitimationskarte für Ruthenen, 1910/Deutsche Feldarbeiter-
Zentralstelle/Hauptstaatsarchiv Stuttgart
21. Carte de travail pour Néerlandais et Belges, Arbeiter-Legitimationskarte für Niederländer und Belgier
1910/Deutsche Feldarbeiter-Zentralstelle/Haupstaatsarchiv Stuttgart
22. Passeport avec visa dejour limité d’un travailleur saisonnier russo-polonais, 1900/Stadtarchiv, Herne
Cartels explicatifs
15, 17, 19, 20, 21, 22 : Pour emcher une immigration durable, l’autorisation de séjour, de durée limitée, est octroyée aux
seuls étrangers détenteurs d’un contrat de travail. Les cartes, de couleurs différentes selon le groupe « ethnique »,
doivent être renouvelées tous les ans. L’appciation portée sur les ouvriers est terminée par leurs origines. Ainsi, les
Hollandais seraient « proches du point de vue linguistique et ethnique » et les Slaves sont jugés inférieurs.
18 : Les Polonais de la Ruhr vivent une situation singulière. Ces mineurs viennent surtout des provinces de Prusse-
Orientale qui appartenaient autrefois à la Pologne. Ils possèdent la nationali prussienne, mais parlent polonais et sont
le plus souvent de confession catholique. Les autoris les surveillent étroitement, car elles redoutent leur nationalisme
et la « polonisation » des territoires occidentaux de l’Allemagne.
16 : Les Tsiganes sont considérés, sur la base de critères raciaux, comme un peuple inférieur, impossible à éduquer et
porteur du « gène de la criminalité ». Ces représentations nourrissent une politiquepressive. En 1883, l’État allemand
interdit aux « gitans étrangers » de séjourner sur son territoire, ce qui rendgale leur expulsion. Les « gitans indigènes »
sont la seule catégorie de population allemande à devoir détenir un passeport.
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3- Trouvez les bustes en cire.
- Dans quel type d’institution ce genre de buste était-il à l’origine exposé ?
Dans des musées : les 3 exemplaires présentés ici étaient présentés au Musée de l’Homme à Paris.
- A quoi servaient-ils ?
Ils servaient à classer les hommes en différentes races selon leur type physique.
Cartels explicatifs :
L’idéologiepublicaine adopte le système racial en officialisant les travaux de l’anthropologie physique, qui classe les
hommes selon des critères pseudo-scientifiques : couleur de la peau taille et forme du crâne, etc.. Les grandes
manifestations commes les expositions universelles, permettent une large diffusion du racialisme.
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4- Rappel historique : La France, et dans une moindre mesure l’Allemagne, possèdent des colonies en Afrique et en
Asie à partir des anes 1880.
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D’après ce qui est exposé dans cette vitrine, les habitants de ces colonies sont-ils considérés comme des « Français »
ou des « Allemands », au même titre que les habitants de métropole ?
La science de l’époque classe les peuples en « civilisés » et « primitifs ». Les peuples des colonies sont
considérés comme des primitifs et ceux des puissances coloniales comme « civilisés ».
Cartels explicatifs :
L’anthropologie de la fin du XIXe siècle opère une distinction entre peuples « civilisés » et « primitifs ». Ces derniers
sont censés se situer à un stade moins avancé de veloppement. Les collections des musées contribuent à diffuser ces
représentations auprès du grand public.
L’expansion coloniale s’accompagne, en métropole, de la diffusion massive d’images de l’Autre. Les habitants des
colonies sont exhibés dans les parcs d’attractions et les cabinets de curiosités. Ces représentations renforcent
l’antagonisme entre nation « civilisée » et peuple « primitif », et alimentent les goûts de l’époque pour le sensationnel :
autant d’outils très efficaces pour construire les stéréotypes.
La colonisation, fierté de la publique, élargit les représentations de l’étranger. Les populations coloniales font leur
apparition dans des « zoos humains », sous la forme de types exotiques que propage la carte postale, nouveaudia très
diffusé, ou encore sur les supports publicitaires.
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5-Cherchez la vitrine consace à l’antisémitisme dans les années 1880 en France. Repérez le document14. C’est
une « Une » de journal.
- De quand ce journal date-t-il et quelle est son orientation politique ?
Ce journal,
Psst…
!
, date de juillet 1898. Il s’agit dun journal antisémite.
Compment : Au XIXe siècle (et jusqu’à la loi contre le racisme de 1972), le racisme n’est pas un délit, ce qui explique
que des journaux puissent se dire ouvertement raciste et antisémite. La valeur essentielle est alors celle de la liber de la
presse, qui prime sur toute autre considération.
- A quel événement fait-il allusion ?
Il fait allusion à l’Affaire Dreyfus, qui partage la France à partir de 1898
- Qui sont les 3 personnages caricaturés ? Quel fut leur rôle dans cet énement ?
Cette caricature de Forain, intitulée
Allégorie
désigne les 3 supposés « ennemis » de la France aux yeux
des antidreyfusards. Tous sont désignés comme « étrangers » :
- Au centre, le capitaine Dreyfus, caricaturé sous les traits stéréotypés du « Juif » tels que les véhiculent
alors la presse antisémite. Il fut accusé à tort d’avoir espionné pour le compte de l’Allemagne.
- Zola, le plus célèbre des défenseurs de Dreyfus, apparaît sous la forme d’un masque. On lui reproche
aussi d’être un « métèque », descendant d’Italiens, de ne pas être un véritable Français.
- Zola et Dreyfus sont manipulés par un soldat allemand (reconnaissable au casque à pointe, élément
d’uniforme de l’armée prussienne) : Dreyfus était accusé d’être un espion à la solde des Allemands.
Derrre cette accusation, l’ie qu’un Juif ne pouvait pas être véritablement Français.
1914-1918
Cette partie est consace à la manière dont sont considérés les étrangers pendant la 1re Guerre
mondiale. La figure de l’étranger y est alors souvent assimilée à celle de l’ennemi. Au contraire, en
France, les coloniaux sont d’une certaine manière intégrés à la communauté nationale, notamment en
tant que combattants et travailleurs.
6- Cherchez la grande affiche « Dispositions concernant les étrangers »
- Quel sentiment domine d’après cette affiche ?
- Lisez le II
: Etrangers n’ayant pas quitté Paris le premier jour de la mobilisation.
Qu’arrive-t-il alors aux
étrangers originaires des pays en guerre contre la France ?
Cette affiche montre le sentiment de défiance face aux étrangers dans une période de guerre.
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Les ressortissants des pays en guerre contre la France doivent quitter le sol Français, ou être regroupés
dans des camps (on parle de « camp de concentration », mais cela n’a pas du tout le sens que ce terme
prendra pendant la seconde Guerre mondiale) où ils font l’objet d’une étroite surveillance.
Cartel explicatif :
1, 3, 4, 5, 6 ,8 - Après l’ordre de mobilisation, les étrangers qui n’ont pas quit la France sont l’objet de mesures spéciales
de surveillance. Ils ont été fichés au cours des années antérieures par peur de l’espionnage. Les sujets des puissances
ennemies sont regroupés dans des « camps de concentration », présentés comme des lieux décents par la propagande
photographique.
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7- Du côté de l’Allemagne, quel est le sort des immigrés russes et polonais pendant la 1re Guerre Mondiale ?
Les travailleurs russes et polonais, ressortissants des « nations ennemies », sont soupçonnés d’actes
d’espionnage et de sabotage. L’armée allemande les déporte des régions frontalières orientales vers
l’intérieur de l’empire. Ils perdent le droit de se rendre dans leur pays d’origine.
Cartel explicatif :
7, 9, 10, 11- Les travailleurs russes et polonais, ressortissants des « nations ennemies », sont soupçonnés d’actes de
sabotage et d’espionnage. L’armée allemande les déporte des régions frontalières orientales vers l’intérieur de l’Empire.
Ils perdent le droit de se rendre dans leur pays d’origine. Du retour forcé de l’avant-guerre, on passe ainsi au retour
interdit.
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8- Repérez la vitrine consacrée aux troupes coloniales.
Rappel historique : pendant la 1re guerre mondiale, la France fait appel massivement aux ressortissants des
colonies, comme soldats et travailleurs. Ces coloniaux ont la nationalité française, mais sans être – dans leur
immense majorité- des citoyens, même lorsqu’ils sont soldats. Parmi eux, les plus célèbres sont les « tirailleurs
sénégalais », terme sous lequel on regroupe tous les soldats de l’Afrique Occidentale Française et de l’Afrique
Equatoriale Française.
Regardez l’affiche de publicité pour Banania (au mur) et la une de journal allemand n° 5 (dans la vitrine). Ces 2
documents donnent-ils la même image des soldats coloniaux de la France ? Comment expliquez-vous cela ?
L’affiche pour Banania montre un « tirailleur sénégalais » souriant et débonnaire. Considérée
aujourd’hui comme une représentation raciste, elle apparaissait au moment elle fut dessinée comme
une représentation positive des populations coloniales engagées dans l’armée française. Au contraire,
les Allemands présentent les troupes coloniales comme barbares et sanguinaires. On rencontre ici 2
imaginaires : la nécessité de transformer l’ennemi en barbare pour le « déshumaniser » et les
représentations racistes héritées de la période prédentes l’on présente les coloniaux comme des
primitifs, à mi-chemin entre animalité et humanité « civilisée », c’est à dire occidentale.
Cartel explicatif :
Pendant la guerre, plus de 480 000 soldats coloniaux combattent sous le drapeau français. Le conflit à peineclenché,
les autorités et la presse allemandes accusent « les barbares sauvages » de violations massives du droit international.
Équies d’armes archaïques, les troupes coloniales mutileraient et assassineraient leurs prisonniers. Cette campagne de
propagande entend répondre à la caricature des « barbares germaniques » propagée par les Alliés.
Compments sur la situation juridique des ressortissants des colonies :
L’appellation d’« indigène », utilisée à l’époque pour caractériser les populations non européennes de l’Empire colonial
français masque des situations diverses.L’abolition définitive de l’esclavage le 4 mars 1848 étend à l’ensemble des
populations colonisées, "blanches" ou "de couleur", la jouissance des droits civils et politiques, dans les « vieilles
colonies » (notamment les Antilles et 4 communes du négal). Un ancien esclave est donc un citoyen français qui peut
voter lors des élections nationales.
La situation est tout autre dans les « nouvelles colonies » (conquises au XIXe), à commencer par l’Algérie le statut
juridique des populations « indigènes » est précisé par le sénatus-consulte du 14 juillet 1865 qui reconnt la nationali
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