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2. Les souris Si sont immunodéficients, le traitement qu’elles ont subi inhibe leurs RI et malgré
l’introduction d’un Ag étranger elles ne sécrètent pas d’Ac. Les clones de LB spécifiques des GRM et les
clones spécifiques des GRP n’existe pas chez cette souris Si ou bien ils sont incapables de s’activer.
3.
Souris Si1 : Lorsqu’on prélève les lymphocytes de la souris Sn qui n’a jamais été mise en présence des
GRP ou des GRM, on lui prélève indifféremment tous ses lymphocytes (LT4, LT8, LB). Certains de ces
lymphocytes, introduits dans une souris Si1, qui normalement ne sécrète pas d’Ac, vont sécréter des Ac
anti-GRM et des Ac anti-GRP. Il existait donc parmi les lymphocytes prévelés à la souris Sn des LB
reconnaissant spécifiquement les GRP et d’autres reconnaissant spécifiquement les GRM. Lorsque la souris
Si1 a été mise en présence de GRP et de GRM, ces clones de LB ont subi une expansion clonale et une
différenciation en plasmocytes sécréteurs d’Ac.
Souris Si2 : Les lymphocytes prélevés à la souris Sn sont encore une fois de toutes les spécificités.
Lorsqu’on met en présence ces lymphocytes avec des GRM, certains de ces lymphocytes s’y fixent. Les
GRM étant des Ag libres, seuls des LB spécifiques des GRM peuvent les reconnaître. Lorsqu’on introduit
dans la souris Si2 des lymphocytes libres, on lui introduit donc tous les lymphocytes de la souris Sn, excepté
les LB anti-GRM. Losqu’on inocule des GRM et des GRP à la souris Si2, celle-ci possède des clones de LB
anti-GRP et sécrète donc des anticorps anti-GRP, mais ne possède aucun clone de LB anti-GRM et ne
sécrète pas d’Ac anti-GRM.
Souris Si3 : Le raisonnement reste le même que sur la souris Si2.
Exercice 9 :
1. Les acteurs intervenant ici sont ceux de l’immunité acquise, ces acteurs ne sont pas immédiatement
mobilisables lors d’une première rencontre avec l’Ag, c’est pourquoi, on attend 15 jours entre le 1ier contact
avec l’Ag et le 2nd.
2. Les réactions mises en jeu permettent la lutte contre des Ag libres, les toxines, circulant dans le milieu
intérieur. Les agents permettant le maintien de l’intégrité du milieu extracellulaire sont les Ac. Les cellules
mises en jeu sont donc les LB qui se différencient en plasmocytes sécréteurs d’Ac, et en LB mémoire.
3. La vaccination est une technique de protection préventive contre les infections. Elle consiste à mimer une
réponse immunitaire primaire, en utilisant, non pas un véritable agent pathogène, mais un leurre de cet agent
qui peut être le pathogène tué, très affaiblit ou encore des fragments de ce pathogène. Dans l’expérience
présentée, ce leurre est l’anatoxine tétanique. La réaction primaire provoque une expansion clonale des
lymphocytes sélectionnés (ici des LB anti-toxine tétanique) et une différenciation de ces lymphocytes (ici en
plasmocytes et en LB mémoires).
Les agents de l’immunité acquise ne sont pas immédiatement mobilisables lors d’une première rencontre
avec l’Ag et mettront un peu de temps avant d’être induits.
Ainsi, si la 1ière rencontre avec l’Ag ne concerne par un leurre mais un véritable pathogène, l’induction des
réactions immunitaires acquises sera trop lente et la maladie peut l’emporter. C’est le cas des 2 souris du cas
A qui meurent si on leur injecte directement la TT ou la TD.
La 2nde rencontre avec l’Ag résulte cette fois-ci d’un Ag réellement néfaste, la réponse secondaire s’appuie
sur les lymphocytes mémoire (ici les LB mémoire) induits lors de la réponse primaire. Cette réponse
secondaire est plus rapidement mise en place et elle est quantitativement plus importante que la réponse